Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Les hommes sont venus avec les femmes ; tous les hommes généreux" (Vayakel 35,22)

-> Le midrach (Chémot rabba 12,16) déclare : "Tout Israël se réjouissait des travaux du Michkan et chaque don était apporté avec joie et enthousiasme. Il est dit que les hommes sont venus avec les femmes. Ils se sont poussés les uns les autres à venir et ils sont venus en même temps."

Ceci est écrit en louange au peuple juif. Ils voulaient faire un don à la maison d'Hachem et le firent avec joie, à tel point que le yétser ara n'eut aucune influence sur eux et qu'ils purent venir, hommes et femmes confondus, sans commettre de faute.
[rav Itamar Rosenbaum]

<--->

+ La grandeur d'un baal téchouva :

-> Le Sfat Emet, cite son grand-père le 'Hidouché Harim, qui explique ce verset en citant les paroles de nos Sages (guémara Sanhédrin 99a) : "Là où se tiennent les baalé téchouva, les tsadikim complets/parfaits ne peuvent pas se tenir".

Dans cette optique, il explique que les hommes avaient commis la faute du Veau d'or, mais qu'ils s'en étaient maintenant repentis.
Les femmes, quant à elles, n'avaient jamais fauté. C'est pourquoi les mots du verset signifient littéralement que les hommes étaient "sur les femmes" (vayavo'ou aanassim AL hanassim), ce qui signifie qu'ils leur étaient supérieurs, car ils étaient baalé téchouva.

Il explique pourquoi les baalé téchouva sont supérieurs aux tsadikim complets en disant que celui qui a commis une faute se souvient du grand désir qu'il avait d'accomplir la faute et canalise cette passion pour servir Hachem.
Seuls les baalé téchouva ont un tel enthousiasme dans leur avodat Hachem. Les tsadikim qui n'ont jamais fauté n'ont pas le même feu, car ils n'ont jamais éprouvé une passion ardente pour la faute.

<--->

+ Une épouse est la révélation de son mari :

-> Le séfer Akh Pri Tévoua écrit qu'il semble y avoir des moments où un homme veut accomplir une mitsva, mais où sa femme l'en empêche.
En réalité, c'est lui qui s'en empêche. S'il n'accomplit pas la mitsva, c'est parce qu'il n'en a pas vraiment envie, et c'est pourquoi sa femme s'y oppose.

En d'autres termes, ce qu'un homme ressent intérieurement, ses sentiments cachés, sa femme le lui exprime de manière révélée.

Le Akh Pri Tévoua cite le Méor Enayim qui dit que telle était l'intention des anges qui rendirent visite à Avraham et lui demandèrent : "Où est Sarah, ta femme?"
Les anges voulaient connaître le niveau spirituel d'Avraham. Ils lui demandèrent donc comment allait sa femme, car son comportement extérieur révélait sa nature intérieure.

Ainsi, le verset dit que tout le peuple d'Israël a fait des dons au Michkan de tout son cœur, ce qui explique pourquoi aucune femme n'a protesté.
Ainsi, le verset précise que les hommes sont venus avec les femmes, ce qui signifie qu'ils étaient tous d'accord tant les dons étaient sincères.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *