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"Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir."

[guémara Béra'hot 34b - paroles de Rav Abahou]

Comment comprendre une telle situation?

Une des explications est que le juste parfait a une perception de lui finie et sans progression possible.
Tandis que le Baal Téchouva connaît sa place et sait d'où il vient.
Il connaît ses lacunes et n'aspire qu'à s'élever et à se rapprocher de D.

=> Il découle de cela qu'un juste "imparfait" est supérieur au Baal Téchouva, car il a la même dynamique que ce dernier, mais il part de bien plus haut en tant que juste.

Et c'est un principe fondamental pour celui qui souhaite progresser en Torah : avoir conscience de ses lacunes, et être empreint d'une réelle volonté de progresser, encore et encore.

Comme le dit le Maharal de Prague : "Un être ne peut être complet que s'il a conscience d'avoir un manque"

-> Pour le judaïsme, chaque être humain est unique (avec une mission unique sur cette terre), sinon il n'existerait pas.

-> La Torah ne nous demande pas de nous mesurer à l'autre.
La seule personne qui mérite que l'on se mesure à lui, c'et nous-même (objectivement, qu'est-ce que j'aurai pu faire? ...).

-> Il est important de savoir qui l'on est, et où se trouve la place de chacun dans l'univers.

Une personne orgueilleuse/arrogante se croit au dessus de tout et pense ne plus avoir besoin de fournir des efforts pour progresser.
Restant dans sa suffisance, elle n'a malheureusement plus une démarche d'aller vers l'avant, de se remettre en question.
Or, tant qu'il y a de la vie, il y a moyen de progresser, de s'améliorer ...

Si on ne fait pas d'efforts afin d'avancer/de progresser dans sa vie, c'est qu'on recule ...

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-> Le Tanya enseigne qu'un baal téchouva est plus connecté à Hachem quand tsadik gamour, celui qui est tsadik depuis toujours.
En effet, il compare cela à une corde qui s'est coupée en 2, et pour réparer cela on fait un solide nœud. Maintenant la corde est encore plus solide qu'auparavant.
De même, un baal téchouva est plus proche et plus fermement lié avec Hachem qu'un tsadik gamour.

Cependant, le Sfat Emet écrit qu'une corde qui est tenue par des nœuds n'est pas très belle à regarder (ça fait un peu rafistolé). Une corde lisse étant bien plus belle.
De même, un baal téchouva est plus fermement attaché à Hachem, mais il y a également un avantage à être un tsadik gamour : celui d'être un "ustensile" bien plus beau devant Hachem.

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-> b'h, voir la notion que faire téchouva c'est renforcer la sainteté et la présence Divine dans le monde : https://todahm.com/2017/06/07/31965

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-> "Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir"
[guémara Béra'hot 34b - paroles de Rav Abahou]

-> Le Baal Chem Tov (Tsavat haRivach) dit que généralement "baal téchouva" est interprété comme renvoyant à celui qui a fait téchouva, mais il peut aussi signifier qu'un tsadik peut être connu comme "baal téchouva" = un maître dans l'art de faire faire téchouva aux autres.
Grâce à un tel tsadik (qui éloigne les gens de la faute et qui les rapproche de D.), la téchouva est connu dans le monde, et sa récompense est de très nombreuses fois supérieures à celle des autres tsadikim, qui ne recherchent pas à mener autrui sur le chemin de la téchouva.

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-> Le Maguid de Mézéritch (Ohr Torah) enseigne :
Il y avait une fois un roi qui avait 2 fils.
Un était modèle, fidèle et dévoué envers le roi. On le retrouvait toujours aux côtés de son père.
L'autre fils était rebelle et imprudent. Il partait facilement pour de longues périodes de temps sans voir son père plus d'une fois par semaine.
Ensuite, il est devenu si distant et rebelle, qu'il s'est enfui, ignorant l'amour profond de son père à son égard.
Finalement, il est retourné voir son père. L'amour et la joie soudaine d'être réuni à son fils rebelle qui est revenu, surpasse largement tout sentiment sur l'absence et le comportement de son fils.
Le roi pardonne totalement à son fils ses mauvaises actions. Il élève son fils autrefois rebelle à une haute position, au-delà de tous ses autres enfants.

