+ Israël en exil parmi les nations est comme une rose parmi les épines.
Si les juifs produisent des "roses" de mitsvot et de bonnes actions, ils seront distingués des nations.
Dans le cas contraire, l'ange de la destruction peut traiter Israël comme il traite les nations. Nos Sages ont dit à ce sujet : "Une fois que l'ange de la destruction a reçu la permission de détruire, il ne fait pas de distinction entre les justes et les réchaïm" (guémara Baba Kama 60a).
[Ben Ich 'Haï - Even Chéléma]
Catégorie : Citations – Nos tsadikim
+ Les symboles de la guerre sont l'épée et la lance.
Les nations du monde font la guerre avec des armes physiques. Israël fait la guerre, et gagne, avec la Torah et la prière.
La Torah que les juifs étudient se transforme en une épée spirituelle (Zohar, Nasso 127:2) : "Les hautes louanges de D. sont dans leur bouche, et une épée à deux tranchants est dans leur main" (Téhilim 149,6) = lorsque la Torah est dans leur bouche, une épée mortelle est dans leur main.
Et les 248 (רמ"ח - rama'h) mitsvot positives que les juifs accomplissent deviennent רמח (roma'h - une lance).
Ainsi, lorsque Pin'has "prit une lance dans sa main" (Balak 25,7), il prit le mérite des mitsvot.
De plus, grâce à la Torah et aux mitsvot, les juifs attirent l'abondance spirituelle et physique dans le monde.
[Ben Ich 'Haï - Yédé 'Haïm 490]
+ Dans l'obscurité, nous ne pouvons pas nous fier à nos yeux, car l'imagination fait passer l'objet qui se trouve devant nous pour un homme, un arbre ou un pilier.
Dans les ténèbres de ce monde, nous ne pouvons pas non plus nous fier à nos yeux, car le mauvais penchant crée l'illusion que les choses matérielles ont de la valeur.
Mais en vérité, ce qui a une valeur réelle et éternelle, c'est la Torah, les mitsvot et le service d'Hachem.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 3, haGadol 3]
Chaque juif a une étincelle de grâce (nékoudat 'hén) du Créateur, un domaine dans lequel il trouve grâce/faveur auprès d'Hachem, qu'il est le seul à avoir.
Et si une personne pense qu'elle est consciente de ce qui la rend unique aux yeux d'Hachem, elle a tort.
En effet, l'être humain ne peut voir que ce qui est visible à l'œil, et seul Hachem voit ce qui se trouve dans le cœur.
['Hidouché haRim]
Lorsqu'une personne commet une faute, même si elle est déjà tombée, Hachem est toujours là pour la soutenir afin qu'elle puisse trouver un moyen de se relever.
[Nous disons dans la prière après "nichmat kol 'haï" : "asomé'h noflim" (qui soutient la chute)]
Même lorsque quelqu'un est nofél, c'est-à-dire en train de tomber, Hachem est là pour le soutenir et lui donner de l'espoir pour l'avenir.
['Hidouché haRim]
Lorsqu'il y a de l'amour et de l'unité parmi les juifs, Hachem fait des miracles pour eux.
[Noam Elimélé'h - à son frère Rabbi Zoucha]
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-> Hachem aime que nous soyons unis.
Selon le Zohar, il y a une présence spéciale de la Chékhina qui réside parmi nous lorsque nous sommes unis.
-> Le rav David Ashear écrit que plus il y a d'unité entre nous, plus de bénédictions Hachem nous donne.
Le Rema met en garde contre le mépris d'une coutume (minhag), car les coutumes ont été instituées pour une raison. Chaque coutume a une fenêtre dans le Ciel et est enracinée dans les mondes supérieurs.
[Chémech Tsédaka]
Juste avant sa mort, on demande à un homme s'il a traité son prochain avec bonté.
Si la réponse est oui, son âme est extraite avec facilité.
[Réchit 'Hokhma - chaar haYira - chap.12]
Les lettres de אהבה (aava - amour) peuvent se réarranger pour former : 'באה ה (la Présence d'Hachem [Chékhina] vient).
Par nos bonnes actions [notre amour] envers notre prochain et envers Hachem, nous réjouissons la Chékhina [Hachem].
[Ben Ich 'Haï - Even Cheléma (sur Chir haChirim 7,7)]
La signification de la prière est qu'elle est une connexion et un attachement ; à travers elle, l'homme peut se connecter à Hachem.
L'homme est fini, tandis qu'Hachem est infini. Il en ressort donc que par la prière, l'homme s'élève du niveau du fini au domaine de l'infini.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi]
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Le rabbi de Berditchev commente le verset (Chémot 2,25) ainsi :
-> "vayar Elokim ét Bné Israël" = Hachem a vu qu'ils avaient crié ;
-> "vayéda Elokim" = le terme "vayéda" peut dire " connaître", mais également se connecter/lier, comme dans : "véa'Adam yada ét 'Hava ichto" (Béréchit 4,1). [yada = fait référence à l'intimité dans un couple, où ils sont le plus intimement liés. ]
=> Ainsi, le verset nous enseigne qu'en Egypte le peuple juif a crié d'une manière qui a formé un pont vers l'infini, permettant à Hachem de se connecter à leur douleur et d'être ému pour les aider (vayéda Elokim).
[ainsi, lorsque nous prions de tout notre cœur et de toute notre âme, avec une supplication déchirée et authentique comme un fils devant son père, nos paroles forment un pont entre notre monde fini et l'infini. Par ce portail, Hachem descend dans notre douleur et répond par un salut rapide.]