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"Et le feu de l'autel brûlera dessus (l'autel). Et le Cohen se vêtira d'habit de lin ..." (Tsav 6,2-3)

-> "Et le feu de l'autel brûlera" (vé'éch amizbéa'h tokad bo) :
La Torah nous apprend [que lorsque la guéoula arrivera], la colère de D. s'enflammera et consumera tous ceux qui ont fait souffrir et éprouvé le peuple d'Israël.
... Le feu de l'autel rappelle les souffrances que les nations nous ont fait subir. De ce même feu, le Maître suprême (Hachem) qui est caché de tous, s'habillera de vengeance et vengera Son peuple.

-> "Et le Cohen se vêtira d'habits de lin" :
Le Cohen symbolise la bonté et la miséricorde. On nous apprend ainsi que même ces qualités qui représente habituellement le bien elles seront d'accord qu'il faut venger les souffrances que les nations ont fait subir au peuple juif.

[Ohr ha'Haïm haKadoch ]

Etre réveillé à la téchouva par nos petits problèmes

+++ Etre réveillé à la téchouva par nos petits problèmes :

+ "Jusqu'où se situe la limite minimale de la souffrance (ta'hlit yissourim - litt. la quintessence d'une souffrance)? Quelle est la douleur minimale incluse dans la définition de la souffrance?
Même si quelqu'un met la main dans sa poche pour en sortir 3 pièces et qu'il n'en sort que 2 .. (cela est considéré comme de la souffrance)".  [guémara Arakhin 16b]

=> C'est difficile à comprendre. Comment un si petit désagrément comme le fait de devoir remettre la main dans sa poche pour en sortir une pièce de plus, peut-il être considéré comme une souffrance? Pourquoi nos Sages considère cela comme : "ta'hlit yissourim"?

Le Baal Chem Tov explique que le but d'une souffrance est d'inciter une personne à faire téchouva. Elle est censée réveiller une personne et l'amener à examiner ses voies afin qu'elle puisse les rectifier.
Cependant, Hachem ne veut pas causer beaucoup de douleur à une personne. C'est pourquoi Il envoie d'abord une petite gêne, comme le fait de ne pas trouver immédiatement la bonne somme d'argent dans sa poche. Si la personne prend cela à cœur et reconnaît qu'il ne s'agit pas d'une coïncidence, elle reconnaîtra qu'il s'agit d'un signe d'Hachem lui indiquant qu'elle doit rectifier sa conduite.
Elle examinera ses actions passées, verra ce qui doit être corrigé et fera téchouva pour ses fautes passées.
Par conséquent, elle n'aura plus besoin de souffrir davantage, car la petite gêne a déjà rempli sa fonction.
Malheureusement, la plupart des gens ne prennent pas à cœur les petits désagréments comme celui-ci et ne les considèrent pas comme des signes pour faire téchouva. Ils pensent simplement qu'ils n'ont pas assez fouillé dans leur poche pour en sortir la bonne quantité de pièces (c'est la faute à pas de chance, mais pas à eux-même!).

Réflexions sur les souffrances

+ Réflexions sur les souffrances :

-> Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam - note fin chap.3), cite l'explication du Gaon de Vilna :
Après la mort d'une personne, celle-ci sera jugée au Ciel pour évaluer ses mitsvot et ses avérot (fautes).
Si, au cours de sa vie, elle a accompli plus de mitsvot que de fautes, une personne est déclarée tsadik et gagne son entrée dans le monde à Venir ; mais si, à D. ne plaise, les fautes sont majoritaires, elle sera condamnée à un terrible châtiment dans le Guéhinam.
Le défunt assiste au chargement de la balance et est saisi d'une crainte terrifiante lorsqu'il constate que les fautes l'emportent largement sur les mitsvot.
Soudain, Hachem convoque tous les souffrances que le défunt a endurées au cours de sa vie et les empile sur le côté des mitsvot, car toute forme de souffrance (même la plus minime) que le défunt a endurée agit comme une expiation pour ses fautes.
C'est avec joie qu'il voit les mitsvot l'emporter sur les fautes et qu'il est déclaré tsadik et autorisé à entrer dans le monde à Venir. À ce moment-là, il chante les louanges d'Hachem et Le remercie chaleureusement pour tout ce qu'il a enduré tout au long de sa vie.

