Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Lorsque, dans l'avenir, le monde entendra ces deux mots : "Je suis Hachem", toutes les questions qui tourmentent les gens à propos du monde trouveront une réponse et les mystères qui les bloquaient seront effacés ; tous les sujets seront clarifiés et illuminés et toute l'humanité verra comme un seul homme comment Hachem a tout fait pour notre bénéfice."
[ 'Hafets 'Haïm - al HaTorah - Vayigach ]

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-> Nous disons dans le Shéma : "Hachem Elokénou, Hachem é'had" (Vaét'hanan 6,4).
Hachem Elokénou = Hachem est notre D. maintenant, mais pas le D. des autres nations.
Il est destiné à être "Hachem é'had" = le D. unique, comme il est dit : "car alors je changerai les nations en une langue pure, afin qu'elles puissent toutes invoquer le Nom d'Hachem" (Tséfania 3,9), et comme il est dit : "ce jour-là, Hachem sera un et Son Nom sera un" (Zé'haria 14,19)."
[rav Aryeh Gibber]

[ainsi le Shéma doit être un grand moment de renforcement.
On ferme les yeux pour s'imaginer l'obscurité de notre exil, de nos soucis, et là d'un côté on se réjouit d'avoir la chance d'être juif(ve) d'être unique dans la Vérité (Hachem Elokénou), et ensuite d'un autre côté, on prend conscience de la finalité prochaine de toute chose : la guéoula, avec le dévoilement au monde entier d'Hachem (Hachem é'had). Tous nos soucis n'en sont plus vraiment car l'arrivée du machia'h est imminente, notre situation dans ce monde n'est que temporaire face à l'éternité de bonheur absolu qui arrive. ]

"La émouna c'est : Hachem m'aime en toute circonstance, et Il ne me prodigue que du bien, encore plus de bien ..."
[rav Shalom Arouch]

"Chaque fois que le chemin semble plus facile, c'est probablement le yétser ara qui [nous] parle".
[Ram'hal - Messilat Yécharim chap.6]

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[en hébreu le terme "amal" (effort) est composé des mêmes lettres que "méal" (au-delà).
Avancer [spirituellement] dans la vie nécessite des efforts, et si c'est trop facile, c'est que le yétser ara est aux commandes. ]

Même lorsqu'une personne est impliquée dans les affaires de ce monde, si son seul désir est de s'attacher à Hachem, ce désir [n'a pas seulement un impact profond sur l'individu], mais il élève également le monde matériel tout entier.

Le terme רצון (ratson), généralement traduit par : volonté, est en fait dérivé de ריצה (ritsa - courir).
Celui qui possède un désir intense [de se rapprocher d'Hachem] peut s'élever et s'envoler spirituellement et poursuivre des objectifs qui sont normalement inatteignables.
En fait, il parviendra à tout transformer dans ce monde, les malédictions comme les bénédictions, en une source de bénédiction.
[d'après le Sfat Emet - Réé 5632]

Le pouvoir du bita'hon est si grand que lorsqu'une personne fait confiance à Hachem de tout son cœur, tout se passera bien pour elle.
C'est ainsi que cela s'est passé pour rabbi Akiva et pour Na'houm Ich Gamzou. C'est parce qu'ils avaient confiance en Hachem qu'ils ont été sauvés, parce que D. peut tout faire.

Même s'il semble que tout espoir est perdu, il faut faire confiance à Hachem, et il vous sauvera.
Plus on place sa confiance en Hachem, plus il nous sauvera.
[Maharal - Séfer Nétivot Olam - 'helek 2, Nétiv haBita'hon 2]

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-> Le Sefer Toldot Ména'hem cite la lettre suivante écrite par le Rav Na'houm de Horodna à l'un de ses élèves :
"Vous connaissez certainement l'explication du Rambam sur le verset : "éhéyé acher éhéyé" ([Hachem disant à Moché au buisson:] Je serai ce que Je serai - Chémot 3,14).
Le Rambam dit que l'explication simple de ces mots est que Hachem disait à Moché, Son serviteur, 'Je serai' à chaque personne, en fonction de la quantité de 'Je serai' imprimée dans son cœur.

Ainsi, si une personne croit et se fie à Hachem vraiment et avec simplicité, et accepte que la nature est entre Ses mains et qu'Il peut accomplir des miracles et des merveilles surnaturelles, alors Il accomplira des miracles et des merveilles pour elle et Il ne l'abandonnera pas ...
Au moment où il en aura besoin, Il lui lui répondra.
Mais si une personne n'inculque pas la émouna et le bita'hon ... Il l'abandonnera l'abandonnera".

