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Réflexions sur Amalek

+++ Réflexions sur Amalek :

+ Qui est Amalek?

-> La Torah (Ki Tétsé 25,17-19) donne 3 ordres concernant Amalek :
"za'hor" = Souvenez-vous de ce qu'ils vous ont fait, racontez verbalement l'histoire de leur attaque en la lisant dans un séfer Torah casher ;
"tim'hé ét zé'her Amalek" = tuez tous les membres de la nation Amalécite jusqu'au dernier ;
et "tichka'h" = souvenez-vous dans votre cœur.

Nous n'avons jamais accompli la mitsva de tuer tous les membres d'Amalek. Yéhochoua et le roi Shaul n'ont pas totalement détruit Amalek ; ils n'ont fait que l'affaiblir. Et nous ne pouvons plus les anéantir, car ils se sont mélangés à d'autres nations et nous ne savons pas qui ils sont.
Ce qui nous amène à nous demander de quel genre de mitsva il s'agit, puisque nous n'avons jamais été capables de le faire et nous ne le pouvons toujours pas.

Tout ce qui est matériel a une essence spirituelle, une âme invisible qui lui donne vie et existence.
Les nations, elles aussi, ont une force vitale, un ange dans le ciel qui les imprègne de vitalité.
C'est pourquoi, lorsqu'Hachem veut détruire une nation, Il massacre d'abord son ange dans le ciel.
Par exemple, à la mer Rouge, l'ange égyptien a été tué avant que les égyptiens eux-mêmes ne soient noyés (voir midrach Chémot rabba 21,5).

Si Amalek doit être complètement éradiqué, son ange doit disparaître.
Mais tuer l'ange d'Amalek n'est pas possible, car l'ange d'Amalek est le Satan lui-même. Et il n'est pas simplement situé dans sa chambre au ciel, dirigeant les affaires de sa nation comme tous les autres anges, il envahit le cœurs des juifs, générant les mauvaises impulsions que nous devons traiter.

Par conséquent, alors qu'Hachem tue d'abord l'ange d'une nation que nous devons conquérir, et que nous la vainquons ensuite sur terre, avec Amalek, les choses se passent exactement à l'opposé.
Nous devons d'abord éradiquer l'ange d'Amalek en éliminant le mal en nous-mêmes et dans le monde. On doit : "éradiquer les traces d'Amalek de sous le ciel" = à la différence des autres anges des nations qu'on peut éradique au Ciel, pour Amalek c'est "sous le Ciel", et plus précisément dans nos cœurs.
Alors ensuite, Hachem accomplira sa promesse, Il "éradiquera complètement le souvenir d'Amalek". Il abattra le Satan dans le ciel.

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+ Amalek nous cache Hachem :

-> Pour comprendre comment Amalek s'y prend pour engendrer le mal, nous devons d'abord comprendre ce qu'est le mal. Mais avant de comprendre ce qu'est le mal, nous devons comprendre ce qu'est le bien.

Le bien, c'est Hachem. Partout où la Présence d'Hachem (Chékhina) est révélée, il y a du bien. Tout ce qui cache Hachem est mauvais.

La nation qui soutient la Chékhina est le peuple juif.
La nation qui manifeste le Satan, la force qui cache Hachem, est Amalek.
Comment cela se passe-t-il?

Dans son examen de l'attaque d'Amalek, la Torah énumère son premier grief contre eux comme "achèr kar'ha badéré'h" (qui a eu lieu sur le chemin - Ki Tétsé 25,18). La signification simple de "kar'ha" (קָרְךָ) vient de la racine "mikré" (מקרה - le hasard).
Rachi donne une autre signification dérive de la racine קר (kar - froid).
Une troisième interprétation vient du mot קרי (kéri), qui est une forme d'impureté (touma).

Avec les merveilles de la sortie d'Egypte, Hachem s'est révélé. Toutes les nations du monde étaient terrifiées à l'idée d'approcher Son peuple, à l'exception d'Amalek. Il a dissimulé Hachem en expliquant que "mikré", c'est arrivé comme ça, par hasard (par exemple l'ouverture de la mer Rouge c'était en raison du fort vent qui soufflait à ce moment).
En fait, en ce qui concerne Amalek, tout se passe comme par enchantement. Il n'y a pas de Main Divine qui guide toute la réalité. Ils ne voient pas Hachem, ne Le connaissent pas et n'ont pas peur d'attaquer ceux qui se considèrent comme Sa nation.

