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Se préparer préalablement aux mitsvot et aux fêtes juives

+ Se préparer préalablement aux mitsvot et aux fêtes juives :

-> "Car c’est un précepte en Israël, une loi pour le D. de Yaakov" (ki 'hok léIsraël ou, michpat l'Eloké Yaakov - Téhilim 81,5)

Le Baal Chem Tov explique :
si un juif accomplit les mitsvot d’Hachem comme un "'hok" (חוק - un précepte, au sens de geste machinal) dans lequel seuls les membres agissent, sans y associer la pensée ni le cœur, il suscite par là le "michpat l'Eloké Yaakov" (משפט לאלוקי יעקב) = la rigueur du jugement Divin (à D. ne plaise).
Il doit au contraire aborder toute chose sainte avec flamme et émotion.

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-> "Le temps est venu d’accomplir pour Hachem, on a renversé Ta Torah" (Téhilim 119,126)

Le Méïri explique :
"Celui qui accomplit les mitsvot seulement parce que leur moment est arrivé sans réfléchir à leur signification, entre dans la catégorie de celui qui "a renversé Ta Torah" (à D. ne plaise).
Car [en agissant ainsi] même s’il accomplit la mitsva parce qu’Hachem en a fixé le temps, il en dévoile le sens ... Et s’il ne suscite pas en lui-même le réveil nécessaire mais l’accomplit par habitude sans ressentir qu’il le fait en l’honneur de son Créateur et sans penser particulièrement qu’il accomplit Son commandement. Si c’est avec cet état d’esprit qu’il mange la matsa à Pessa’h ou réside dans une Souca à Soucot, il ressemble en cela à un âne qui transporte des gerbes à l’époque de la moisson, des raisins à l’époque des vendanges, et du blé à l’époque de la mouture.
Il ne retirera aucune réflexion du changement d’époque, mais seulement une modification des gestes accomplis, comme si celui-ci se produisait par hasard."

-> Le Méïri enseigne également :
"cela doit inciter l’homme à réfléchir à ces jours particuliers : en quoi se distinguent-ils des autres? ...
Si lorsque parviennent ces jours, cela n’éveille pas en lui une réflexion sur un élément nouveau digne d’être soulevé à leur propos, et qu’ils les célèbrent sans réfléchir à la mitsva qu’il accomplit, il n’en retirera pas le bénéfice qu’Hachem avait l’intention qu’il en retire. De ce fait, il lui fait perdre sa signification."

Fille d’Haman – Impact d’une mitsva involontaire

"Haman se hâta de rentrer chez lui en état de deuil, la tête couverte" (Esther 6,12)

-> La guémara (Méguila 15a) commente :
"Comme [Haman] conduisait [Morde'haï à cheval] dans la rue où il habitait, la fille d'Haman, qui se tenait sur le toit, l'aperçut. Elle pensa que l'homme sur le cheval était son père et que l'homme qui marchait devant lui était Morde'haï. Elle prit un pot de chambre et le vida sur la tête de son père.
Il leva les yeux vers elle et elle comprit que c'était son père. Elle sauta du toit, se suicidant.
Le verset dit donc ... "Haman se hâta de rentrer dans sa maison, en deuil, la tête couverte" = "en deuil" de sa fille, et "la tête couverte" = parce que sa fille avait répandu de l'ordure sur lui."

Quant à la fille d'Haman, qui leva les yeux et vit que c'était son père, elle tomba du toit sur le sol et mourut, comme il est écrit : "Haman rentra précipitamment dans sa maison, en état de deuil, la tête couverte."
Or, il y a un point particulier dans ce passage de la guémara. Si la fille d'Haman se tenait sur le toit, pourquoi la guémara dit-il qu'elle a "leva les yeux"? Il aurait fallu dire "elle baissa les yeux et vit que c'était son père".
[ en effet, notre texte de la guémara affirme qu'Haman a levé les yeux [pour voir qui avait jeté de la saleté sur lui], et non sa fille. Dans le midrach Léka'h Tov sur ce verset, le récit dit : "Elle leva la tête et réalisa que c'était son père ..." ]

L'explication est la suivante :
Lorsque la fille d'Haman a jeté des ordures sur son père, elle avait l'intention fauteuse de s'en prendre à Mordé'haï. Cependant, elle découvrit bientôt qu'elle avait en fait jeté la saleté sur Haman et qu'elle avait involontairement accompli une action vertueuse. (voir Tossefot Kidouchin 32b)
[en humillant son père Haman, elle réalisa une mitsva ]
Lorsqu'une personne réalise une action et qu'elle n'est pas sûre qu'elle soit méritoire, elle doit vérifier si sa conscience s'est élevée spirituellement grâce à cette action.
Si c'est le cas, alors elle peut être assurée que son action était louable.

