Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 
"La Haggada a essentiellement pour but de nous apprendre que D. est le Maître du monde et le dirige"

[rav Eliachiv ]

-> "Sache que Celui qui nous a créés, nous et notre mauvais penchant, sait qu'au "moment où la matsa et le maror sont posés" devant nous, c'est le moment unique où la crainte de D. s'enracine chez Son fils".
[d'après le Ménou'ha Oukédoucha - écrit par un disciple du Rabbi 'Haïm de Volozhin]

Si lors du Séder, on décide de "jouer le jeu" et de vivre véritablement la sortie d'Egypte (et non comme un souvenir très lointain), on ne peut pas rester inchangé ...

=> Ne gaspillons pas cette exceptionnelle occasion d'alimenter en nous un feu ardent d'amour et de crainte de D.

+ "A chaque génération, tout homme a l'obligation de se considérer comme étant lui-même sorti d'Egypte" (Haggada de Pessa'h)
-> Le 'Hida (Batei haNéféch) de nous expliquer :
"Cela signifie qu'il ne suffit pas de se réjouir en son cœur et dans son imagination d'être en train de quitter l'Egypte.
Mais on doit extérioriser son allégresse et afficher son bonheur, afin que ceux qui nous entourent se rendent compte de ce que nous ressentons, et qu'ils sachent que tous nos gestes, pendant cette soirée, ne font qu'exprimer notre gratitude envers D.
[...]
Nous devons, par les mots, mais aussi par les mouvements de notre corps et par notre physionomie, donner à autrui l'impression que nous sommes vraiment en train de quitter l'esclavage et de nous libérer."

-> A quoi cela nous avance-t-il de nous considérer comme étant nous-même sortis d'Egypte?

Le Netsiv de Volozhin de répondre :
"Si nous tentons de nous représenter tous les miracles et les événements prodigieux vécus par nos ancêtres quand ils ont quitté ce pays, nous en éprouverons d'autant plus de reconnaissance.
Notre cœur s'en trouvera purifié, ce qui nous préparera pour la véritable finalité de la sortie d'Egypte : l'acceptation de la Torah.
Avec joie et amour, nous assumerons alors tous ses commandements, de même que nos ancêtres ont accepté la Torah sur le mont Sinaï, et cela sans réserve."

L’amour de la mitsva/matsa …

+ L'amour de la mitsva/matsa ...

-> "Le peuple porta sa pâte avant qu'elle fût levée, attachés à leurs vêtements sur leurs épaules"  (Chémot - Bo 12,34)

-> "Sur leurs épaules, bien qu'ils aient eu beaucoup d'animaux de bât (servant au transport de leurs biens), manifestant ainsi leur amour pour les mitsvot"
(la Mekhilta sur ce verset)

-> Le Rav Réouven Melamed (Mélits Yochèr) nous enseigne :
Nous savons que les enfants d'Israël ont quitté l'Egypte "avec de grandes richesses" (Béréchit - Lé'h Lé'ha 15,14), constituées par de l'or et de l'argent.
Ils ont pourtant chargé ces biens matériels sur leurs animaux, et ont pris sur leurs propres épaules les restes de matsa et de maror (de la nuit du Séder) .
Ces simples "restes" de mitsvot leur étaient plus précieux que l'argent et l'or!

De même que nous devons chérir toute occasion d'observer une mitsva, nous devons aussi porter dans nos cœurs tout objet qui a été utilisé pour l'une d'elles, même si elle a déjà été accomplie.

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-> La michna Béroura (477,5) rapporte le témoignage suivant du Chla haKadoch :
"Parmi des êtres en quête d'élévation spirituelle, j'en a vu qui embrassaient les matsot et le maror ... et ce parce que les mitsvot leurs sont très chères.
Heureux celui sert son Créateur dans la joie!"

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-> Le rav Schechter enseigne que les vêtements que les juifs ont pu prendre aux égyptiens pouvaient négativement les affecter, puisque provenant d'un environnement rempli d'impuretés, d'immoralités. Comment éviter que cela ne déteindre sur eux?