Tout est si clair avant qu'Amalek n'entre en scène. Même sans les merveilles de la sortie d'Egypte, les merveilles de la nature ne témoignent-elles pas d'un Créateur divin et infini?
Mais Amalek a des théories qui expliquent comment tout a pu émerger.
Comme le soulignent nos Sages עמלק (Amalek) a la même guématria que ספק (safék - le doute - 240).
Amalek n'a pas pour but d'amener des preuves, d'apporter des choses qui ont un sens, mais plutôt il rationalise et obscurcit jusqu'à ce que nous soyons confus.
[il refroidit notre émouna. Si par exemple, l'on passe de 95% d'émouna en D., à plus que 85%, alors il réussit son coup, car il développe du doute en nous. (le "c'est vrai, mais peut être que ...") ]

Le résultat de la dissimulation d'Hachem est toujours une froideur spirituelle. Au lieu de la ferveur de la crainte et de l'amour du Ciel, un état spirituel comateux s'installe.

Et comment Amalek s'en sort-il avec un tel scandale ? En introduisant de l'impureté, car l'impureté isole le corps de l'âme, nous empêchant de discerner Hachem et nous refroidissant d'une connexion chaleureuse.

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+ Qui Amalek attaque-t-il?
Ceux qui se sentent en bas de l'échelle spirituelle.

-> Suite aux incroyables miracles de la sortie d'Egypte, les étaient dans le désert totalement protégés par les Nuées de Gloire (anané kavod).
Cependant, à l'arrière de la procession dans le désert, se trouvait un groupe de juifs qui avaient été expulsés des Nuées de Gloire (anané hakavod).
La plupart de ces personnes étaient membres de la tribu de Dan et portaient avec elles une idolâtrie 'avoda zara) ou avaient commis d'autres fautes graves.
Lorsqu'Amalek a attaqué, il n'a pu accéder qu'en "se jetant sur (וַיְזַנֵּב - vayézanev) ces faibles (ané'héchalim - הַנֶּחֱשָׁלִים) qui traînaient derrière vous" (vayézanev bé'ha kol ané'héchalim a'haré'ha - Ki Tétsé 25,18).
[on note que וַיְזַנֵּב est similaire à זנב (zanav), puisqu'Amalek s'est attaqué à ceux situé à la queue du peuple juif, comme exclus du corps principal de l'entité juif.]

Rachi sur "néhéchalim" commente : "les faibles", les juifs affaiblis à cause de leurs fautes, qui étaient en conséquence repoussées des Nuées [délimitant et protégeant le peuple juif].

Le Targum Onkelos traduit "né'héchalim" par "mit'akharin", les retardataires.
Hachem n'expulserait ou ne rejetterait jamais un juif.
Que se passe-t-il si une personne n'est pas digne d'être dans le camp de la sainteté avec tous les autres juifs? La personne indigne se rejette elle-même.

Lorsque la Nuée de la Présence divine s'est détaché du Michkan, les trompettes ont sonné : Il est temps pour le premier camp, celui de Yéhouda (première tribu à lever le camp), de faire ses bagages et de se préparer à voyager. Tous les juifs commencèrent à rassembler leurs affaires pour être prêts lorsque la trompette annoncerait (le tour de prendre) le départ du camp.

Mais les "né'héchalim" ne se pressèrent pas : "Pourquoi se presser? Nous sommes de la tribu de Dan, la dernière des quatre camps [du peuple juif à devoir quitter le lieu de campement actuel]".
Ils ne partagent pas l'excitation du reste du peuple juif : "ils voyagent selon les instructions d'Hachem" (al pi Hachem yisséou - Béaaloté'ha 9,18).
Ils se prélassent paresseusement jusqu'à attendre le dernier moment. Alors qu'ils se démènent encore pour se réunir, le camp part et ils sont laissés en arrière, en dehors des Nuées protectrices.
Ainsi, Amalek n'a pu obtenir que les "né'héchalim" (les retardataires), tandis que le peuple juif était "badéré'h", en train de voyager sur le chemin du prochain arrêt dans le désert.

=> Et c'est vraiment ainsi qu'Amalek procède.
Amalek, "acher kar'ha", qui nous refroidit spirituellement, il nous convainc que l'amour d'Hachem pour nous est froid (qui suis-je pour intéressé Hachem, surtout avec mon comportement pas toujours top, ...).

En s'attaquant aux juifs qui subissent une forme de désespoir spirituel, qui ne sentent pas dignes d'être aimés/importants par Hachem, , Amalek s'en prend à l'essence même de ce que signifie être un juif : un enfant d'Hachem.
Amalek refuse de reconnaître qu'un juif n'est pas simplement un serviteur d'Hachem, apprécié en fonction de sa loyauté et de ses états de service Divin, mais qu'il fait partie intégrante d'Hachem lui-même, qu'il est l'enfant d'Hachem.
Amalek est d'avis qu'Hachem oublie ses juifs qui ne sont pas très haut spirituellement.

Ainsi, Amalek nous trouble : est-ce que Hachem nous aime?
Or, un juif ne perdra jamais son statut d'enfant d'Hachem, qui quoiqu'il puisse faire restera important, précieux et aimé aux yeux d'Hachem.