Comme la fille d'Haman avait accompli une mitsva en humiliant son père en lui jetant des ordures, cette mitsva a fait que ses yeux, métaphore de sa conscience, ont été "élevés", car après avoir accompli une mitsva, la conscience spirituelle d'une personne s'élève.

C'est donc ce que la guémara veut dire lorsqu'elle affirme qu'elle a levé les yeux, est tombée du toit et est morte.
Cela signifie, que par sa bonne action, elle s'est détachée de la Sitra A'hara (force d'impureté/mal), le conduit par lequel sa force vitale est arrivée, et qu'elle a ainsi précipité sa propre mort.
Sinon, c'est parce qu'elle regrettait d'avoir accompli cette mitsva qu'elle est morte.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pourim n°8 ]

"Tout démarre de la nécessité de rectifier nos mauvais traits de caractère qui sont encore plus graves que nos fautes elles-mêmes."
[Rachach - Nahar Shalom]

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Le Rachach y explique également que les 4 sources de dommages de l'homme sont : l'orgueil, les paroles vaines, les plaisirs du corps et la tristesse. On s'efforcera donc de développer l'humilité, le silence, le retrait des plaisirs corporels et la joie constante.

Servir Hachem avec un feu d’enthousiasme

+ Servir Hachem avec un feu d'enthousiasme :

-> Lorsqu'une personne faute, à D. ne plaise, elle crée une souillure en-Haut et alimente les forces impures (les klipot).
Le remède à cela consiste à brûler les forces extérieures impures (les klipot) par une dévotion ardente à D.
Ce dévouement ardent résulte du fait que la personne a fauté et a eu des pensées sombres.
[ lorsqu'elle se rend compte de son erreur et se repent, le souvenir de ses fautes attise les flammes d'une dévotion renouvelée et passionnée à D., et "le feu consume le feu" (Yoma 21b), le feu de la sainteté consume le feu des forces extérieures impures créées par les fautes d'une personne. ]

Le remède consiste à l'enflammer, c'est-à-dire à enflammer l'âme, en servant Hache avec un enthousiasme ardent. Comme cette ardeur est due aux fautes antérieures, elle a le pouvoir de brûler tous les klipot.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Emor 21,9]

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=> "Combattre le feu par le feu" signifie utiliser le feu de sa passion pour la piété pour brûler le feu de la passion de la faute et les klipot qui en résultent.

Pourquoi avons-nous besoin des 248 mitsvot positives?
Le Zohar (2:82b) appelle ces mitsvot : "248 conseils" (réma'h itin) sur la manière de parvenir à la crainte et à l'amour de D.
En effet, le verset dit explicitement à propos des mitsvot : "Afin que tu apprennes à craindre Hachem, ton D., tous les jours" (Réé 14,23).
La Torah et les mitsvot nous ont été données pour que nous cultivions la crainte et l'amour de D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pessa'h ]

"Vous observerez Mes statuts et Mes lois que l’homme accomplit et par lesquels il vit" (Kédochim 18,5)

-> Rabbi ‘Haïm de Volozhin enseigne :
"par lesquels (bahem) il vit" est à lire textuellement : "dans lesquels", à l’intérieur desquels.
En effet, dès qu’il vient à l’esprit de quelqu’un de faire une mitsva, cela fait tout de suite une impression au Ciel, d’où descend pour lui une émanation de lumière et de sainteté, qui l’entoure et l’aide à accomplir effectivement la mitsva.
C’est ce qu’ont voulu dire les Sages par l’enseignement selon lequel "Celui qui veut se purifier, on l’aide".

De même, une fois qu’il a fini la mitsva, la même lumière de sainteté augmente et se renforce de nouveau, le poussant à accomplir d’autres mitsvot.
Comme le disent nos Sages : "une mitsva en entraîne une autre".
En effet, comme il est entouré de sainteté d’en haut, il s’abrite à l’ombre de la Présence Divine qui le protège du mauvais penchant, lequel n’a plus aucun pouvoir sur lui.
Et celui qui prend à cœur d’y réfléchir au moment où il accomplit la mitsva sentira dans son âme comment il est entouré et revêtu de cette sainteté, et le désir d’accomplir la volonté de son Créateur se renouvellera en lui.

"Que l’homme fait et dans lesquels il vit" = car étant donné qu’à ce moment-là il est entouré de la sainteté de la mitsva elle-même, il vit vraiment à l’intérieur de la mitsva, et c’est une atmosphère de gan Eden dans laquelle il mérite de se trouver dès ce monde-ci.

