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Les 10 jours de téchouva et les 10 Commandements

+ Les 10 jours de téchouva et les 10 Commandements :

-> Les 2 jours de Roch Hachana sont appelés Yoma Ari'hta, une longue journée. Cette terminologie et ce concept sont propres à Roch Hachana et ne sont pas utilisés en référence aux autres Yamim Tovim.
La sainteté des 2 jours de Roch Hachana est considérée comme une seule sainteté (kédoucha a'hat,). Tous les autres Yamim Tovim durent 2 jours en dehors de la terre d'Israël. Ils ne sont pas considérés comme un seul jour, mais plutôt comme 2 jours distincts de Yom Tov.

-> Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach I - drouch 5) enseigne : hormis le fait que les 10 jours de repentir sont des outils spirituels capables de nous aider à corriger nos fautes, ces 10 jours de téchouva correspondent aux 10 Commandements.

Moché Rabbénou monta dans les Cieux à Roch 'Hodech Elloul et revint 40 jours plus tard, à Yom Kippour, avec les 2e Lou'hot, qui contenaient les 10 Commandements.
En effet, le séfer Elef Katav cite le Rav Daniel Prustitz, un contemporain du 'Hatam Sofer. Il explique que durant chaque jour des 10 jours de téchouva, un nouveau commandement des 10 Commandements fut inscrit. Lorsqu'ils furent tous au complet, Moché redescendit et présenta les 2e Lou'hot au peuple juif.

Le premier jour de Roch Hachana correspond au premier commandement : "Je suis Hachem, ton D." (ani Hachem Eloké'ha - Yitro 20:2).
Dans Kéchet Yéhonatan, le rav Yonathan Eibshitz explique la pertinence de cette équivalence. À Roch Hachana, nous utilisons le Shofar et les versets de Mal'hiyot (la Royauté), et de Zi'hronot (le Souvenir), pour proclamer la souveraineté de Hachem sur nous. Il s'agit d'un rituel tout à fait approprié pour le premier jour de Roch Hachana, puisque qu'il correspond à "ani Hachem Eloké'ha", la déclaration de la Royauté de Hachem. Nous sonnons du Shofar pour couronner Hachem comme notre Roi.

Le 2e jour de Roch Hachana correspond au 2e des 10 Commandements : "lo yiyé lé'ha Elokim a'hérim" (Tu ne reconnaîtras pas d'autres dieux - Yitro 20,3).
Nous savons que les 2 premiers Commandements furent prononcées par Hachem 'en une seule parole' (bédibour é'had). Hachem parla une fois et nous entendîmes 2 déclarations : par conséquent, les 2 jours de l'année qui leur correspondent sont considérés comme un seul jour long. C'est pourquoi Roch Hachana est considéré comme un 'Yoma Ari'hta'.

Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach II - drouch 1) continue cette analogie : initialement, le 2e jour de Roch Hachana n'était observé qu'à l'étranger, pas en terre d'Israël, et la guémara (Kétoubot 110b) précise que celui qui réside en dehors de la terre d'Israël est considéré comme adorant une divinité étrangère.
Ainsi, le rav Eibshitz affirme que le 2e jour des 10 jours de téchouva correspond au 2e Commandaments : "Tu ne reconnaîtras pas d'autres dieux".

Le 3e jour de Tichri est la date à laquelle on commémore le meurtre de Guédalia. Ainsi, ce jour-là correspond au 6e Commandement : "Tu ne tueras pas" (Yitro 20,13

Le jour de la veille de Yom Kippour, une tâche importante est mise en avant : on doit s'assurer que lorsqu'on entre dans Kippour, les seules fautes restantes relèvent du domaine de ben adam laMakom, étant donné que les fautes ben adam la'havéro (envers autrui) ont été rectifiées.
Ainsi, le rav Eibshitz enseigne que la veille de Yom Kippour correspond au Commandement de "Tu ne voleras pas" (lo tiknov).

En raison de la préoccupation particulière que nous puissions avoir en notre possession des objets ne nous appartenant pas, il est d'usage de faire des kapparot avec un poulet.
Nos Sages expliquent que les poulets ne sont pas aptes à être utilisés comme korbanot, car leurs entrailles contiennent de la guezéla, du vol. Puisque les poulets picorent leur nourriture à même le sol, quel que soit leur propriétaire, elles sont représentatives de la faute du vol.
Pendant que nous effectuons les kapparot, nous demandons à Hachem de modifier tous les décrets qui auraient dû incomber aux voleurs (ganavim), et de permettre à la place qu'ils retombent sur le poulet.
Il s'agit là, affirme le rav Eibshitz, d'une dimension plus profonde de la mitsva des kapparot.

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=> D'où les A'haronim ont-ils déduit le concept selon lequel les 10 Commandements correspondent aux 10 jours de téchouva?

