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Quelques éléments sur le récit de Pourim (2e partie)

+ Quelques éléments sur le récit de Pourim (2e partie) :

-> "Dans chaque pays, partout où la parole et le décret du roi arrivaient, il y avait un grand deuil parmi les juifs avec jeûne, pleurs et lamentations. Toile de sac et cendres étaient portés par beaucoup" (Esther 4,3)

-> Bien que les Juifs de Chouchan aient appris qu'un décret de mort était issu contre eux, ils savaient au moins qu'il ne prendrait effet que le 13 Adar. Dans sa capitale, le roi pouvait préserver l'ordre.
Mais dans les provinces plus lointaines, l'antisémitisme montait et l'on craignait que les non-juifs ne tuent les juifs bien avant le moment prévu. Les persécutions croissaient. Dans plusieurs villes, des Juifs étaient déjà assassinés. De nombreux Juifs prenaient déjà le deuil de leurs proches parents.
[Yad haMélé'h]

-> D. les punissait mesure pour mesure : ils s'étaient réjouis au festin d'A'hachvéroch pendant 6 jours (et ne restèrent chez eux que le Shabbat). A présent, ils étaient accablés de 6 tourments : deuil, jeûne, pleurs, lamentations, toile de sac et cendres.
Généralement, une tragédie est plus facile à supporter lorsqu'on la partage ; une personne peut consoler l'autre. Mais là, toile de sac et cendres étaient portés par tous. Puisque personne n'allait survivre, il ne pouvait y avoir de consolation.

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+ Le sort de Daniel :

-> "Esther convoqua Hatakh, l'un des domestiques du roi désigné pour se tenir devant elle, et lui ordonna [d'aller interroger] Mordé'haï. Que se passait-il? Et pour quelle raison?" (Esther 4,5)

-> Hatakh n'était nul autre que Daniel. (guémara Méguila 15a)
La valeur numérique du nom Daniel étant de 95, la même que celle d'Haman, Daniel changea de nom. [Manot haLévi]

Selon la guémara (Méguila 15a), il fut appelé Hatakh parce qu'il avait été retranché ('hatakh) de sa haute fonction. [En tant que l'un des principaux conseillers de Belchazar, Darius et Cyrus] il avait accédé au pouvoir suprême dans le gouvernement.
Le Maamar Mordé'haï ajoute que sachant qu'il était juif et non indifférent au décret issu contre son peuple, le roi l'avait démis de sa fonction et l'avait mis à la disposition d'Esther.

-> "Ils dirent à Mordé'haï ce qu'Esther avait dit" (Esther 4,12)
[Le pluriel montre que d'autres que Hatakh transmirent le message d'Esther.]
Certains commentateurs disent qu'Haman remarque les fréquentes rencontres entre Haman et Mordé'haï. Il les soupçonna de conspirer pour l'abrogation du décret contre les juifs.
Haman ignorait qu'Esther était juive mais il savait qu'elle avait grandi dans la maison de Mordé'haï et qu'elle était probablement favorable aux juifs.
Même si elle ne pouvait tous les sauver, elle pourrait tenter d'épargner Mordé'haï, le pire ennemi d'Haman. [midrach Yalkout Chimoni]
Afin d'empêcher toute communication entre Esther et Mordé'haï, Haman fit exécuter Hatakh.

[Ceci ne dissuada pas Esther, qui trouva d'autres messagers de confiance.]
La mort de Daniel aux mains d'Haman constitua une expiation pour Israël. Quand un saint meurt et que le peuple prend convenablement le deuil, D. pardonne Son peuple.

Selon le Manot haLévi, lorsque Esther demanda aux juifs de jeûner pendant 3 jours pour expier les 3 fautes qu'elle aura à commettre : premièrement, lorsqu'elle entrera chez le roi, elle devra consommer volontairement sa nourriture non-cashère. Deuxièmement, elle devra se soumettre à lui de son plein gré, quoi qu'il lui demande. Auparavant elle était sa femme malgré elle, mais là elle devait s'y rendre de son plein gré.
Enfin, elle demanda aux juifs de prier principalement pour que D. pardonne sa responsabilité dans la mort de Hatakh.