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-> "Vous observerez Mes statuts et Mes lois ... et vous devez vivre par eux (vé'haï bahém)"

-> Rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan II,44) écrit :
"Une personne trop stricte n'est pas vraiment vivante, elle est toujours déprimée/triste et anxieuse à l'idée de ne pas remplir ses obligations correctement (c'est jamais assez bien!), ce qui enlève toute la vitalité et la joie de l'observance des mitsvot. On a alors des ruminations malsaines sur la question de savoir si l'on a ou non rempli correctement nos obligations. Il est impossible pour un être humain mortel de s'acquitter parfaitement de ses obligations (dans son service Divin)."

[notre yétser ara nous pousse à nous attrister, à ne pas être content, en pointant ce qu'on aurait pu faire de mieux. Nous devons en toute honnêteté avec nous même voir comment s'améliorer, mais sinon on doit aussi se satisfaire de ce qu'on a fait.
C'est l'application de : "vé'haï bahém" = on ne doit pas sortir d'une mitsva en étant mourant (c'est nul ce que j'ai fait, j'aurai dû faire ça, j'ai pas eu assez de kavana, ...), tout triste et obscur, mais plutôt on doit être fier et heureux de pouvoir faire la volonté d'Hachem, et d'ainsi Lui amener du plaisir.
On doit être "saméa'h bé'helko" = même au niveau spirituel on doit savoir être content de notre sort, des capacités spirituelles que D. nous octroie. (on doit aspirer/prier à davantage, mais on doit aussi avoir l'humilité de reconnaître nos limitations dans notre avodat Hachem, et ainsi être content de faire de notre mieux avec ce que l'on a (même si c'est loin de la perfection, des tsadikim, d'autrui). En effet, les mitsvot doivent être "vé'haï bahém"!! )

Les mitsvot = s’élever et pouvoir recevoir une énorme lumière

+ Les mitsvot = s'élever et pouvoir recevoir une énorme lumière (paracha Bo) :

-> La Paracha de Bo contient les 3 dernières plaies. On y trouve notamment la plaie des ténèbres.
A ce propos, Hachem dit à Moché : "Tends ta main au ciel, et qu'il y ait l'obscurité sur la terre d'Egypte".
Suite à cet ordre, "Moché tendit la main au ciel, et il y eut l'obscurité profonde dans tout le pays d'Egypte ... Et pour tous les Bné Israël, il y avait de la lumière dans leur résidence".

Selon nos Sages, cela ne signifie pas seulement que les juifs n'avaient pas la pénombre et qu'ils n'avaient que la lumière habituelle. Mais plutôt, que les juifs bénéficiaient d'une lumière particulière, plus importante qu'à l'habitude.

=> On peut s'interroger : quand Moché a tendu la main, cela a entraîné, comme le dit le verset, que l'obscurité tombe sur l'Egypte.
Ainsi, qu'est-ce qui a fait, en plus, venir cette lumière toute particulière?
Puisque Moché n'a rien fait pour cela, d'où cette lumière est-elle donc venue?

-> Un midrach dit, au nom de Rabbi Yéhouda, que l'obscurité qui a atteint les égyptiens provenait de l'obscurité ''d'en-haut''.
Qu'est-ce que cela signifie ?

Le Arizal explique qu'avant la création du monde, la Lumière Divine remplissait tout. Cette Lumière était tellement intense qu'il était de ce fait encore impossible de créer le monde, car aucune créature ne pourrait supporter une telle lueur et ne pourrait subsister en présence d'un tel rayonnement.
C'est pourquoi, Hachem a réduit l'éclat de Sa Lumière et a accordé à chaque créature uniquement le niveau et l'intensité de lueur qu'elle pourrait supporter.
De la sorte, les anges les plus élevés (les Sérafins) ont reçu un niveau de lumière plus important que les anges plus bas, ... Chacun selon sa grandeur et sa capacité à supporter cette clarté.

Lorsque le prophète (Yéchayahou 6,2) décrit les anges, il dit : "Chacun dispose de 6 ailes : 2 pour couvrir son visage, 2 pour couvrir ses pieds et 2 pour voler". En effet, un ange, par définition, ne peut rester que statique. Il ne peut pas s'élever et s'approcher encore plus d'Hachem. Il reste toujours au même niveau qu'il a été créé.
Ainsi, il ne peut pas recevoir plus de lumière que le niveau où il a été prédisposé, sinon il ne pourrait pas le supporter. C'est pourquoi, il doit couvrir son visage pour ne pas voir les dimensions qui sont plus hautes que son niveau. De même, il doit couvrir ses pieds, pour cacher sa lumière des anges qui lui sont inférieurs, car ces derniers ne peuvent accéder à une dimension plus haute.

Tout cela n'est valable que pour les anges, qui sont nécessairement statiques. Mais le peuple d'Israël, bien que chacun de ses membres a aussi reçu l'éclat correspondant au niveau qu'il peut supporter, malgré tout grâce à la Torah et aux mitsvot, il est possible de se constituer un ''vêtement'' et une protection qui permet de s'élever et de recevoir encore une plus grande lumière qu'avant, tout en pouvant le supporter.
Chaque mitsva accomplie lui accorde une sorte de ''bouclier'' qui lui permettra d'obtenir des niveaux spirituels encore plus haut, sans en être endommagé. Car la grande lumière devient alors accessible et supportable.

