Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Lorsqu'une personne est honorée, qu'on lui témoigne de l'estime ou qu'elle est servie par d'autres, elle doit se retirer complètement de l'image.
Elle doit se rendre compte que les gens l'honorent parce qu'ils pensent qu'il s'agit d'une mitsva et qu'il n'est rien de plus qu'un loulav ou un etrog, un objet que d'autres utilisent pour accomplir une mitsva.
[rabbi Tsvi Elimélé'h de Dinov - Agra déPirka]

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-> Si l'on vous témoigne des honneurs, n'en tirez pas de satisfaction. Au contraire, dirigez-les vers Hachem, comme il est écrit : "Rendez gloire à D., votre Seigneur" (Yirmiyahou 13,16) .
[rabbi Tsvi de Nadvorna - Alfa Beta déRabbi Tsvi]

-> Lorsqu'une personne est honorée par une autre, elle doit se rendre compte que la personne qui l'honore se considère comme inférieure à elle. Or, si cette personne est vraiment inférieure à lui, pourquoi devrait-on s'enorgueillir de l'honneur qu'elle lui fait?
[rabbi Pin'has de Koritz - Midrach Pin'has]

Comment acquérir l’humilité (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ Comment acquérir l'humilité (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> La lune n'a pas de lumière propre, elle reçoit continuellement la lumière du soleil.
Nous aussi, nous devrions nous considérer comme n'ayant rien en propre ; nous recevons continuellement la force de D.
Ainsi, nos Sages ont enseigné : "Que les membres de ta maison" = les membres de ton corps, "soient pauvres" (Pirké Avot 1,5). = considérez-les comme n'ayant rien en propre ; à chaque instant, ils reçoivent la force de D.
[le corps d'une personne est appelé sa "maison" (Kohélet 12,3) ]
[...]

L'humilité permet à la sagesse de perdurer. C'est pourquoi un érudit en Torah est appelé talmid 'hakham (disciple d'un sage). Il se sent toujours comme un disciple/élève plutôt que comme un érudit accompli, et c'est précisément ce qui protège son érudition.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada Sanhédrin 14a , 92a]

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-> "Les yeux du sage sont dans sa tête [bérocho - qui signifie aussi : dans son commencement], mais l'insensé marche dans les ténèbres" (Kohélét 2,14)

-> L'insensé marche dans les ténèbres, sans tenir compte de l'humble origine des choses. Il est donc rempli d'orgueil pour lui-même et pour ses biens.

Les sages regardent les origines des choses physiques.
Une belle plante n'était à l'origine qu'une graine pourrie. Un diamant était un caillou dans la terre. La personne la plus illustre a commencé sa vie incontinente et incapable de parler, de marcher ou de s'occuper d'elle-même. Les sages regardent cela et sont humbles.

C'est ainsi qu'il est écrit : "La vie de Sarah fut de 100 ans, 20 ans et 7 ans [littéralement : 100 an, 20 an et 7 ans - méa chana, vé'ésrim chana, chéva chanim]" ('Hayé Sarah 23,1).
Pourquoi cet étrange usage du singulier (pour 100 et 20) et du pluriel (pour 7)?

Le verset nous enseigne l'humilité de la Matriarche [Sarah] : "100 (méa) 1 an (chana) = dans sa vieillesse, elle pensait à l'impuissance dans laquelle elle s'était trouvée lorsqu'elle n'avait qu'un an.
"Et 20 (vé'ésrim) 1 an (chana)" = même dans la fleur de l'âge, elle pensait à ses humbles débuts.
[Ben Ich 'Haï - Divré 'Haïm ; Od Yossef Haï, drouchim 'Hayé Sarah]

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-> [Ra'hav demanda : ] "Donne-moi un signe de vérité (émet - אמת)" (Yéhochoua 2,12).
Certains disent qu'elle a demandé un signe de Moché. [Zohar - Vayéhi 241,2]

Que signifie le Zohar?
Le mot אמת (vérité) est composé de la première (א) et de la dernière (ת) lettre de l'alphabet hébraïque, et d'une des lettres du milieu (מ). אמת fait allusion à l'humilité, qui doit vraiment nous imprégner de part en part.