Le Maguid de Mézéritch explique que cette parabole illustre comment Hachem ressent différemment le baal téchouva par rapport au tsadikim, qui n'a jamais fauté.
A l'image de quelqu'un qui a un enfant très rebelle et mauvais, qui va ensuite retourner vers son père, Hachem va avoir énormément de fierté et de joie lorsque finalement un juif fauteur va revenir vers lui.

[selon le rav Dessler plus on donne, plus on s'investi pour une personne plus on vient à l'aimer.
Ainsi, d'une certaine façon, Hachem souffre de nous voir fauter, de nous voir gâcher nos sublimes potentialités de vie, de nous voir si loin de Lui ... (à l'image de parents qui se font beaucoup de soucis pour l'enfant qui ne se comporte pas bien), et lorsque finalement nous revenons à Hachem (téchouva), alors l'attachement, l'amour, est très intense (en proportion de l'inquiétude, de la tristesse, que nous avons causé auparavant à D.).
C'est pourquoi : "Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir!"]

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-> Le Kédouchat Lévi (Mévaser Tsédek - Vayikra, Métsora) enseigne :
Qui est considéré comme un véritable "baal téchouva"?
C'est une personne qui s'illumine chaque jour de nouvelles idées à propos d'Hachem, qu'il n'avait pas les jours auparavant.
Ainsi, il rejette son service Divin d'hier, s'imaginant qu'il n'a pas servir Hachem suffisamment, car en comparaison de sa compréhension actuelle de la grandeur d'Hachem et de sa petitesse, son service de hier était manquant.
Ainsi, il fait téchouva pour hier et sur son manquement apparent de bonnes actions.
[ex: si j'avais su à quel point Hachem est grand, miséricordieux à mon égard, ... j'aurai fait ma prière, Sa volonté, avec plus de fougue, d'amour, de joie!]

"Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir".
Le tsadik fait référence à quelqu'un qui se voit lui-même comme complet et qui ne voit aucune chose manquante dans son service Divin. Il n'a aucun regret.
Une telle personne qui échoue à voir ses défauts et qui s'imagine être un tsadik parfait, ne peut pas se tenir face à un baal téchouva qui essaie constamment de devenir meilleur que ce qu'il a pu être le jour d'avant.

["Chouvou banim chovavim" (Yirmiyahou 3,22) se traduit littéralement : "Revenez, ô enfants de retour"
Rabbi Zissel d'Anipoli (le frère aîné du Noam Elimélé'h, et élève du maguid de Mézéritch) explique que chaque jour nous gagnons une nouvelle compréhension dans notre service d'Hachem, ainsi notre téchouva du passé devient en quelque sorte inadéquate.
Ainsi, "banim chovavim (enfants de retour) = bien que vous ayez déjà fait téchouva (qui était parfaite à ce moment), "Chouvou" (revenez) vous devez encore revenir (suite à votre meilleure compréhension d'Hachem d'aujourd'hui).
La vie est un perpétuel retour vers Hachem, toujours plus proche! (et en se sens : "Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir"!)]

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-> Une fois rabbi Its'hak de Berditchev (le Kédouchat Lévi) a expliqué la Haggada de Pessa'h ainsi :
le terme "Pessa'h", qui signifie littéralement "passer au-dessus", fait référence au baal téchouva.
Alors que les tsadikim montent continuellement un niveau après l'autre, le Baal téchouva a la capacité de "passer au-dessus", de sauter de nombreux niveaux d'un seul coup.
[rapporté par rabbi Yissa'har Ber de Zlotchov - Mevasser Tsédek - A'haré Mot]