Le Tana déBé Eliyahou Zouta (chap.22) enseigne :
De nombreux avantages sont accordés aux Bné Israël pendant les 10 jours de téchouva. Chacun des 7 jours entre Roch Hachana et Yom Kippour, on peut rectifier le jour correspondant de la semaine pour toutes les infractions commises ce jour-là au cours de l'année précédente.
De plus, bien que le reste de l'année, Hachem n'est prêt à accepter que les prières récitées en minyan, durant les 10 jours de téchouva, Il accepte volontiers même les prières exprimées individuellement en privé.
Pourquoi Hachem nous a-t-Il offert ce cadeau si particulier que nous connaissons sous le nom des 10 jours de téchouva?
Le Tana déBé Eliyahou répond que nous recevons ce don grâce au mérite des 10 épreuves, auxquelles fut soumis Avraham Avinou et dont il triompha.
C'est aussi, dit le Tanna déBé Eliyahou, par le mérite du peuple juif d'avoir accepté les 10 Commandemants.
Ceci est l'une des premières sources d'où les A'haronim déduisirent que les 10 jours de téchouva correspondent aux 10 Commandements.

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-> Selon la Pessikta (רבת בחודש השכיעי רשבע) : lorsque nous faisons téchouva tout au long des 10 jours allant de Roch Hachana à Yom Kippour, Hachem promet qu'Il nous purifiera et nous recréera en tant que nouvelle entité.
La Pessikta mentionne également que les 10 jours de téchouva correspondent aux 10 Commandements.

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+ Les 10 jours de repentir correspondent aux 10 Paroles :

-> Le rav Yonathan Eibshitz établit une autre corrélation : tout comme les 10 jours de téchouva correspondent aux 10 Commandements, ils correspondent également aux 10 Paroles avec lesquelles Hachem créa le monde.
La guémara (Roch Hachana 32a) compte le nombre de fois où Hachem "exprima" une parole pour mettre en œuvre une nouvelle création, et n'en totalise que neuf ; toutefois, elle précise ensuite que le mot Beréchit lui-même constitue également une parole, qui servit à créer. Contrairement aux neuf autres paroles, explicitement écrites dans le texte, cette parole est dissimulé.

Beréchit, la première parole ayant servi à créer, correspond au premier jour de Roch Hachana. De même que la parole est cachée, Roch Hachana, est également caché (bakéssé), au moment du mois où la lune n'est pas visible (à la différence des autres fêtes juives, ayant lieu vers le 15 du mois, où la lune est grande).

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+ Yom Kippour correspond au Commandement de 'lo ta'hmod' :

-> Suivant le modèle que les 10 Commandements ont un parallèle avec les dix jours de téchouva, Yom Kippour correspond ainsi au dernier : "lo ta'hmod" (tu ne convoiteras pas).
Il s'agit d'un lien surprenant, car on aurait pu penser que Yom Kippour serait plus à même de correspondre à la faute la plus grave de la Torah.
Toutefois, ce lien peut s'expliquer grâce à un du Gaon de Vilna, qui explique que toutes les fautes sont enracinés dans le désir ('hemda). Comme toute la Torah est englobée dans les 10 Commandements, et que les 10 Commandements sont englobés dans le Commandement final, celui de lo ta'hmod, il devient tout à fait logique que le jour le plus saint et le plus important de l'année corresponde à lo ta'hmod, qui englobe toute la Torah.

-> Le 'Hida (Dévaril A'hadim - drouch 20 Shabbath chouva) cite Rav Yonathan Eibshitz, qui développe davantage ce concept. Ils évoquent le concept selon lequel "la fin, la conclusion, d'un segment de la Torah est enracinée dans le début".
Le dernière Commandements (lo ta'hmod), et le premier (Ano'hi Hachem), sont interconnectées, tout comme Yom Kippour et Roch Hachana. Celui qui est habitué à suivre les pulsions du désir et de la luxure finira par renier Ano'hi Hachem.
La façon de garantir la préservation d'Ano'hi est de contrôler ses désirs et d'accomplir "lo ta'hmod" (tu ne convoiteras pas). Si l'on permet à ses désirs de le dominer, alors Ano'hi risque de disparaître.

-> Le rav Yossef Engel (Otsrot Yossef) enseigne :
Comment peut-on peut dire à une personne de s'abstenir de faire une action ou d'effectuer une activité. Si quelqu'un voit un objet qu'il aime vraiment, il le désirera. N'est-ce pas une réaction naturelle? Je le vois, je l'aime, je le veux (lo ta'hmod = confoiter). Une personne peut s'empêcher d'agir sur ce désir, mais comment peut-elle s'empêcher d'aspirer aux possessions d'autrui?

En réponse, le rav Yossef Engel explique que puisque Lo Ta'hmod correspond à Yom Kippour, la Torah préconise que ce jour de l'année, nous devons éliminer tous les désirs physiques (taava) et luxure.
Le commandement négatif, est donc principalement destiné à Yom Kippour, le seul jour de l'année où il serait possible d'éradiquer la luxure dans son intégralité, un jour où le désir (autre que pour faire la volonté d'Hachem) est retirée du cœur humain, et le seul jour dans l'année où le Satan n'est pas opérationnel. Un jour, nous enseignent le Pirké déRabbi Eliezer, où nous sommes comme les anges qui n'ont pas de désirs matériels. C'est le seul jour de l'année où cesse la luxure.
Par conséquent, ce jour-là, nous avons la possibilité d'accomplir lo ta'hmod.

