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Hachem souffre avec nous dans l’exil

+ Hachem souffre avec nous dans l'exil :

Pourquoi le peuple d'Israël a-t-il été autorisé à quitter l'Egypte avant que les 400 ans ne soient écoulés (ils sont partis 190 ans avant)?

L'une des réponses est que la Présence Divine (Chékhina) était avec eux, ce qui a permis d'achever les 400 ans (plus rapidement).
[Hachem est descendu en Egypte ave nous, et Il souffre avec chaque juif : "Je suis avec lui dans sa difficulté" (Téhilim 91,15 - imo ano'hi bétsara).]
La Chékhina est descendue du Ciel sur la terre afin d'être avec le peuple juif [dans la difficulté de l'esclavage égyptien] pour que le décret de 400 ans contre eux soit achevé (plus rapidement).
[Haggada BéMessila]

[on peut éventuellement appliquer cela à notre exil actuel, où Hachem nous accompagne dans chacune de nos souffrances, et Il contribue à faire que la guéoula ultime vienne au plus vite.
Ainsi, nous devons prier pour que le machia'h vienne, mettant fin à la souffrance de la Chékhina et qu'au contraire Il puisse dévoiler tout l'amour et l'attachement qu'Il a avec chaque juif. ]

Prier avec la kavana de retirer la souffrance d’Hachem

+ Prier avec la kavana de retirer la souffrance d'Hachem :

"Ne faites pas de votre prière une routine fixe (téfilaté'ha kéva), mais plutôt une demande de miséricorde et une supplication devant Hachem" (Pirké Avot 2,13)

-> Qu'est-ce que cela signifie que l'on ne doit pas faire de ses téfilot (prières) une "kéva" (fixe)?
Il y a de nombreuses demandes dans la Amida, cependant la kavana appropriée à toutes les demandes est que les prières soient exaucés pour le bien de la Présence Divine (Chékhina).
Chaque fois qu'un juif est en souffrance, la Chékhina est là avec lui. Même si la personne ne mérite pas d'être sauvée ou de voir ses prières exaucées, la Chékhina ne mérite certainement pas d'être dans cette situation (de souffrance), et c'est pourquoi il est toujours approprié de faire des prières.

Ainsi, lorsque la michna dit que l'on ne doit pas faire ses prières une chose de "kéva" (fixe, d'établi), cela signifie que l'objectif principal de nos prières ne doit pas être fixé pour lui-même (comme on tend naturellement à le faire), mais doit être pour la Présence Divine (Chékhina).
Il faut demander que la souffrance et l'exil de la Chékhina soient soulagés.

"De l’étroitesse de ma détresse j’ai invoqué D. : il m’a répondu [en me mettant] au large" (min amétsar karati ya (יה), anéni bamer'hav ya (יה) - Téhilim 118,5)
La signification est : lorsque je suis dans un lieu d'oppression, j'appelle à l'aide Hachem (יה) pour le bien de la Chékhina, car lorsque je suis opprimé, elle aussi est opprimée.
Si je le fais de la manière appropriée, je suis certain que : Hachem (יה) on me répondra certainement.

Ainsi, bien qu'il puisse y avoir une raison pour que mes demandes (prières) ne soient pas satisfaites, il n'y a aucune raison pour qu'une demande visant à atténuer la souffrance de la Chékhina ne soit pas satisfaite.
[Maté Moché ]

L’obscurité de l’exil nous exempte du guéhinam

+ L'obscurité de l'exil nous exempte du guéhinam :

-> Il est dit dans le séfer Haguérouchin de rabbi Moché Cordevero que le sar (ange gardien) d'Egypte a été retiré de sa position élevée et est devenu l'ange gardien du Guéhinam.
Je pense que la raison pour laquelle le sar d'Egypte a été démis de ses fonctions et placé comme sar sur le Guéhinam était qu'il ne régnerait pas sur le peuple juif. Il a été placé en tant qu'ange gardien sur le Guéhinam, car l'exil (avec ses difficultés, ses souffrances) exempte le peuple juif d'aller au Guéhinam, et donc le peuple juif ne serait pas là pour qu'il puisse régner sur eux.
[Chlah haKadoch]

