"Qui peut compter la poussière de Yaakov, nombrer la multitude d'Israël? Puissé-je mourir comme meurent ces justes, et puisse ma fin ressembler à la leur!" (Balak 23,10)
-> Le midrach (Sifri - Haazinou 329) dit : "C'est l'un des endroits où nous trouvons une allusion à la résurrection des morts".
-> Le 'Hafets 'Haïm raconte que Balak avait suggéré à Bil'am de compter les juifs parce que le fait de les compter directement leur attirerait sur eux une plaie (voir Yoma 22b).
Bil'am lui répondit : "Qui a compté la poussière de Yaakov?" = en d'autres termes, il est impossible de les compter, car même lorsqu'ils sont morts et enterrés dans la "poussière" du sol, leur mort n'est pas permanente. C'est comme s'ils dormaient simplement (voir aussi guémara Sotah 21a). Il est donc impossible de les compter et de connaître leur nombre réel.
C'est pour cette raison qu'il conclut : "Que mon âme meure de la mort des hommes droits". Si seulement je méritais une telle mort!" Et que ma fin soit semblable à la sienne, afin que je ressuscite à mon tour.
[Dougma miNimouké Avi - p.49 ]