Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ Tout comme l'huile d'olive est cachée dans l'olive, de même la téchouva est cachée dans la faute elle-même.
Car bien que la téchouva est une des 613 mitsvot, on ne peut pas se repentir sans avoir d'abord fauté.
La possibilité de se repentir est déjà cachée dans la faute à son état initial de potentiel.
[Maguid de Mézéritch - Likouté Amarim]

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[quoiqu'il nous arrive dans la vie, nous devons avoir la certitude que Hachem fait précéder le remède au maux.]

Téchouva & Téhilim

+ Si vous voulez mériter de faire téchouva, prenez l'habitude de réciter des Téhilim, qui est une ségoula pour la téchouva ...

En récitant des Téhilim, même ceux qui manque de tout enthousiasme pour se repentir sont poussés à le faire, et ils commencent à ressentir un éveil à la téchouva et au retour [vers Hachem] ...

Nos Sages (guémara Avoda Zara 4b) nous disent que le roi David était beaucoup plus grand et méritant que l'action qui lui est attribuée (la faute avec Batchéva). Elle ne s'est produit que pour apprendre à chacun la puissance de la téchouva.
Ainsi, le roi David est l'archétype du baal téchouva, et son livre des Téhilim est un chemin vers la téchouva.
Il a chanté ses psaumes avec un grand sentiment d'éveil et avec une inspiration divine (roua'h hakodech), et chaque personne peut retrouver ses circonstances personnelles dans le livre des Téhilim, à un niveau personnel, et grâce à sa puissance on mérite de se repentir.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan]

+ La véritable téchouva dépend de notre cœur, en particulier des pensées qui se trouvent au plus profond de notre cœur. Par conséquent, il faut se renforcer à fuir les pensées négatives et à toujours penser positivement.
Il faut se focaliser sur l'objectif de revenir vers Hachem (la téchouva étant un retour à nos vraies origines!), et utiliser notre imagination à élaborer des stratégies et des moyens pour nous aider à nous repentir.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Eitsot]

+ Chaque juif a sa racine dans la Torah, sa propre lettre.
[Selon le Zohar (Chir haChirim maamar 2,51), de même qu’il y a 600 000 lettres dans la Torah, il y a aussi 600 000 âmes [primaires] dans le peuple juif. Ainsi, chaque âme a sa racine dans une lettre de la Torah.]
Lorsqu'une personne faute, elle détériore sa lettre correspondante dans la Torah et obscurcit sa lumière.
Et lorsqu'elle fait téchouva, elle fait briller de nouveau la lumière de la Torah (par la lettre lui correspond).
[Déguel Ma'hané Efraïm - Ki Tissa - (c'est un petit-fils du Baal Chem Tov)]

Téchouva – quelques enseignements du Baal Chem Tov

+ Téchouva - quelques enseignements du Baal Chem Tov :

-> Il n'existe personne dans le monde, pas même celui qui est au niveau le plus bas et qui est le plus racha (des rachas), qui n'éprouve pas à certains moments des remords.
Ceux qui rejettent ces pensées au lieu de saisir l'opportunité pour se repentir, sont comme quelqu'un qui prendrait les clés du [sublime] trésor royal, que le roi lui-même lui aurait remis en tant que cadeau, et qu'il les jetterait.
Il gâche l'opportunité [sublime] que Hachem lui a donné de faire téchouva.
[Baal Chem Tov - Kéter Chem Tov]

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-> "Chaque jour, une voix Céleste (bat kol) émane du Mont Sinaï, proclamant ces mots : 'Malheur à l'humanité pour son mépris de la Torah'." (Pirké Avot 6,2)

=> Quel est l'intérêt de cette voix de D. sortant du Mont Sinaï si elle est inaudible?
Personne n'a jamais rapporté avoir entendu cette voix céleste.

-> Le Baal Chem Tov enseigne :
"La voix de D. ne peut être entendue par l'oreille, mais elle est perçue par la néchama, l'âme.
Chaque fois que le remord s'éveille en nous et nous incite à examiner notre conduite et à regretter les mauvaises actions que nous avons commises, cela vient de l'appel de D. perçu par la néchama."

