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Don de la Torah = création d’un lien connectant intérieurement tous les juifs entre eux

+ Don de la Torah = création d'un lien connectant intérieurement tous les juifs entre eux :

-> La raison humaine nous dicte que la bonne conduite a avoir consiste à éprouver de la compassion pour les autres et à apporter aide et assistance à ceux qui sont dans le besoin. Ainsi à première vue, il semble que les mitsvot envers autrui (ben adam la'havéro) découlent d'une logique de civilité de base attendue d'un être humain.

Mais ce n'est pas le cas. Les mitsvot entre l'homme et son prochain qui nous sont données dans la Torah ne sont ni naturelles ni rationnelles ; il s'agit de tout autre chose.
Ce sont des commandements divins qui ne concernent que le peuple juif.
Lorsque nous avons reçu la Torah au mont Sinaï, nous nous sommes attachés à Hachem, et en même temps, nous avons reçu un lien intérieur profond avec chaque membre de peuple juif.
Depuis cet événement fondateur, notre comportement avec nos concitoyens juifs se situe sur un plan entièrement différent.

Lorsque les Bné Israël sont arrivés dans le désert du Sinaï, le verset nous dit : "Israël y campa, en face de la montagne" (Yitro 19,2). La forme au singulier du verbe "Vayi'han" (campa) est utilisée pour montrer qu'au mont Sinaï, le peuple juif est devenu un seul homme avec un seul cœur. [la Torah n'aurait pas pu être donnée s'il manquait un seul juif, et si nous n'étions pas tous liés ensemble. ]
Lors du don de la Torah, Hachem nous a tous pris pour Sa nation. Le peuple tout entier répondit à l'unisson et dit : "Tout ce qu'Hachem a dit, nous le ferons" (Yitro 19,8).
Tous ensemble, nous avons accepté d'obéir aux ordres d'Hachem et de suivre Ses voies. Ensemble, nous sommes devenus le peuple chéri de Hachem ; ensemble, nous réalisons le but de la Création et apportons de la satisfaction à Hachem.
Au don de la Torah, nous avons consacré nos vies à Hachem et au peuple juif. Depuis ce moment, aucun juif ne vit pour lui-même. Nous vivons tous pour l'honneur d'Hachem et nous nous consacrons au peuple juif, ses enfants chéris.

Notre souci du bien-être de chaque juif est plus qu'un sentiment naturel de compassion ; nous partageons un amour profond et un sentiment de connexion parce que nous avons tous été choisis ensemble par Hachem.
Nos corps peuvent être séparés et distincts, mais nos âmes sont fusionnées en une seule ; nous sommes tous des enfants bien-aimés d'Hachem, nous faisons tous partie de Lui.
Nous ne servons pas Hachem seuls, en tant qu'individus, mais en tant que membres du peuple juif. Nous nous préoccupons du juif à côté de nous parce que nous savons qu'Hachem a besoin et désire chaque juif tout comme Il a besoin de moi.
Hachem a choisi tout le peuple juif, et par conséquent, nous nous soucions de chaque membre du peuple juif et lui venons en aide.

La Torah nous dit : "Aime ton prochain comme toi-même, je suis Hachem" (Kédochim 19,18).
Hachem nous ordonne d'aimer chaque juif, d'avoir de la compassion pour lui et de nous préoccuper de son honneur et de ses biens comme nous le ferions pour nous-mêmes (séfer Ha'Hinoukh - mitsva 243).
Pourquoi cela?
Parce que "Je suis Hachem" : parce que nous savons qu'un seul D. nous a créés tous les deux. (Ibn Ezra)
Nous nous consacrons à nos concitoyens juifs parce que nous sommes tous des enfants d'Hachem et que nos âmes sont liées.
Rabbi Akiva appelle la mitsva "Aime ton ami comme toi-même" "klal gadol baTorah". Cela signifie qu'il s'agit d'une mitsva générale, inclusive, qui constitue la base de toutes les mitsvot interpersonnelles.
Nous sommes tous liés les uns aux autres, enfants d'Hachem. Nous sommes conscients qu'Hachem désire chaque juif et que chaque juif est précieux et aimé de Lui. C'est pourquoi nous aimons chaque juif et nous nous préoccupons de son bien-être.
[rav Avraham Tsvi Kluger]

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-> le peuple juif est à tout moment, considéré comme une seule entité (kol Israël arévim ét zé lazé - guémara Shvouot 39a).

Selon le Zohar (Zohar 3:73a) : "Hachem, la Torah et le peuple juif sont une seule et même entité."
Ainsi, depuis le don de Torah cette unité est devenue pleinement effective.

[ le don de la Torah a produit une union entre Hachem, la Torah, et chacun des juifs de toute l'Histoire, faisant que l'on devient à partir de là éternellement lié, interdépendant. ]

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-> Ainsi, la mitsva d'ahavat Israël n'est pas une mitsva rationnelle émanant des sentiments naturels de compassion de l'homme. Notre amour pour notre prochain juif provient de notre âme ; cet amour transcende la simple compassion humaine.
[selon à la racine toutes les âmes juives sont liées en une seule, mais même au sein de chaque branche d'âme, de chaque juif il y a en lui une petite partie de l'âme de tous les autres juifs.
On est tous garants les uns des autres, et chaque action que je fais va impacter tous les autres juifs en bien ou mal. ]
[...]

L'aide que nous apportons aux autres ne résulte pas de nos sentiments personnels à leur égard ; elle va bien au-delà. Chaque juif est un enfant précieux et aimé d'Hachem. [Hachem affirme à chaque juif : "Je t'aime d'un amour impérissable" (rapporté par le prophète Yirmiyahou 31,2) ]
Nous ressentons quelque chose pour chaque juif. Nous sommes liés à lui par les racines de notre âme et nous respectons et apprécions chaque juif, où qu'il soit.
[rav Avraham Tsvi Kluger]

[l'union entre chaque juif et Hachem se traduit par le fait qu'Il souffre avec nous, pour ainsi dire, comme nous le disent les versets (Téhilim 91,15 ; Yéchayahou 63,9) : "Je suis avec lui (tout juif) dans sa souffrance" et "toute leur souffrance est douloureuse pour Lui (Hachem)".
Lorsque nous voyons notre prochain juif qui ne va pas bien, nous allégeons une souffrance qui est partagée par Hachem, et par chaque juif.
En ce sens, nous faisons nos prières quotidiennes aux pluriel, car si mon prochain va mieux, alors par ricochet j'irai aussi mieux car nous sommes liés. ]

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