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L’étude de la Torah : Shabbath & la semaine …

+ L'étude de la Torah : Shabbath & la semaine ...

"Si quelqu’un étudie tout le Shabbath [pendant son temps "libre" alors qu’il n’est pas occupé par les autres mitsvot du jour], mais que durant la semaine, il ne réserve qu’un temps minimal à l’étude quotidienne, cette attitude est considérée par D. comme s’il étudiait la semaine entière.

D. scrute les cœurs des hommes.
Cette personne démontre [à travers ses actes accomplis le Shabbath] que, si elle avait le temps au cours de la semaine, elle le consacrerait à l’étude …

D. applique la règle selon laquelle : "les bonnes intentions de quelqu’un lui sont comptées comme une partie de ses actes" (ma’hachava tova mitstaréfet lémaassé) [et regarde cela comme s’il étudiait toute la semaine]. "

[le Noam Mitsvot – vol.I]

-> "Celui qui a pitié d’autrui, D. a pitié de lui. "

[guémara Shabbath 151b]

-> "Lorsque l’on se retient de rendre la ‘mesure’ (la pareille à ceux qui nous ont fait du mal), tous nos péchés sont pardonnés. "

[guémara Roch Hachana 17a]

L’enseignement principal des miracles de la sortie d’Egypte …

+ L'enseignement principal des miracles de la sortie d'Egypte ...

-> Le Rav Yerou'ham Leibovitz (Daat Torah - Chemot) de dire :
"La vérité est que le principal objectif de toute la sortie d'Egypte est la croyance dans le concept de miracle.
L'idée principale est de savoir et reconnaître que le cœur de l'existence est une essence spirituelle.

On doit savoir que l'existence n'est pas seulement ce que nous voyons avec nos yeux physiques ou sentons avec nos sens physiques.
Le caractère physique de la Création est seulement un habillage de la véritable existence.

Quelle est la véritable essence de l'existence [que l'expérience égyptienne démontra]?

C'est la spiritualité qui est la source de toute Création."

-> Le rav Akiva Tatz d'écrire :
"Le Sfat Emet demande pourquoi nous qualifions le déroulement du Séder de "séder", alors que le mot “séder” signifie : "ordre", c'est-à-dire à une série d’événements prévisibles et réguliers.

En effet, il est étrange que l'on célèbre la plus puissante série de miracles, le plus grand écart avec l'ordre naturel par le nom séder : "ordre"!

La réponse du Sfat Emet est inoubliable.
Pour le peuple juif, notre ordre naturel est ce qui est miraculeux!
Nous avons un séder de miracles.

Nous avons été forgés dans des circonstances incroyables, conçus dans une flambée de miracles, nés en dehors du temps.
Nous ne pouvons jamais descendre dans le naturel : pour nous, agir ainsi serait dégradant à l'extrême, transformant la matsa en 'hamets, extrêmement fatal."

On peut également citer les paroles de David Ben Gourion (en octobre 1956) : "En Israël, pour être réaliste tu dois croire aux miracles"

=> Profitons de ce Pessa'h pour enraciner le plus fortement en nous que derrière toute chose, il y a D., il y a du spirituel ...

Ainsi, rien n'est au hasard (tout est miracle divin => merci D.!), tout est pour le bien (même si pour le moment c'est dur comme l'esclavage égyptien), et tout devient possible, b"h, pour autant qu'on donne le meilleur de soi-même ... (à l'image de la mer Rouge où il fallait faire l'effort de faire entièrement confiance en la volonté de D., en avançant jusqu'à pratiquement être sous l'eau avant que D. n'ouvre la mer ...)