-> Le Toldot Yaakov Yossef, l'élève principal du Baal Chem Tov rapporte au nom de son maître :
En-Haut, d'où proviennent les voix Céleste, il n'y a pas de mots, ni de paroles ; il n'y a qu'une réalité spirituelle connu comme : "olam haMakh'chava" (le monde de la pensée).
Ainsi, toute pensée de téchouva qu'a une personne, tout appel à revenir vers Hachem et à Son chemin, ces pensées et sentiments sont le son de la voix du Ciel.
Par le biais de nos pensées de téchouva (repentir), nous écoutons vraiment la voix de D. (bat kol).
[rapporté dans le Kéter Chem Tov]

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-> "Voici, Il se tient derrière notre mur, Il regarde par les fenêtres, Il observe par le treillis" (Chir haChirim 2,9)

-> Sur ce verset, le Baal Chem Tov explique qu'il s'agit d'Hachem, et Il nous observe toujours derrière les treillis.
Même lorsque quelqu'un s'apprête à faire une faute, qu'il se cache, et qu'il s'inquiète qu'à tout moment on puisse le surprendre, Hachem est le regarde.
En réalité, ce sentiment d'être observé provient d'Hachem, dont la crainte du Ciel se resserre sur lui et l'observe, le regardant attentivement par le treillis, pour l'empêcher de fauter.
On essaye de l'empêcher de commettre une faute (avéra), en développant en lui une crainte/peur que quelqu'un est en train de l'observer (et c'est le cas : Hachem l'observe!).
[rapporté dans le Méor Enayim - Béréchit]

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-> Le Deguel Ma'hané Efraïm (Likoutim) écrit :
J'ai entendu de mon grand-père, le Baal Chem Tov, que lorsqu'une personne a des fautes qui sont restées de ses vies précédentes (ses guilgoulim), lorsqu'elle va prier pour le bien-être d'autres fauteurs, elle va rectifier ces mauvaises actions.

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-> Une fois le Baal Chem Tov a prié Min'ha beaucoup plus tard que d'habitude.
Lorsqu'il a terminé sa prière, il s'est tourné et a expliqué son attitude :

"Il y a une personne qui avant de faire téchouva, a commis les pires fautes au monde au point de transgresser pratiquement toute la Torah.
Maintenant, elle s'est repentie et aujourd'hui elle a prié sincèrement Min'ha des profondeurs de son cœur. Ses prières étaient tellement de tout cœur qu'elle a brisé toutes les portes de la prière en-Haut au Ciel.
J'ai prié en même temps qu'elle a prié, en essayant d'élever mes prières en se joignant aux siennes pour qu'elles arrivent également au Ciel.
C'est pour cela que j'ai prié si tard aujourd'hui".
[Yé'hi Réouven - 'Haguiga]

["Là où se tiennent les Baalé Téchouva, les justes parfaits ne peuvent pas tenir." - guémara Béra'hot 34b]

+ La téchouva rapproche la guéoula et augmente les jours et les années de vie d'une personne ...

Grâce à la téchouva, l'esprit du machia'h souffle et chuchote comme le vent sur tous les décrets gouvernementaux, et cela les annule ...

Grâce à Shabbath et à la téchouva, on peut attirer sur soi la lumière du machia'h.
[...]

Grâce à la téchouva, la subsistance d'une personne peut venir plus facilement.
[...]

Dès l'instant où une personne décide de se repentir et de faire téchouva, ses prières sont immédiatement acceptées, et ce même avant qu'il ne termine sa téchouva.
[...]

Lorsqu'une personne fait téchouva et se repent de tout son cœur, Hachem lui accorde un cœur qui peut Le connaître.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téchouva]

La volonté de s'améliorer et de vivre une vie de téchouva n'est pas qu'un autre désir superficiel. C'est l'essence même de l'esprit juif.
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot haTéchouva 9,1]

Chaque faute amène une personne à haïr.
Chaque instant de téchouva amène une personne à aimer.
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot haTéchouva 12,4]

Il (Moché) leur répondit : "C'est ce qu'a dit le Hachem : Demain est le sabbat solennel" (Béchala'h 16,23)

-> Rabbi Nissim Yaguen enseigne :
Hachem a averti Moché depuis le dimanche, et Moché n'a rien dit [jusqu'à la veille de Shabbath (vendredi)].
Il leur a alors fourni l'explication suivante : puisqu'il ne tombe pas de manne le Shabbath, les juifs ont mérité d'en recevoir le double [le vendredi] (et c'est en souvenir de ce miracle que nous avons l'habitude de mettre 2 pains à table le Shabbath).