=> Tel est ainsi le rôle des mitsvot : permettre à chaque juif de s'élever et de recevoir une plus grande lumière, ''en toute sécurité''.
La guémara rapporte des histoires où de grands tsadikim ont regardé des réchaïm, et par cela ces réchaïm moururent.
[par exemple, la guémara (Béra'hot 58a) rapporte un Tsédoki qui s'est moqué de rabbi Chéchét, qui était aveugle. Ensuite, rabbi Chéchét puis jeta ses yeux sur lui, et il devint un tas d'os.
Lorsque rabbi Chéchét jeta son regard sur le Tsédoki, une lumière brillante l'éclaira, et quiconque ne s'attache pas à la Torah et aux mitsvot n'a pas les moyens de tolérer la brillante lumière céleste. C'est pourquoi il fut transformé en un tas d'os.
Le sens de cela est que ces tsadikim, par leur regard, attirèrent sur ces impies une lumière venant d'En-Haut, d'une intensité qui dépasse ces impies, et ne pouvant supporter ce rayonnement, ils moururent.

D'après cela, on peut comprendre ce qui s'est passé en Egypte lors de la plaie des ténèbres. En fait, Hachem a ôté le voile de Sa Lumière, qui empêche d'ordinaire à Sa Lueur de se dévoiler plus que la capacité de chacun à la supporter. Et puisque les égyptiens ne disposent pas de la force de la Torah et des mitsvot qui filtrent cette Lumière intense et la rend supportable, ils n'avaient donc pas cette protection et ne purent supporter un tel éclat.
Automatiquement, ils en furent complètement déstabilisés et se retrouvèrent dans l'obscurité totale. A l'image de quelqu'un qui observe une lumière trop forte pour lui, il s'en retrouve ébloui et aveuglé, et ne peut plus rien voir.
Tel était le sens de cette plaie. Les égyptiens furent complètement éblouis devant la lumière intense qui se dévoilait alors en Egypte.
Ils se retrouvèrent donc littéralement dans le noir. Il s'agissait bien, comme le dit le Midrash, de l'obscurité ''d'En-Haut''. Car , ils furent dans l'obscurité du fait du dévoilement d'un éclat d'En-Haut, c'est à dire, de dimensions qui dépassaient complètement le niveau des égyptiens, et ils tombèrent dans la pénombre.

Cela explique aussi le verset qui dit que Moché tendit les mains ''au ciel'', car il devait attirer une obscurité qui provenait en fait de dimensions célestes, trop lumineux pour que les égyptiens puissent le supporter.
Mais en même temps, « pour les enfants d'Israël, il y eut de la lumière ».
=> En fait, ce qui fut pour les égyptiens source d'obscurité, était en même temps pour les Juifs source de grande lumière.
L'obscurité pour l'Egypte et la lumière pour Israël n'étaient pas 2 choses distinctes. Les ténèbres étaient en eux-mêmes une grande lumière pour Israël. En effet, les juifs avaient hérité la Torah et les mitsvot des Patriarches, qui les accomplissaient déjà, avant même le don de la Torah.
Et grâce à cela, ils avaient la force de pouvoir recevoir la Lumière Supérieure et de la supporter, et même d'en profiter pour en être positivement éclairé.
Ainsi, ce qui était obscurité pour les égyptiens, du fait de leur impossibilité à supporter une telle lumière, était en soi même une grande lumière pour les juifs, qui, dotés du ''filtre'' de la Torah et des mitsvot, purent jouir de la douceur de cette grande lueur.

Tout cela peut aussi nous permettre de comprendre l'enseignement de nos Sages (guémara Nédarim 8b) qui disent que dans les temps futurs, Hachem sortira le soleil de son écrin, les tsadikim en seront guéris et les réchaïm en seront affligés.
Le soleil fait ici allusion à la clarté de la Lumière Supérieure. Et l'écrin, c'est le voile qui couvre cette lumière pour que chacun puisse recevoir selon sa capacité.
Mais, dans les Temps Futurs, après la venue du Machia'h, Hachem révélera la Lumière d'En-Haut et ôtera l'écrin.
- Les tssadikim qui se sont évertués toute leur vie à accomplir les mitsvot, se sont ainsi constitués une protection et un filtre, et pourront par cela bénéficier de cette grande Lumière, sans aucun risque.
Au contraire, cette lumière leur sera très positive et les guérira.
- Mais les réchaïm, qui n'ont pas investi dans la pratique des mitsvot, sont restés tels qu'ils ont été créés, sans progresser.
Quand la Lumière leur sera alors dévoilée, ils n'auront pas la protection des mitsvot et ne pourront donc pas supporter cet éclairage. Ils en seront donc endommagés. A l'image de la plaie des ténèbres qui fut éblouissement pour les égyptiens et lumière profitable pour les juif.