Pourquoi devrions-nous attendre ce moment pour remercier Hachem pour les souffrances que nous recevons?
Idéalement, chaque fois que nous subissons le moindre désagrément, comme le fait de sortir la mauvaise monnaie de notre poche ou tout autre petit désagrément, nous devrions remercier Hachem de tout cœur de nous avoir accordé ce formidable cadeau grâce auquel nous pouvons annuler certains des fautes que nous avons commises.

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed - 2e partie, chap.13) développe un thème similaire dans :
Chaque soir, au moment de s'endormir, notre âme monte au ciel et signe la reconnaissance de tout ce qu'elle a fait au cours de la journée. Étant donné qu'il est impossible de ne pas avoir commis une faute quelconque, le décret est adopté pour que la personne soit punie en conséquence, et la permission est donnée aux anges chargés d'exécuter la punition de procéder.
Cependant, Hachem, dans Son infinie miséricorde pour Ses enfants bien-aimés, permet que le décret soit annulé par une douleur plus légère ou une perte financière.
[ l'amour d'Hachem est si grand qu'Il permet même que l'argent que l'on donne pour une mitsva annule le décret sévère qui aurait dû être appliqué. ]
Sur cette base, le 'Hafets 'Haïm exhorte les gens à donner gracieusement à la tsédaka, car chaque centime donné peut sauver une personne de terribles souffrances, tout en lui procurant, dans le même temps, une énorme récompense pour la grande mitsva de la tsédaka.

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[en ce sens, la prochaine fois qu'un objet coûteux ou précieux se casse ou se perd, ou même qu'un objet apparemment insignifiant est abîmé, arrêtons-nous un instant et pensons : Comment une telle chose a-t-elle pu se produire? Hachem m'a-t-il oublié? Me déteste-t-Il et laisse-t-Il donc cela se produire, ou peut-être s'agit-il d'une expression de Son amour illimité pour moi?
La personne qui a intériorisé que "Hachem Elokénou" (même dans Sa Rigueur Il agit pour mon bien ultime), est capable de vivre une vie de joie et de proximité avec Hachem, même à travers ses souffrances. ]

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-> "Les jugements d'Hachem sont vérité : ils sont parfaits tous ensemble" (Téhilim 19,10).
Quelle est la signification de "tous ensemble"?

-> Le 'Hafets 'Haïm (al haTorah - Dévarim 32,4) décrit une fois de plus le tribunal céleste après le décès d'une personne. Cependant, dans le cas présent, la personne avait embarrassé ou endommagé quelqu'un et ne lui a pas demandé pardon.
Nos Sages nous disent qu'il est impossible d'obtenir l'expiation de nos fautes commises à l'égard d'autrui s'il n'a pas été pardonné, et il a donc été décrété qu'il devait revenir dans ce monde pour réparer les dommages qu'il avait causés à son prochain.
Terrifié à l'idée de devoir retourner dans ce monde, il se met à implorer désespérément Hachem d'avoir pitié de lui.
"Ce n'était pas ma faute", affirme-t-il. "Tu as fait de moi un homme riche et, à cause de ma richesse, je suis devenu arrogant et j'ai donc humilié cet indigent. Si j'avais été créé pauvre, je n'aurais jamais fait une chose pareille".

Cependant, son excuse est rejetée et il est décidé qu'il doit retourner dans ce monde. En désespoir de cause, il s'adresse au tribunal céleste et supplie : "Laissez-moi au moins y retourner en tant qu'homme pauvre, afin que je n'aie même pas la moindre tentation d'humilier ou de blesser quelqu'un".
L'ange Accusateur rejette son argument, affirmant que ce sera un test injuste lorsqu'il retournera dans ce monde car il n'aura pas les mêmes tentations qu'auparavant. Pourtant, après de nombreuses supplications, l'homme trouve suffisamment de mérites qu'il a gagnés au cours de sa vie pour que son souhait soit exaucé.
L'homme renaît et entre dans la vie en étant destiné à être un pauvre. Lorsqu'il grandit et que la vie est très difficile, il se plaint amèrement de sa situation difficile.
Mais, écrit le 'Hafets 'Haïm, il a oublié qu'il a lui-même demandé à se trouver dans cette situation et que, de surcroît, il a travaillé très dur pour que son souhait de naître ainsi soit exaucé.