Lorsque l'on comprend que le but de ce monde est l'élévation spirituelle, qui est un investissement qui dure pour l'éternité, la douleur, la souffrance physique et l'absence de biens matériels ne troublent plus notre sérénité intérieure.
Le vrai bonheur vient de la reconnaissance du fait que ce monde n'est qu'une préparation à l'éternel.
[rav 'Haïm Mordé'haï Katz ]

"Mais pour tout ce que nous ne pouvons pas saisir ['houka], nous devons renforcer notre émouna ...
Notre émouna est plus élevée que notre raison d'être [la émouna est au-dessus de ce monde physique de la raison d'être]. Par conséquent, lorsque nous nous attachons à Hachem dans une émouna complète, au-dessus de la justification, notre douleur, que nous ne pouvons pas comprendre, devient également adoucie (allégée, parce que nous avons transcendé ce monde, le lieu où réside la douleur, la souffrance, pour aller dans un monde supérieur où il n'y a pas de douleur)."

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Vayéchev 5701]

Il faut décider si les épreuves de notre vie seront un moyen pour atteindre de la grandeur ou bien une excuse pour ne jamais devenir grand.
[...]

La vie est faite de changements et de croissance. Se laisser dépasser par les circonstances, c'est choisir le confort plutôt que la croissance (spirituelle).
La croissance vient du fait que l'on pousse fort pour continuer [une vie selon la] Torah, même lorsque cela fait mal. Plus nous poussons, surtout quand cela fait mal, plus nous grandissons.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Yitro 5700]

La plus grande obscurité est de ne pas voir le Créateur, et la plus grande lumière est de Le trouver partout.
[rabbi Ouri Lati ]

Les mitsvot = condition pour rentrer dans la chambre intérieure d’Hachem, et pleurer nos souffrances avec Lui

+ Les mitsvot = condition pour rentrer dans la chambre intérieure d'Hachem, et pleurer nos souffrances avec Lui :

-> Imaginez une veuve, accablée par les difficultés de sa situation : une maison pleine d'enfants, un maigre salaire, une perte douloureuse et la solitude. Néanmoins, malgré l'obscurité et les difficultés, elle continue d'être une source de force pour ses enfants orphelins et un phare de lumière pour son foyer. Elle est bienveillante et réconfortante, malgré la douleur de son cœur, et arbore toujours un sourire.
Tard dans la nuit, lorsque les enfants sont endormis, elle s'isole dans une pièce du fond et pleure des larmes amères de douleur à cause de la vie qu'elle mène et de la douleur de ses enfants. Mais elle garde cette douleur pour elle. A l'extérieur, elle sourit.

Une nuit, un enfant se réveille et entend sa mère pleurer. Il entre dans la pièce du fond, la voit pleurer à chaudes larmes et se met à pleurer avec elle. Ils restent assis pendant des heures, pleurant l'un avec l'autre, partageant le mal qu'ils vivent.
Dans ces moments de larmes, ils se sentent très proches, connectés par la douleur qu'ils endurent. En pleurant ensemble, ils se rapprochent l'un de l'autre.

Hachem souffre. Le Temple est détruit et le monde est dans un état de délabrement spirituel. Néanmoins, malgré cette douleur, Hachem maintient ce monde et soutient l'humanité. Il remplit ce monde brisé de beauté et de plaisir, extérieurement, Hachem sourit.

La guémara ('Haguiga 5b) dit cependant qu'Hachem a une chambre intérieure. Il s'y cache et pleure des larmes amères à cause de la douleur que ce monde lui inflige. Mais il garde sa douleur privée, confinée dans cette pièce arrière, et lorsqu'il quitte cette pièce, il sourit.

Lorsque nous souffrons, le moyen de nous connecter à Hachem est de pleurer avec Lui dans Son arrière-boutique, d'apporter notre douleur dans la chambre intérieure d'Hachem et de souffrir avec Lui.
Dans ces moments de larmes, on se sent proche d'Hachem malgré la douleur que l'on traverse. Le fait de souffrir [dans l'intimité] avec Lui nous rapproche de lui, car nous partageons notre douleur l'un l'autre.