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[on peut ajouter le fait qu'une téchouva faite par amour transforme des fautes en mérites.
On ne doit pas fauter dans le but de faire téchouva, mais si quelqu'un a déjà fait de nombreuses fautes, au lieu de désespérer (ex: j'ai trop fauté pour que ma téchouva fonctionne!), au contraire il doit savoir qu'il aura de nombreux mérites s'il fait une téchouva par amour d'Hachem. ]

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-> Rabbi Chnéour Zalman de Liadi (le baal haTanya) enseigne :
La téchouva n'est pas uniquement pour les fauteurs. Tout le monde doit faire téchouva, car la définition même de téchouva est : "retour".
La téchouva est le processus par lequel nous retournons l'âme à sa source originelle, où elle était liée à Son Créateur et attachée à la Source de la vie.
Elle est descendue de ce lieu élevé et s'est drapée dans ce monde matériel.
Tout accomplissement spirituel qu'elle atteint dans ce monde est pâle en comparaison de son degré de spiritualité lorsqu'elle était en-Haut, car dans ce monde matériel elle est liée à des contraintes comme le temps et le lieu ...

C'est ce que signifient nos Sages, lorsqu'ils ont dit : "Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir" (guémara Béra'hot 34b).
Le Zohar explique que les baalé téchouva (ceux qui retournent leur âme à leur source/racine originelle) sont plus grands que les tsadikim.
C'est parce que la lumière de Hachem est vraiment révélée dans leur âme, au point que leur âme animal, la vitalité de leur corps, leurs capacités et traits, sont transformés et retournés à Hachem, puisque l'obscurité est transformée en lumière.
[rapporté dans le Torah Ohr - Vayé'hi]

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-> Dans le niveau le plus bas, on trouve l'étincelle la plus sainte.
Et c'est pourquoi on a pu dire (guémara Béra'hot 34b) que les tsadikim parfaits ne peuvent monter là où se tiennent les repentants.
[rabbi Dov Ber de Mézéritch]

-> Il arrive que l'obscurité cache la lumière.
[rabbi Tsadok haCohen de Lublin]

[selon nos Sages, dans les domaines où une personne est particulièrement mis à l'épreuve, c'est là quelle a potentiellement un très haut niveau, et que son travail dans la vie est de le rendre réel.
Ainsi, une personne qui est tombée très bas, qui a de grosse tendance à fauter dans un domaine, cela signifie qu'en se travaillant elle peut arriver très haut!]

-> "Tout celui qui a le potentiel de tomber très bas, a le potentiel de s'élever très haut"
[Divré Shmouël]

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-> "Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir"
[guémara Béra'hot 34b - paroles de Rav Abahou]

-> Le rav Tzvi Hirsch haCohen de Rimanov (Béérot haMayim) enseigne :
Par le processus de la téchouva, le blanchiment des fautes, l'amour entre celui qui s'est repenti et Hachem grandit beaucoup.
Prenons 2 individus qui étaient autrefois amis et qui maintenant se haïssent l'un l'autre pour différentes raisons. Après qu'ils résolvent leurs différents et se réconcilient, leur amour est alors plus fort.
La victoire du baal téchouva sur son adversaire, le yétser ara, son ennemi depuis le début, évoque une émotion beaucoup plus intense.
La joie du baal téchouva est plus puissante que la joie d'un tsadik qui n'a jamais fauté, car les tsadikim n'ont jamais eu a mené la guerre. Puisqu'il n'a pas mené de bataille, il ne connaît pas le goût agréable de la victoire.

La joie du baal téchouva a avoir vaincu le yétser ara éveille le même "sentiment" en-Haut.
Nos Sages enseignent : "D. est Ton protecteur, D. est ton ombre" (Téhilim 121,5) ; "Hachem, ton D., est au milieu de toi, comme un héros qui prête main forte. II éprouvera une vive joie à ton sujet" (Tséfania 3,17) ; "Hachem est le maître des batailles" (Béchala'h 15,3).
De même que le baal téchouva ressent de la joie suite à sa victoire sur son yétser ara, de même Hachem se réjouit lorsque le bien l'emporte.
Ce sentiment de joie est éveillé lorsque qu'une personne se bat contre son ennemi, son yétser ara, et émerge victorieux.