C'est le sens de l'expression "ils sont parfaits tous ensemble". Lorsque quelqu'un est conscient non seulement de ce qu'il endure maintenant, mais aussi de tout ce qui s'est passé avant sa naissance, il est en mesure de déclarer qu'Hachem est juste et droit.
[ selon le 'Hafets 'Haïm ('Homat haDaat - chap.18), la clarté ultime de toutes les actions d'Hachem au cours de l'histoire ne sera visible qu'au moment de la résurrection des morts, lorsque le jugement final de l'humanité sera rendu. ]

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-> Une autre méthode pour considérer les souffrances sous un jour plus positif est basée sur la guémara (Yébamot 64a). Nos Sages nous disent que nos Patriarches, Avraham, Its'hak et Yaakov, et leurs épouses, Sarah, Rivka, Rachel et Léa, étaient stériles et, par nature, physiquement incapables d'avoir des enfants. La Guemara explique que cela est dû au fait que "Hachem désire entendre les prières des justes."

Il s'agit d'une déclaration très difficile à comprendre : parce qu'Hachem veut entendre les justes prier, ils doivent endurer des années de douleur et de chagrin d'amour, qui ont atteint un tel niveau que Ra'hel a plaidé qu'elle préférait mourir plutôt que de rester sans enfant (Vayétsé 30,1).

Le rav Eliyahou Dessler (Mikhtav méEliyahou) propose l'explication suivante :
Hachem est la source de toute bonté dans le monde, et Son seul désir est d'accomplir des bontés pour Ses enfants bien-aimés. La plus grande forme de bonté est l'opportunité de permettre à l'homme de se rapprocher d'Hachem et de créer une relation plus claire et plus profonde avec Lui.
Pour y parvenir, Hachem a contraint nos Patriarches à prier du plus profond de leur grand âmes, ce qui leur a permis, même à leur niveau élevé, de faire un petit pas vers Lui.

Parfois, les souffrances qu'Hachem nous envoie sont conçus uniquement pour nous forcer à nous rapprocher de Lui. Il peut être difficile pour nous d'en apprécier les avantages à l'heure actuelle.
Cependant, plus on se rapproche d'Hachem, plus on se rend compte qu'il s'agit en effet du cadeau le plus beau et le plus précieux.
Avec cet état d'esprit, il est possible de commencer à comprendre une halakha très difficile. Le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 222:2) écrit qu'à l'annonce d'une mauvaise nouvelle, il faut réciter une bénédiction : "Béni soit celui qui est bon et qui fait le bien". Cette bénédiction doit être récitée de tout cœur et avec la même joie que lorsqu'on récite la bénédiction à l'annonce d'une bonne nouvelle, "car une mauvaise nouvelle pour un serviteur d'Hachem est une joie pour lui et est bonne pour lui, parce qu'il accepte avec amour tout ce qu'Hachem a décrété pour lui, et par conséquent, avec cette acceptation, il sert Hachem, et le service d'Hachem est une source de joie".

Une fois, pendant la guerre des 6 Jours en Israël en 1967, rabbi 'Haïm Chmouelevitz est sorti de l'abri antiatomique souterrain dans lequel lui et d'autres s'étaient abrités pendant plusieurs heures de combats intenses.
Il a déclaré : "Je ne souhaite de souffrances à personne. Cependant, les sommets que j'ai pu atteindre dans mon service d'Hachem et la proximité avec Hachem, je ne les échangerais pour rien au monde!" [à postériori, il apprécie ce que ses souffrances on pu lui apporter]

Même lorsqu'un homme est dominé par quelqu'un qui lui fait du mal, il doit comprendre que tout vient d'Hachem, et l'homme qui lui fait du mal n'est que le bâton par lequel [D.] punit les coupables ...
Donc, lorsqu'un homme battu cherche ensuite des stratégies et supplie son poursuiveur d'avoir pitié, sans penser à rechercher l'aide d'Hachem, il est comparable à un homme frappé par un bâton ou une canne qui pleure et supplie abondamment le bâton et la canne au lieu de supplier la personne qui brandit ces armes" et il n'y a pas de plus grande sottise.