Mais la Torah dit-elle que lo ta'hmod est limité à un jour par an? C'est l'un des Dix Commandements à accomplir chaque jour de sa vie.
Le rav Yossef Engel suggère que l'interdiction de lo tá'hmod signifie que l'on doit restreindre les désirs physiques durant toute l'année afin que lorsque Yom Kippour arrive, on puisse accomplir cette mitsva dans sa totalité. En vérité, il n'y a qu'un seul jour par an où il est possible de respecter complètement le commandement négatif, dans son sens le plus complet et le plus vrai. Mais on ne peut atteindre ce niveau à Yom Kippour que si l'on vit avec discipline tout au long de l'année. Alors, quand Yom Kippour arrive et que nous sommes comme des anges qui n'éprouvent pas de taava, lo ta'hmod (tu ne convoiteras pas) peut être réalisé comme il était censé l'être.

-> Yom Kippour correspond à la fois à la convoitise (la 'hemda) et au désir (la taava). D'une manière ou d'une autre, l'origine de tout mal devant être corrigé à Yom Kippour trouve ses racines dans ces deux phénomènes humains.

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+ Le Satan à Yom Kippour - est-il en congé total? :

-> La guémara (Yoma 20a) révèle qu'à Yom Kippour, le Satan n'a aucune autorité pour nous provoquer, nous persuader de fauter et nous poursuivre en justice. Ce jour-là, c'est comme s'il n'était pas de service.

Cette idée découle du nom même de Satan (השטן), dont la guématria est de 364. 364 jours par an, le Satan a la permission de nous poursuivre, mais à Yom Kippour, il n'est pas autorisé à le faire.
Deux questions se posent : que signifie ce concept selon lequel pendant Yom Kippour, le Satan ne peut pas nous provoquer ni nous poursuivre? Malheureusement, il arrive parfois que des personnes commettent des fautes même à Yom Kippour.
De plus, remarque le rav Yossef Engel, le nom de Satan est שטן, ayant la valeur numérique de 359 et non de 364. Son nom n'est pas haSatan. Le hé est seulement ajouté comme titre, haSatan, le Satan. Pourquoi incluons-nous la lettre hé dans le calcul de la guématria de son nom?

Le rav Yossef Engel explique que le Satan opère de 2 façons distinctes et qu'il existe donc une différence entre Satan et haSatan. Il y a le Satan flagrant, et le Satan interne et subconscient.
Tout au long de l'année, il emploie 2 tactiques fondamentales pour inciter les gens à fauter. D'une part, il cajole, encourage, dirige et ordonne à une personne d'agir même contre une halakha claire. Celui qui succombe écoute les instructions du Satan lorsqu'il commet la faute. C'est le Satan agissant comme haSatan : le Satan évident et flagrant.

Cependant, la plupart du temps, il ne fonctionne pas de cette façon, mais emploie une forme de subterfuge, plongeant une personne dans la confusion, puis la convainquant que non seulement il est acceptable d'accomplir la faute, mais que même, dans ce cas précis, c'est une mitsva de faire cette action.

La Guemara (Soucca 52a) enseigne que le Satan a 7 noms. L'un d'eux est Tséfoni (caché/dissimulé). Il est caché en nous et dissimule ses intentions au point où nous pouvons penser qu'il est en réalité le yétser hatov.

Au quotidien, nous devons combattre à la fois le Satan flagrant et déclaré, et le Satan intérieur et caché.
Alors que le Satan pleinement déclaré, connu sous le nom de haSatan, ne remplit pas sa fonction à Yom Kippour, le Satan caché est opérationnel 365 jours par an; il ne fait jamais de pause.

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+ Un autre Yoma Ari'hta :

-> De la même manière que (les 2 jours de) Roch Hachana est considéré comme "Yoma Ari'hta" (une longue journée), il existe deux jours supplémentaires pouvant également être considérés comme Yoma Arikhta. La guémara (Pessa'him 118b) précise que celui qui mange le 9 Tichri, qui est la veille de Yom Kippour, est considéré comme ayant jeûné à la fois le 9 et le 10. Les neuvième et dixième jours de Tichri sont donc considérés comme une seule longue journée.

Yom Kippour (10 Tichri) correspond à "lo ta'hmod, et le 9 Tichri correspond au neuvième commandement : "lo taané bér'atra éd shaker" (tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain - Yitro 20,13).
La guémara associe le faux témoignage à la faute de lachon ara. Elle cite Rav Chéchet au nom de Rav Elazar ben Azaria, qui déclare que celui qui dit du lachon ara, celui qui accepte le lachon ara et celui qui témoigne faussement méritent d'être jetés aux chiens.
Ce curieux regroupement est destiné à nous apprendre que témoigner faussement est synonyme de violer l'interdit du lachon ara.