[en ce sens si nous avions conscience d'à quel point nous sommes constamment appréciés, aimés de D., alors nous n'en viendrons jamais à fauter, nous aurions de la joie, de la fierté et du zèle à faire les mitsvot.
Amalek endort cette réalité, et donc anesthésie notre relation de proximité avec papa Hachem.
La meilleure réponse à Amalek est : Hachem aime et est constamment avec chaque juif, pour lui octroyer le bien ultime. [chaque mitsva n'est pas une "punition", mais c'est un moyen à notre disposition d'être encore plus proche, encore plus lié avec D. pour l'éternité du monde à Venir, car Hachem désire que nous soyons le plus proche de Lui. Il nous aime! ]
A partir du moment où l'on sent que l'on a la chance de faire partie du cercle de proximité du Maître du monde, de la famille très proche du Roi des rois, alors on n'est plus en dehors des Nuées de Gloire du campement familial juif, et Amalek ne peut pas nous attaquer.
Nous devons être vigilants à cela, surtout dans nos périodes plus difficiles/basses spirituellement.]

[d'après le rav Moché Wolfson]

Hachem aime celui qui chérit le peuple juif. Et plus on intensifie la Ahavat Israël, plus Hachem nous comblera d'amour.
[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.19 ]

La préciosité de la Torah

+ La préciosité de la Torah :

-> Le roi Shlomo a témoigné que la Torah est : "plus précieuse que les perles, et toutes les choses désirables [de notre monde] ne peuvent lui être comparées" (Michlé 3,15).

-> La guémara (Yérouchalmi Péa 1,1) affirme que toutes les pierres précieuses du monde ne valent pas un seul mot de la Torah.

-> Le 'Hafets 'Haïm fait remarquer : les anges sont des créatures spirituelles, dans le monde de Vérité, qui comprennent plus que quiconque la véritable valeur des choses.
Lorsque nous voyons à quel point les anges voulaient obtenir la Torah lorsque Moché est monté au Ciel, on peut comprendre à quel point elle est précieuse.
Combien nous devons être reconnaissants de la bonté que nous fait Hachem en nous octroyant la Torah.

Honorer ses parents après leur décès

Nos Sages (guémara Taanit 10a) nous enseignent que le Gan Eden n'a pas de limite et grâce à l'étude de la Torah, ainsi les parents peuvent y atteindre des niveaux extrêmement élevés (d'où la nécessité de constamment leur envoyer des mérites!).

C'est pourquoi selon le Zohar (Bé'houkotaï 115b) : l'obligation d'honorer nos parents est encore plus grande après leur décès.

De même, le Pélé Yoèts écrit : "L'honneur le plus important est celui que l'on donne après la mort ; ainsi, on fera tout ce qu'il est possible de faire, pour donner de la satisfaction à ses parents".

Raconter la sortie d’Egypte

+ Raconter la sortie d'Egypte :

-> À chaque génération, chacun est tenu de se considérer comme s'il avait été libéré d'Égypte et de rendre grâce au Créateur pour les grands miracles qu'il a accomplis pour nous, lorsqu'il nous a fait sortir de la maison d'esclavage.
Créateur pour les grands miracles qu'Il a accomplis pour nous, lorsqu'Il nous a fait sortir de la maison de l'esclavage.
Cette obligation est un commandement positif de la Torah, qui nous oblige à nous souvenir chaque jour de la sortie d'Égypte. Cependant, il y a une nuit dans l'année, la nuit du Seder, au cours de laquelle il existe une mitsva spéciale consistant à raconter l'histoire de l'Exode dans les moindres détails. Nous rassemblons nos enfants et leur racontons les miracles et les merveilles qu'Hachem a accomplis pour nous cette nuit-là.

-> Nous avons un commandement positif de la Torah de nous souvenir chaque jour de la sortie d'Egypte, et cependant il y a une nuit dans l'année, celle du Séder, au cours nous avons une mitsva spéciale de la raconter dans les moindres détails.
A ce sujet, le Zohar (II,40b) enseigne :
"Quiconque raconte le récit de la sortie d'Égypte et se réjouit de cette histoire est invité à se réjouir avec la Présence Divine (Chékhina) dans le monde à Venir, qui est l'endroit le plus joyeux de tous.
Lorsqu'une personne se réjouit avec son Maître, Hachem, et que Hachem se réjouit du récit de la sortie d'Egypte, Hachem rassemble alors Sa cour et leur dit : "Allez écouter l'histoire de Ma louange, racontée par Mes enfants qui se réjouissent de Ma délivrance".

Les anges se rassemblent alors autour des juifs pour écouter le récit des louanges d'Hachem, alors que les juifs se réjouissent de la délivrance que leur Maître, Hachem, a accomplie pour eux.
Ensuite, toutes les armées du Ciel reconnaissent Hachem pour les miracles et les actions puissantes qu'Il a réalisés, et pour la nation sainte qu'Il a sur la terre.
Ainsi, de la force est ajoutée dans les Cieux, et les Bné Israël (juifs) donnent de la force à leur Maître, dont la force s'accroît lorsqu'Il est loué pour Sa puissance."

