Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Les fils se bousculaient dans son sein. Elle dit : "S'il en est ainsi, pourquoi cela pour moi?"
Et elle alla consulter Hachem". "  (Toldot 25,22)

Le midrach (Béréchit 63,6) explique :
"Toutes les fois que Rivka se tenait près d'une synagogue ou d'une salle d'étude, Yaakov se débattait pour sortir, et chaque fois qu'elle passait à côté de temples païens, Essav courait et s'agitait pour émerger."

+ Rav Zalman Sorotskin note qu'elle :
- "se tenait près d'une synagogue" = elle s'y arrêtait, y restait
- "elle passait à côté de temples païens" = le plus rapidement possible => "Essav courait" afin de pouvoir sortir à temps.

+ Comment tous les 2 savaient-ils, dans le ventre de leur mère, qu'elle passait près d'une synagogue ou d'un temple païen?

Le rav Yérou'ham Leivovitz (Machguia'h de la yéchiva de Mir) explique que de même nous avons des sens matériels, de même disposons-nous des sens spirituels.

Ainsi, la boussole : où qu'on la tienne, son aiguille se dirige toujours vers le nord, parce que des forces magnétiques invisibles la font se tourner dans cette direction.
De même, des forces spirituelles indiscernables influencent l'orientation de ceux qui sont sensibilisés par elles.

C'est ainsi que Yaakov se sentait attiré par les synagogues et autres endroits sacrés, tandis que Essav se sentait entraîné dans le sens contraire.

+ Nos Sages disent : "Lorsqu'un fœtus est dans le ventre de sa mère, on lui enseigne toute la Torah" (guémara Nidda 30)

On comprend alors qu'Essav voulait sortir car il n'y avait pas d’idolâtrie dans le ventre de sa mère.
Mais en ce qui concerne Yaakov, pourquoi voulait-il lui aussi sortir (on lui apprenait toute la Torah)?
Pourquoi vouloir apprendre la Torah à l'extérieur par son rav (qui selon la guémara 'Haguiga 15b, doit être à nos yeux comme un ange), plutôt que de rester dans sa situation d'apprendre déjà par un ange?

Répondons à cette question par une question 🙂 ... du Gaon de Vilna :
" Etant donné qu'un enfant dans le ventre de sa mère est porteur de toute la Torah, comment se fait-il que nous ne soyons pas tenus de nous lever devant une femme enceinte? "

Lorsque que la loi juive nous demande de nous lever devant un sage, c'est pour honorer la Torah, qui est rentrée en lui au prix de durs efforts personnels investis pour l'acquérir.

=> Ainsi, on ne doit pas se lever devant la Torah d'un "futur être" qui a reçu ce cadeau sans s'être investi.

==> Yaakov voulait se précipiter vers la Torah pour l'apprendre par ses propres efforts, son investissement personnel, et non dans la tranquillité.
[De plus, Yaakov ne voulait pas fréquenter la même école qu'Essav, pour ne pas subir sa mauvaise influence.]

<--->

-> Selon le 'Hatam Sofer, Yaakov désirait absolument sortir car il ne voulait pas étudier au même endroit que Essav, [un racha].

-> Le rabbi Yoël Teitelbaum de Satmar (Divré Yoël) explique que Yaakov désirait servir Hachem d'une manière qui était strictement personnelle, et créer une approche de D. qui était en accord avec la racine de son âme. Il ne voulait pas se couler dans le moule de son père Its'hak.
C'est à cause de cela, qu'il luttait pour sortir lorsque Rivka passait devant la yéchiva de Chem et Ever. Là, il pouvait trouver une approche pour servir D. qui était ajustée à sa personnalité, plutôt que de la modeler à celle de son père.

[certes les mitsvot sont communes à tous les juifs, mais nous devons utiliser notre personnalité pour servir Hachem de toute notre unicité.]

<------------>

Il est écrit dans la Torah à propos de la naissance des 2 frères : "Et ensuite sortit son frère, sa main tenant le talon d'Essav." (Toldot 25,26)

Après un combat gagné, Essav a obtenu le droit de sortir du ventre de sa mère en 1er, alors pourquoi Yaakov a-t-il saisi le talon d'Essav?