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-> Esther jeûna et pria également de son côté pour que D. pardonne au peuple d'avoir mangé et bu au festin d'A'hachvéroch.
Elle retira ses robes royales et se revêtit de toile de sac et de cendres. Pendant 3 jours, elle jeûna et pria, se couchant à terre et supplia Hachem : "D. d'Israël! Tu as créé le monde et Tu le gouvernes. Aide-moi, je T'en prie! Je n'ai personne d'autre que Toi. Aide-nous, mon peuple et moi, à venir à bout de notre redoutable ennemi. Pardonne nos fautes et écoute-nous lorsque nous T'implorons dans le malheur. Fais que le roi me considère avec bienveillance lorsque j'irai à lui. Fais que j'entre en paix et que je sorte en paix".

Les 3 jours de jeûne, de prière et de méditation avaient amené Esther à un niveau très élevé de perception spirituelle (roua'h hakodech).

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-> "Mordé'haï partit et fit tout ce qu'Esther lui avait ordonné" (Esther 4,17)

-> Mordé'haï fut d'accord avec Esther et décréta un jeûne bien que ce fût Pessa'h.
Puisque des vies étaient en jeu ; même un jour de délai pouvait s'avérer dangereux.

Mordé'haï rassembla tous les juifs de Chouchan, parmi lesquels 12 000 Cohanim. Chacun prit un Shofar dans la main droite et un rouleau de la Torah dans la gauche.
Ils pleurèrent et prièrent : "Maître de l'univers! Tu nous as donné une Torah pour que nous l'étudiions et que nous l'accomplissions et que nous l'accomplissions. Si Ton peuple est annihilé, qui l'observera? Qui prononcera Ton Nom? Même le soleil et la lune cesseront de briller".

Mordé'haï envoya également des lettres disant aux juifs des provinces éloignées de jeûner pendant 3 jours.
Selon une opinion (Téchouvot Rivach), les juifs ne devaient pas jeûner 3 jours de suite car cela est pratiquement impossible. Ils reçurent pour instruction de jeûner 3 jours, le lundi, le jeudi et le lundi suivant, comme certaines personnes le font encore aujourd'hui.
Comme pour les jeûnes importants, ils jeûnèrent pendant 24h, nuit et jour.

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-> "Cette nuit-là, le sommeil du roi fut troublé. Il demanda qu'on lui apporte les Archives, les chroniques, qui furent lues en présence du roi" (Esther 6,1)

[contexte : Haman avait participé au 1er festin de la reine Esther avec le roi A'hachvéroch, puis il a construit la potence avec la volonté le lendemain matin de demander une petite faveur : se débarrasser de Mordé'haï. (la potence étant si haute qu'on la voyait du palais)]

-> Après avoir construit la potence, Haman alla voir Mordé'haï une dernière fois. Il le trouva vêtu de toile de sac en train de donner un cours à une foule d'enfants.
Haman ordonna à ses hommes d'enchaîner les enfants et de les jeter en prison afin de les tuer avant de s'occuper de Mordé'haï.
Apprenant que leurs enfants étaient en prison, les mères s'empressèrent de leur apporter à boire et à manger. Elles sanglotaient : "Mangez au moins avant de mourir!".
Les enfants fermèrent leurs livres, les placèrent sur leur cœur et jurèrent sur la vie de Mordé'haï qu'ils mourraient en gardant le jeûne.
Restés en prison, ils prièrent de tout cœur. Leurs prières sincères secouèrent les cieux.
[c'est la signification du verset : "Cette nuit-là, le sommeil du roi fut troublé" = ces enfants ont troublé le Roi de l'univers (Hachem)]

