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"Fais en sorte que le nom de D. soit aimé à travers toi."

[guémara Yoma 6 - expliquant le verset : "Tu aimeras Hachem, ton D." ]

=> Lorsque l'on s'habitue à marcher dans les voies de justice et d'intégrité, le nom de D. est sanctifié car tous diront : "Celui-ci qui a étudié la Torah, voyez combien ses voies sont agréables, combien sont douces ses actions!"

Par contre, lorsqu'une personne s'approchant du chemin de la Torah adopte des attitudes répréhensibles (ex : la querelle, la débauche, ...), c'est là une grave profanation du nom de D., car tous diront : "Voyez comme les actes de cet homme qui a étudié sont déplaisants, comme ses voies sont répulsives!"

"Hachem parla à Moché et à Aharon, Il leur donna des ordres pour les enfants d'Israël et pour Pharaon, roi d'Egypte, afin de faire sortir les enfants d'Israël du pays d'Egypte." (Vaéra 6,13)

Selon la guémara (Yérouchalmi Roch Hachana 3,5), D. a communiqué ici au peuple juif les lois sur l'esclavage.

Cette affirmation est très étonnante.
Pourquoi enseigner à des êtres assujettis dans les conditions les plus barbares comment traiter leurs propres serviteurs?
Cela ne paraît-il pas dérisoire?

Le Mikdach Mordé'haï explique que les lois en question dictent la façon de traiter humainement ses esclaves, toute une approche que nos Sages définissent en une phrase (guémara Kiddouchin 20a) : "Qui acquiert un serviteur juif s'acquiert un maître!"

Les hommes sont cependant naturellement portés, en raison de leur tendance dominatrice, à brimer leurs esclaves, à ne leur témoigner aucune pitié, et à se considérer comme les maîtres de leur corps autant que de leur âme.

=> Voilà pourquoi D. a choisi ce moment, où les enfants d'Israël sentaient eux-mêmes le goût amer de la servitude, pour leur apprendre à se comporter convenablement avec des esclaves.

C'est à cette condition que D. espérait leur inculquer une compréhension plus profonde de ces lois, dont ils se souviendraient plus tard, quand eux-mêmes auraient recouvré leur liberté.

Source (b"h) : le "tal'lei Oroth" du rav Yissa'har Dov Rubin

"Les fils de Réouven, premier-né d'Israël : 'Hanokh et Fallou, 'Hètsron et Karmi, voilà les familles de Réouven.
Et les fils de Chim'on : Yemouel et Yamin et Ohad et Yakhin et Tso'har, et Chaoul, fils de la Cananéenne, voilà les familles de Chim'on.
Et ceux-ci sont les noms des fils de Lévi selon leur génération : Guerchon et Kéhat et Mérari ; et les années de la vie de Lévi furent de 137 ans." (Vaéra 6,14-16)

Le Chlah haKadoch met en relief la différence qui oppose le 1er de ces versets au dernier.
Dans le cas des enfants de Révouen et Chim'on, la Torah indique simplement : "les fils de Réouven" et : "les fils de Chim'on".
Pour Lévi, en revanche, elle précise : "Et ceux-ci sont les noms des fils de Lévi".
Que signifie cet ajout?

Ce grand Maître, explique que ce passage de la Torah souligne ici un élément tout à fait spécifique aux noms des enfants de Lévi.

Ayant pressenti par inspiration divine, que ses descendants ne seraient pas soumis aux travaux forcés, celui-ci a cependant voulu marquer sa solidarité avec les enfants d'Israël.

Aussi a-t-il tenu à mettre l'accent sur leurs souffrances par le choix du nom de ses fils :
-> Guerchon = parce que le peuple juif était composé de guérim ("étranger") au pays d'Egypte ;
-> Kéhat = parce que leur dents kahou ("ont pourri") sous l'effet de la souffrance ;
-> Mérari = parce que les Egyptiens mérarou ("ont rendu amères") leurs vies.