Un seul être humain a acquis une telle humilité. "Dans toute ma maison, il [Moché] est fidèle" (Béaaloté'ha 12,7). L'expression "ma maison" fait allusion à l'humilité : "J'habite... avec celui qui a l'esprit bas et humble" (Yéchayahou 57,15).
Pourtant, Moché est monté au ciel pour recevoir la Torah et l'a ensuite enseignée à tout Israël. Comment a-t-il pu se considérer comme inférieur aux autres?
"L'homme Moché était très humble, il ne ressemblait à aucun homme sur la face de la terre" (Béaaloté'ha 12,3). Un homme vivant s'assoit sur une chaise, se couche sur un lit et marche avec des chaussures ; seul un cadavre est placé directement "sur la face de la terre".
Un homme vivant a une certaine importance, ce qui peut lui donner un sentiment de supériorité ; seul un cadavre n'a aucune valeur.
L'humilité de Moché vient du fait qu'il s'est représenté comme un cadavre.
[ on peut par exemple illustrer :
- "sache d’où tu proviens, où tu aboutiras ... où tu aboutiras : dans un lieu de poussière" (Pirké Avot 3,1) ;
- si Hachem ne me donne pas la vie une seule seconde, alors je suis mort ; de même pour tout ce que je peux avoir, cela ne provient que d'un décret d'Hachem le permettant. Comment alors se considérer davantage qu'un cadavre, surtout lorsque nous maintenons une conscience d'Hachem face à nous (chiviti Hachem lénegdi tamid)! ]

C'est pourquoi, après les 30 jours de deuil national pour Moché, Hachem dit à Yéhochoua : "Moché, mon serviteur, est mort. Et maintenant, lève-toi et traverse ce Jourdain, toi et tout ce peuple" (Yéhochoua 1,2).
Puisque tout le monde savait que Moché était mort, alors pourquoi D. l'a-t-il dit ?

Hachem disait à Yéhochoua : Moché est appelé "Mon serviteur" parce qu'il se considérait comme mort. Par le mérite de son humilité, lève-toi et conduis le peuple en Terre Sainte.

Si une personne se voit comme מת (mét - morte), alors א, le Nom de D., se pose sur lui. Le résultat est אמת (vérité).
[א = alouf chél olam ; aléf = 2 youd+ 1 vav = 26, valeur du Tétragramme]

Ainsi, Ra'hav a demandé "un signe de vérité" ; et le Zohar dit qu'elle a demandé "un signe de Moché", qui avait une véritable humilité.
[Ben Ich 'Haï - Birkat 'Haïm - Haftara Chela'h]

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-> "Ils feront l'éphod d'or ... et d'écarlate [tola'at chani - homilétiquement : "le second du ver"]" (Tétsavé 28,6)

-> Pour vous empêcher de rechercher le pouvoir et les honneurs, pensez à la tombe, où l'homme perd tout prestige. Le ver a le pouvoir sur lui, et il devient "le second du ver".
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Tétsavé]

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-> Plus une femme possède de vêtements, de bijoux, de porcelaine, d'argent et de meubles, plus elle doit veiller à ne pas se sentir supérieure en raison de ses possessions.
[Ben Ich 'Haï - 'Houké haNachim]

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-> "Noa'h était un homme parfaitement juste dans sa génération" (Noa'h 6,9)

-> Comment un juste (tsadik) peut-il éviter de s'enorgueillir de ses bonnes actions?

Il peut garder à l'esprit que ses mérites peuvent ne pas couvrir sa dette de fautes dans des incarnations antérieures.
Le juste Iyov a été durement éprouvé parce que, dans une vie antérieure, il avait été l'idolâtre Téra'h, qui a égaré beaucoup de gens.

