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"4 personnes se doivent de remercier Hachem (ils doivent réciter la bénédiction du Gomel) : celui qui descend en mer et en revient, celui qui traverse le désert et arrive en ville, celui qui était malade et en revient, et celui qui était en prison et en est sorti." [guémara Béra'hot 54b]

-> Le Alchikh haKadoch explique qu'en réalité, chacun d'entre nous doit toujours remercier Hachem, pas seulement en situation de danger : ceux qui sont revenus paisiblement de leur voyage en mer, et ceux qui sont restés chez eux.
Simplement, l'homme ne le reconnaît pas toujours et ne comprend pas qu'il doit remercier Hachem pour Ses bienfaits.
De ce fait, Hachem l'amène sciemment à une situation de danger pour qu'il puisse remercier d'en avoir été sauvé.
Mais l'homme intelligent remercie pour chaque respiration, et n'aura donc pas besoin d'en venir à une difficulté dont le but est de remercier Hachem, puisqu'il l'accomplit déjà.

En ce sens s'explique le verset : "Quiconque est sage doit observer ces faits et se pénétrer des grâces de Hachem" (Téhilim 107,43).
Par le fait qu'il "observe et reconnaît les bienfaits" à temps, lorsque tout va bien, cet homme évite les maladies et les malheurs.

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-> Le Ménorat haMaor enseigne :
"Dans les 4 cas mentionnés [dans la guémara] ci-dessus, il est obligatoire de remercier D. en public, comme le texte le demande.
Mais nous devons constamment Lui être reconnaissants en privé pour les bontés qu’Il nous accorde à chaque instant, et prendre conscience qu’Il nous protège de tous les malheurs susceptibles de survenir dans le monde.

Il faut également implorer Sa miséricorde pour l’avenir, car ce n’est ni par notre force ni par l’épée que nous serons sauvés. Or toute la protection vient de Lui, et s’Il ne protège pas une ville, le gardien aura monté la garde en vain.
Nous devons donc placer notre confiance uniquement dans le Maître du monde Qui a tous les pouvoirs et L’implorer, car tout dépend de Lui et de Ses ordres."

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-> Le 'Hatam Sofer enseigne qu'il n'est pas suffisant de remercier Hachem pour avoir été sauvé d'un moment difficile. Même en plein milieu de la douleur, nous devons avoir la confiance (bita'hon) que Hachem va nous sauver, et réaliser que tout ce que fait D. est pour le bien.

Il conclut : C'est uniquement celui qui est capable de remercier Hachem pendant la difficulté qui peut renforcer sa émouna, et qui croit réellement en Hachem.

[nos épreuves sont des occasions de témoigner concrètement de notre émouna, elles sont le thermomètre mesurant notre niveau de confiance en D., notre bita'hon. Est-ce de belles paroles ou bien une réalité?]

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