La demande adressée au bâton ne sert à rien ; au contraire, elle cause du tort car cette requête mal dirigée montre qu'on ne reconnaît pas qu'Hachem est la cause du malheur ; elle suscitera donc une punition supplémentaire.
[Beit haLévi - maamar haBita'hon]

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-> Nos Sages (Sota 49b) enseignent que l'une des calamités qui surviendront à l'ère prémessianique sera : "la face de la génération sera comme la face d'un chien".
Le 'Hafets 'Haïm (Kovets Maamarim, Vol.1, p.301) explique au nom du rav Its'hak de Volozhin que si quelqu'un lance une pierre sur un chien, celui-ci se jette sur la pierre pour la mordre. Le chien ne comprend pas que ce n'est pas la pierre qui l'a frappé, mais la personne qui a jeté la pierre.
De même, à l'ère prémessianique, l'émouna des juifs faiblira et ils attribueront leurs malheurs à diverses causes sans comprendre que tout vient d'Hachem.

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-> Dans le Réchit 'Hokhma (Chaar HaAnava, Chap. 3), il est dit qu'il faut être content lorsque quelqu'un nous humilie. C'est Hachem, en réalité, qui nous envoie cette petite punition pour nous purifier de nos fautes et nous épargner un châtiment bien plus important dans le monde futur.

-> Rabbénou Yona (Michlé 3,26) écrit que les difficultés qu'un homme connait dans ce monde sont souvent une expiation pour ses fautes. Comme la punition pour la faute est beaucoup plus forte dans le monde futur que dans celui-ci, il faut être content d'avoir des difficultés ici-bas, car elles nous évitent une souffrance bien plus grande.

Pourquoi souffrons nous? (selon le rabbi de Berditchev)

+ Pourquoi souffrons nous? (selon le rabbi de Berditchev) :

-> Lorsqu'un juif souffre, à D. ne plaise, les bontés éventuelles précèdent en fait la souffrance, car l'intention d'Hachem en administrant la souffrance n'est pas la souffrance elle-même, mais les bontés qui en résultent, qui la précèdent donc dans les plans de D.
La seule raison pour laquelle D. fait souffrir une personne est qu'à travers la maladie (douleur physique/mentale), la personne devient un récipient pour recevoir la générosité de D., tout comme nous constatons que lorsqu'une personne souhaite transformer un petit ustensile en un plus grand, elle doit d'abord le briser.
De même, lorsque Hachem désire conférer plus que ce qu'une personne peut recevoir, il lui envoie d'abord une souffrance ou une maladie, que D. nous en protège, ce qui revient à briser le petit récipient pour l'agrandir par la suite.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 48,20]

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=> Lorsque Dieu nous inflige des souffrances, c'est toujours pour nous permettre d'être mieux préparés à recevoir les bienfaits qu'il nous accordera par la suite.

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-> Il existe un principe selon lequel lorsque D. accorde des bienfaits aux nations [non juives], Il le fait pour les récompenser du bien qu'elles ont fait en ce monde, afin de pouvoir les punir de leurs fautes dans le monde à Venir.
Pour le peuple juif, c'est l'inverse qui est vrai. Afin d'augmenter notre récompense dans le Monde à Venir [éternel], Il nous punit dans ce monde [éphémère].

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayé'hi 49,9]

[dans ce monde, une petite souffrance dans ce monde, équivaut à énormément de souffrances dans le monde à Venir.
On ne les demande pas, c'est douloureux, mais si on en a eu il faut savoir que la valeur des souffrances est énorme pour notre éternité! ]

Tout ce qui se passe a pour but la délivrance [personnelle et/ou collective].
Les mauvaises choses n'arrivent que pour servir de cause à la bonté qui s'ensuit.
(ki araa ou assiba latova)

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayigach 45,27]

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=> Tous les événements [qui nous semblent] négatifs sont en fin de compte inévitablement destinés à produire des résultats positifs.
[gam zou létova (cela aussi est pour le bien) = ce n'est pas que de belles paroles, mais au-delà de transformer la rigueur en miséricorde, cela est le constat qu'on aura dans le monde de Vérité. ]

La lumière qui émane de l'obscurité est une illumination brillante, de sorte que toute prière ou tout acte de connexion avec Hachem au milieu de l'obscurité de l'échec, de la confusion et de la douleur a plus de valeur que 100 prières ou bonnes actions accomplies avec facilité.
Ce sont ces efforts qui transforment l'obscurité en lumière.
[Shomer Emounim - maamar haBita'hon - véHit'hazkout 10]

[c'est précisément c'est moment de notre vie où l'on a l'impression de ne rien valoir, qu'on a le sentiment d'être plus bas que bas (pleins de fautes), inutile, ... et pourtant c'est là qu'on a la plus grande capacité à éclairer le monde.]