Si une personne souhaite être "un homme parfaitement juste", sans arrogance, elle doit constamment imaginer qu'elle était "bédorotav" (litt. dans ses générations)" = c'est-à-dire dans ses vies antérieures.
[Ben Ich 'Haï - drouchim Noa'h]

[dans le vidouï nous employons le pluriel : "acham'nou" (nous avons fauté) ... Une explication est car nous faisons référence à nos réincarnations passées où nous avons pu fauter.
Cela est un rappel d'humilité : qui que tu sois dans ce monde, ne sois pas orgueilleux à outrance car ton passé n'est pas forcément si très beau! ]

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-> "[Yaakov] rêva, et voici, une échelle était posée sur la terre, et son sommet atteignait le ciel" (Vayétsé 28,12)

-> "L'échelle" est une métaphore de "l'argent". En hébreu, les deux mots (סולם [soulam - échelle] et ממון [mamon - argent]) ont la même valeur numérique.

Ne laissez pas la richesse vous rendre orgueilleux. Rappelez-vous que l'échelle de la richesse peut être renversée en une minute.
L'échelle est "orientée vers la terre" = les gens ont l'impression que leurs efforts dans les affaires ou leur métier leur apportent la richesse. Mais en réalité, "son sommet s'élève vers le ciel" = c'est D. qui décide si une personne gagnera de l'argent ou en perdra (rabbi Eliyahou 'Haïm).
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Vayétsé]

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-> [Hachem] fit sortir [Avram] et lui dit : "Regarde les cieux, et compte les étoiles, peux-tu les compter? ... Il en sera de même pour ta descendance" (Lé'h Lé'ha 15,5)

-> Un astronome observe une grande étoile. Juste derrière elle se trouve une étoile plus petite, que l'astronome ne peut pas voir, même avec son télescope ultramoderne.
Les années passent. Les deux étoiles se sont éloignées l'une de l'autre. L'astronome regarde à nouveau dans son télescope et voit deux étoiles au lieu d'une.

Les Bné Israël sont comme des étoiles. Au début, l'une d'elles peut dépendre d'une autre, mais au fil du temps, elle s'éloigne et devient une "étoile" indépendante (Yaarot Dvach).
Ne méprisez pas quelqu'un qui dépend de vous. Hachem peut le bénir par sa richesse, sa position ou sa sagesse jusqu'à ce qu'il devienne une "étoile" au même titre que vous.
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyahou - Tétsavé]

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-> Une façon d'acquérir l'humilité est de commencer dans la pauvreté. Ainsi, après être devenu riche, vous aurez de la sympathie et du respect pour les pauvres.
De même, nous devons "aimer l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte" (Ekev 10,19).
Une autre façon d'acquérir l'humilité est d'étudier la Torah, qui "le revêt d'humilité" (Pirké Avot 6,1).
[Ben Ich 'Haï - Névé Tsadikim - sur Michlé 30,8]

Quelques conséquences de l’orgueil (par le Ben Ich ‘Haï)

+ Quelques conséquences de l'orgueil (par le Ben Ich 'Haï) :

-> "Tout homme (אדם) qui fait preuve d'orgueil finira par être diminué."
[guémara Sota 5a]

-> L'homme a 3 partenaires : Hachem, son père et sa mère (guémara Nida 31a).
Les parents commencent le processus ; ensuite Hachem apporte sa contribution.

Les 3 partenaires sont évoqués dans le mot même mot אדם (adam - homme).
La première lettre aléf (א soit 1), fait allusion au D. unique. [aléf = composé de 2 youd et un vav = 26 (valeur du Nom Divin), et renvoie : "Aloufo Chel Olam" (le Maître du Monde). ]
Les deux dernières lettres (דם) sont numériquement égales à אב אם (av ém - père, mère).

Hachem dit de l'orgueilleux : "Lui et moi ne pouvons habiter dans un même lieu" (guémara Arachin 15b).
C'est pourquoi "tout homme (אדם) en qui il y a de l'arrogance à la fin sera diminué" = l'alef représentant la part de D., qui vient à la fin, le quittera.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> "Tout homme (אדם) qui fait preuve d'orgueil finira par être diminué." [guémara Sota 5a]

-> "Il devient pauvre. Puisque les pauvres sont humbles, la punition de l'orgueil est la pauvreté."
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Si quelqu'un ... devient orgueilleux, il attire la colère (af - אף) sur le monde ...
Rava dit : Si deux érudits en Torah habitent la même ville et ne sont pas agréables l'un envers l'autre en matière de halakha, ils suscitent la colère (אף) et l'élèvent [contre eux-mêmes (Rachi)].
[guémara Taanit 8a]