Ce furent ces prières qui annulèrent le décret divin contre les juifs.
Hachem perturba le sommeil d'A'hachvéroch. Dans ses rêves étranges, il vit Haman se diriger vers lui et lui enlever sa couronne et ses vêtements d'apparat avec, en main, une épée brandie pour le tuer. Le roi s'éveilla en sursaut et se rendit compte qu'il ne s'agissait pas là d'un rêve anodin. C'était le signe qu'Haman complotait contre lui.
La potence qu'Haman avait construite devait lui être destinée autant qu'à Mordé'haï. [Yaarot Dvach]

Cette nuit-là était le soir de Pessa'h, jour propice aux prodiges et aux miracles. Les juifs célébrèrent le Sédèr et louèrent D. pour le miracle de la sortie d'Egypte. Hachem se souvint de la foi avec laquelle les Bné Israël Le suivirent dans le désert lorsqu'ils quittèrent l'Egypte et décida d'intervenir en leur faveur,

Après son festin avec Esther, le roi, ivre et épuisé, tituba jusqu'à son lit, à peine capable de garder les yeux ouverts. Cependant, dès qu'il fut allongé, il se trouva brusquement tout à fait éveillé, comme si quelqu'un essayait de le tirer de son sommeil. [Alchikh haKadoch]
C'était comme si quelqu'un le secouait d'avant en arrière, puis le soulevait et le laissait tomber plusieurs fois de suite. Il entendit une voix lui dire : "Ingrat! Ingrat! Lève-toi et dédommage ton bienfaiteur!"
Le roi, ne comprenant pas à quoi il était fait allusion, en fut fort troublé.

Le roi A'hachvéroch demanda donc à voir les archives, un livre citant toutes les dettes d'honneur du roi.
Lorsque la dette était payée, on faisait une marque dans ce livre et le paiement était enregistré dans els chroniques du palais. Tous le faits devraient donc être passés en revue avant qu'Esther ne fasse sa requête (dans la journée lors du 2e festin). [Yossef Léka'h]
[il a alors pu voir que Mordé'haï avait sauvé la vie du roi, en rapportant à Esther le complot de Bigtan et Térech qui étaient en train de vouloir tuer le roi par empoisonnement. Or, Mordé'haï n'a reçu aucune récompense cela.]

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-> "Le roi dit à Haman : Hâte-toi! Prends les vêtements et le cheval comme tu l'as dit et accomplis cela pour Mordé'haï, le juif" (Esther 6,10)

-> Le roi A'hachvéroch était prêt à accorder tous les honneurs à Mordé'haï en dépit de sa haine contre les juifs car celle-ci n'était pas le résultat d'un préjugé mais de la crainte de les voir se rebeller et lui prendre la couronne. Les astrologues royaux avaient prédit qu'un juif porterait la couronne royale ; A'hachvéroch ne savait pas que leur prédiction portait sur Darius, le fils né de son mariage avec Esther.

A présent, A'hachvéroch entrevoyait à ce moment une solution simple : que Mordé'haï porte sa couronne durant le défilé. Cela sera suffisant que soit réalisée la prophétie et il n'aurait désormais plus rien à craindre à ce sujet (ses astrologues lui ayant prédit qu'un juif porterait la couronne royale).
Par conséquent, lorsqu'Haman fit tout son possible pour empêcher le roi d'accorder cet honneur à Mordé'haï, le roi insista sans relâche.
[Yaarot Dvach]

-> "Haman prit les vêtements et le cheval et habilla Mordé'haï. Il le fit chevaucher dans la rue principale de la ville et annonça devant lui : "Ainsi sera fait à l'homme que le roi désire honorer"" (Esther 6,11)

-> Esther avait appris que Mordé'haï allait être conduit à travers la ville de Chouchan et honoré pour avoir sauvé la vie du roi. Elle donna l'ordre que tous les magasins soient fermés afin que le peuple puisse assister au défilé.
Lorsqu'Haman tenta de trouver un établissement de bain et un coiffeur, il n'en trouva pas d'ouverts.
En fin de compte, Haman n'eut pas d'autre choix que de faire chauffer de l'eau et de faire couler un bain pour Mordé'haï. [guémara Méguila 16a]
Selon le Maharacha, comme cela n'étant pas inclus dans l'ordre du roi, Haman peina encore davantage en le faisant. Mais il avait vu la colère du roi et craignait que le roi ne le soupçonne de désobéissance. Il dut donc donner un bain à Mordé'haï de ses propres mains.

