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L’arbre – un symbole de la spiritualité

+ L'arbre - un symbole de la spiritualité :

-> Abarbanel (Yé'hezkel 41,22) dit que le mot hébreu désignant l'arbre (ets) provient du terme étsa, qui veut dire conseil.

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-> Le Zohar (Béchala'h, 60a) enseigne : " 'Hachem lui montra un arbre' (Béchala'h 15,25) = il n'est d'arbre que la Torah, comme le dit le verset (Michlé 3,18) : 'C'est un arbre de vie pour ceux qui s'y attachent... Rabbi Abba dit : Il n'est d'arbre que Hachem comme il est dit (Choftim 20,19) : 'Car adam [l'homme] est un arbre du champ'. "'

-> Ce qui caractérise l'arbre, semble-t-il, c'est qu'il possède un "néfech", une force de vie, qui lui donne la capacité de croître.
Sur le verset : "Que la terre fasse pousser de l'herbe" (Béréchit 1,11), le Ramban commente : "[D.] décréta que la terre aurait le pouvoir de faire pousser les choses ... qu'une force qui cause la pousse de la plante émane de la terre. C'est de cette force que tous les divers éléments sont venus à l'existence, et les végétaux et les arbres se développèrent à partir d'eux au Gan Eden, et de ces [mêmes éléments ils poussèrent] dans le [reste du] monde. Tel est le sens du midrach (Béréchit rabba 10,6) : ... 'Il n'est pas de brin d'herbe en bas qui ne possède au ciel un mazal [c'est-à-dire un mala'h, un ange] qui le frappe et lui dise de pousser'."

De plus, l'arbre est la représentation symbolique du processus de transformation d'une force inanimée, physique, en une force vivante liée à la spiritualité. Un arbre pousse lorsque la terre et l'eau, des entités physiques, se mêlent et deviennent les forces qui causent la pousse de l'arbre.
La terre est la partie la plus basse, la plus physique, de la création, visée par la malédiction proférée contre le serpent originel : "Tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie" (Béréchit 3,14). La terre joue pourtant aussi un rôle dans la production des arbres, et les arbres peuvent porter des fruits, qui sont parfois utilisés comme offrandes sur l'autel (c'est-à-dire l'huile et le vin) ou offerts à D. en tant que bikourim.
Bien que ces caractéristiques soient partagées par toutes les formes de la vie végétale, l'arbre est le plus important du règne végétal ; c'est pourquoi il fut choisi comme symbole pour désigner l'homme.
[Darach David]

[selon le Rabbi de Loubavitch, le végétal et le minéral contiennent beaucoup plus d'étincelles de vie, de spiritualité, que l'animal. Ainsi, en fêtant Tou biChevat nous nous rappelons, qu'en les consommant avec bénédictions, on peut faire sortir d'eux de la vie spirituelle. (ainsi, l'homme est comparé à un arbre, car de même par ses actions dans la matérialité, ils peuvent extraire de la vie/spiritualité. [c'est un sens de : un arbre de vie/vivant]) ]

-> Cette transformation d'une force physique inanimée en une puissance spirituelle n'est pas un aspect accidentel du fonctionnement du monde mais une composante essentielle de l'ordre du monde, comme l'enseigne le Ram'hal (Messilat Yecharim -chap. 1) :
"Le monde fut créé pour que l'homme l'utilise ... et s'il ... utilise le monde seulement pour l'aider dans son service de son Créateur, il s'élèvera et le monde lui-même s'élèvera avec lui ... A propos de ce principe fondamental, nos Sages nous mettent en garde (midrach Kohélet rabba 7,13) : Lorsque Hachem créa Adam, Il le prit, lui montra tous les arbres du Gan Eden et lui dit : Vois comme Mon œuvre est belle et louable ... Prends garde à ne pas abimer ou détruire Mon monde."

[Hachem montra à Adam tous les arbres du gan Eden, l'arbre étant utilisé comme un symbole du potentiel d'élévation spirituelle de l'homme dans le monde physique. ]

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-> Le Chem miChemouel (sur Tou biChevat) explique pourquoi Tou biChevat est considéré comme une occasion joyeuse (ex: on n'y récite pas de ta'hanoun) et qui marque le "Roch Hachana" de la Torah en particulier et du service spirituel de l'homme en général.
L'arbre relie la terre (le monde physique) à son fruit (la force spirituelle qui nourrit l'homme et les autres créatures vivantes).
"L'homme est un arbre du champ" (Choftim 20,19) peut être interprété ainsi : la nature de l'homme, comme celle de l'arbre, consiste à être le lien entre le spirituel (sa néchama), et le physique (son corps).

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[à l'image d'une graine, d'une plante qui semble de décomposer/mourir, pour à partir de Tou biChevat mieux se développer et devenir une sublime plante, de même un juif semble mourir à la fin de sa vie dans ce monde, mais on doit être persuadé qu'il y a une résurrection des morts.
Nous devons avoir cela en tête pour que nos actions soient plus spirituelles, et également pour avoir un meilleur moral (pourquoi ce prendre la tête/souffrie, car on est que de passage dans ce monde, l'essentiel étant l'éternité de notre monde à venir où nous récolterons ce que nous aurons semé dans ce monde). ]

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