-> "Tout est contenu dans le fait de respecter le Shabbath …
Le saint Shabbath nous sauve de toutes les mauvaises influences. "

[Rav Chakh - Yated Nééman]

-> "Lorsqu’une personne goûte à la vraie sainteté du Shabbath, celle-ci la conduit à la modestie, la crainte de la faute, la piété, et l’esprit divin. "

[Réchit ‘Hokhma – Chaar Kédoucha 7,106]

+ "Il est peu probable qu'une nation place au 1er plan de ses souvenirs une expérience de détresse et d'esclavage dans un pays étranger, à moins que ce ne fut une partie véridique et vitale de sa vie en tant que peuple."

[rav Lawrence Keleman - rapportant des propos d'un historien]

"La Torah étudiée pendant Shabbath est 1 000 fois plus bénéfique que la même Torah étudiée pendant la semaine. "

[le Ben Ich ‘Haï – paracha Chémot]

"D. témoigna Lui-même : "En vous vendant Ma Torah, c'est comme si Je M'étais vendu avec Elle", car "Je ne peux Me détacher d'Elle." "

[Midrach Chémot Rabba - 33,1]

En règle générale, il est interdit de mettre Hachem à l'épreuve pour vérifier si Ses paroles sont vraies (voir Vaét'hanan 6,16).
Néanmoins, le prophète promet : "Amenez toute la dîme à la maison du trésor ... et soumettez-Moi à cette épreuve ... [vous verrez] si Je n'ouvre pas pour vous les cataractes du ciel si Je ne répands pas pour vous la bénédiction au-delà de toute mesure" (Malakhi 3,10).
Le verset parle de la dime (charité, tsédaka) destinée aux pauvres, qui doit être prélevée sur des bénéfices, le salaire et tout autre gain annexe ...
Celui qui accomplit cette mitsva peut s'attendre à la richesse et à l'abondance. Celui qui la garde pour lui risque de perdre tout le reste.
[séfer 'Hassidim 144]

La grandeur de Moché = aimer chaque juif

+ La grandeur de Moché = aimer chaque juif :

-> Hachem témoigne de la fidélité de Moché Rabbénou, en disant : "De toute la maison, c'est le plus dévoué" (Béahaloté'ha. 12,7).
C'est le seul prophète à propos duquel il est dit : "Je lui parle face à face, dans une claire apparition, sans énigmes. C'est l'image de D. même qu'il contemple" (Béahaloté'ha. 12,8).
Nos Sages (midrach Dévarim rabba 11,7) nous enseignent que Moché est à moitié homme et à moitié D.

=> Aucun être humain n'a été défini de la sorte. Pourquoi Moché mérita-t-il d'être qualifié ainsi?

Le rav 'Haïm Vital écrit :
Moché mérita tous ses degrés [spirituels très très élevés] uniquement parce qu'il aimait le peuple d'Israël et partageait ses souffrances, comme nos Sages nous l'enseignent : "Il alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances" (Chémot 2,11).
Rachi commente qu'il s'appliquait de tous ses yeux et avec tout son cœur et souffrait avec eux. Ce fut ainsi le début de Moché Rabbénou.

L’essentiel et le superflu

+ L'essentiel et le superflu :

-> On raconte sur le 'Hazon Ich qu'il priait toujours Min'ha Guédola (la prière de l'après-midi peut se faire dès la mi-journée) dès que l'heure de cette prière arrivait.

L'un de ses disciples le questionna : "Rav, selon la Halakha pure, il est préférable de prier Min'ha Kétana et non Min'ha Guédola. Pourquoi le Rav prie-t-il Min'ha Guédola?"
Le Hazon Ich lui répondit : "Tu as raison, mais je ne peux pas m'en empêcher! Dès qu'arrive le moment de la prière, mon âme explose de joie à l'idée de pouvoir m'adresser à Hachem!"

C'est la différence entre les hommes pieux et le reste du monde : certaines personnes ont comme pôle d'intérêt principal la nourriture, le sommeil ... et à côté, ils prient et étudient, car ils sont tenus de le faire.
Chez les tsadikim, c'est exactement l'inverse : l'étude et la prière sont leurs priorités, leur désir profond. Ils mangent et dorment, car c'est une obligation.