[d'après rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 10,21-23]

Les misvot : moyens de s’attacher avec Hachem

+ Les misvot : moyens de s'attacher avec Hachem

-> Le Maharal (dans son Guévourot Hachem) écrit :
"Les Bné Israël ont été libérés par des miracles et des prodiges.
Or, un homme matériel n’est pas apte à recevoir des miracles immatériels. Les miracles sont l’apparat de ceux qui sont attachés à Hachem : de même que Lui-même est séparé de la nature et au-dessus d’elle, de même ceux qui sont collés à lui méritent des miracles.
C’est pourquoi Hachem a donné aux Bné Israël des mitsvot en particulier le sang du sacrifice Pessa’h et le sang de la circoncision, afin qu’ils s’en occupent et qu’ils puissent par ces mitsvot Divines mériter une sortie d’Egypte dDivine et miraculeuse.
[...]

Celui qui pratique les mitsvot Divines acquiert un niveau Divin ; il acquiert un aspect du Divin totalement au-dessus et séparé de la matière.
[...]

La mitsva, c’est le Tov (bien absolu). C’est le point de jonction entre Hachem et l’homme.
L’homme ne peut pas se tenir devant Hachem alors que la mitsva qui est le bien absolu peut se tenir devant Lui. C’est seulement grâce à la mitsva que l’homme peut arriver à une telle position : se tenir auprès d’Hachem."

[- selon le Chla haKadoch : mitsva vient du mot : "Tsavta" (un regroupement), car nous nous regroupons avec Hachem lors de la mitsva.
- d'après le Arizal (Tikouné Zohar) : en utilisant le procédé at-bach (la 1ere lettre de l'alphabet devient la dernière (aléph -> tav, la 2e lettre devient l'avant dernière, ...), les 2 premières lettres (מצ) du mot mitsva (מצוה) deviennent : יה, et le terme : "mitsva" se transforme alors en : Hachem (יהוה).
La mitsva est le moyen de se lier avec Hachem.]

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-> Le Maharal (dans son Tiféret Israël) enseigne :
"Le chemin de la réussite : ce sont les mitsvot de la Torah car sans elles : toute force chez l’homme resterait en potentiel.
Elles ressemblent à une corde qui permet à l’homme de se sortir lui-même du puits profond dans lequel il se trouve.
Ce puits profond, c’est le monde matériel et s’il arrive à sortir du puits, il pourra pénétrer dans le "olam élione" (monde supérieur) : un monde élevé dans lequel il sera directement assis à côté du Roi : Hachem, qu’il pourra contempler et dont il profitera de la proximité.

La mitsva contient la force de purification de l’homme : de sa tendance matérielle.
Certes l’homme contient en lui une âme mais elle tend vers la nature car elle se trouve dans le corps, quand bien même cette âme est divine.
C’est grâce aux mitsvot que l’homme se purifie et s’élève vers Hachem ; la mitsva extirpe l’âme de son embourbement dans la nature afin de lui donner un attachement (dvékout) à Hachem ...

C’est pour cette raison que des personnes envoyées pour faire une mitsva ne peuvent pas être endommagées. En effet, lorsque l’homme veut faire une mitsva, il acquiert un lien puissant avec Hachem de façon totale, car la mitsva c’est le chemin d’Hachem.
Lorsqu’il bouge vers la mitsva, il bouge vers Hachem et chacun de ses mouvements pour la mitsva lui donne une adhésion au Divin, ce qui le protège de tout mal.
(sauf dans le cas d'un danger courant ou évident dans lequel on ne doit pas s’aventurer même pour une mitsva qui alors ne nous protégera pas).

C’est pour cette raison que Rabbi Yossi a dit dans la guémara (Shabbat 118b) : "j’espère que je pourrai mourir lorsque je serai en chemin pour une mitsva", car le but de l'âme à la fin de la vie d’un homme, est d’arriver à revenir vers sa source et de s’attacher à Hachem de la façon la plus totale. Or, c’est là la situation de celui qui marche pour aller faire une mitsva."

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-> "Hachem a dit aux juifs : Respectez Mes mitsvot car elles sont sur terre Mes envoyées ; or l’envoyé de quelqu’un, c’est comme Lui-même (chlouh’o chel adam kamoto).
Si tu les respectes, c’est comme si tu Me respectais. Si tu leur manques de respect, c’est comme si tu Me manquais de respect à Moi-même".
[midrach Tan'houma - Vayigach 6]

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+ Les mitsvot changent notre nature et notre destinée :

-> Le Ramban (Vaéra) explique que les mitsvot ont une force Divine qui transcende la nature et le Mazal (destin).