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-> Il existe une règle : lorsque nous pensons à Hachem, Hachem pense à nous.
Le plus nous pensons à Hachem, le plus la providence Divine (hachga'hat pratit) sera importante chez nous.
['Hatam Sofer - Chémot 3,14]

-> "Dans toutes tes voies, songe à lui, et il aplanira ta route" (Michlé 3,6 - bé'hol déra'héa daé'ou, véou yéyacher or'hotékha)
Le 'Hatam Sofer explique : "Si tu te souviens d'Hachem dans tout ce que tu fais, alors Hachem prendra soin de toi".

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-> L'homme a été créé à l'image d'Hachem (tsélem Elokim - Béréchit 1,27)
Ceci est la même terminologie que : "Hachem tsilé’ha" (Hachem est ton ombre - Téhilim 121,5).
Lorsqu'on bouge, notre ombre bouge en parallèle.
Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,7) dit que de la même façon Hachem va suivre nos mouvements, en s'assurant que Ses "mouvements" soient en accord avec les nôtres.

-> Hachem répondit à Moché : "Je serai Qui Je serai!" [éyé acher éyé] (Chémot 3,14)
Le rav Yéhochoua Alt dit que ce n'est pas une redondance, mais plutôt c'est une référence au fait que Hachem "sera" de la même manière dont "nous serons".

[ il est écrit : "ténou oz lélokim" (donnez de la force à Hachem - Téhilim 68,35).
Ainsi, plus nous avons de la émouna et du bita'hon, plus nous donnons à Hachem de la force pour être proche de nous et nous aider. ]

Les morts éprouvent du plaisir lorsque leurs proches se rendent sur leur tombe et qu'ils les sollicitent [d'intervenir auprès d'Hachem] ...
[ Sefer 'Hassidim - 710]

L’attachement à D. est la clé qui ouvre tous les verrous.
Chaque juif, même le plus simple, a la capacité de s’attacher aux mots de la Torah et de la prière, atteignant ainsi les plus hauts degrés d’unité avec D.
[Baal Chem Tov]

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-> D. commanda à Noa'h d’ "entrer dans la tévah" (qui signifie littéralement "arche", mais également "mot").
Il faut pénétrer dans les lettres de la Torah et de la prière et s’y attacher. Cela protège la personne et l’ensemble de sa famille élargie, leur permettant de recevoir de D. tout ce dont ils ont besoin.
[Baal Chem Tov]

[de même que rentrer dans l'arche a permis de survivre au Déluge, de même en rentrant de tout notre cœur dans la Torah et la prière on se sauve (ainsi que ses proches) de toutes tempêtes de la vie, recevant à la place le meilleur.]

+ Hachem nous a donné Sa sainte Torah [et Ses mitsvot]. C'est l'arme que nous devons utiliser contre le yétser ara dans notre guerre contre lui.
Les munitions sont fournies par notre passion (ex: joie, fierté à étudier/faire les mitsvot) et notre attachement à D. (dvékout).

Celui qui accomplit les mitsvot sans enthousiasme et sans passion est comme le serviteur qui n'a pas utilisé de vraies balles. Sans passion ardente ni d'enthousiasme, nos armes restent inutiles dans notre lutte contre le yétser ara.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi]

+ Chaque juif est une couronne sur la "tête" du Créateur.
Il est de notre devoir, vis-à-vis de cette couronne, d'y placer toutes sortes de joyaux et de pierres précieuses que nous pouvons trouver.
Lorsque nous faisons un effort conscient pour rechercher le bien chez notre prochain (ex: en le jugeant favorablement), nous faisons en sorte que la couronne d'Hachem devienne de plus en plus belle.
Comme les diamants, les rubis et les saphirs, ces qualités positives [en autrui (et nous)] font briller la couronne d'Hachem d'un éclat aveuglant, augmentant Sa Gloire et Lui apportant un plaisir et une joie insondables.
[d'après Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 6]

"Les larmes coulent vers le haut. Lorsque vous voyez les larmes de quelqu'un couler de ses yeux, elles ne descendent pas [perdues inutilement] ... mais elles montent au ciel!
Quand quelqu'un pleure, D. lui donne le plus grand, le plus profond privilège ... celui d'embrasser ses larmes!"
[rabbi Shlomo Carlebach]