Haman alla ensuite chercher un coiffeur pour lui faire couper les cheveux mais n'en trouva guère. Tous avaient fermé leur échoppe en attente du grand défilé. [guémara Méguila 16a]
Haman voulut appeler l'un de ses esclaves pour le faire mais Mordé'haï s'y opposa. Un autre qu'Haman pourrait lui faire du mal et dire que c'était un accident. Haman, lui, savait que le roi le surveillait.
Sans autre alternative, Haman rentra chez lui prendre ses ciseaux et son équipement. Il soupirait et gémissait en coupant les cheveux de Mordé'haï.
Mordé'haï demanda : "Pourquoi gémis-tu?"
Haman lui répondit : "Te rends-tu compte? Un homme comme moi! L'homme que le roi a promu au-dessus de tous les gouverneurs et qui dirige le royaume entier. Et je suis réduit à faire office de coiffeur! Est-ce cela qui arrive à l'homme que le roi désire honorer?"
Mordé'haï dit : "Tu parles comme si cela était une chose que tu n'as jamais faite. Je sais très bien que toi et ton père étiez coiffeurs et employés dans un établissement de bain à Circésium (dans le Talmud : Kartzoum). C'est pour cela que tu possèdes ces ciseaux et cet équipement".
Lorsqu'il eut terminé de raser Mordé'haï, Haman l'habilla des somptueux vêtements de cérémonie et plaça la couronne sur sa tête.

Mordé'haï enfourcha le cheval du roi et se mit à louer Hachem : « Je te louerai, D., car Tu m'as élevé et que Tu n'as pas laissé mes ennemis se réjouir à mes dépens" (Téhilim 30,2).
Il y avait 27 000 hommes portant des verres en or et des coussins qui défilèrent devant Mordé'haï en chantant : "Ainsi sera fait à l'homme que le roi désire honorer".
Tous les hommes juifs suivirent Mordé'haï, débordants de joie. Les femmes juives qui ne pouvaient quitter leur demeure regardaient le défilé par la fenêtre et chantaient aussi : "Ainsi sera fait à l'homme que le roi désire honorer".

Esther s'avança pour saluer Mordé'haï. Le voyant chevaucher le cheval du roi et porter ses vêtements, elle offrit des remerciements à Hachem. Elle dit à Mordé'haï : "C'est la réalisation du verset : '[D.] relève les indigents de la poussière ; des ordures Il élève les désespérés" (Téhilim 113,7). Grâce à ta toile de sac et à tes cendres, Dieu t'a élevé". [Targoum ; Manot haLévi]

Le défilé passa bientôt devant la maison d'Haman. La fille d'Haman regardait, elle aussi, par la fenêtre. Elle vit un homme mener le cheval, totalement humilié et brisé. L'homme assis sur le cheval doit être père tandis que Mordé'haï conduit son cheval. Quelle occasion rêvée d'humilier Mordé'haï!
Elle attendit que l'homme à pied se trouvât juste sous sa fenêtre. Accompagnant son geste d'une insulte, elle vida son pot de chambre sur sa tête, pensant qu'il s'agissait de Mordé'haï.
Le contenu répugnant du pot atterrit sur la tête d'Haman. Il leva les yeux pour voir qui avait osé lui faire pareille offense. A ce moment-là, la jeune fille reconnut son père. Pris de panique, elle tomba de la fenêtre et mourut sous l'effet de sa chute. [guémara Méduila 16a ; Yéfé Enayim]