Il écrit :
"Si Hachem laissait l’homme être conduit par sa nature (qu’il a fixée et qu’il renouvelle) ou par son Mazal (destin ; qu’il a également fixé à sa naissance), alors rien ne pourrait changer ou interférer dans les événements de la vie d’un homme, et en aucun cas ses actions ne pourraient intervenir sur ce qu’Hachem a fixé pour lui.
Cependant, Hachem a décidé d’interférer sur ce Mazal et cette nature de l’Homme en envoyant des récompenses aux mitsvot ou des punitions aux fautes d’un homme, de façon miraculeuse et en dépassant tout ce qui avait été fixé au sujet de cet homme ...

On comprend mieux pourquoi la Torah s’allonge sur les récompenses liées aux mitsvot dans ce monde-ci alors qu’elle ne parle pas explicitement des récompenses aux mitsvot dans le monde futur pour l'âme qui les a accomplies.
En effet, les récompenses terrestres sont des miracles et ne sont pas évidentes car elles vont contre la nature (et contre le destin qui avait été fixé pour cet homme) ; c’est pourquoi la Torah a besoin d’en parler car c’est un vrai 'hidouch (nouveauté).

Inversement, le retour de l’âme vers sa source : Hachem et la satisfaction éternelle de cette âme-là, de la perfection qu’elle aura acquise ici-bas est une chose naturelle et normale pour l’âme, et de ce fait le monde à Venir (olam aba) n’a pas besoin d’être mentionné explicitement dans la Torah."

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-> "Si tu mérites de faire des mitsvot, chacune d’entre elles sera pour toi un ange défenseur qui t’aidera.
Si tu mérites d’étudier la Torah, chaque mot sera pour toi un ange défenseur qui t’aidera."
[Zohar - Ruth 75]

-> "Celui qui accomplit une mitsva s’acquiert un [ange] défenseur et celui qui commet une transgression s’acquiert un [ange] accusateur."
[Pirké Avot 4,11]

[Pourquoi un homme peut-il créer des anges par de simples actions matérielles?
C'est parce qu'elles sont des injonctions Divines.]

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+ L'origine de la force des mitsvot :

-> Le Ram'hal (Daat Tévounot - siman 158) enseigne :
La force et l’effet du service Divin des juifs n’ont été donnés que par Hachem Lui-même.
Quand cela?

Au moment du don de la Torah au Mont Sinaï.
Sache que cette force qu’il y a dans nos mitsvot provient de la différence qu’il y a entre un homme qui a reçu un ordre (métsouvé véossé) et celui qui n’a pas reçu un ordre (én lo métsouvé véossé) ; car l’homme qui a reçu un ordre/injonction d’Hachem reçoit également une force dans sa main et dans son action.
En effet, maintenant qu’Hachem a ordonné à un homme cette action-là, elle aura un effet infini : réparateur et profitable, pour toute la création à un niveau Divin.
Ce qui n’aurait pas été le cas s’il avait réalisé cette action sans en avoir reçu une injonction Divine ...

Regarde combien un Cohen qui sert dans le Temple entraîne des flux de bénédictions dans le monde entier et des réparations très élevées.
Pourtant, quelqu’un qui n’est pas Cohen ou même un Cohen qui n’est pas revêtu des vêtements qu’Hachem lui a ordonnés de mettre, est passible de mort s’il réalise un quelconque service Divin (avoda) dans le Temple, car l’effet de la mitsva dépend du décret suprême d’Hachem ; selon les détails de l’injonction, ainsi seront les conséquences de cette action pour le bien comme pour le mal."

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-> La 1ere mitsva donnée au peuple juif est celle de la sanctification du mois, qu'ils ont reçu au moment de la sortie d'Egypte (naissance du peuple juif).
Est-ce que cela signifie qu’avant cette 1ere mitsva de la Torah, les tsadikim qui faisaient le Bien tels que Noa’h, Chem, ou même les Patriarches : Avraham, Itsh’ak et Yaakov ... n’avaient pas la possibilité d’entraîner de grandes conséquences positives par leurs actions?
Leurs actions étaient-elles stériles?

Nous savons par exemple que toutes les bontés du peuple juif nous les devons chaque année, au sacrifice d’Its'hak par Avraham, que nous rappelons à Roch Hachana ; ce qui montre la portée infinie de cette action.
[ainsi comment comprendre que ces actions ont de la valeur alors qu'elles sont antérieures au don de la Torah? ]

Le Sifté 'Haïm explique (à partir du Nefech haH’aïm 1,21 et du Derekh Hachem 1.4,7) que lorsqu’une action n’est pas obligatoire (lorsqu’il s’agit par exemple d’une action facultative) ou d’une mitsva qui n’a pas encore été ordonnée par Hachem, sa portée dépend alors de l’intention du cœur et de la compréhension intellectuelle de l’effet de l’action.