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-> Le Chlah haKadoch (Pessa'him, matsa chmoura 160-162) écrit que lorsque nous racontons le récit de la sortie d'Egypte la nuit du Séder, les miracles de la sortie d'Egypte sont ravivés.
Hachem se réjouit de cette histoire, apportant la paix au Ciel, puis à toute la création.
En évoquant les miracles de la sortie d'Egypte, nous rapprochons le peuple juif d'Hachem et chassons les nuages sombres qui nous séparent.
C'est là le véritable sens de la Rédemption : Il sera notre D. et nous serons Sa nation.

La Haggada n'est pas un document ordinaire.
Les lettres qui composent son texte sont des lettres saintes et vibrantes de la Torah elle-même ; elles contiennent la potentialité même des grands miracles qui forment le contenu du récit qu'elles véhiculent.
Ainsi, en récitant la Haggada et en racontant l'histoire de la sortie d'Egypte, il est possible d'attirer d'en-Haut un semblant de ces mêmes miracles, se réalisant par le mérite des personnes engagées dans cette mitsva exaltée.
[Maggid de Zlotchov]

-> Le verset dit : "Les cieux racontent la gloire de D." (achamayim méssapérim kevod kél - Téhilim 19,2).
Bien que cela représente le sens ordinaire du verset, le Zohar (dans la Hakdama) l'interprète différemment, en associant le terme מְסַפְּרִים (messapérim) à un joyau étincelant :"les cieux ... brillent comme l'éclat d'un saphir" (achamayim ... mitnaarin kézohara dé'saphir).
La mitsva de sipour yétsiat Mitsrayim (raconter le récit de la sortie d'Egypte) peut être comprise de la même manière, ספור (sipour) dérivant du terme ספיר (saphir), qui reflète une notion de luminosité.
Il s'agit d'un phénomène tout à fait remarquable puisqu'en racontant les événements de la sortie d'Egypte, tout juif réveille les mêmes lumières spirituelles et les émanations, qui ont été révélées au moment de la délivrance originelle [en Egypte], et ces lumières brillent alors sur le narrateur lui-même. [Ramak]

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-> La réalisation de la mitsva de raconter la sortie d'Egypte peut être comparée au phénomène exprimé par nos Sages (guémara Ména'hot 110a) : "lorsqu'on étudie la portion de la Torah concernant le sacrifice pour le péché ('hatat), c'est comme si on avait réellement apporté un sacrifice pour le péché.
Lorsque l'on étudie la portion de la Torah concernant le sacrifice de culpabilité (acham), c'est comme si l'on avait réellement apporté un sacrifice de culpabilité."

Il se passe quelque chose d'assez semblable lorsque nous récitons les versets cités dans la Haggadahet que nous racontons à nouveau l'histoire de la sortie d'Egyte, qui a été un événement monumental, et à l'époque, le peuple juif était imprégné d'une sainteté et d'une élévation extraordinaires.
Cette sainteté est éveillée et refait surface par l'accomplissement de la mitsva de faire le récit de la sortie d'Egypte.
[Divré Moché]

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-> Le peuple juif a mérité de vivre de nombreux miracles au début de son histoire : la subsistance est tombée pour eux dans le désert sous la forme de la merveilleuse manne ; un puits les a accompagnés dans leurs trajets dans le désert pour subvenir à leurs besoins en boisson ; les eaux de la rivière Yarden se sont fendues en leur faveur lors de leur entrée en terre d'Israël ; et ainsi de suite.
Pourquoi existe-t-il un commandement de ne relater que les événements miraculeux de la sortie d'Egypte, en plus de tous ces autres miracles?

En réalité, il existe une grande différence entre ces miracles et ceux de la sortie d'Egypte. Aussi merveilleux qu'ils aient été, ces autres miracles étaient essentiellement des événements ponctuels, qui ne se produisaient qu'à ce moment précis de l'histoire.
La particularité de la sortie d'Egypte est qu'il s'agit d'un phénomène permanent. La Haggadah déclare : "à chaque génération, on est obligé de se considérer comme si on avait personnellement quitté l'Egypte".
Le Rambam ((Hilkhot 'Hamets Oumatsa 7,6) précise que l'intention est au présent : "une personne est obligée de se voir comme si elle avait quitté l'esclavage égyptien".
Ainsi, en racontant le récit, nous parlons non seulement de ce qui s'est passé à l'époque, mais aussi de ce qui se passe en ce moment même.
Lorsque l'on accomplit cette mitsva et que l'on discute des événements de la sortie d'Egypte, les lumières spirituelles qui ont brillé sur les juifs à cette époque s'illuminent même dans le présent.

