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La musique

+ La musique (quelques réflexions du Baal Chem Tov) :

-> "Et il arriva que lorsque le musicien jouait (kénagen haménagen), la main de D. se posa sur lui" (Méla'him II 3,15).
Bien qu'un musicien puisse avoir l'air bien pendant qu'il joue, il porte en lui de nombreux motifs égoïstes, tels que recevoir des acclamations pour sa musique, ... Cependant, l'instrument qu'il utilise n'a pas de telles motivations.
Ainsi, "kénagen haménagen" [peut également être rendu par] "Le musicien est comme un instrument". S'il peut jouer sans ego, comme un simple instrument, alors "la main de D. reposera sur lui".
[Eitz haDaat Tov - cité dans Dorech Tov]

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-> Lorsque rabbi Shnéour Zalman de Liadi est venu à Mézéritch, le Maggid lui a dit au nom du Baal Chem Tov que la mélodie est l'une des voies du service Divin selon les enseignements du 'hassidisme.
[Séfer haSi'hot 5702]

[ Bien que le chant et la danse jouent un rôle unique dans la vie et les enseignements 'hassidiques, ils ont toujours constitué une part importante du judaïsme.
Les anciens prophètes d'Israël utilisaient la musique pour induire l'état prophétique (cf. I Chmouel, chapitre 10 ; II Méla'him 3:15 ; 1 Divré HaYamim 25:1 ; Michné Torah, Yessodé HaTorah, 7:4).
Le roi David, le "doux chanteur d'Israël", est décrit comme dansant devant l'Arche d'Alliance (cf. I1 Shmuel, chapitre 6).
Les Lévi'im composaient et jouaient de la musique pour accompagner les différents rites dans le Temple.
La guémara décrit la danse extatique des Sages d'Israël pendant la fête de Souccot (cf. Soucca 5 la).

Déjà au 12e siècle, rabbi Yéhouda haLévi (Kouzari - maamar chéni, 50) explique que l'intention de ce type de danse et de musique est spirituelle :
"Tout comme l'accomplissement d'une mitsva exige de la réflexion et de la kavana, il en va de même pour la joie de l'accomplir. On se réjouit de la mitsva elle-même, par amour pour Celui qui l'a ordonnée pour notre bien ... Et si ka joie conduit à chanter et à danser, il s'agit là aussi d'une forme de service Divin et d'attachement avec Hachem (dvékout)". ]

-> Avant que le Baal Chem Tov ne prononce un discours de Torah à l'intention de ses disciples, ceux-ci chantaient ensemble une mélodie.
[Mévo Shéarim 43,1]

[ selon le 'hassidisme, ce chant n'est pas seulement préparatoire, mais il atteint la source d'où est tiré l'enseignement à venir.
Rabbi Na'hman de Breslev enseigne que la mélodie (musicale) est la forme la plus élevée de la sagesse et la source de tout ce qui peut être exprimé par l'intellect. (voir Likouté Moharan 1,3 ; 1,64) ]

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-> Le Baal Chem Tov pouvait entendre des mots dans les sons d'un instrument de musique, car il [avait véritablement atteint le niveau de l'homme et pouvait donc] transformer des sons inarticulés [le niveau animal] en mots de sainteté.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan, 1,225]

[cela met en avant le niveau élevé de la musique, même si à notre niveau nous n'en avons pas vraiment conscience. ]

-> Rabbi Its'hak de Neshchiz a dit un jour que, grâce à la mélodie jouée par un musicien, le Baal Chem Tov savait tout ce qu'il avait fait depuis le jour de sa naissance.
[Zichron Tov 11,2]

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