-> Avant que D. ne crée le monde, la lettre א était appelée אף (af), ce qui signifie "colère".
Voyant que le monde ne pouvait exister ainsi, Il a ajouté un ל pour en faire אלף (alef). [selon le 'Hida - Na'hal Kédoumim]

Le lamed (ל) domine [par sa hauteur] le reste de l'alphabet hébraïque. Une personne qui pense qu'elle domine le reste de l'humanité enlève le lamed (ל) de אלף (aléf), laissant אף (af).
Ainsi, "[l'orgueilleux] apporte la colère [du Ciel] au monde".

Le lamed (ל) représente le limoud (לימוד - l'étude [de la Torah]). Si deux érudits en Torah ne sont pas agréables l'un pour l'autre dans la halacha, ils font une faille dans leur limoud.
Cela supprime le lamed (ל) de אלף (aléf), laissant אף (af) = "ils suscitent la colère et l'élèvent contre eux-mêmes".

L’impact de l’humilité sur nos prières (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ L'impact de l'humilité sur nos prières (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Si quelqu'un est humble ... sa prière n'est pas méprisée.
[guémara Sota 5b]

-> Parfois, Hachem refuse nos prières afin de nous épargner du mal.
Par exemple, si la pluie à un certain endroit provoque une invasion de sauterelles, D. peut, pour notre bien, refuser nos prières pour la pluie.

Hachem ne rejette jamais la prière des humbles. Mais plutôt, il va garder la prière pour un autre moment, ou bien il y répond immédiatement mais d'une autre manière, par exemple, en envoyant la pluie à un autre endroit.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Tu as entendu le désir des humbles, Hachem. Tu dirigeras leur cœur, Tes oreilles seront attentives. (Téhilim 10,17)

-> Hachem accorde 2 faveurs aux humbles. "Tu dirigeras leur cœur" pour qu'ils demandent ce qu'il faut, et "Tes oreilles seront attentives" à leur prière.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Une personne orgueilleuse est une considéré comme défectueuse (baal moun ou).
[guémara Méguila 29a]

-> L'orgueil est détestable. Pourquoi la guémara utilise-t-elle le terme doux de "défectueuse"?
Une personne défectueuse ne peut pas offrir de sacrifices ; si elle le fait, le sacrifice n'est pas valable.
En l'absence du Temple, la prière remplace le sacrifice.
Une personne orgueilleuse est considérée "défectueuse/souillée", et notre guémara enseigne que sa prière n'est pas recevable. [à 'limage d'un sacrifice qui n'est pas valable/casher]
[[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> "Un béka (בקע) pour [ou : à] la tête" (béka lakoulkolét - Pékoudé 38,26)

-> Réarrangées, les lettres de בקע forment עקב (ékev - talon). Les humbles se considèrent comme le bas de l'échelle plutôt que comme le haut de l'échelle.
"Un בקע pour la tête" = l'humilité doit être présente dans nos pensées, et pas seulement dans notre comportement extérieur.
Et "un בקע pour la tête" = si une personne est humble, Hachem l'élèvera au sommet.

La racine בקע signifie également "percer". La prière des humbles est si agréable à D. qu'elle traverse les cieux et monte directement jusqu'à Lui.
[Ben Ich 'Haï - drouchim Pékoudé]

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-> Si une personne est humble, on considère qu'elle a offert tous les sacrifices.
[guémara Sanhedrin 43b]

-> Non seulement la prière d'une personne humble monte directement vers Hachem, mais elle entraîne avec elle la prière des autres.
C'est ainsi qu'il est écrit : "Il se tourne vers la prière des humbles et ne méprise pas leur prière" (Téhilim 102,18) = la prière des autres.
C'est pourquoi "si une personne est humble, on considère qu'elle a offert tous les sacrifices", des autres.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> La prière d'une personne n'est pas entendue à moins qu'elle ne se fasse comme de la chair
[guémara Sota 5a (Ein Yaakov)]