Sur cette base, nous pouvons comprendre pourquoi la guéoula devait être réalisée spécifiquement par l'intermédiaire d'Hachem Lui-même.
Nous disons dans la Haggada : "Et Hachem nous a fait sortir d'Egypte" (Ki Tavo 26,8), et non par un ange, ni par un saraf (ange de feu), ni par le biais d'un intermédiaire, c'est uniquement Hachem dans Sa propre gloire et en lui-même. Comme il est dit (Bo 12,12) : "Et je traverserai le pays d'Égypte cette nuit-là...", c'est moi et non un ange ..."

Les effets des actions d'un ange ou d'un autre agent intermédiaire sont limités dans leur portée ; ils peuvent accomplir un acte pour l'instant présent, mais pas un acte qui se répercute pour l'éternité.
C'est une chose dont seul Hachem est capable, car Il est éternel et Sa puissance est illimitée.
Et c'est donc Hachem Lui-même, Qui a exécuté la guéoula, car c'est un événement qui se poursuit dans le temps à chaque génération.
[Nétivot Shalom - vol.2]

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-> On peut se demander pourquoi il en est ainsi. Quel est l'intérêt de parler d'un récit que tout le monde connaît?

L'idée n'est pas nécessairement de partager de nouvelles connaissances et informations (sur la sortie d'Egypte).
Bien que les personnes réunies soient toutes familières avec le sujet, la vérité est que chacun a un certain sentiment pour le sujet qui lui est propre, et qu'il transmet cette saveur spéciale aux autres en le racontant. Même les 'hakhamim (sages) et les nevonim (ceux qui ont de la compréhension) apprécient davantage les actes d'Hachem en en discutant encore et encore.
Il n'y a guère de plus grandes faveurs que l'on puisse rendre à nos semblables que de renforcer leur niveau d'engagement et leur lien avec Hachem.
Il s'agit d'un accomplissement considérable et d'une source de na'hat (plaisir, satisfaction) pour Hachem ; comme il est écrit : "Les personnes qui craignent Hachem se parlent l'une à l'autre, et Hachem écoute et entend, et un livre de souvenir est écrit devant Lui pour ceux qui craignent Hachem et qui contemplent Son Nom" (Mala'hi 3,16).
[Beit Avraham]

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-> "Mes amis qui écoutez ma voix, laissez-moi entendre" ('havérim makchivim lékolé'h achmi'ini - חֲבֵרִים מַקְשִׁיבִים לְקוֹלֵךְ הַשְׁמִיעִנִי - Chir haChirim 8,13)
Le Arizal note que les premières lettres de cette phrase חמלה ('hemla - compassion).
Lorsque les 'havérim (compagnons/amis) s'unissent et écoutent avec grand respect les pensées de Torah qu'ils partagent, ils suscitent une abondante compassion/miséricorde Divine et méritent le salut.

Ainsi, la démonstration d'unité [du récit de la sortie d'Egypte] a une force puissante.
[Beit Avraham]

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-> Le plus on s'engage dans la mitsva du récit de la sortie d'Egypte, le plus notre stature spirituelle augmente.
[rabbi de Kobrin]

-> Le plus d'efforts nous investissons dans le récit de la sortie d'Egypte, le plus important seront les miracles dont les juifs bénéficieront dans le futur.
[Sfat Emet - 5642]

Sortie d’Egypte = Hachem nous aimera toujours

+ Sortie d'Egypte = Hachem nous aimera toujours :

-> "Les Bné Israël, sous la domination de l'Egypte, étaient complètement immergé ... comme un fœtus dans le ventre d'un animal" (midrach Shocher Tov 107:4).
Un fœtus ne possède pas sa propre identité, mais assume complètement celle de ses parents.
De la même manière, les juifs n'ont pas seulement travaillé pour l'Egypte, mais ont essentiellement renié leur propre personnalité en faveur de celle de l'Egypte.
Or, l'Egypte était connue pour son abaissement spirituel total. C'est pour cette raison que les Bné Israël eux-mêmes étaient considérés comme étant descendus au plus profond de l'échelle spirituelle au cours de leur épreuve. Nos Sages rapportant qu'ils ont atteint le 49e des 50 niveaux d'impureté.
[...]

Si les Bné Israël avait mérité d'être élevé au rang de peuple élu d'Hachem grâce à leur propre droiture, il leur aurait fallu maintenir ce niveau élevé pour conserver leur position.
S'ils avaient failli, ils risquaient de perdre leur statut de peuple d'Hachem. C'est pourquoi Hachem les a spécifiquement choisis pour être Son peuple alors que leur niveau spirituel était en fait très bas.
Il a ainsi démontré que Son amour et Sa faveur pour eux étaient du type de ceux que l'on appelle "éna télouya badavar" (ne dépendant d'aucun facteur). Et comme le dit la michna (Pirké Avot 5), un tel amour est : "éna bétéla lé'olam "(il ne cessera jamais).
Ainsi, lorsque nous commençons à raconter les événements de la sortie d'Egypte et à célébrer notre sélection en tant que peuple élu d'Hachem, nous soulignons la nature éternelle de cette désignation en insistant sur le fait que nous n'en étions pas dignes au départ ; par conséquent, nous resterons toujours son peuple spécial, que nous en soyons dignes ou non.
[...]