Ainsi, puisque le 9 Tichri correspond à l'interdit de "faux témoignage", qui implique de prendre ses distances avec le lachon ara, et que le 10 Tichri correspond au Commandement interdisant la 'hemda et la taava,
Le rav Yossef Engel enseigne que c'est pour ces raisons que ces 2 jours sont considérés comme un seul long jour de jeûne. En effet, ces 2 jours réunis parviennent à corriger les 3 fautes qui, en tant que groupe, constituent la racine de toute faute, comme en témoigne celle d'Adam et de 'Hava, qui incorporait la 'hemda, la taava et le lachone hara.
[lachon ara du serpent à 'Hava sur Hachem (affirmant qu'Hachem avait mangé de l'Arbre de la Connaissance et avait constitué ensuite le monde entier) ; et le verset (3,6) : "Et la femme comprit que l'arbre était bon à manger et qu'il était un délice pour les yeux, et que l'arbre était désirable comme moyen de sagesse".
Ces 3 fautes se retrouvent souvent regroupées dans l'enseignement de nos Sages, comme la guémara (Baba Batra165a) : "La plupart des gens volent [ce qui est enraciné dans la 'hemda], certaines personnes commettent des adultères [qui sont enracinés dans la taava], et tout le monde viole l'avak (poussière) de lachon ara". ]
Le 9 et le 10 Tichri forment une paire dynamique qui nous aide à éradiquer les trois fautes cardinales, et ainsi à vaincre toute iniquité.

Faire téchouva de Elloul à Kippour

+ Faire téchouva de Elloul à Kippour :

-> "Tout comme un mikvé purifie l’impur, ainsi Hachem purifiera également les Bné Israël" (guémara Yoma 85b)

Lorsqu'on s'immerge dans un mikvé, qu'on soit spirituellement prêt ou non, on devient pur. Il en va de même pour les Yamim Noraïm. Même si une personne ne fournit qu'un minimum d'efforts et n'est pas vraiment prête à effectuer un changement radical dans sa conduite, elle en ressort quand même comme une personne différente.

Le Bné Yissa'khar (Tichri 1,3) développe cette analogie. Tout comme un mikvé contient 40 séa d'eau, il y a 40 jours durant lesquels faire téchouva depuis Roch 'Hodech Elloul jusqu'à Yom Kippour.
En allant plus loin, nous pouvons calculer que 40 séa équivalent à 960 louguin.
[les mesures halakhiques : 6 oeufs= 1 log ; 4 logs= 1 kav ; 6 kav= 1 séa ; 3 séa= 1 éfa. ]
Ainsi, il y a 960 louguin dans un mikvé. En conséquence, les 40 jours entre Roch 'Hodech Elloul et Yom Kippour contiennent un total de 960 heures pendant lesquelles nous pouvons faire téchouva (24
heures x 40 jours = 960 heures).

Ces analogies entre le mikvé et les jours de téchouva de Elloul à Kippour (Yémé Techouva) nous enseignent que, tout comme celui qui s'immerge dans un mikvé en sort purifié, telle une nouvelle personne, indépendamment de sa préparation et de son degré de disposition, nous sortons des Yamim Noraïm purifiés, comme de nouvelles personnes.
... Le mois de Tichri fonctionne comme un mikvé. Même si la téchouva est insuffisante, il peut purifier une personne dans une certaine mesure, ce qui nous élèvera spirituellement.

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+ Bitoul d'une beriya : 1/960

-> Si une très petite quantité d'aliment taref (non casher) tombe dans une soupe cashère, celle-ci reste cashère. En effet, en ayant recours au principe de batél bechichim, l'élément taref est annulé dans un contenu 60 fois plus volumineux.
Cependant, si une seule fourmi tombe dans une immense cuve de nourriture cachère, celle-ci devient interdite, car la règle du batél béchichim ne s'applique pas à une créature entière.
Le Talmud Bavli stipule qu'il ne s'agit pas d'un batél, même dans un rapport de 1:1000. (même si elle tombe dans un volume 1000 fois plus grand, elle s'annule pas pour rester casher)
Toutefois, le Talmud Yérouchalmi (Téroumot 10,5) n'est pas d'accord, affirmant qu'une crétaure entière s'annule dans un rapport de 1:960.

Bien que nous soyons, nous aussi, des créatures entières, nous avons toujours la possibilité d'évacuer nos impuretés spirituelles (tout ce qu'on a fait de pas très casher) grâce au mécanisme d'immersion dans les 960 louguin d'un mikvé. De même, le Bné Yissa'har nous enseigne que nous pouvons annuler nos fautes et nous purifier en faisant l'expérience des 960 heures des 40 jours de téchouva (d'Elloul à Kippour).

