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La tsédaka avant les mitsvot

+ La tsédaka avant les mitsvot :

-> De même qu'un agriculteur doit nettoyer un champ avant de pouvoir le labourer et le planter, de même, avant d'accomplir une mitsva, on doit se purifier de toute faute. Si l'on ne le fait pas, on "laboure sur des épines", ce qui signifie que les forces du mal s'empareront de notre mitsva et la prendront pour elles-mêmes.
[c'est comme si elles prennent une partie de l'énergie spirituelle générée par nos mitsva, et que les forces du mal vont s'en nourrir avec, se renforçant. ]

La meilleure façon de se rectifier avant d'accomplir une mitsva est de "racheter ses fautes par la tsédaka" (Daniel 4,24).
En donnant la tsédaka (même un petit montant), on se purifie afin que notre mitsva soit pure et ne puisse pas être saisie par les forces du mal.

Cela explique pourquoi le Arizal (chaar Hakavanot - Téfilat cha4harit - drouch 1) dit qu'il faut donner la tsédaka avant de prier.
Cela explique également les paroles de rav Eliezer (Baba Batra 10a) selon lesquelles il faut donner une pièce de monnaie à la charité avant la prière. Cette tsédaka permet aux prières de s'élever dans les hauteurs, sans être obstruées par les forces du mal.

[séfer Kédouchat Yomtov - citant nos séfarim hakédochim (voir intro Déré'h Pikoudé'ha - sur Yirmiyahou 4,3) ]

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=> La tsédaka permet à nos mitsvot d'être pures et de monter en totalité pour donner de la satisfaction à Hachem.

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