Alors, comment entrer dans Sa chambre intérieure?
Les mitsvot sont notre lien avec Hachem, et l'effort pour les accomplir malgré la difficulté nous fait entrer dans la chambre arrière d'Hachem et nous lie à Lui.
Plus nous pénétrons profondément dans cette chambre, plus nous partageons notre douleur avec Hachem, et plus nous nous rapprochons de Lui.

Les pleurs pour soi seul engendrent la solitude. Les pleurs avec Hachem engendrent l'unité avec Hachem. Mais nous devons entrer dans la pièce. Une fois qu'on l'a fait, on se rapproche ironiquement d'Hachem par la douleur, elle-même.
Les personnes qui pleurent ensemble se rapprochent les unes des autres. Lorsque les larmes de souffrance d'une personne sont avec Hachem, la douleur cesse d'être quelque chose qui empêche la croissance, et devient au contraire un moyen de croissance ...

Nous pouvons atteindre des sommets spirituels en nous connectant à Hachem à travers notre douleur. En faisant de notre mieux pour accomplir les mitsvot, nous entrons dans Sa chambre intérieure. Dans la mesure où nous entrons dans Sa chambre, nous pouvons nous rapprocher d'Hachem à travers la douleur même que nous vivons.
Pleurer avec Lui peut nous aider à nous sentir proches de Lui.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Ha'hodech 5702 (1942) ]

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) écrit :
Hachem se trouve dans la chambre intérieure et c'est là qu'Il pleure. Celui qui se pousse et se rapproche de Lui par la Torah (et les mitsvot), pleure alors avec Hachem, et étudie également la Torah avec Lui.
Telle est la différence : Les pleurs et la douleur qu'un homme [ressent] à cause de ses problèmes, lorsqu'il souffre tout seul, il est possible qu'il se brise et qu'il en tombe au point d'être incapable de faire quoi que ce soit.
Cependant, les pleurs qu'il pousse avec Hachem le renforcent. Il pleure et se renforce, [se sent] brisé et (ensuite) habilité , à étudier et à servir (Hachem)".

-> Selon le rabbi de Piaseczno, l'effort d'accomplir spirituellement et de mieux garder les mitsvot, même sans succès en soi, amènera quelqu'un dans la chambre intérieure d'Hachem. Une fois là, il sera naturellement davantage "sensible à Hachem", appréciera la douleur d'Hachem et sentira, automatiquement, que sa douleur est également ressentie par Hachem.
[Hachem promet à tout juif : "Je suis avec lui dans sa difficulté" (Téhilim 91,15) ]
Cela crée une relation. Cette relation de partage conduira finalement à une connexion avec Lui qui générera naturellement une croissance dans la Torah et les mitsvot, malgré la douleur que l'on traverse, ou, plus précisément, à cause de sa douleur, puisqu'elle est partagée avec Hachem.

Par conséquent, les efforts initiaux, peut-être infructueux, pour parvenir à la spiritualité seront désormais couronnés de succès puisqu'ils sont entrés dans la chambre.

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[le rabbi Piaseczno précise que la douleur peut rendre difficile au début le processus d'élévation dans la chambre intérieure d'Hachem, mais même si cela est dur, il fait continuer les efforts et persévérer. ]

Garder la émouna pendant nos moments difficiles, permet d’en être sauvés

+ Garder la émouna pendant nos moments difficiles, permet d'en être sauvés :

-> Lorsque la vie nous fait souffrir, nous pouvons avoir des pensées désespérées et abandonner l'espoir que les choses s'améliorent.
Mais un juif doit vivre en réalisant qu'Hachem est au-dessus de ces calculs, qu'Il est au-dessus des limitations. Il n'y a rien qu'Il ne puisse faire ... même vous aider.
[Un juif doit toujours vivre avec la certitude qu'Hachem peut le sauver, même si cela semble impossible.
Hachem n'est pas limité par notre raisonnement limité. ]

De plus, le fait même que nous maintenions notre émouna malgré la douleur de nos circonstances est un mérite pour nous, et peut en réalité apporter le salut, la délivrance à notre problème, plus rapidement.
Ce sont précisément les circonstances les plus complexes et les plus difficiles qui portent en elles le plus grand potentiel d'émouna, et par conséquent, le plus grand potentiel de s'en sortir, d'en être délivrées (yéchoua).
Ironiquement, plus les circonstances sont désespérées, plus nous sommes capables d'apporter le salut grâce à la émouna que nous avons durant ces circonstances.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Chéla'h 5700 (1940) ]