-> Se rendre semblable à la chair, c'est se souvenir de sa fin. Cela signifie se rendre compte qu'il n'est pas comme la terre, qui dure, mais comme la chair, qui se décompose.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

[ainsi, si nous voulons donner davantage de force à nos prières, alors nous devons travailler notre humilité. ]

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+ Un conduit de bénédictions :

-> Chaque jour, une voix céleste résonne et dit : "Le monde entier est nourri en l'honneur de [bichvil ; homilétiquement : par le conduit de] 'Hanina Mon fils.
Et 'Hanina Mon fils se contente d'une mesure de caroubes de la veille de Shabbat à la veille de Shabbat".
[guémaraTaanit 24b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Chené Eliyahou 2,4) enseigne :
Hachem, bienfaiteur des justes et des méchants, fait descendre l'abondance en réponse à la prière de tout homme. Cela ne signifie pas pour autant qu'il la recevra. Elle doit encore descendre par son canal (chvil). À ce moment-là, les accusateurs peuvent se plaindre qu'il n'en est pas digne et l'empêcher de l'atteindre.

Même dans une génération indigne, Hachem continue à faire descendre l'abondance. Les anges de la bonté la font passer par le canal d'un grand tsadik qui se contente de très peu.
Les accusateurs, sachant que le tsadik ne l'utilisera pas, mais ignorant qu'elle nourrira le monde entier, ignorent son passage par ce conduit.

Un tel tsadik était Rabbi 'Hanina ben Dossa. Alors qu'il vivait dans la plus grande pauvreté, se contentant d'une mesure de caroube, le monde entier était nourri par son conduit.
Le monde entier et Rabbi 'Hanina bénéficiaient tous deux de cet arrangement. Le monde était nourri, et pour avoir soutenu le peuple juif, Rabbi Hanina avait une part à toutes leur mitzvot.

Ainsi, "tel fait le riche et n'a rien, tel fait le pauvre et possède une grande richesse." (Proverbes 13,7).
Si une personne mène une vie de riche et d'orgueilleux, ses accusateurs bloqueront le flux de l'abondance vers elle. S'il vit humblement, comme Rabbi Hanina ben Dosa, son conduit sera rempli de richesses.

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-> "Je suis noire et belle" (Chir haChirim 1,5). dit la congrégation d'Israël : Je suis noir devant moi-même, et beau devant mon Créateur.
[Chir haChirim rabba]

-> Son créancier a convoqué Réouven au tribunal pour défaut de paiement d'une dette importante. À vrai dire, Réouven avait l'argent mais n'avait pas envie de s'en séparer. Il décida de jurer qu'il ne pouvait pas payer.
Le jour du procès venu, Réouven demanda à son serviteur de préparer sa plus belle voiture et ses vêtements les plus coûteux pour se rendre au tribunal.
Sa femme protesta. "Tu es en train de miner ta propre crédibilité", dit-elle. "Comment peux-tu aller à la cour [de justice] comme un roi et prétendre que tu ne peux pas payer ta dette? Mets des haillons et prends une charrette en ruine. Alors peut-être qu'ils te croiront".

Hachem exige de nous un service important. Notre seule défense pour ne pas remplir notre obligation est de prétendre que nous sommes trop petits pour la tâche.
Pour étayer cette affirmation, nous devons nous présenter devant Lui dans la prière, humbles et honteux de nos insuffisances. Nos Sages nous ont donc conseillé de nous tenir dans une position basse lorsque nous prions, comme il est écrit : "C'est des profondeurs que je t'ai appelé, Hachem" (Téhilim 130,1 ; Béra'hot 10b).

Il est certain que lorsqu'une personne offrait un sacrifice sur l'autel dans l'espoir de recevoir l'expiation, elle venait avec crainte, humilité et soumission. Elle pouvait alors plaider : "Voulez-vous juger une personne aussi indigne?".
Mais s'il se sentait plein de vertus, il mettait à nu son propre laxisme dans le service d'Hachem. C'est ainsi qu'il est écrit : "Tu ne monteras pas par tes vertus (ma'alot) sur mon autel, afin que ta nudité n'y soit pas exposée" (Yitro 20,22 ; Ohel Yaakov).

