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Si une personne s'en remet à Hachem et a confiance en Lui, elle est protégée de tous les problèmes et de tous les maux.
La Providence (hachgakha) d'Hachem est constamment sur lui, comme il est écrit : "L'œil d'Hachem est sur ceux qui Le craignent, et sur ceux qui espèrent en Sa bonté" (Téhilim 33,18).
Hachem veille sur lui, et toutes les questions de sa vie sont supervisées directement par Hachem.
[rav Yaakov Sakili - élève du Rachba - Torat haMin'ha 13]

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-> Si une personne a confiance en Hachem, elle est constamment entourée par l'attribut de bonté d'Hachem qui pourvoit aux besoins du monde entier, comme il est écrit : "Celui qui a confiance en Hachem est entouré de bonté" (Téhilim 32,10).
Hachem lui fournira la bonne source de subsistance. Hachem ne manque pas de ressources, comme nous le constatons avec Eliyahou pour qui les corbeaux ont apporté de la nourriture, et les 100 prophètes cachés dans des grottes pour qui Ovadiah a pourvu.
[Rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma'h - Avél]

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-> "C'est la bénédiction d'Hachem qui apporte la richesse, et l'inquiétude n'y ajoute rien" (Michlé 10,22)
Ce verset enseigne un principe important du bita'hon. La "bénédiction d'Hachem" qu'une personne reçoit dépend du niveau de son bita'hon. Elle apporte la richesse sans souci ni labeur.
Notre responsabilité est de travailler (hichtadlout) juste assez pour créer le canal par lequel Hachem enverra sa bénédiction.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra]

-> Au sujet de la hichtadlout, il est à rappeler les paroles du Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.21)
Les soucis de ce monde détournent une personne de sa quête de piété ... Une personne peut éviter ces distractions grâce au bita'hon. Elle peut confier son fardeau à Hachem en sachant qu'Hachem ne lui permettra jamais de manquer de ce qui a été décrété pour elle, comme nous le disent nos Sages : "Tous les moyens de subsistance d'une personne pour l'année entière sont décrétés pour elle à Roch Hachana" (guémara Bétsa 16a) et "Personne ne peut enlever à une autre personne ne serait-ce qu'un cheveu de ce qui a été décrété pour elle" (guémara Yoma 38b).

Selon ce principe, une personne devrait pouvoir s'asseoir et ne rien faire pour gagner sa vie, et le décret relatif à ses moyens de subsistance serait toujours respecté. Or, ce n'est pas le cas, puisque nous sommes soumis au châtiment suivant : "C'est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain" (Béréchit 3,19).
L'homme est obligé de faire un effort pour assurer sa propre subsistance, puisque tel est le décret du Roi. C'est comme une taxe imposée à l'ensemble de la race humaine, à laquelle on ne peut se soustraire.
Nos Sages nous disent à ce sujet : "De peur qu'une personne ne pense qu'elle peut rester assise et ne rien faire (et recevoir quand même la bénédiction d'Hachem), le verset dit : 'Hachem, ton D., te bénira dans tout le travail de tes mains que tu fais' (Réé 14,29).

Nous sommes obligés de faire nos propres efforts pour gagner notre vie, mais ce n'est pas vraiment ce qui nous aide. Par conséquent, une fois qu'une personne a fait son effort, elle a rempli son obligation et créé une opportunité pour que la bénédiction du Ciel descende sur elle. Elle n'a pas besoin de consacrer jour et nuit à d'autres efforts.

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