-> Le Panéa'h Raza explique que Yaakov savait qu'une naissance est un événement douloureux pour une femme, et encore plus dans le cas de jumeaux. C'est pour cela que Yaakov a choisi de tenir le talon de Essav, car il voulait faciliter autant que possible l'accouchement.

-> De même, le Daat Zékénim explique : la Torah nous précise que Yaakov saisit le talon d'Essav pour nous apprendre la piété de Yaakov alors qu'il n'était encore qu'un nouveau-né dans le ventre de sa mère. Il s'est dit : "puisque l'utérus de ma mère va s'ouvrir, il est préférable que je saisisse le talon de mon frère afin que l'on puisse sortir ensemble et ne pas faire souffrir ma mère une 2e fois".

-> Le Rabbi de Lelov explique que cette prise du talon n'était motivée par aucun but immédiat ou concret.
Elle ne faisait que refléter le comportement de Yaakov.

= Dans le service de D., on ne doit jamais se résigner à la défaite, même quand elle a toutes les apparences de la réalité.
On doit persister avec ténacité, afin de laisser place à une réussite miraculeuse.
C'est ainsi, que D., a opéré à Yaakov un miracle, en lui faisant bénéficier plus tard du droit d'aînesse.

Certes Essav lui bloquait le chemin, mais Yaakov a fait de son mieux (symbolisait par le fait de lui prendre le talon), car c'est Hachem qui octroie toute chose, et il peut absolument tout.
En effet, d'après le rabbi de Kotzk : Ceux qui désespèrent sont ceux qui pensent pouvoir agir uniquement par eux-mêmes. Lorsqu'ils reconnaissent que leurs capacités sont limitées et insuffisantes, alors ils deviennent inquiets et perdent espoir.
S'ils avaient su qu'absolument tout vient d'Hachem, alors ils auraient également su qu'il y a toujours de l'espoir, car Hachem peut tout faire.
[én mazal les Israël = les juifs sont au-dessus de toute logique naturelle de ce monde car ils dépendent directement de D., contrairement aux autres nations.]

-> Le Divré Israël explique qu'un juif a une obligation de moyen (faire du mieux de ses capacités), et le résultat est offert par Hachem. Même si finalement nous ne réussissons pas, ce qui compte c'est les efforts que nous avons déployé, et ils sont très précieux à Hachem.
Le Zohar (vol.1,69b) affirme que tout celui qui s'efforce de tendre vers la spiritualité, et ce bien qu'il lui soit impossible d'arriver à son désir, il est immensément loué car il essaie d'y parvenir.
Ainsi, même si en apparence cela semblait impossible pour Yaakov de sortir en tant que premier-né, il y aspirait de tout son cœur, il a essayé autant que possible, et c'est cela qu'attend Hachem.
[d'ailleurs, au final Hachem lui a accordé le statut de premier-né!]

Le Divré Israël écrit : "Les descendants [de Yaakov] ont hérité de ce trait ... Ainsi, lorsque quelqu'un travaille dans son magasin, et qu'il a de nombreuses obligations [professionnelles], et qu'il a de bonnes pensées du type : il aurait souhaité quitter son commerce pour étudier la Torah. Alors bien qu'il ne soit pas capable de le faire, cela lui est très louable!"

Le rav Méïr Shapiro fait remarquer que lorsque Hachem a demandé à Avraham de compter les étoiles (paracha Lé'h Lé'ha), Avraham a vraiment commencé à compter les étoiles.
Hachem lui a dit : "ainsi sera ta descendance" = de même que toi Avraham tu as commencé à compter les étoiles bien que cela soit une tâche quasi impossible, de même ta descendance va toujours essayer de faire le maximum pour suivre Ma volonté, même si en apparence cela semble inatteignable.

=> Ce qui compte aux yeux d'Hachem, c'est notre attitude de s'investir de tout notre être vers un objectif (comme tendre vers le niveau d'Avraham), peu importe que nous l'atteignons ou pas. Hachem prend un plaisir énorme de nous voir rester fidèles à ce chemin quel qu'en soient les difficultés rencontrées.
[un juif a conscience qu'il a une partie Divine en lui et qu'il peut réaliser des choses très très élevées. Qu'avec Hachem rien n'est trop grand, rien n'est trop petit, tout devient possible tant que l'on fait de notre mieux.]