Dans l'une de ses premières communications avec Pharaon, Moché explique au monarque à quel point les Bné Israël sont précieux pour Hachem, et rapporte : "ainsi parle Hachem : "Israël est mon premier-né" (Chémot 4,22).
Il est intéressant de constater qu'une telle appellation leur a été accordée à cette époque, alors que l'esclavage était encore en pleine vigueur et que les Bné Israël occupaient les niveaux les plus bas de l'impureté.
N'aurait-il pas été plus approprié de conférer un tel titre d'affection sans précédent au peuple à une date ultérieure, après qu'il se soit relevé des profondeurs et se soit repenti de ses méfaits?
Mais c'est précisément à ce moment-là, lorsque les Bné Israël était caractérisé par une bassesse spirituelle extrême, plutôt que par une élévation importante, qu'Hachem a cherché à leur accorder Son plus grand amour. De cette manière, Il a établi pour toujours que cet amour ne cesserait jamais.
Comme le déclare Rabbi Meir (guémara Kidouchin 36a) : "Quoi que vous ayez pu faire (même les pires choses spirituelles), vous êtes toujours appelés "Mes enfants" (Kiddushin 36a).
Quoi qu'on fasse, qu'on le mérite ou non, nous sommes toujours les premiers-nés bien-aimés d'Hachem.
[Nétivot Shalom - vol.2]

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=> Quel message d'espoir! Tout juif est toujours important et aimé par Hachem!!

Nos Sages disent que le lachon ara mène à la pauvreté (voir Séfer haKané et Tikouné Zohar).
['Hafets 'Haïm - Chemirat haLachon - conclusion chap.6 ]

Mitsvot = face à Hachem tous les juifs sont égaux

+ Mitsvot = face à Hachem tous les juifs sont égaux :

-> Le 'Hatam Sofer (drachot 'Hatam Sofer) écrit qu'il a trouvé ce qui suit dans le Siddour du Yaabetz :
Un gouverneur romain était à Jérusalem et constata que, lorsque tout le monde venait apporter son Korban Pessa'h, personne n'honorait personne, pas même le roi David. Ils lui expliquèrent que cela visait à montrer qu'aucun homme n'est supérieur à un autre lorsqu'on sert Hachem. Devant Hachem, nous sommes tous égaux.

[En exemple de cela], il précise que cela s'applique spécifiquement au jour de Pessa'h. La mitsva consiste simplement à raconter le récit de la sortie d'Egypte, et à cet égard, tous sont égaux.
C'est pourquoi chaque juif s'accoude lors du Seder. À ce moment-là, personne n'est supérieur à un autre.
C'est aussi la raison pour laquelle "quiconque multiplie les récits de la sortie d'Egypte est digne de louanges". Même un ignorant qui raconte l'histoire de la sortie d'Egypte est aussi digne de louanges que le Gadol Hador, car en cette nuit, nous sommes tous égaux.

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-> Il fut un jour révélé au Maharal de Prague qu'un simple porteur d'eau accomplissait les mêmes tikounim (réparations spirituelles) lors du Séder que lui. La seule différence était que le Maharal savait ce qu'il faisait et avait toutes les saintes kavanot (intentions) à l'esprit, tandis que le porteur d'eau n'en savait rien.
Au contraire, il accomplissait les mitsvot avec émouna simple (péchouta).

Nous apprenons ainsi que la émouna péchouta de tout juif peut créer les mêmes tikounim dans le Ciel que ceux créés en ayant à l'esprit toutes les saintes kavanot.

[ainsi, en faisant notre séder de notre mieux, avec une foi pure et totale en Hachem, nous pouvons faire un séder extrêmement élevé, générant des bénédictions pour nous et tous les juifs. ]

Chacun a le choix de faire des efforts soit dans la matérialité, soit dans la spiritualité

+ Chacun a le choix de faire des efforts soit dans la matérialité, soit dans la spiritualité :

-> Il est écrit : "L'homme est né pour l'effort" (Iyov 5,7), et nos Sages (midrach Béréchit rabba 13,7) disent : "S'il en a le mérite, ce sera l'effort de la Torah ; s'il n'a pas de mérite, ce sera l'effort des choses matérielles".
Car l'homme a été créé principalement dans le but de fournir des efforts et du labeur, mais il a la possibilité de choisir quel genre d'effort il fera.
Si son effort est investi dans l'étude de la Torah, il n'aura pas besoin de faire l'effort de ce monde (c'est-à-dire de travailler pour gagner sa vie), comme le disent nos Sages (Pirké Avot 3,5) : "Quiconque accepte le joug de la Torah (c'est-à-dire qu'il s'engage à faire de l'étude de la Torah son fardeau), le joug de servir le gouvernement et le joug des choses matérielles lui sont enlevés".