-> "Haman fut poussé chez lui, désespéré et le visage couvert" (Esther 6,12)
Une odeur repoussante émanait d'Haman à cause des saletés qui le couraient et les gens le repoussaient loin d'eux.
Au-delà de son humiliation personnelle, Haman perdait sa fille préférée, celle qu'il aurait tant voulu qu'elle devînt reine et voilà le résultat.
Il avait si honte qu'il ne voulait être reconnu par personne.
En une matinée, il était tombé des plus hauts sommets aux plus profonds abîmes. [Yad haMélé'h]

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-> "Mordé'haï retourna à la Porte du Roi" (Esther 6,12)

-> Mordé'haï retourna au Sanhédrin qui s'était rassemblé à la Porte du Roi. Il ôta ses vêtements royaux et poursuivi son jeûne. Il revêtit une toile de sac, répandit des cendres sur sa tête et pria jusqu'au soir.
II demanda aussi à tous les juifs d'aller à la synagogue et de prier pour une intervention divine. [Maamar Mordé'haï]

En fait, Mordé'haï était très inquiet de l'honneur qui lui avait été accordé.
Il dit aux juifs assemblés : "J'espérais obtenir une audience avec le roi et lui demander de rétracter le décret. Mais à présent qu'il m'a récompensé pour lui avoir sauvé la vie, j'ai perdu toute possibilité d'action. Notre seul espoir est en D., à présent".
[ensuite dans la journée va se tenir le 2e festin d'Esther, avec une issue positive pour le juif b'h.]

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-> "Le roi A'hachvéroch donna à la rein Esther la maison d'Hamn ...le roi ôta sa bague, qu'il avait reprise à Haman, et la remit à Mordé'haï. Esther mit Mordé'haï à la tête de la maison d'Haman" (Esther 8,2)

-> Le premier ministre détenait la chevalière du roi. Jusqu'alors, D. fit qu'elle se trouvât dans la main d'Haman afin que les juifs aient peur et se repentent. Dès qu'ils se furent repentis, D. les prit en pitié. [Manot haLévi]
Le roi A'hachvéroch décida de nommer Mordé'haï premier ministre et lui donna la bague royale.
La reine Esther, en nomma Mordé'haï comme exécuteur de la propriété d'Haman.
Esther recommanda à Mordé'haï de distribuer la richesse d'Haman aux juifs en compensation du tort qu'il leur avait causé par ses décrets.
Dès lors que le roi avait donné à Mordé'haï sa chevalière, il se rangea à toutes les décisions de Mordé'haï vis-à-vis des biens d'Haman.

[en donnant une énorme richesse à Haman, nous seulement Hachem lui assurait une chute de plus haut, mais également Il préparait de grandes richesses à venir pour les juifs.]

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-> "Dans chaque pays et chaque ville où la parole et la loi du roi arrivait, il y avait joie et bonheur pour les juifs, un festin et un jour de fête. Un grand nombre des gens du peuple acceptèrent le judaïsme car la crainte des juifs était tombée sur eux" (Esther 8,17)

-> Le roi envoya des copies de l'édit de Mordekhaï à toutes les provinces reculées. Partout où le décret était lu, joie et bonheur régnaient chez les juifs. Ils comprirent que c'étaient eux qui devaient être prêts pour le jour fatidique et ils se réjouirent comme pour un jour de fête. [guémara Méguila 16b]

-> Les membres de l'aristocratie prirent si fortement le parti des juifs que c'était comme s'ils s'étaient convertis. [Manot haLévi]
Selon le Yad haMélé'h, de nombreux ennemis des juifs se déguisèrent en juifs tant leur crainte était grande.

De nombreux juifs ignorants avaient abandonné les commandements, pensant que, lorsque leur vie était en danger, ils pouvaient renoncer totalement à l'observance de la Torah. Cependant, lorsqu'ils virent Mordé'haï et ses disciples pratiquer ouvertement leur judaïsme aux plus hauts échelons du gouvernement, ils renouèrent leur lien au judaïsme. Pour beaucoup, c'était presque comme s'ils apprenaient une nouvelle religion.

[source : compilations personnelles issues du Méam Loez - Méguilat Esther ]

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