----------------------------------------------------------------------

+ Dans notre verset, il est aussi écrit : "Elle [Rivka] alla consulter Hachem."

Selon Rachi = elle alla à la maison d'étude de Chèm et de Ever afin qu'ils lui révèlent le sens de ses douleurs et quelle en serait l'issue.

De même, sur le verset suivant Rachi rapporte le commentaire du Midrach (Béréchit Rabba 63,17) : "Hachem lui dit par l'intermédiaire d'un messager (le Rav).
Chèm recevait l'inspiration de l'esprit saint (roua'h akodech), et lui en transmettait le message".

=> On en tire la preuve que consulter un Rav revient à consulter Hachem.
Un Rav est un véritable réceptacle de D.

Les pirké avot nous disent : "Fais-toi un Rav (interroge-le) et sors de tous tes doutes".

==> A l'image de notre Rivka (iménou), n'hésitons pas à avoir un Rav de confiance et à le consulter aussi souvent que nécessaire.

<---------------------------------------------->

+ "Et après cela, son frère sortit et sa main (véyado - ויְדָוֹ) le talon d'Essav" (Toldot 25,26)

-> Rachi commente: "Le talon d’Essav : [Ceci est un] Signe que l’un (Essav) n’aura pas terminé son règne (le ‘talon’ désigne la fin) que l’autre (Yaakov) lui prendra son pouvoir".

[La prise de pouvoir de Yaakov des mains d’Essav (le royaume du machia’h qui succédera au Royaume d’Edom) aura lieu à la fin des Temps, lors de la délivrance du peuple juif, à la fin du 6e millénaire, dans cette période appelée "le talon du Machia’h" (עקבתא דמשיחא). Entre temps, Israël souffrira, et particulièrement durant son dernier Exil, celui d’Edom (Essav), des persécutions de son frère (les romains, l’église, l’inquisition, l’antisémitisme occidental, le régime bolchévique, l’Allemagne nazie, ...). ]

-> Le Baal haTourim voit dans le mot : "véyado" (Et sa main - ויְדָוֹ) de notre verset, une allusion au signe de la fin des Temps relevé par Rachi : la chute des Nations et la Délivrance d’Israël programmées depuis la naissance de Yaakov et Essav. En effet, il fait remarquer que le mot ויְדָוֹ apparait seulement 3 fois dans tout le Tanakh (Bible) : une première dans notre paracha (Toldot), et deux fois dans le Livre de Yéchayahou pour faire allusion à la chute des Nations : "Oui, quand Hachem Tsébaot a décrété, qui peut faire obstacle? Et Sa main (ויְדָוֹ) étendue, qui peut la ramener?" (Yéchayhou 14,27) et "Lui-même a jeté le sort pour elles (les Nations comparées aux Bêtes), et Sa main (ויְדָוֹ) leur a mesuré une part au cordeau" (Yéchayahou 34,17).

Le "talon" d’Essav peut être aussi interprété comme la fin du mot עשו (Essav), c’est-à-dire la lettre "Vav" qui conclut son nom et correspond à sa vitalité spirituelle (le "Vav" désigne la lettre de la Vérité – Zohar).
Ainsi en tenant le "talon" d’Essav, Yaakov récupéra-t-il la lettre "Vav" dans son nom יעקוב atteignant ainsi, aux Temps messianiques, la plénitude spirituelle et matérielle.
En revanche, Essav, ne lui restant dans son nom que lettres formant le mot עש (ach), scella sa perdition, comme il est dit à propos des ennemis d’Israël : "Certes, ils seront tous comme un vêtement usé, que la mite ע ש (ach) dévore" (Yéchayahou 50,9).

On retrouve cette idée en remarquant qu’en retirant la valeur numérique de mot עקב Ekev (172) à celle du mot עשו Essav (376), on obtient le nombre 204, valeur numérique du mot רד (Red – descend), allusion à sa chute définitive [voir Ohev Israël et Maor vaChémech].

"La Torah va de pair avec le 'hessed. Celui qui n'accomplit pas d'actes de 'hessed, toute sa Torah s’effondre."

[le rav Yossef Chalom Elyashiv]

Au-delà des souffrances …

+++ Au-delà des souffrances ... par le rav Chimchon David Pinkous ...