Le midrach Tan'houma rapporte que les juifs possédaient tous de très nombreux animaux. Bien qu'ils pouvaient les utiliser pour porter la matsa, ils ont témoigné de l'amour pour la mitsva en les porter sur leurs épaules.
En utilisant les habits égyptiens pour emballer les matsot, les impliquant dans la mitsva, cela a permis d'élever ces vêtements, retirant leur impact négatif, et les rendant utilisables pour la suite.

Le 'Hizkouni affirme que les juifs désiraient les luxueux vêtements des égyptiens afin de pouvoir les revêtir en l'honneur des jours de fête (Yom Tov).
Rabbénou miBarténoura ajoute que c'était peu être afin d'être mieux habillés lors du don de la Torah.
[les habits les plus impudiques, car trop courts, étaient donnés aux enfants.]

Pourquoi regardons-nous nos ongles durant la havdala?

+ Pourquoi regardons-nous nos ongles durant la havdala?

Lorsque D. créa Adam, son corps tout entier était recouvert d'un ongle.
Après avoir fauté, en mangeant du fruit de l'arbre de la connaissance, son recouvrement intégral en ongle s'est retiré de la surface de son corps, pour ne rester uniquement qu'au niveau du bout des doigts.

Adam a fauté un vendredi, mais en l'honneur du Shabbath, il n'a été puni qu'après la fin de Shabbath.
Une fois Shabbath terminé, il n'y avait plus de lumière, et dans l'obscurité Adam a pris 2 pierres, les frappant ensemble, produisant du feu, et récitant alors la bénédiction de : " boré méoré a'ésh " (remerciant D. d'avoir créé le feu).
Il a alors vu que son ongle ne restait plus qu'au niveau du bout de ses doigts.

=> Comme souvenir de cela, pendant la Havadala, qui marque la fin de Shabbath et le début de la semaine, nous regardons nos ongles.

[ C'est une sorte de rappel, nous disant : oui, tu vas commencer une nouvelle semaine de travail,mais n'oublie pas que c'est une malédiction suite à la faute d'Adam (le 1er Homme).
Ton travail n'est pas une finalité, c'est une nécessité permettant l’existence, l'épanouissement de l'essentiel d'une vie d'un(e) juif.

Un travail est fait symboliquement par les mains, dont à la tête, il y a les ongles, comme pour toujours nous rappeler ce concept ... ]
Source (b"h) : traduction personnelle d'un dvar Torah du rabbi Bogomilsky (Védibarta Bam - Birkat haMazone)

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-> Les ongles grandissent et se renouvellent sans cesse, ainsi nous les regardons à la lumière du feu de la bougie de la Havdala afin d'obtenir la bénédiction.
[le Lévouch]

-> "Nos Sages enseignent qu'à certains égards la sainteté du jour de Pourim est plus grande que celle de Yom Kippour, qui peut être comprise comme : Yom Ki-Pourim [un jour comme Pourim], impliquant que Pourim est la plus importante des 2.

A Yom Kippour, seul le Cohen Gadol entre dans le saint des Saints et atteint un niveau unique de grandeur.
A Pourim, par l'accomplissement des mitsvot du jour, chaque juif peut entrer dans le "sanctuaire le plus interne" (saint des Saints) et atteindre les plus hauts niveaux de grandeur."

[Rabbi Yéchezkel Shraga Halberstam - le Rabbi de Sieniawa (Pologne)]

-> On peut citer le Zohar à ce sujet :
"Ce qui peut être accompli à Yom Kippour en affligeant le corps, peut être atteint à Pourim par le biais de la nourriture et de la boisson."

-> "Les juifs sont le trésor de D."
[le Rokéa'h]

-> "Les trésors de D. sont cachés dans chaque juif (bayéhoudim)"
[Rabbi Avraham de Slonim]

[Les 2 citations ci-dessus sont des commentaires sur le passage suivant de la Méguilat Esther (4,7) :
"... les trésors du roi, en échange du droit d'exterminer les Juifs"
(al ginzé aMélé'h bayéhoudim léabédam). ]

"Va rassembler tous les juifs se trouvant à Chouchan et jeûnez pour moi." (Méguilat Esther 4,16)

-> Le Sfat Emet (Chémot - léPourim 649) de commenter :

"Lorsque l'unité règne dans le peuple juif, le méchant ne peut le dominer.
C'est pourquoi Haman dit que, le peuple juif, était dispersé et éparpillé et qu'il pourrait le vaincre.

