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La crainte est inspirée par quelque chose de plus grand que la personne. En effet, il est interdit de craindre quelque chose d'inférieur à soi.
Par exemple, si quelqu'un craint autre chose que D., c'est comme s'il commettait une idolâtrie, à D. ne plaise ('Hovot haLévavot - Ahavat Hachem 6).

En revanche, il n'en va pas de même pour l'attribut de l'amour. Une personne est autorisée à aimer quelqu'un de moins important qu'elle, comme un membre de sa famille.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hayé Sarah 24,6]

[il existe certainement des entités qui sont plus grandes (c'est-à-dire plus puissantes) que nous-mêmes mais moins puissantes qu'Hachem, et l'on pourrait donc supposer que nous serions justifiés de les craindre.
Cependant, le rabbi de Berditchev nous dit que ce n'est pas le cas ; nous ne devons craindre que D.
Cela implique vraisemblablement que, puisque l'âme divine d'un juif est "une partie de D. en haut"(Iyov 31,2 ; Tanya chap.2), il n'y a en fait rien de plus puissant qu'un juif, si ce n'est D. lui-même.
Craindre quoi que ce soit d'autre que D., impute donc à cette entité un pouvoir supérieur (ou au moins égal) à celui d'Hachem.
Comme David l'a dit au redoutable géant Goliat : "Tu viens à moi avec une épée, une lance et un javelot, mais je viens à toi avec le nom de D." (Chmouël I 17,45).

En cela, le rabbi de Berditchev fait écho aux dernières paroles du père du Baal Chem Tov à son fils :
"Mon enfant, ne crains personne et rien d'autre au monde que D. seul, et aime chaque juif sans exception, peu importe qui et peu importe la situation dans laquelle il se trouve, avec toute la profondeur de ton cœur et la flamme de ton âme" (Séfer haSi'hot 5701). ]

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