Nos Patriarches, par esprit prophétique, connaissaient très bien le fonctionnement des mondes supérieurs et inférieur et l’effet positif de chacune de leurs mitsvot.
De plus, leur cœur était entier et pur pour Hachem, et même leur yétser ara s’était transformé en yétser hatov, nous disent nos Sages (au début de la guémara Avoda Zara).
C’est pourquoi leurs mitsvot avaient un effet immense quand bien même, elles n’étaient pas des injonctions, et ce à cause de la qualité de leurs mitsvot.

Cependant, après le don de la Torah, une fois que l’action a été ordonnée par Hachem, son effet sera alors immense, Divin, et surpuissant quelle que soit l'intention (kavana) de celui qui l’a fait.
Comme le dit la guémara dans Baba Batra : si un juif fait tomber une pièce et qu’un pauvre la ramasse, le juif sera alors béni (de plusieurs bénédictions) pour la tsédaka qu’il a fait (malgré lui) ; ce qui prouve la portée des mitsvot une fois qu’elles ont été ordonnées par Hachem.

Le Sifté H’aïm ajoute qu'il n’en reste pas moins, que dans toutes nos actions facultatives : dormir, manger, boire, ... les effets positifs de ces actions dépendront de la pureté de notre cœur et de la compréhension du but de ces actions qui ne sont rien d’autre que des moyens pour servir Hachem dans les meilleures conditions.

=> Ainsi, il en ressort que pendant les premières générations où il n’y avait aucun ordre Divin : l’essentiel des Flux et influences se faisait du Haut en bas, d’Hachem jusqu’à l’Homme, car l’homme n’avait pas encore la possibilité d’influer vers le haut positivement ou négativement par des mitsvot (si ce n’est quelques tsadikim dont le cœur était parfaitement pur).
C’est ce que dit la guémara (Pessa'him 118a) : "Pourquoi est-il écrit 26 fois "ki léolam 'hasdo" (sa bonté est éternelle) dans le Tehilim (n°136)?
C'est afin de faire allusion aux 26 générations depuis Adam Harichone jusqu’à la sortie d’Egypte qui n’ont vécu qu’en s’appuyant sur le bonté ('hessed) d’Hachem."
Cette guémara montre que c’est seulement à partir de la sortie d'Egypte, avec les premières mitsvot [données par Hachem au peuple juif] que nous découvrons dans la paracha Bo, que le monde a pu commencer à tenir par son propre mérite et en l’occurrence par le mérite de ces mitsvot Divines.

Hachem a créé le monde dans le but que l’homme soit associé au maintien de ce monde et l’associé d’Hachem lui-même.
Tant que le monde se maintenait par pure bonté, sans l’intervention de la mesure de Rigueur et sans l’ordonnance de mitsvot, il n’était pas du tout à sa situation idéale.
C’est seulement à partir de la parachat Bo (nuit précédent la sortie d'Egypte) que le monde commence à revêtir la facette qu’Hachem voulait lui donner et en particulier lors de cette première mitsva : de sanctification du mois, qui aurait même dû être le début de toute la Torah car c’est elle qui donne son sens à la création du monde.

[cette première mitsva montre qu'un acte en apparence basique, voir inutile (déclarer le nouveau mois), a en réalité une capacité de sanctifier. Cela nous éclaire sur le fait que toute action prend toute sa valeur à partir du moment où elle est réalisée selon la Volonté d'Hachem.
Que l'on comprenne ou pas, que l'on trouve cela utile ou pas, si cela provient de D. alors cela a une valeur et un impact infinis.]

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-> "Comme mon cheval, dans le char de Pharaon, ainsi je t’ai comparé ma bien-aimée" (Chir haChirim1,9)

Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,9) explique :
"Les chevaux de Pharaon, lors de l'ouverture de la mer Rouge, se sont comportés à l’inverse de leur nature.
En effet, d’habitude c’est le cavalier qui dirige le cheval alors que là Pharaon et ses soldats ont été conduits par leurs chevaux vers le fond de la mer Rouge.
Ainsi Hachem a comparé le peuple juif au cheval de Pharaon. En effet, bien qu’Hachem chevauche les cieux (rokhev aravot), Il accepte d’être conduit selon les actions des Bné Israël qui sont pourtant bien en-dessous des cieux.
Hachem dit au peuple juif : Tu ressembles au cheval de Pharaon qui dirige son cavalier, ainsi toi, par tes actions tu diriges et influences le monde que Je chevauche."