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+ Parallèle entre 2 purifications et 2 types de téchouva :

-> La purification du mikvé, dans lequel une immersion complète rend une personne ou un objet pur. Il ne peut y avoir aucune 'hatsitsa, interposition, entre l'objet ou la personne à purifier et les eaux du mikvé, et l'immersion doit être totale. Si ne serait-ce qu'une infime partie, un cheveu, n'est pas immergée, la purification ne s'effectue pas.
Même si 99 pour cent de l'objet a été immergé, l'objet ou la personne n'est pas purifié à 99 pour cent. Sans immersion complète et totale, la purification au mikvé n'est absolument pas effective.

Une deuxième type de purification consiste à utiliser les eaux de purification qui sont aspergées sur les impurs. Si une personne tamé est aspergée d'eau dans laquelle les cendres de la para adouma (vache rousse) sont mélangées, même si l'eau ne touche qu'une partie du corps, ne serait-ce qu'un seul cheveu, la personne a atteint un niveau de purification significatif.

-> Il existe également 2 types de techouva qui sont directement comparables à ces deux méthodes de purification.
Un type de téchouva se produit lorsqu'une personne dit qu'elle regrette toutes ses fautes et affirme qu'elle ne répétera jamais plus ses erreurs. Dans ce type de téchouva, le pénitent se transforme en une personne entièrement nouvelle. C'est comme si sa totalité était immergée dans le processus de téchouva, et qu'il émergeait de cette purification comme un être nouveau. C'est la techouva parfaite, qui peut parfois sembler très intimidante à tenter.

Le deuxième type de téchouva, toutefois, est analogue à l'eau utilisée pour purifier celui qui est impur.
Avec cette méthode, une personne sait de manière réaliste qu'elle ne deviendra pas un tsadik parfait au cours de l'année à venir. Mais elle choisit une action, comme réciter une bénédiction de la Amida avec kavana (intention). Elle sait ne pas pouvoir s'engager à ne plus jamais prononcer de lachon ara, mais elle peut au moins s'assurer que sa table de Chabbat en soit exempte.
Un engagement envers une petite chose, ce qui constitue véritablement un changement pour le mieux, peut également être considéré comme de la téchouva. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une téchouva complète, cela reste néanmoins une téchouva significative.

Le but ultime que nous recherchons est la techouva complète et totale: la techouva chéléma. Mais même si cela semble hors de notre portée, nous pouvons être rassurés de savoir qu'il existe une autre option valable quant à la façon de faire techouva.

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+ Chacun de nos pas de téchouva a un impact énorme :

-> La Pessikta Rabbati (chap.44) nous relate une parabole illustrant ce concept de téchouva. Un prince se trouve très loin du palais où réside le roi, son père. Il est à 100 jours de route du palais lorsqu'il apprend que son père désire qu'il rentre à la maison.
La distance, cependant, semble trop grande pour qu'il puisse la parcourir, et il ne pense pas pouvoir entreprendre ce long et pénible voyage. Le roi fait alors savoir que si le prince se met en route, s'il fait ne serait-ce que quelques pas dans la bonne direction, alors le monarque parcourra les kilomètres restants pour rencontrer son fils et le ramener à la maison.
"Fais quelques pas, et je ferai le reste du chemin pour te chercher ; je t'amènerai jusqu'à destination."

C'est ce que signifie le verset lorsqu'il dit : "Revenez à Moi et Je reviendrai à vous!" (Mala'hi 3,7).

Nous devons faire de notre mieux, et alors Hachem viendra à nous. Il est disposé et prêt à parcourir la grande majorité de la distance qui nous sépare de Lui, à condition que nous fournissions un effort honnête.
Lorsque nous essayons de faire téchouva, Hachem nous élève à des niveaux que nous n'aurions jamais cru pouvoir atteindre.
["le repentir est si grand qu'il arrive jusqu'au Kissé Hakavod" (guémara Yoma 86a) ]

-> Le Hafets 'Haïm fut très intéressé lorsque l'invention de l'ascenseur vint à sa connaissance, affirmant que c'était la métaphore parfaite de la téchouva. On appuie simplement sur le bouton pour appeler l'ascenseur et entrer dans le compartiment ; puis l'ascenseur le transporte jusqu'en haut.
De même, si nous entreprenons un simple effort significatif pour revenir à Lui, Hachem fournira l'aide Divine pour nous hisser à des niveaux de téchouva encore plus élevés.

-> Le rav Méir Shapiro fut invité à donner une dracha dans une ville qu'il visitait. Son discours se concentra sur le verset, récité au début de Cha'harit : "Comme tes tentes sont belles, ô Yaakov" (ma tovou ohalé'ha Yaakov - Balak 24,5).
Rachi explique le sens simple : "il vit que les portes n'étaient pas alignées" = Bilaam fut très impressionné par la pudeur qu'il perçut dans la disposition des tentes des Bné Israël, car leurs ouvertures n'étaient pas situées en face de celles de leurs voisins, les empêchant de voir les uns chez les autres.