=> Il se pose ici une question : nous savons qu'un prophète qui reçoit une prophétie d'Hachem, s'il la retient et qu'il ne la transmet pas aux juifs est passible de mort.
Voilà que notre maître Moché reçoit la prophétie depuis dimanche, pourquoi l'a-t-il retenue jusqu'au vendredi?

Moché a pensé : si je leur raconte le miracle qui va arriver vendredi dès le dimanche, ils vont s'habituer par la pensée à ce miracle, et la valeur de ce dernier diminuera à leurs yeux, car ils n'en seront pas surpris.
En conséquence, bien qu'Hachem lui ait dit de préparer le peuple à cette situation, Moché a pris l'initiative de laisser la surprise de ce fabuleux miracle aux juifs, afin de ne pas en gâcher la moindre parcelle ...

A notre grand regret, il nous est difficile d'être dans l'attente de la venue de la Reine Shabbath, il est possible que ce soit même pour certains une charge sur les épaules.
Pourquoi?

La principale raison de ce laisser-aller dans le respect du Shabbath et des préparatifs de son approche, est due à notre mauvaise habitude. La force de l'habitude atténue notre ressentie, et depuis le moment où il se transforme en routine pour l'individu, le caractère particulier et le ressenti disparaissent ...

Notre existence est entourée d'innombrables et incommensurables miracles et prodiges (ex: le soleil, le corps humain, ...) ... Ainsi est la force de l'habitude. Plus nous nous habituons à une situation, plus le ressenti va en diminuant.

[selon nos Sages, le Shabbath est le jour le plus élevé, important, de toute l'année juive, cependant le fait que dans sa bonté Hachem nous l'octroi tous les 7 jours, alors il perd toute sa valeur à nos yeux, devenant un élément lambda de notre routine. Mais la réalité est que Shabbath est tellement énorme que c'est déjà un aperçu du monde futur illimité et éternel, dans notre monde éphémère et très limité par la matière.
Le Shabbath est tellement la source des bénédictions, que selon le Ohr ha'Haïm haKadoch, c'est grâce à lui que le monde a les énergies et bénédictions nécessaires pour exister encore 6 jours jusqu'au Shabbath suivant!
b'h, Combien nous devons travailler à appréhender chaque semaine le Shabbath de la plus belle des manières!]

+ La quémara (Shabbath 119a) demande par quel mérite les gens s'enrichissent en Israël? Et répond par le mérite d'accomplir le versement de la dîme (maaser).
La guémara poursuit : par quel mérite les gens s'enrichissent-ils à Bavél? Par le mérite d'honorer la Torah.
Et par quel mérite les gens s'enrichissent-ils dans les autres pays? Par le mérite d'honorer le Shabbath.

Rabbi 'Hiya bar Aba dit à ce sujet : "J'ai été reçu une fois chez un monsieur de la ville de Loudkiya. On a mis à ma disposition une table en or d'un poids équivalent à celui de 16 hommes ; 16 chaînes en argent y étaient attachées, avec des plats, des verres, des cruches, des assiettes remplies de toutes sortes d'aliments, de friandises et de senteurs.
En la posant les serviteurs : "A Hachem appartient la terre et ce qu'elle renferme ..." ; en la débarrassant ils disent : "Les cieux, oui, les cieux sont à Hachem, mais la terre, Il l'a octroyée aux fils de l'homme".
Je lui ai demandé : "Mon fils, comment as-tu mérité tout cela?"
Il m'a répondu : "J'étais boucher, et pour chaque belle bête je disais : celle-ci sera en l'honneur du Shabbath"."
[rapporté par rabbi Nissim Yaguen]