Trois choses épuisent les forces d'une personne, l'une d'entre elles étant la peur/crainte. [guémara Guitin 70a]
Rachi précise qu'il s'agit des "inquiétudes concernant l'avenir, comme les problèmes de nourriture ou la peur d'un ennemi".
-> Rabbénou Bé'hayé (intro à la paracha Ki Tissa) écrit :
Shlomo dit : "La crainte d'Hachem prolonge les jours" (Michlé 10,27), parce que l'inquiétude et la crainte affaiblissent la force d'un homme dans le nature des choses et rapproche sa mort, et [le roi] Shlomo affirme que celui qui "craint Hachem" et se soucie au sujet de ses fautes, alors il prolongera ses jours.
-> Le Malbim (sur Michlé 10,27) développe ce thème :
"Il y a une différence entre la crainte de Dieu et les autres types de crainte, car si quelqu'un a peur des événements de ce monde, cette crainte raccourcit sa vie, elle l'empêche de manger et de dormir, mais la crainte d'Hachem (à la fois de la faute et la crainte d'Hachem [yirat haromémout]) est propice à la vie et celui qui la possède se reposera satisfait (Michlé 19,23), il mangera à sa faim et dormira aussi, car cette crainte éloignera de lui toute autre crainte, car celui qui craint Hachem est certain qu'aucun mal ne l'atteindra, et qu'aucun mal ne le touchera.
Il a donc confiance et ne craint rien, et c'est pourquoi la crainte d'Hachem prolonge la vie."
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-> Le rav Moché Sternbuch enseigne :
Nous devons réserver tout sentiment négatif de tristesse et de détresse pour les moments de prière au cours desquels nous implorons Hachem de veiller au bien-être spirituel et physique de chaque juif.
[notre peur doit servir de moteur pour davantage prier en déversant notre coeur à papa Hachem, dont toute chose dépend de Lui. ]
À tout autre moment, ils vivent avec la joie engendrée par l'accomplissement des mitsvot et l'étude de la Torah, et avec une foi solide qui génère un profond bonheur intérieur. Une telle personne ne craint rien de matériel.
De plus, notre joie qui découle de la avodat Hachem, est capable d'annuler les mauvais décrets.
Il est toujours bon d'avoir peur, mais seulement une peur productive liée à la faute, qui nous pousse à nous abstenir de fauter et à nous améliorer.
Hachem nous a promis que la nation juive est une entité éternelle qui n'est soumise à aucun événement naturel extérieur. Nous avons l'obligation de réorienter tout sentiment de peur destructeur vers une peur constructive de la faute.