Le rav Méir Shapiro (Imré Daat - Balak) expliqua le verset de manière homilétique.
Le midrach (Chir haChirim 5,2) raconte que Hachem confia aux Bné Israël : "Ouvrez une petite ouverture [de techouva], aussi petite que la pointe d'une aiguille, et Je vous ouvrirai une entrée permettant le passage de chariots".
Hachem nous affirme que nous devons effectuer une petite amélioration, et qu'ensuite Il nous fera parcourir le reste du chemin.
Telle est l'idée ayant tant affligé Bilaam : il vit que "les portes n'étaient pas alignées", qu'il suffit que la "porte" de techouva d'un juif ne soit qu'une petite ouverture pour que Hachem lui ménage une vaste entrée.
Bilaam fut très jaloux du fait que même le plus petit effort de notre part soit maintes fois rendu par Hachem. Bilaam commenta ce qu'il considérait comme une expression de l'amour sans précédent de Hachem pour le Klal Israël.

-> Peut-être pourrions-nous suggérer que ce concept est évoqué par la forme du chofar que nous sonnons à Roch Hachana, qui présente une très petite ouverture à un bout pour s'élargir de manière conséquente à l'autre bout.
Cela indique que même si nous n'ouvrons sincèrement qu'une petite part de notre cœur pour faire techouva, alors Hachem élargira cette petite ouverture et nous élèvera.

Lecture du Téhilim 27 pendant le mois d’Elloul

+ Lecture du Téhilim 27 pendant le mois d'Elloul :

-> De nombreuses personnes, on l'habitude de réciter, entre Roch 'Hodech Elloul et Hochana Rabba, le Téhilim 27 qui commence par le verset : "De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur? Le Seigneur est le rempart qui protège ma vie : qui redouterais-je?"
Si Hachem est "ma lumière et mon salut" et "le rempart qui protège ma vie", alors il n'y a pas de place pour la moindre crainte ou peur.

-> En ce qui concerne la grandeur de ce Téhilim, voici ce qui est rapporté dans le livre de prières de Rabbi Chabétaï de Rachkov : «
"Toute personne qui récite le Téhilim 27, 'De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut, depuis Roch 'Hodech Elloul jusqu'à Sim'hat Torah, tous les soirs et tous les matins, aura l'assurance de jouir de belles années, bonnes et agréables. Il pourra même annuler un mauvais décret qui aurait été fixé sur lui depuis le Ciel, se débarrasser de tous les accusateurs, écarter de lui toutes les sentences dures et mauvaises, et ressortir innocent du jugement".

Et il poursuit ensuite ses explications de manière plus approfondie : "À partir de Roch 'Hodech Elloul s'ouvrent 13 sources issues des treize pôles de miséricorde, qui se dévoilent et apportent leur lumière dans les mondes inférieurs.
Et c'est pour cette raison que le Tétragramme apparaît 13 fois dans ce Téhilim 27, en lien avec ces 13 pôles de miséricorde. Et en prononçant ce téhilim, nous agissons sur le Tribunal Céleste, nous controns tous les Accusateurs, et nous les empêchons de s'approcher et de participer au jugement. Celui-ci ne sera donc prononcé que par Hachem Lui-même, et alors, nous serons complètement innocentés."

"Parmi tous les jours particuliers qui furent créés, il existe le jour de Kippour destiné au peuple juif, et Hachem fut rempli de joie lorsqu'll l'a donné avec un grand amour au peuple d'Israël".
[Tana déBé Eliyahou rabba - chap.1, lettre 3]

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-> Si nous comprenions vraiment la grandeur de Kippour, nous compterions les heures et les minutes jusqu'à ce jour grandiose ! Et pourquoi n'agissons-nous pas de la sorte?
La réponse est simple : parce que nous ne ressentons pas le poids de nos fautes.
[rav Barou'h Rozenblum]

"Accepter la souffrance d'Hachem avec amour et reconnaître que nous avons fauté et que nous méritons Sa réprimande, telle est l'immense force (voir Yoma 23b) du juif au moment de la sonnerie du shofar".
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou 2:73]

-> Lorsque nous avons cette kavana au moment de la sonnerie du shofar, nos ennemis fondent comme neige au soleil et n'ont plus le pouvoir de nous faire du mal.

Le Shabbath est un moyen de renforcer notre émouna

+ Le Shabbath es tun moyen de renforcer notre émouna :

-> Il est écrit dans l'introduction de la Michna Broura (vol.3) :
"La Torah (Yitro 20,8-11) dit : 'Souviens-toi du Shabbat pour le sanctifier. Pendant 6 jours tu travailleras ... car en 6 jours Hachem a fait le ciel et la terre.
Ces versets nous apprennent que le concept du Shabbat est la source de toute la émouna, savoir que le monde a été créé du néant ...
Et nos Sages disent : 'Celui qui observe le Shabbat, c'est comme s'il avait accompli toute la Torah'... tout cela pour la raison mentionnée plus haut, que le Shabbat est la source de la émouna".

-> Le Steïpler ('Hayé Olam - chap.8) écrit que le Shabbat est si saint que le mérite et l'influence d'observer, d'honorer et de savourer le Shabbat libère l'homme de tout doute d'émouna.

-> Le rav Shlomo Wolbe (béEmounato Yi'hyé, p.52) appelle le Shabbat "le monde de la émouna".