[Pour contrer cette dispersion], Esther dit : "Va rassembler".
Ce rassemblement pour s'unifier s'est accompli, comme il est dit plus loin : "Les autres juifs des pays du roi se rassemblèrent, se défendirent".
Par la force de ce rassemblement, la délivrance est arrivée."

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-> Le 'Hafets 'Haïm nous enseigne à ce sujet (Zékhor léMyriam) :
"Si chaque juif aimait réellement son prochain, chacun jouirait d'une abondance supplémentaire.
En effet, rien n'est trop difficile pour D.
Il ne fait aucune différence pour Lui qu'il se trouve une myriade de juifs ou quelques-uns sur terre, car Il nourrit chacun et donne à chacun ce dont il a besoin.
[...]
Quand la Création trouve-t-elle grâce aux yeux de D.?
Quand les membres du peuple juif sont liés les uns aux autres, qu'il ne règne pas de jalousie, de haine et de rivalité entre eux et que chacun pense au bien et à la réussite de son prochain.
Dans ce cas, D. est heureux de Sa création et il est dit à ce sujet : "D. se réjouit de Ses œuvres".

Nous pouvons expliquer ainsi le verset : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis D."  = si tu aimes ton prochain comme toi-même, alors Je suis D. parmi vous et Je vous aime tous les 2. "

"Mais Mordé'haï ne fléchira (yi'hra), ni ne se prosternera (yichta'havé)"  (Méguilat Esther 3,2 - traduction littérale)

Le Sfat Emet demande : Pourquoi n'est-il pas écrit, plus logiquement : "Mordé'haï ne se prosterne pas" (lo koréa), avec le verbe au présent et non au futur?

Il répondit :
"Pour t'apprendre que toujours, dans chaque génération, il se trouvera dans le peuple d'Israël un juste qui ne fléchira, ni ne se prosternera ..."

"Pour les juifs, il y avait lumière et joie" (méguilat Esther 8,16)

-> "La lumière se rapporte à la Torah"
[guémara Méguila 16b]

-> Comparant Pourim à Pessa'h, nos Sages ont enseigné :
"Si déjà, on entonne un cantique pour être passé de l'esclavage à la liberté, à plus forte raison le fait-on pour avoir été sauvé de la mort."
[guémara Méguila 14a]

-> Selon la guémara (Pessa'him 68b), "tous [les Sages] reconnaissent" qu'il y a lieu de célébrer Shavouot, commémoration de l'acceptation de la Torah, par des mets et boissons délectables et des réjouissances.

=> Il ne pouvait en être autrement à Pourim, puisque, comme l'enseigne Rava (guémara Shabbath 88a) : "Les juifs acceptèrent de nouveau la Torah à l'époque d'A'hachvéroch, comme il est écrit : 'ils confirmèrent et acceptèrent' (méguilat Esther 9,27), ils confirmèrent ce qu'ils avaient déjà accepté".

=> A pourim, s'il y a une mitsva de se réjouir et de festoyer plus que pendant les autres fêtes, c'est parce que les juifs de cette génération acceptèrent délibérément la Torah, celle-là même qu'ils avaient acceptée sous la contrainte au mont Sinaï.

"Les enfants d'Israël garderont le Shabbath, en observant le Shabbath dans toutes les générations comme une alliance immuable."  (Ki Tissa 31,16)

-> "Rabbi Chimon ben Lakich a dit : "D. accorde une âme supplémentaire à l'homme le soir du Shabbath et à la fin du Shabbath, il l'a lui reprend.
Le Shabbath terminé, nous nous lamentons de l'âme qui nous a quittés." "
[guémara Bétsa 16a]

-> Le Rabbi de Kotsk de commenter :
"Lorsque le Shabbath arrive, le juif s'éveille au repentir et réfléchit à ce qu'il a fait pendant la semaine.
Alors, il s'écrie : "Oh! L'âme nous a quittés!" "
-> "D. a béni [le Shabbath] par la lumière du visage de l'homme, l'a sanctifié par la lumière interne de l'homme, cette lumière du Shabbath n'est pas comparable à celle des jours de la semaine."[midrach Béréchit Rabba 11 - sur : "D. bénit le 7e jour et le sanctifia" (Béréchit 2,3) ]

-> "L’homme relève la tête au moyen du Shabbat, car c’est le Shabat qui l’élève.''
[le 'Hidouché haRim -> en faisant remarquer que les lettres qui composent le mot Roch (ראש  - la tête) sont suivies dans l’alphabet des lettres qui composent le mot Shabbat (שבת)]

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-> Le respect du Shabbath a une très grande force. En effet, la sainteté et l’élévation qu’un juif peut obtenir par le respect même d’un seul Shabbath reste et perdure pour l’éternité.

