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"Maudit est celui qui n'accomplira pas les paroles de cette loi pour les faire" (Ki Tavo 27,26)

-> La dernière partie de cette phrase semble superflue.
En effet, si on accomplit, c'est qu'on le fait, non?

Le Ktav Sofer explique qu'en réalité, ces mots condamnent allusivement l'opinion proclamée par certains, selon laquelle Hachem veut que nous restions fidèles à l'esprit de la Torah, la pratique de ses mitsvot étant d'importance secondaire.
["pour moi, je porte D. dans mon cœur!"]

Pour marquer son opposition à cette façon de voir, le verset commence par : nous devons "accomplir", puis il ajoute que le but est de "faire" = le seul moyen d'adhérer à la Torah consiste à observer ses mitsvot à la lettre.

-> Le haKtav véhaKabbala observe que pour certains, l'adhésion aux mitsvot ne constitue qu'un moyen de se définir par rapport à la communauté.
Ils s'affirment comme des défenseurs résolus de la foi, mais ce n'est que pour rechercher honneurs public et avantages.

C'est pourquoi la Torah insiste afin que notre engagement pour les mitsvot soit pour les "faire", et ce sans arrière-pensées.

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-> Tout juif doit accepter la Torah dans son intégralité.
On ne doit pas dire qu'une seule mitsva est sans importance.
La malédiction n'est pas pour une personne faisant une faute, mais pour celle qui va renier une partie de la Torah, quelqu'elle soit.
[le Ramban]

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