Unité & reconstruction du Temple

+++ Unité & reconstruction du Temple :

La clé de la rédemption finale (guéoula) consiste à rassembler les juifs et à renforcer notre unité.
[midrach Béréchit rabba 98,1]

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-> Nos Sages (guémara Yérouchalmi Yoma 1,1) enseignent que "lorsque le Temple n'est pas reconstruit dans notre génération, c'est comme s'il avait été détruit à notre époque".
Outre le deuil, nos Sages nous disent que nous devrions examiner notre comportement pour voir ce que nous pouvons faire pour mériter le Temple une fois de plus. En effet, le midrach (Eikha rabba 32,1) indique explicitement que le deuil de cette période (particulièrement applicable pendant les 3 semaines menant au 9 Av) concerne à la fois la perte du Temple et également les fautes qui l'ont causée.
[ainsi nous devons nous attrister sur ce qu'implique une absence de Temple, mais également sur ce qui ne va pas dans notre comportement empêchant sa reconstruction. ]

Nos Sages (guémara Yoma 9b) nous disent quels étaient ces fautes : Pendant la période du 1er Temple, la nation a commis les 3 péchés cardinaux qu'un juif doit éviter en donnant sa vie : l'effusion de sang, l'idolâtrie et l'immoralité. Pendant la période du 2e Temple, la faute était sinat 'hinam (haine gratuite/injustifiée).

Le Maharal (Nétsa'h Israël 4) note que ce n'est que pendant la période du 1er Temple que les gens étaient motivés pour transgresser les trois péchés capitaux. Cependant, depuis lors et jusqu'à nos jours, le mauvais penchant qui a fait que nous n'avons pas de Temple motive la sinat 'hinam.
Pourquoi en est-il ainsi? Qu'est-ce qui a changé?

Le Maharal explique que la Présence Divine (Chékhina) était clairement présente dans le 1er Temple. Il y avait la prophétie ; le feu descendait du ciel pour accepter les offrandes de la nation, et la fumée qui s'élevait de l'autel n'était jamais balancée par le vent (voir Yoma 9b et 21b).
Le Maharal note que le libre arbitre, face à une révélation aussi impressionnante/visible d'Hachem, a exigé qu'un puissant penchant au mal travaille contre lui. Ce désir amena les juifs à transgresser les trois péchés capitaux, engendrant une grande impureté. Ainsi, la Chékhina ne pouvait plus demeurer parmi eux, le Temple n'avait plus sa place et fut détruit.

En revanche, il n'y a plus eu de prophétie pendant la période du 2e Temple. La Chékhina n'était pas présente et aucun feu ne descendait du ciel pour accepter les offrandes (ibid.). Sans révélation Divine, le Temple ne servait plus qu'à unir la nation au service d'Hachem.
Le libre arbitre n'exigeait pas que le mauvais penchant incite les juifs à transgresser les trois péchés capitaux. A la place, il s'employait à saper l'unité de la nation.
L'unité [entre les juifs] étant le seul but du 2e Temple, nous n'en avions plus le mérite une fois l'unité perdue, et il a donc été détruit.

Le 2e Temple n'est pas la seule chose qui dépendait de notre unité. Le rav 'Haïm Chmoulévitz note qu'à bien des égards, nous recevons des bénédictions grâce à notre attachement au peuple juif. En effet, cette unité était une condition préalable à la réception de la Torah (voir Yitro 19,2, et le Ohr ha'Haïm).
C'est cette unité qui a permis à des individus moins méritants, tels que Datan et Aviram, de recevoir la Torah dans le désert. Et ce, uniquement parce qu'ils vivaient en harmonie au sein de la nation.
En revanche, le juste Yéhochoua bin Noun, lorsqu'il quitta le campement pour attendre Moché au mont Sinaï, eut besoin d'un mérite spécial pour que la manne lui parvienne [puisque c'étant mis à l'égard de la communauté] (voir Yoma 76a).

Nos Sages ont formulé nos prières au pluriel, de sorte que nous demandons que nos besoins soient pris en compte parmi le restant de la nation. Nous prions Hachem de nous donner la sagesse, la guérison, les moyens de subsistance et d'autres choses. En priant pour les besoins de la nation en même temps que pour nos besoins personnels, nous rendons nos prières dignes d'intérêt.
En effet, même lorsqu'une personne part seule en voyage, la prière du voyageur qu'elle prononce est exprimée au pluriel.

Cette idée s'exprime également dans le Tana'h. Lorsque le prophète Elicha demanda à son hôtesse si elle souhaitait une aide particulière pour quoi que ce soit, elle répondit :"J'habite parmi mon peuple" (Mélachim II 4,13). Elle disait que le lien avec son peuple lui donnait une plus grande bénédiction que tout ce qu'elle pourrait recevoir individuellement.

Le rav 'Haïm Chmoulévitz dirait que l'aide du ciel est plus efficace lorsque nous nous intégrons à la communauté/peuple juif.
En revanche, il est beaucoup plus difficile d'obtenir de l'aide sur la base de nos propres mérites.