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-> La 1ere mitsva du peuple juif est la sanctification du mois, et elle a eu lieu au mois de Nissan.
Le Maharal (Guévourot Hachem - chap.35) explique que la particularité du mois de Nissan est qu’il est le premier mois de l’année.
Or, il convient pour les Bné Israël d’être libérés, d’être bénis et de recevoir les mitsvot dans le mois qui est le 1er, le numéro Un.
En effet, chaque chiffre a une certaine dépendance du chiffre qui le précède ; il n’apparaît qu’après celui qui l’a devancé. Seul le chiffre 1 est celui qui ne dépend d’aucun autre.

C’est également l’une des intentions que nous devons avoir lorsque nous proclamons Hachem : éh’ad - Hachem est Un ; ce qui veut dire qu’Il ne dépend de personne et que tout autre élément dépend de Lui.

[c’est dans ce mois, le premier de l’année, qu’Hachem a choisi un peuple : qui sera premier, et leur a donné cette première mitsva de sanctification du mois qui incarne parfaitement la forte influence des Bné Israël par leurs actions et à quel point ils sont indépendants et plus élevés que la nature ; telle que l’incarne ce 1er mois de Nissan.]

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+ C'est en faveur des mitsvot!

-> "Des matsot seront mangées pendant les 7 jours et il ne sera pas vu de 'hamets ... et tu raconteras à ton fils en ce jour : c’est pour ceci qu’Hachem m’a fait sortir d’Egypte" (Bo 13,8)

=> Nos Sages s’étonnent de cet enseignement qu’un père doit transmettre à son fils à chaque Pessa’h : "baavour zé" (c’est pour ceci [qu’Hachem m’a sorti d’Egypte]).
En effet, à priori, ce n’est pas pour la matsa qu’Hachem nous a fait sortir d’Egypte mais c’est plutôt à cause de la sortie d’Egypte que nous mangeons de la matsa, en souvenir.

-> Le Ibn Ezra écrit :
"Sache que nous ne mangeons pas de matsa pour nous souvenir de la sortie d’Egypte mais c’est l’inverse tel que le texte le dit : Hachem nous a fait sortir d’Egypte pour que nous Le servions et notamment en mangeant la matsa, et en ne consommant pas le 'hamets.
"Baavour zé" (c’est pour ceci) = car c’est pour les misvot que nous avons reçues au départ qu’Hachem nous a fait des miracles et nous a sortis d’Egypte."

-> Le Beth Halévi (Bo) enseigne :
"La racine des mitsvot de Pessa’h, telle que la matsa par exemple, n’est pas de rappeler la sortie d’Egypte elle-même, car voici que la Torah et les mitsvot, telle que la matsa, ont précédé le monde.
La mitsva de la matsa a toujours existé et même les Patriarches l’accomplissaient telle que la Torah le décrit pour Avraham ou au sujet de Loth.
Avraham consommait donc la matsa et le maror avant même que ses enfants soient exilés en Egypte car ces mitsvot n’ont pas germé de l’Egypte mais c’est le contraire : c’est par le mérite de ces mitsvot : le sacrifice de Pessa’h, matsa ou maror, que la guéoula a germé en Egypte le 15 Nissan.

C’est pourquoi la Torah dit juste après le verset : " tu raconteras à ton fils en ce jour" (véigadéta lébiné'ha), les mots : "tu garderas ce 'houka en son temps de génération en génération’’.
Pourquoi appeler les mitsvot de Pessa’h "'hok" (loi irrationnelle), alors qu’elles sont tout à fait logiques : la matsa vient parce que nous sommes sortis rapidement, le maror en souvenir de l’amertume, le sacrifice Pessa’h : car Hachem Passa’h (est passé) au-dessus des maisons, ... ?

Cette expression de la Torah : 'houka, s’explique par le fait que les mitsvot en question ne sont pas venues à cause de la sortie d’Egypte, mais au contraire c’est la sortie d’Egypte qui est arrivée "baavour zé" (à cause de ces mitsvot) ; ce qui leur confère donc, du coup, un caractère irrationnel car elles dépendent finalement de raisons qui nous échappent totalement. [volonté d'Hachem]

C’est pourquoi la Torah dit : Tu garderas ce 'hok, loi dont la raison t’échappe, et qui a existé bien avant la sortie d’Egypte et d'ajouter : "de génération en génération", car vu que ce sont des décrets d’Hachem dont la raison est très élevée, cela implique que même lorsqu’arrivera une génération où la raison logique des mitsvot ne sera plus valable, tu devras toujours les appliquer."

[adapté d’après le Néféch Yéhoudi – Bo (5778)]

Quand un homme n'agit pas comme il faut, il lui arrive des malheurs qui ne proviennent pas d'Hachem, mais du mal qu'il a fait.
[Zohar - Vayé'hi p.229a]

Celui qui tourne en dérision les mitsvot ne peut compter sur la miséricorde Divine.
[Marganita déRabbi Méïr]