=> Bien que les tourments des Bnei Israël aient épargné sa propre tribu (les Lévi'im pouvant rester tranquillement étudier la Torah en terre de Gochèn), l'importance de sa solidarité avec ses propres frères et des liens bienveillants qui l'unissaient à eux a occupé une large place dans l'esprit de Lévi, assez grande pour guider son choix quant au nom de ses enfants.
[A chaque mention d'un de ses enfants, Lévi pouvait se souvenir de l'atroce souffrance que subissait le restant du peuple.
Si mon frère juif (que je dois aimer comme moi-même!) ne va pas bien, je ne peux pas être pleinement heureux.]

Source (b"h) : le "tal'lei Oroth" du rav Yissa'har Dov Rubin

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-> Le Chla haKadoch en déduit notre obligation de partager la peine de la communauté, même si nous ne sommes pas directement touchés.
Hachem nous en montre d'ailleurs l'exemple à travers les mots : "Je serai qui Je serai" = promesse qu'Il sera aux côtés de Ses enfants dans l'exil égyptien comme Il le sera lors des suivants.

L’incroyable pouvoir du moindre effort spirituel dans notre génération …

+L’incroyable pouvoir du moindre effort spirituel dans notre génération …
(Objectif Machia'h)

Le Rabbi Eliyahou Dessler écrit dans son Mi’htav MéEliyahou :

"Quel est l’avantage de notre exil ; notre génération grandit de plus en plus en dehors de tout contact avec la spiritualité, comment le redressement du monde est-il possible ?

La vérité est que du fait de l’éloignement grandissant des générations, le moindre engagement dans l’étude de la Torah et des mitsvot sanctifie considérablement le Nom de D.

[ Le ‘Hida (Sefer Brit 'Olam) cite la question du Rav ‘Haïm Vital à son maître le Arizal : "Nous savons que la sainteté des Tanaïm et des Amoraïm était stupéfiante et que notre génération ne vaut qu’un millième en comparaison (quel effet, cette sainteté, peut-elle donc avoir pour nous rapprocher de la venue de Machia’h) ?

Le Arizal répondit : "Maintenant la force de la Sitra A’hra (mal) est grande, et le peu qui est accompli maintenant est considéré par D. comme comparable aux grands actes accomplis par les Richonim !" ]. "

Récompense pour avoir préserver sa langue de lachon ara …

+ Idée de la récompense lorsque qu'on s'abstient de dire du lachon ara :

"Pour chaque instant où l’homme garde le silence [au lieu de dire du lachon hara], il acquiert le mérite d’une extraordinaire lumière cachée [dans le monde futur] que les anges eux-mêmes ne peuvent imaginer."

[Gaon de Vilna - Iguéret haGra]

"L'endroit où l'homme s'enfuit instinctivement dans sa détresse témoigne de ses racines."

[Rabbi Tsadok Hacohen de Lublin]

"La vérité est singulière, le mensonge pluriel."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

"Vous vous souvenez de tout, sauf de votre Créateur! "

[Rabbi Lévi Yits'hak de Berditchev]

"Toutes les mitsvot que le peuple juif observe en ce monde viendront et témoigneront pour lui dans le Monde à Venir."

[guémara Avoda Zara 4b - Rabbi Yehochoua ben Levi]

Il est écrit de même :
--> "Si quelqu'un observe une mitsva dans ce monde, elle le précède dans le Monde à Venir"

[guémara Sotah 3b - Rabbi Yonatan]

L’importance de la Torah … (épisode n°6)

+ L'importance de la Torah ... (épisode n°6)

"Tout homme faisant des efforts pour étudier la Torah a le mérite de voir s’ouvrir, devant lui, de nombreuses portes et briller de nombreuses lumières dans le monde futur.

Quand il quittera ce monde, la Torah le précédera et proclamera devant les êtres célestes préposés aux portes : "Ouvrez les portes et qu’entre le peuple juste! Préparez une place à cet homme serviteur du Roi saint ! "

Car D. n’a pas de plus grande satisfaction que de ceux qui étudient la Torah, en particulier, s’ils restent éveillés la nuit, car tous les justes du Gan Eden écoutent la voix de celui qui apprend et D. exprime sa fierté de son étude. "

[le Zohar – paracha Pin’has]