Depuis la destruction du Temple, Hachem ne donne pas de bonté à la nation juive sans prière.
[Rokéa'h ]

Shavouot – une allusion à toutes les autres fêtes juives

+ Shavouot - une allusion à toutes les autres fêtes juives :

-> La fête de Shavouot, qui commémore le moment où la Torah a été donnée, doit également faire allusion à toutes les autres fêtes, puisque la Torah incorpore toutes les fêtes. Il s'ensuit que lorsque la Torah a été donnée, toutes les fêtes étaient également incluses.

Roch Hachana est évoqué par le grand coup de shofar qui a retenti lorsque la Torah a été donnée (Yitro 19,16), car à Roch Hachana, nous soufflons également dans le shofar.
Succot est évoqué par le fait que le jour de Shavouot, nous avons été recouverts par les ailes de la Chékhina (Zohar 1:8a), ce qui est la même idée que de s'asseoir dans une soucca. (où l'on est sous les ailes de la Chékhina - Zohar 3:103b).
De plus, il est impossible de célébrer Shavouot sans compter 7 semaines avant, comme le dit le Zohar (3:97b) ces 7 semaines correspondent aux 7 jours de la Création, tout comme le fait de tenir le loulav.
[ les sept jours de la Création et les sept jours de la semaine correspondent aux sept midot (et en découlent spirituellement) ; les sept composants de l'"ensemble" minimum du loulav sont : un loulav, trois hadasim, deux aravos et un esrog, et expriment également les sept middos. ]

L'essence intérieure de Pessa'h est la même que celle de Shavouot, car, comme l'expliquent les écrits du Arizal (Pir Eits 'Haïm - chaar 'hag haShavouot 1), Shavouot est, au sens spirituel, le 8e jour de Pessa'h.
Shavouot est, dans un sens spirituel, le 8e jour de Pessa'h, tout comme Shémini Atséret est le 8e jour de Succot.
[selon le midrach (Chir haChirim rabba 7,4) : "Shémini Atséret aurait dû être fixé pour tomber 50 jours après Souccot, de même que Shavouot (tombe 50 jours) après Pessa'h." ]

Trouver une allusion à Yom Kippour dans Shavouot est un peu plus problématique. Cependant, nos Sages (Yérouchalmi Bikourim 3:3: ; Rachi Béréchit 36,3) disent que 3 personnes sont pardonnées de leurs fautes, l'une d'entre elles étant un jeune marié dont les fautes sont pardonnés le jour de son mariage. (les autre sont un Sage nouvellement nommé et un dirigeant/roi nouvellement nommé).
Puisque le marié est pardonné, la mariée l'est certainement aussi, car quelle différence y a-t-il entre eux à cet égard? Ils se marient tous les deux l'un à l'autre.
Nos Sages (Taanit 4:8) font remarqué que l'expression "le jour des noces de D." (Chir haChirim 3,11) fait référence au don de la Torah. Par conséquent, puisque le mariage Divin a eu lieu à Shavouot, et que nous sommes les fiancés de D. (midrach Chir haChirim rabba 4,22 ; midrach Tan'houma Ki Tissa 18), toutes nos fautes sont pardonnées en ce jour. C'est donc l'allusion de Yom Kippour à Shavouot, car à Yom Kippour, nous sommes également pardonnés pour tous nos fautes.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Shavouot ]

=> La fête de Shavouot, qui est l'anniversaire et la reviviscence du don de la Torah, incorpore toutes les autres fêtes de l'année.

Shavouot – avoir également du plaisir physique

+ Shavouot - un plaisir physique :

-> Dans la guémara (Pessa'him 68a), toutes les opinions concordent pour dire que le jour d'Atséret, c'est-à-dire Shavouot, une personne est tenue, en plus de consacrer la fête à des activités spirituelles, de profiter également de la fête sur le plan physique.
À Pessa'h, une personne est naturellement heureuse en raison de sa libération physique de la servitude, une faveur physique qui nous est accordée par Hachem. À Shavouot, en revanche, nous nous réjouissons du don de la Torah.
Comme il s'agit d'une bonté spirituelle, il est plus difficile pour le corps physique d'une personne de ressentir de la joie. C'est pourquoi la guémara rapporte que nos Sages étaient tous d'accord pour dire que cette fête exige une joie ressentie même par le corps physique.

Comment y parvenir?
En croyant fermement que la Torah nous apporte la vie à la fois dans le monde à Venir et dans ce monde ; en croyant que la Torah apporte la longévité, la richesse, la santé, et ainsi de suite (Michlé 3,16&8).
En prenant ces questions à cœur, le corps d'une personne appréciera et savourera également la fête.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Shavouot ]

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=> La Torah n'est pas seulement l'élixir de nos vies spirituelles, mais aussi de nos vies physiques. Par conséquent, la célébration de la réception de la Torah (à Shavouot) doit inclure un plaisir matériel tangible en plus du plaisir spirituel naturel qui est associé à la Torah.