Quand "les enfants d’Israël garderont le Shabbath", l’effet et la sainteté de ce Shabbath demeureront "dans toutes leurs générations" = pour l’éternité.
['Hidouché Harim]

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-> "Les bnei Israël observeront le Chabbat" (31,16)

Le Kédouchat Lévi enseigne qu’un juif qui observe le Shabbat comme il se doit recevra la vitalité et la force nécessaires pour servir D. durant tous les jours de la semaine. Puis lors du Chabbat suivant, il lui sera beaucoup plus aisé d’atteindre le niveau de ce saint jour et de le respecter, et ainsi de suite.
Alors, dans le cas où l’on mérite d’accomplir : "les bnei Israël observeront le Shabbat", il nous sera plus facile de "faire le Shabbat pour leurs générations" : les jours de Shabbat à venir.

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-> "Les bnei Israël observeront le Chabat, pour faire le Shabbat" (31,16)

=> Comment peut-on "faire le Chabat"?

Le Nézer Yossef (Rabbi Yossef Lalzar) donne la réponse suivante :
Comme on le sait, nous ajoutons du temps profane au sacré la veille du Shabbat et à la sortie du Shabbat, si bien qu’au moins une demi-heure de profane s’ajoute à chaque Shabbat des Shabbat de l’année.
Dans l’année il y a une cinquantaine de Shabbat, si bien que l’homme ajoute en moyenne environ 28 heures
pendant l’année.
C’est par conséquent ce que dit le verset "faire le Chabat", pour toute la série des Shabbat qu’il y a dans l’année, il ajoute un Shabbat qui est devenu de profane – sacré, à cause de ce que l’on ajoute.

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-> "Vous observerez le Chabat (ét haShabbat), car il est saint pour vous, celui qui le profane sera certainement mis à mort" (Tétsavé 31,14).

Il y a un principe connu selon lequel le mot "ét" (את) signifie un ajout de quelque chose.
=> Qu’est-ce que le verset vient ajouter en disant "vous observerez le Shabbat"?

Rabbi Yaakov ‘Haïm Sofer (Yisma’h Israël) écrit qu’on peut expliquer le verset selon ce qui est dit dans la Torah : "Quand J’en aurai fixé l’heure, Je rendrai Mes arrêts avec équité".
Nos Sages ont expliqué que quand l’homme est mis en jugement, on lui dit : "Pourquoi n’as-tu pas étudié la Torah?"
Il répond : "Parce que j’étais occupé à faire du commerce ou à travailler pour gagner ma vie et celle de ma famille."
Alors, on lui dit : "Pourquoi le Shabbat et les jours de fête n’as-tu pas étudié la Torah?"

Et quand il n’a pas de réponse, on lui attribue aussi la gravité de la négligence dans l’étude de la Torah pour les jours de la semaine, car les Shabbat et les jours de fête ont prouvé que la raison de sa négligence de la Torah n’était pas la subsistance, puisque le Shabbat où il n’est pas obligé de travailler pour gagner sa vie, il n’a pas étudié la Torah.

C’est donc la signification du verset :
- "Vous observerez le Shabbat" = on doit observer le Shabbat tout en étudiant la Torah,
- "ét" = ce qui vient inclure l’étude de la Torah, pour qu’on ne soit pas puni des jours de semaine où l’on n’a pas étudié la Torah,
- sinon elle met en garde : "celui qui le profane sera certainement mis à mort", mot youmat, deux morts, c’est-à-dire qu’on le punit aussi pour la négligence de l’étude pendant les jours de semaine.

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-> b'h, voir également le n°5 de : https://todahm.com/2019/10/02/questions-reponses-paracha-ki-tissa

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-> "Les enfants d’Israël garderont le Shabbath, en observant le Shabbath"

Il y a une apparente répétition : si nous gardons le Shabbath, c'est que certainement nous l'observons comme il le faut.