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-> Le rav Yaakov Kamenetsky (dans son Emet léYaakov - Chla'h 13,16) demande pourquoi Moché a prié pour que Yéhochoua ne succombe pas au mauvais conseil des explorateurs dans le désert (voir Rashi - Chéla'h 13,16) mais n'a pas prié pour Kalev.
Il répond que, peut-être, puisque Kalev était marié à Myriam (voir Sotah 11b ; Rachi - Béchala'h 17,2), l'incarnation d'une femme juive juste, il ne serait jamais pris dans les méfaits des explorateurs, et par conséquent, n'avait pas besoin de la prière spéciale de Moché.

Les paroles du rav Kamenetsky prennent une toute nouvelle profondeur à la lumière de ce que le rabbi de Piaseczno dit ici et de ce que Rachi écrit (Béchala'h 15,20).
Rachi écrit que Myriam a apporté des tambourins avec elle lorsqu'elle a quitté l'Egypte, car elle était persuadée qu'Hachem ferait des miracles et qu'elle danserait.
Il en découle que Moché savait que Kalev serait inspiré par sa femme, Myriam (Moché connaissant les qualités d'émouna de sa soeur), et qu'il n'aurait donc pas besoin de la prière spéciale.
En effet, garder une forte émouna dans un moment difficile a la capacité de nous sauver de bien des difficultés.

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[ nous devons garder à l'esprit que même si malgré notre émouna forte, Hachem ne nous sort pas vite de nos souffrances, c'est qu'Il a Ses raisons, et que notre attitude pleine de émouna va nous générer des mérites énormes, qui vont nous rapporter gros. (on aura pleinement conscience de cela qu'après notre mort, dans le monde de Vérité.)]

Accepter notre souffrance pour permettre d’amener des délivrances

+ Accepter notre souffrance pour permettre d'amener des délivrances :

La souffrance (morale, physique) peut être omniprésente. Parfois, la douleur est si intense qu'il semble impossible de penser à autre chose. Plus la situation est douloureuse, plus on se replie sur soi. Le fait de penser à sa douleur toute la journée signifie que l'on pense à soi toute la journée.
Si c'est le cas, la douleur accomplit en fait le contraire de son objectif. Alors que toutes les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons sont censées nous aider à nous rapprocher d'Hachem, ces circonstances accomplissent le contraire, l'accent dans notre vie est mis sur nous, et non sur Lui.
Cela rend les choses encore plus douloureuses. Tout ce qu'Hachem fait est pour le bien, mais quel peut être le bien d'être éloignés d'Hachem?

C'est en fait la profondeur du commentaire de Rabbi Eliezer HaKapar (Nazir 19a) selon lequel le fait pour un nazir de s'abstenir de boire du vin fait de lui un "fauteur". Puisque son abstinence est une cause d'inconfort, il risque de se replier sur lui-même, puisque cela cause une forme de souffrance (en raison de son manque).

Cependant, nos séfarim hakédochim (comme Ramban Lé'h Lé'ha 12,6) expliquent que les flux d'énergie divine provenant du Ciel nécessitent un récipient terrestre dans lequel s'écouler. Sans ce récipient, l'énergie n'entre pas dans ce monde, reste bloquée dans les sphères célestes et attend qu'un récipient soit généré pour la contenir.
Le flux de miséricorde d'Hachem peut lui aussi rester bloqué au Ciel s'il n'a pas de récipient dans lequel se déverser.
Une délivrance peut être décrété au Ciel mais ne pas descendre sur Terre, puisqu'il n'y a rien sur ce monde pour la contenir.