Le 'Hafets 'Haïm avait un gendre extrêmement brillant : le Rabbi Hirsch Levinson, qui est mort jeune, en 1921 (à l'âge de 57 ans).

Suite à sa mort, la fille du 'Hafets 'Haïm pleurait et s'exclama : "D. ne pouvait-il pas trouver quelqu'un d'autre à tuer, que mon Herschel?"

Le 'Hafets 'Haïm (qui était connu pour avoir le roua'h aKodech) l'a réconforta en disant :
"Tu dois savoir, qu'il y avait un décret de destruction de millions de juifs qui était au-dessus du peuple juif.
Mais à la place de tuer des millions de juifs, D. a pris Herschel.
Que préfères-tu : Herschel ou le 1/3 des juifs?"

=> Le rav Pinkous qui rapporte cela dans son Néféch 'Haya, nous montre clairement que la mort du Rabbi Hirsch Levinson a permis d'éviter la mort de 1/3 des juifs (en 1921). Stupéfiant !!!

Le rav Pinkous de rajouter qu'on n'a pas conscience de combien de vies, on a pu sauver grâce à des larmes qui ont coulé lorsque l'on pleure D. pendant les moments difficiles.

Le rav de citer l'exemple de sa mère qui a souffert très durement de douleurs à ses jambes, et qui avait beaucoup de mal à marcher.
Il lui a dit un jour : "Mère, tu souffres énormément, mais qui peut savoir combien de tragédies et de calamités tes prières ont permis d'éviter."

 

Source (b"h) : traduction personnelle issue du livre : "néfech 'haya" du rav Chimchon David Pinkous

Comportement à la synagogue …

-> "A la synagogue ou au Beit Midrach, il est interdit d’agir avec légèreté, par exemple en plaisantant, en riant ou en conversant de sujets ordinaires."

[Choul’han Arou'h, Ora’h ‘'Haïm 151:1]

-> Il est écrit dans le Séfer Yeraim (409) :
" 'Et vous craindrez votre D.ieu.'
L’homme a le devoir lorsqu’il entre au Beit HaMikdach, à la synagogue ou au Beit Midrach, d’agir avec un respect mêlé de crainte, et de la vénération, comme il est dit : "Craignez Mon Temple" (Vayikra 26,2).
Ce n’est pas le Temple lui-même que nous craignons, mais plutôt Celui qui nous enjoint à traiter le Temple avec respect, c’est-à-dire D. "

["Et Je serai pour eux un petit Mikdach dans les terres où Je les ai dispersés." (Yé'hezkel 11 :16) …]

"Si ce n’était le grand respect que D. inspire, comment une seule nation pourrait-elle survivre parmi les nations ? "

[guémara Yoma 69b]

== la survie du peuple juif est une preuve de la providence divine.

"Si quelqu'un te dit : "J'ai essayé, mais je n'ai pas réussi", ne le crois pas."
[guémara Méguila 6b]

L'un des maîtres 'hassiques expliquait ce verset de la façon suivante :
"Ne crois pas" signifie : "n'accepte pas l'idée d'échec car, même si l'objectif fixé n'est pas atteint, le seul fait d'avoir essayé constitue en lui-même un immense succès."

Les gens sont souvent très critiques envers eux-mêmes lorsqu'ils ne parviennent pas à atteindre un objectif défini (c'est une stratégie du yétser ara afin de démotiver une personne, le paralysant et l'empêchant ainsi d'agir pour le bien).

Nos Sages nous disent : "Il ne t'appartient pas de finir le travail, mais tu n'es pourtant pas libre de t'en désister" (Pirké Avot 2,21).

==> Nous avons pour seule tâche de tout mettre en oeuvre pour réaliser notre objectif.
Cet effort constitue notre réussite, l'issue finale se trouve entre les mains de D.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

" Rabbi Akiva disait : le verset : "D. est l'espoir (mikvé) d'Israël" peut également signifier que D. est le bassin purificateur (un autre sens du mot mikvé) pour Israël.
De même que le mikvé purifie, D. purifie Israël."