Selon le rabbi Its'hak El'hanan Spector, nous apprenons d'ici que nous ne sommes pas considérés comme gardant le Shabbath tant que nous ne nous assurons pas que nos enfants et nos descendants l'observent également.

Si nous souhaitons être considérés parmi les : "véchamérou bnei Israël ét aShabbath" = ces juifs qui observent le Shabbath, alors nous devons : "laassot ét aShabbath lédorotam" = s'assurer que le Shabbath est bien réalisé par nos générations futures, comme : "brit olam" = une alliance immuable pour tous.

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+ "Et le septième jour, Il a cessé tout travail et Il s’est reposé" (Ki Tissa 31,17)

-> La guemara (Beitsa 16a) explique que chaque Shabbath, Hachem accorde une âme supplémentaire à chaque juif, et on la lui enlève à la sortie du Shabbath, comme il est dit : "Il a cessé tout travail et Il s’est reposé", c’est-à-dire qu’une fois qu’il a cessé tout travail et que le Shabbath est achevé, alors malheureusement il perd son âme (supplémentaire).
Le terme : "il s'est reposé" (וינפש - vayinafach) est compris dans le sens de : "malheur, il a perdu son âme (נפש וי).

Pourquoi est-ce que la Torah fait allusion à l’âme supplémentaire accordée, en nous disant qu’elle s’en va après Shabbath ?
En réalité, la Torah vient nous dire ici que dès l’entrée de Shabbath, l’homme doit se réjouir et profiter au maximum de son âme supplémentaire qu’on lui accorde, uniquement en se rappelant que cette grande sainteté ne durera pas un long moment et s’en ira à la sortie du Shabbath.
=> De ce fait, il devra l’exploiter le plus possible.
[le Baal Chem Tov]

[d'une certaine façon on doit tellement apprécier ce supplément de sainteté, de proximité avec Hachem, qu'aucune préoccupation, sujet de ce monde, ne peut venir rivaliser.
A l'image de 2 amoureux qui ne se voient qu'un seul jour par semaine, nous savourons ce moment d'intimité avec D., et puisque notre temps est compté à seulement 25h, alors plus rien d'autre n'a d'importance, ne peut venir troubler ce moment de bonheur infini!]

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-> Nos Sages (guémara méguila 13a) nous rapportent que la reine Esther a donné à chacune de ses 7 plus proches servantes, le nom d'un des 7 jours de la semaine.
Chaque servante devait venir le jour de la semaine correspondant à son nom, afin de permettre à Esther de se rappeler de la venue du Shabbath.[afin que son stratagème reste secret/discret, elle les a appelé de façon allusive, et non pas directement : yom richon, yom chéni, ...
Ainsi :
-> le 1er jour = c'était : 'houlata ( = début des jours 'hol)
-> le 2e jour = rékiyata (de rakiya = allusion à la création du firmament en ce jour)
-> le 3e jour = guénounita ( = les plantes)
-> le 4e jour = néoritou ( = la lumière)
-> le 5e jour = rou'hachita ( = les animaux)
-> le 6e jour = 'hourfita
-> le 7e jour : la servante qui était pour elle le signe que Shabbath allait arriver, avait pour nom : "ragou'ita" (de ragou'a = paisible, car il faut être paisible à Shabbath).=> Esther, malgré ses obligations de reine n'a jamais profané le Shabbath.

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-> "Parle aux bnei Israël et dis-leur: observez Mes Shabbat" (31,13)

Le Méo haOmer donne la raison suivante au fait que "Shabbat" soit au pluriel dans l’expression "Mes Shabbat" (Shabbétotaï - שַׁבְּתֹתַי) :
Il y a de nombreuses régions dans le monde, si bien qu’en un endroit il fait encore jour, alors qu’ailleurs c’est déjà la nuit. Par conséquent quand les uns célèbrent le Shabbat, les autres sont encore dans le monde du travail. Et selon la vérité, chacun est mis en garde selon l’endroit où il se trouve.
C’est pourquoi le verset dit: "observez mes Shabbat" au pluriel, parce que cela comprend plusieurs Shabbat différents, selon l’endroit où se trouvent les gens.