Une personne qui souffre peut devenir ce récipient. En souffrant personnellement, elle peut devenir plus sensible au fait que la vie peut être très douloureuse. À ce moment-là, son désir de délivrance et de miséricorde commence à s'étendre naturellement, passant d'une approche égocentrique à une appréciation profonde du besoin de miséricorde divine au niveau universel.
Bien qu'il n'y ait pas deux personnes qui souffrent de la même façon, quelqu'un qui souffre peut sincèrement s'identifier à la douleur des autres.
Lorsqu'une personne reconnaît profondément le besoin de la Miséricorde divine universelle, elle devient un réceptacle pour le flux de cette Miséricorde divine provenant du monde spirituel, facilitant en fait l'entrée même de la Miséricorde divine dans le monde, mettant fin à la souffrance à la fois sur un plan personnel et universel.

Si c'est le cas, le fait de ressentir sa propre douleur et de reconnaître que les choses font mal est en fait une méthode pour mettre fin à la souffrance dans le monde.
Plus quelqu'un se permet d'être vrai à propos de la souffrance qu'il traverse, en respectant le fait qu'il a mal plutôt qu'en le niant, plus il aura de l'empathie pour ceux qui souffrent et deviendra un réceptacle pour la Miséricorde Divine qui mettra fin à toutes les souffrances.

La clé est de reconnaître sa douleur. Bien que cela puisse donner l'impression d'être égocentrique, c'est le contraire qui est vrai : on aide le monde.
S'autoriser à ressentir sa douleur, reconnaître qu'on souffre, c'est se rendre compte qu'on a besoin d'aide, tout comme le reste du monde. L'attention qu'on porte à sa douleur le transforme ironiquement en un instrument de délivrance, malgré la distraction qu'elle provoque.

La douleur peut être omniprésente. Mais c'est dans cette douleur globale que se trouvent les racines d'une délivrance, d'un salut. Le fait de réaliser que l'on facilite l'entrée de la Miséricorde divine dans le monde peut transformer le sentiment d'éloignement d'Hachem en un sentiment unique de proximité, car l'on devient le réceptacle de Sa miséricorde.
[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - 'Houkat 5701 (1941) ]

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-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) enseigne :
"Et voici, afin de susciter la miséricorde envers les juifs dans les mondes supérieurs et d'adoucir le jugement strict, nous devons en conséquence susciter en nous-mêmes la miséricorde envers les juifs, non seulement pour donner tout ce que nous pouvons pour les [aider], mais aussi la miséricorde même que nous suscitons en nous, envers les juifs, a un impact sur les mondes supérieurs.
Nous ne pouvons pas nous habituer à la douleur du peuple juif. En d'autres termes, les nombreux problèmes ne peuvent pas brouiller en nous, ou affaiblir, notre miséricorde envers les juifs. C'est exactement le contraire.
Le cœur doit être virtuellement saturé, à D. ne plaise, de ces nombreux troubles amers ... car il est connu dans les livres saints qu'il y a des moments où un salut (délivrance) a déjà été décrété dans le monde supérieur sur Israël (les juifs), mais qu'il est retardé (dans le monde supérieur) pour venir (en bas) parce qu'il est en haut [c'est-à-dire essentiellement spirituel] et ne peut pas descendre dans ce monde et être encastré dans des choses physiques, matériellle.
Par conséquent, lorsqu'une personne ne sait pas seulement dans son esprit qu'elle doit soutenir les autres, mais dans son essence même, elle le sait ... (elle) aide à apporter le salut à ce monde ... puisque, avec son moi même, ses traits de caractère et son coeur, qui font partie de son corps (physique), elle a de la miséricorde et sert de pont pour canaliser la miséricorde d'Hachem vers ce monde physique!"

-> Le rabbi de Piaseczno dit également que le mécanisme ultime pour devenir ce récipient est de permettre à sa douleur de s'exprimer par des prières de salut, de délivrance, pour nous-même et pour tout le peuple juif.
Voici ce qu'il dit ici : "Nos prières au nom d'Israël devraient être faites avec plus de cœur et d'âme".
Le rabbi de Piaseczno explique que plus une personne canalise sa douleur, sa souffrance personnelle, dans sa prière, plus son désir de salut personnel et universel devient un récipient qui le facilite.
Sa prière tire la Miséricorde divine vers le bas en devenant un objet qui incarne le besoin et le désir de la Miséricorde divine.

-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech - Vayichla'h) dit que les mots que l'on prononce dans la prière créent un récipient pour contenir le bonté d'Hachem.