[le yétser ara cherche à nous faire fauter, et par là à nous éloigner de papa Hachem.
Lorsque l'on fait téchouva, on arrive à réparer cette situation et à retrouver une proximité totale avec Hachem, et d'une certaine façon on prend notre revanche, on vainc notre yétser ara.
On se réjouit de cela, et cela provoque une joie d'Hachem.
D'une certaine façon notre âme ressent que nous nous sommes beaucoup éloignés de D., que nos fautes ont beaucoup sali et mis des barrières entre nous et D., et donc la joie est proportionnellement plus importante lorsque notre téchouva sincère et totale va tout réparer.
(Ceci explique la guémara ci-dessus)]

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-> La téchouva peut impliquer de voir que les peurs sont envoyées par Hachem dans le but de les rediriger vers la crainte d'Hachem.
C'est peut-être l'une des intentions de la déclaration de la guémara (Béra'hot 34b) : "A l'endroit où se tient une personne complètement repentante, même les plus justes ne peuvent atteindre."
Nous qui sommes sur le chemin de la téchouva, nous avons à notre disposition non seulement les forces de la lumière, de la sainteté et de la bonté ancrées dans notre âme, mais aussi celles de l'obscurité et de la négativité, que nous exploitons pour le processus d'élévation.
Le tikoun est accompli non seulement par nos succès et nos bonnes actions, mais aussi lorsque nous tirons parti de nos échecs et de nos luttes et que nous les élevons.
Lorsque nous maîtrisons les forces du yétser et que nous utilisons les connaissances et les expériences de notre passé pour nous rapprocher d'Hachem, nous sommes transformés.
[rav Judah Mischel]

"Rabbi Méïr dit : Pour quelle raison la Torah a-t-elle déclaré qu’une femme ayant ses règles sera considérée comme impure durant 7 jours ?

Afin que (son mari) n’en vienne pas à se lasser d’elle et à la mépriser.

La Torah a donc déclaré qu’elle resterait impure 7 jours, afin qu’elle soit chaque fois chère à ses yeux comme le jour de leur mariage. "

[guémara Nidda 30b]

"Une caisse remplie de fautes.
Laquelle accable l’homme en 1er? Le vol. "

[guémara Sanhédrin 108a]

Le rav Wolbe de dire :
"Prendre à cœur de ne pas voler constitue aussi une façon de servir D.

Les méfaits graves comme le crime ou le vol concernent évidemment chacun d’entre nous.
Mais la majorité des individus pense qu’ils ne sont pas concernés.
Le cambriolage ? N’est-ce pas attaquer une banque ?

Mais selon la Torah, un employé de bureau qui arrive en retard "vole" son employeur.
Si on emprunte un objet et que l’on s’en sert d’une façon que son propriétaire n’apprécierait pas, c’est déjà considéré comme du vol.

Les jugements de la Torah sont d’une grande sévérité dans tout ce qui concerne les rapports entre l’homme et son prochain.

Le vol est un obstacle pour se rapprocher de D. "

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[Il est important de bien apprendre et réviser les lois juives concernant le vol, car on pense tous ne pas voler, alors que la Torah place la barre très haut.
Par exemple, le fait de traverser en dehors d'un feu vert, peut conduire une voiture à ralentir et on risque alors de voler du temps voir plus à une/des personnes(s) ...]

-> "Si D. a dispersé les enfants d'Israël parmi les nations, c'est pour que les convertis se joignent ainsi à eux."

[guémara Pessa'him 87b]

-> "D. aime grandement les convertis"
[Bamidbar Rabba 8]

-> "Celui qui a pitié d’autrui, D. a pitié de lui. "

[guémara Shabbath 151b]

-> "Lorsque l’on se retient de rendre la ‘mesure’ (la pareille à ceux qui nous ont fait du mal), tous nos péchés sont pardonnés. "

[guémara Roch Hachana 17a]

"De quoi donc se plaint l’homme vivant ?
Ne lui suffit-il pas de vivre et de [pouvoir encore] contempler le soleil ? "

[Agadat Béréchit – chap.26]

+ "Il est à regretter que nous ne percevions plus, ou que nous ignorions toutes les opportunités de bonheur qui nous entourent.
Même là où règnent la souffrance et la douleur, il subsiste toujours quelque chose dont l’homme peut encore se réjouir."