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-> Les moments où nous nous sentons le plus éloignés d'Hachem ont le plus grand potentiel de rapprochement, comme il est écrit : "Une actions dans la souffrance vaut mieux que 100 actions dans la facilité" [Avot déRabbi Nathan ; Kréna déIgrta 1;27]
[on peut avoir des jours où service D. est difficile, nous n'avons pas l'envie, la force/santé, ... et l'on peut se sentir exclu par Hachem. Mais en réalité, c'est précisément dans ces conditions dures qu'on que notre service Divin à l'impact le plus puissant ("vaut mieux que 100 actions" = c'est comme si j'avais fait 100 prières en une, c'est comme si j'avais fait 100 pages de guémara en une, ...).
Imaginons la valeur de cela, si en plus nous agissons dans la joie et la gratitude envers Hachem (si c'est dans cet état que tu veux que je te serve, alors j'accepte [même si je peux demander des conditions meilleurs! ]). ]

-> Il ne faut pas désespérer, même si l'on est tombé dans les affres de l'obscurité, dans les profondeurs du Shéol, la partie la plus basse du Guéhinam (suite à des fautes très graves). Car on peut encore rétablir notre relation avec Hachem, car Sa gloire remplit tous les coins et recoins du monde, elle vitalise tout, et elle est accessible partout.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 2:6]

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-> Lorsque nous nous sentons éloignés d'Hachem, nous devrions essayer de nous rappeler quelque chose de bien que nous avons fait. Après avoir trouvé une bonne action, nous pouvons certainement en trouver d'autres pour nous remonter le moral. Une fois que nous sommes remontés, nous pouvons faire la prière et chanter les louanges d'Hachem.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 1:282]

Lorsque nous endurons des désagréments pour accomplir une mitsva, nous sommes épargnés de souffrances [que nous aurions normalement dûes avoir] dans la vie.
[Rabbénou Yona ; Ben Mélé'h - Bita'hon]

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[en ce sens, les efforts que nous déployons dans notre étude de la Torah, sont autant d'efforts qu'on nous dispensera d'avoir dans la vie de tous les jours. ]

La plus grande réussite n'est pas de ne jamais tomber, mais plutôt de se relever après être tombé.
[rabbi Israël Salanter]

Cinquante années d'étude de la Torah et de service d'Hachem ne peuvent pas lier une personne à Hachem aussi bien que le fait d'accepter la souffrance avec amour.
[rav Shnéour Zalman de Liadi - le Baal haTanya]

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-> Le Steïpler a reconnu que le fait de souffrir est difficile à supporter, mais il a souligné que les souffrances passées ont une grande valeur et deviennent une source de bénédiction.
Après la guérison, la douleur ressentie précédemment par un malade équivaut à une fortune en mérites. [Kréna déIgarta]
[en ce sens, il est écrit : "les souffrances sont précieuses" ('havivim yissourim - guémara Sanhédrin 101a)]

-> Le rav Aharon Leib Steinman enseigne :
En ce qui concerne les souffrances que nous avons déjà endurées, nous devons les considérer comme une bonne chose, car la douleur est déjà passée, et il ne vous reste plus que ses mérites. [on prie pour ne plus en avoir dans le futur. ]
[...]
Il est écrit : "Je Te remercie pour ce que Tu m'as fait souffrir" (Odé'ha, ki anitani - Téhilim 118,21).
La première phrase se situe au passé (anitani). La phrase suivante se lit : "vatéhi li lichoua", ce qui signifie littéralement : "Tu deviendras pour moi un salut" = nous remercions Hachem pour les souffrances qu'Il nous a infligées dans le passé, car elles nous apporteront le salut dans l'avenir.