Quiconque rejette le joug de la Torah ne fait que remplacer l'effort dans la Torah par l'effort pour gagner sa vie. L'idée qu'un homme qui se voue à l'étude de la Torah est récompensé est évoquée par nos Sages (guémara Béra'hot 28b) dans la prière récitée à la fin de l'étude quotidienne : "Moi qui me voue à l'étude de la Torah, je fais des efforts et je reçois une récompense divine alors que ceux [qui ne se vouent pas à l'étude de la Torah] font des efforts et ne reçoivent pas de récompense divine".
[Beit haLévi - maamar haBita'hon]

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-> Rabbénou Yona (Chaarei Techouva 4,11) écrit que si un homme peine pour comprendre un passage difficile de la guémara, ces efforts remplacent une souffrance qu'il devait endurer.
Nous allons travailler dur et faire des efforts, mais nous pouvons choisir de faire des efforts dans l'étude de la Torah, grâce auxquels nous gagnons des récompenses éternelles extraordinaires.

-> Le 'Hafets 'Haïm (Chemirat haLachon - chaar haTorah - chap.3) remarque que les Sages ne disent pas que si quelqu'un "étudie" la Torah, le joug de servir le gouvernement et le joug de gagner sa vie lui seront enlevés, mais plutôt s'il "accepte le joug" de la Torah.
Il existe effectivement une grande différence entre étudier la Torah et accepter son joug. Accepter le joug de la Torah signifie se dévouer entièrement à la Torah, sans que rien d'autre ne compte. De même qu'un bœuf qui porte un joug pour labourer est entièrement concentré sur sa tâche, il faut traiter la Torah comme un joug pour mériter la garantie promise par nos Sages.

-> Dans le même sens, le 'Hafets 'Haïm (Sipouré 'Hafets 'Haïm) expliquait le verset : "A'h tov va'hessed yirdéfouni kol yémé 'hayaï" (seuls le bien et la bonté me poursuivront tous les jours de ma vie - Téhilim 23,6).
Nous sommes toujours "poursuivis" par quelque chose, par un problème contrariant ou par une difficulté. Le 'Hafets 'Haïm expliquait que dans ce verset, le roi David priait que les seules choses à le "poursuivre" soient des nécessités de bonté et de bien : l'étude de la Torah, l'hospitalité, la charité et l'aide à son prochain.
=> Nous sommes tous "poursuivis" par quelque chose, et nous devons espérer et prier d'être "poursuivis" par la Torah et les mitsvot. Si nous choisissons le "joug" de la Torah et des mitsvot, nous nous libérons des autres "jougs".

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-> Le Shéma comprend 3 passages : a) Chema Israël (Vaét'hanan 6,4-9) ; b) Vehaya im chamoa (Ekev 11,13-21) ; c) Vayomer (Chéla'h Lé'ha 15,37-41).

La guémara (Béra'hot 14b) explique pourquoi ces passages sont récités dans cet ordre.
Le premier passage concerne la mitsva d'accepter le joug de la royauté d'Hachem et le deuxième, celle d'accepter le joug des commandements d'Hachem.
Le deuxième passage suit le premier parce qu'il faut d'abord accepter Hachem comme Roi avant d'accepter l'obligation de Ses commandements.

Toutefois, le troisième passage, qui expose la mitsva de tsitsits et la sortie d'Égypte, semble hors de propos. Quel est le lien entre les deux premiers passages et le troisième?

Le Sfat Emet (Yitro 1898) donne l'explication suivante :
le midrach (Chémot rabba 29,3) enseigne qu'Hachem a délivré le peuple juif d'Egypte à condition qu'il L'accepte comme son D.
Ceci explique l'enseignement des Pirkei Avot (6,2) : "Le seul qui est réellement libre, c'est celui qui s'adonne à l'étude de la Torah". Par son étude de la Torah, il évoque la puissance qui nous a libérés d'Egypte, et cela le rend réellement libre aujourd'hui aussi.
De même, la michna (Pirké Avot 3,5) enseigne : "À quiconque accepte le joug de la Torah, on enlève le joug du gouvernement et celui des choses terrestres". En acceptant le joug de la Torah, on se débarrasse du joug de l'asservissement et de la persécution.

C'est pour cette raison que dans le Shéma Israël nous mentionnons la sortie d'Egypte après les deux premiers passages. C'est seulement si nous acceptons, par les premiers passages, la domination d'Hachem et Ses commandements que nous méritons la liberté, y compris la liberté des obligations matérielles.

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-> "Hachem châtie celui qu'Il aime" (Michlé 3,12)

-> Les difficultés rencontrées dans ce monde peuvent être une bénédiction déguisée. En faisant l'expérience de souffrances, une personne est purifiée de ses fautes, ce qui lui permet de jouir de la félicité éternelle.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Roua'h 'Haïm - Pirké Avot 6,6) écrit que si une personne s'abstient de s'adonner aux plaisirs matériels et se consacre à l'étude de la Torah, c'est comme si elle avait fait l'expérience de souffrances. Ainsi, en plus d'obtenir les récompenses accordées pour l'étude de la Torah, elle se purifie également de ses fautes.