[le rav Wolbe]

"Celui qui prie pour son prochain tout en ayant besoin de la même chose que lui, est exaucé en premier. "

[guémara Baba Kama 82a]

-> "La chose [le complot] devint connue de Mordé'haï" (Méguilat Esther 2,22)
Le Alchikh commente que la Méguila nous livre ici un enseignement éthique de grande importante.

Que l'homme n'en vienne pas à prôner le "principe" du "chacun pour soi, et D. pour tous!"

Il ne suffit pas de se soucier chacun de son bien-être en se disant que D. Se préoccupera de celui de tout le monde.
Car aussi longtemps qu'une personne agit exclusivement pour elle-même sans s'inquiéter de son prochain, D. n'épanche Sa bienfaisance sur aucun des 2.

=> "Celui qui prie pour son prochain tout en ayant besoin de la même chose que lui, est exaucé en premier. " [guémara Baba Kama 82a]

Voilà pourquoi la Méguila relate qu'Esther et Mordé'haï détenaient tous deux cette qualité.
Celui-ci cherchait le bien de celle-là, raison pour laquelle : "il relata à Esther, la reine."
Et cette dernière voulut que les bénéfices en reviennent à Mordé'haï, ce pour quoi elle en fit part : "au roi au nom de Mordé'haï"

Source (b"h) : issu du "Talelei Oroth" du rav Yssa'har Dov Rubin

"Quiconque rapporte une parole [vraie et bénéfique] au nom de celui qui l’a émise amène la Délivrance dans le monde. "

[guémara Méguila 15a]

C’est ainsi que dans la méguilat Esther (2,22), il est écrit : "Esther dit au roi, au nom de Mordé’haï "

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-> De très nombreuses personnes ont fait attention à citer leurs sources, et pourtant la délivrance n'est pas encore venue. Pourquoi?

Le 'Hozé de Lublin répond que nos Sages ne signifient pas que cela va automatiquement amener la délivrance finale, mais plutôt une délivrance à l'échelle d'une personne ou d'une seule communauté.

"Le prophète Elie ne viendra ni pour ceux qui sont éloignés (de la Torah) ni pour ceux qui en sont proches, mais seulement pour faire régner la paix. "

[Edouyot 8,7]

"Lorsqu’une personne arrive devant le tribunal céleste, on lui demande : "As-tu espéré en la délivrance ? " "

[guémara Shabbath 31a]

Rabbi Ber Rodshitz lors d’un séjour dans un auberge a été transporté d’allégresse par une horloge ayant une relation avec le Voyant de Lublin.

Il dit : "En général, le carillon d’une horloge est déprimant, parce qu’il nous signale qu’une autre heure de notre vie vient de s’écouler et qu’elle ne reviendra jamais.
Mais avec le Voyant de Lublin, il en va tout autrement.
Pour lui, chaque heure qui passe nous rapproche de la délivrance."

Nous pouvons percevoir le temps qui passe avec désespoir ou allégresse.
A nous de choisir ...

[L’idée de la venue à tout moment du Macchia’h est une sorte de : "ne remet pas à plus tard ce que tu peux faire maintenant, car si tu penses vraiment que le macchia’h peut arriver à tout moment, il ne te sera alors plus possible de le faire ... "

=> Ainsi, il faut vivre sa vie à fond, sans avoir de regret (j’aurai du faire, j’aurai pu, …).

A chaque instant, j’utilise au mieux les capacités que D. me donne, je fais téchouva (l’erreur est humaine), c’est ainsi que je suis véritablement prêt à sa venue non seulement par le désir mais aussi et surtout par mes actions.]