[guémara Yoma 85b]

L'un des maîtres 'hassiques ajouta à cet enseignement la notion suivante :
"De même que la purification dans un mikvé ne peut se faire que par le biais d'une immersion totale de manière à ce que l'eau couvre toutes les parties du corps, la purification par D. exige que l'on s'immerge en totalité dans Sa nature Divine."

Le judaïsme n'accepte pas de dichotomie, les demi-mesures.
Tout dans la vie doit être dirigé vers l'accomplissement de la volonté de D. ...

<--->

-> Le Méam Loez (Nitsavim 30,14) commente cette guémara :
Un mikvé purifie seulement s'il n'existe aucune séparation entre la personne qui s'y trempe et l'eau.
De même, D. purifie les juifs seulement s'ils se sont totalement repentis et que rien ne fait séparation entre eux et leur Créateur.

"Notre peuple n’en est qu’un uniquement grâce à la Torah."

[Rav Saadia Gaon - Emounot véDéot 3,7]

++ Le saviez-vous ? – La synagogue d’Alexandrie …

++ Le saviez-vous ? - La synagogue d’Alexandrie …

"Il a été enseigné la chose suivante :
Rav Yéhouda a dit que celui qui n’a pas vu la synagogue sur deux étages d’Alexandrie n’a pas vu la gloire des Juifs.

On avait l’habitude de raconter qu’elle était bâtie comme un palace avec des colonnades.
Elle pouvait contenir jusqu’à 600 000 hommes, autant que le nombre de Juifs qui quittèrent l’Égypte.
D’autres prétendaient qu’elle pouvait contenir 1 200 000 personnes, soit le double d’hommes ayant quitté l’Égypte.

Elle contenait soixante et onze fauteuils en or, correspondant aux soixante et onze membres du Grand Sanhédrin, et chacun d’entre eux était fabriqué à partir d’au moins 210 000 lingots d’or.

Il s’y trouvait en son centre une chaire en bois, et le ‘hazan de la synagogue s’y tenait en tenant un drapeau en main.
Lorsque le moment était venu de dire amen, il soulevait le drapeau et tout le monde répondait amen."

[guémara Soucca 51b]

----------------------------------------------------------------------------------------------
[Le ‘Hatam Sofer (Responsa ‘Hatam Sofer, Ora’h ‘‘Haïm 28) déduit de cette guémara que la bima doit être placée au milieu d’une synagogue, que les fidèles puissent entendre ou non.
A l’image de l’Autel interne du Bet haMikdach qui était placé au centre du Sanctuaire, la bina doit être au milieu d’une synagogue ( = un mikdach méat, un Sanctuaire miniature) afin que de ressembler le plus possible au Temple.]

Seul Hachem peut aider

+ Seul Hachem peut aider :

-> Le rav Yé'hezkel Lévenstein (Ohr Yé'hezkel - p.16) écrit que la voie d'Hachem est d'envoyer le salut lorsqu'il semble que tout espoir est perdu. C'est ce qui ressort du verset : "Il y a beaucoup de difficultés pour un tsadik et Hachem le sauve de toutes ces difficultés" (Téhilim 34,20).
Cela signifie que le salut d'Hachem arrive spécifiquement à un moment de difficulté, lorsqu'il semble qu'il n'y ait plus d'espoir.

La raison en est qu'Hachem veut tester les gens. Il envoie donc des difficultés aux gens pour déterminer s'ils perdent espoir ou s'ils ont confiance en Lui et ne désespèrent pas.
S'ils conservent leur émouna, il leur envoie son salut au dernier moment.
[les épreuves sont des tests pour témoigner notre amour, notre foi concrète à Hachem. ]

Dans cette veine, le Kédouchat Lévi explique la déclaration de nos Sages : "téchouat Hachem ké'héref ayin" (le salut d'Hachem vient en un clin d'œil), en disant que lorsqu'il semble que les yeux d'Hachem sont fermés et qu'Il ne prête pas attention à une personne (le mot "héref" peut signifier fermer, comme dans Ekev 9,14), c'est à ce moment-là que la yéchoua arrive.
Si une personne réussit le test et n'abandonne pas même lorsqu'elle se trouve dans une situation difficile, elle verra le salut, et à partir de ce moment-là, il sera clair pour elle que tout ce qu'elle a à faire, c'est de se fier à Lui.