-> Rabbénou Yona(Yessod haTéchouva) écrit que lorsqu'une personne se retient alors que son mauvais penchant l'incite à s'adonner à quelque chose d'interdit, cela compte également comme des souffrances et la purifie de ses fautes.

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-> "Celui qui prend sur lui le joug de la Torah se voit retirer le joug de la royauté et du travail séculier" (Pirké Avot 3,5).

-> Le midrach Chmouël écrit à ce propos : les enfants d'Israël furent asservis par Pharaon, avec l'argile, les briques, les travaux ruraux. Ils avaient un joug très lourd à supporter ! La tribu de Lévi n'était pas esclave à Pharaon, car elle était occupée à étudier la Torah.

Le rav Aharon Kotler, dans son livre Michnat Rabbi Aharon (1ère partie - p.76) rapporte les enseignements du Maharil Diskin selon lesquels si le peuple d'Israël tout entier avait peiné dans l'étude de la Torah en Egypte, ils n'auraient pas été assujettis avec l'argile et les briques.
Pharaon parvint donc à les asservir de la sorte pour l'unique raison qu'ils n'étudiaient pas.

Dans le livre Chenaïm Mikra, Rav Issakhar Roubin ajoute : il est écrit dans le verset (1; 7) : « Or, les enfants d'Israël avaient fructifié, pullulé, s'étaient multipliés, étaient devenus très puissants. La contrée en fut remplie. » Le Maharil s'interroge : s'ils se sont tant multipliés, pourquoi la Torah juge-t-elle nécessaire de préciser que « La contrée en fut remplie » ?

De plus, le Maharil analyse le langage du décret, lors de Brit Ben Habétarim. Après avoir dit : « Sache-le bien que tes descendants seront étrangers », pourquoi la Torah ajoute-t-elle : « dans une terre qui ne sera point à eux » ? La définition même de l'étranger est de séjourner sur une terre qui ne lui appartient pas.

Il répond que les enfants d'Israël furent asservis durant deux cent dix ans en Égypte, les quatre-vingt-six dernières années étaient les plus dures. Pendant ce laps de temps, en Égypte, Yossef les installa en terre de Gochen. Que firent-ils alors ? Ils étudièrent la Torah.

La terre de Gochen appartenait aux enfants d'Israël. Pharaon l'avait offerte à Sarah, c'était un cadeau parmi les autres présents, visant à se réconcilier avec Avraham. Lorsque les enfants d'Israël séjournaient à Gochen, ils étaient protégés et n'étaient pas assujettis.

C'est la raison pour laquelle la Torah nous enseigne : « Les enfants d'Israël avaient fructifié, pullulé, s'étaient multipliés, étaient devenus très puissants. La contrée en fut remplie. » Lorsqu'ils commencèrent à regarder ailleurs et sortirent de Gochen vers la « grande » Egypte, les Égyptiens les asservirent et contraignirent à effectuer de lourds travaux.

En sortant de Gochen, Hachem leur dit : « Sache que tes descendants seront étrangers ». À Gochen, ils sont protégés, mais dès lors qu'ils iront « sur une terre qui ne sera point à eux », l'esclavage débutera : « ils seront asservis et opprimés durant quatre cents ans ».

Nous apprenons de là le secret sensationnel du peuple d'Israël et de la tribu de Lévi : tant qu'ils sont cadrés entre les murs du Temple, tant qu'ils se tuent pour l'étude de la Torah, qu'ils restent dans les quatre Amot de la Halakha, ils sont invincibles ! Au moment où ils en sortent, la protection disparaît et ils sont exposés aux dangers et aux mauvaises influences du monde extérieur !

Ce n'est pas seulement pour la tribu de Lévi. Cet état de fait concerne tout un chacun, qui comprend l'importance de se distinguer des nations et de rester fidèle au poste de serviteur de Dieu... Il est alors considéré comme « saint des saints » et il a sa part dans l'héritage de Dieu à
jamais ! (Rambam Hilkhot Chemita Véyovel 13 ; 13)

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-> Le Zohar Hakadoch (Béahalotékha 153a) écrit : "Ils rendirent leur vie amère par des travaux pénibles" : c'est une Kouchial. "Sur l'argile" : 'Homer : le raisonnement a fortiori : Kal Va'homer. "La brique" : Oubilevénim : l'éclaircissement de la Halakha : Liboun.
"Par des corvées rurales" : la Béraita. "Les autres labeurs qu'ils leur imposèrent tyranniquement" : il s'agit des passages qu'Eliahou Hanavi expliquera à la fin des temps.

[nos efforts dans la Torah peuvent prendre la place d'efforts, de souffrances, bien réelles. ]