=> Israël dit ainsi : "Je suis noir devant moi-même, et beau devant mon Créateur" = si je sais moi-même que je suis indigne, je peux espérer être beau devant mon Créateur.
[Ben Ich 'Haï - Even Chéléma]

L’orgueil & idolâtrie (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ L'orgueil & idolâtrie (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Le fils de David (le machia'h) ne viendra pas tant que les orgueilleux n'auront pas disparu du peuple juif. [guémara Sanhédrin 98a]

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+ L'orgueil est interdit même pour les non-juifs :

-> Toute charité ... que font les nations idolâtres est pour elles une faute, parce qu'elles ne la font que pour se glorifier. Et quiconque se vante tombe dans le Guéhinam, comme il est écrit : "L'orgueilleux et le hautain, le méprisant est son nom, agit avec une colère orgueilleuse" (Michlé 21,24)". Et la "colère" se réfère au Guéhinam. [Baba Batra 10b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Bénayahou)
Nous pourrions penser que l'orgueil n'est interdite qu'aux juifs, puisque les 7 commandements Noa'hiques donnés aux non-juifs ne la mentionnent pas.
Notre guémara enseigne que "quiconque", même un non-juif, qui se vante tombe dans le Guéhinam.
En effet, le verset dit qu'un "zéd" orgueilleux tombe au Guéhinam, et "zéd" fait référence aux non-juifs (guémara Méguila 17b).
=> Mais pourquoi l'arrogance/l'orgueil est-elle interdite aux non-juifs?

L'orgueil est un accessoire de l'idolâtrie ; "toute personne qui fait preuve d'orgueil, c'est comme si elle adorait des idoles" (guémara Sotah 4b).
Et l'idolâtrie est interdite par les 7 commandements Noa'hiques.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Nous ne sommes pas susceptibles de commettre l'idolâtrie ; pour nous, le danger réside dans les fautes qui s'y apparentent : la colère (Zohar - Toldot 27,2), ignorer les appels à la charité (Baba Batra 10a), revenir sur sa parole (Sanhedrin 92a), nommer un juge indigne (Sanhedrin 7b), et l'orgueil (Pessikta Zoutreta - Béaaloté'ha 12,2).
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Quand il n'y aura plus d'orgueilleux, il n'y aura plus d'idolâtrie. [guémara Sanhédrin ; Rachi]

-> Quel est le lien entre les personnes orgueilleuses et l'idolâtrie?

Les idolâtres prétendent qu'ils ne font qu'honorer les serviteurs de D., et c'est à partir de la grandeur du serviteur que l'on vient à reconnaît la grandeur du maître.
Nous leur répondons : On n'honore pas un serviteur en présence de son maître. Puisque la Présence divine réside dans ce monde, tout ce qui se trouve dans ce monde est un serviteur en présence de son maître.

L'orgueilleux, cependant, fait partir la Présence divine, et notre réfutation de la défense des idolâtres tombe alors à l'eau. Mais "Quand il n'y aura plus de gens orgueilleux", il n'y aura plus d'idolâtrie.
[Ben Yéhoyada]

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-> Une personne qui fait preuve d'orgueil, il convient de l'abattre comme un Achéra.
[guémara Sotah 5a]

-> Quel est le rapport entre un arbre utilisé pour l'idolâtrie et l'orgueil?
Le mot אשירה (Achéra), est composé de אש (éch - feu), et de ירה (abattre).
L'orgueil provient de l'élément spirituel qu'est le feu, et une personne arrogante doit être renversée.

Parmi les différents noms du peuple juif, le plus exalté est ישראל (Israël). Il se termine par le grand ל, qui domine les autres lettres de l'alphabet hébraïque, ce qui indique qu'en fin de compte, "Hachem ton Dieu t'élèvera au-dessus de toutes les nations de la terre" (Ki Tavo 28,1).

Chaque juif est également appelé ישראל. Mais s'il est hautain, la ligne verticale supérieure du ל quittera sa place et descendra, transformant ainsi ל en ה et ישראל en אשירה (Achéra).
C'est pourquoi "une personne qui fait preuve d'arrogance, il convient de l'abattre comme un Achéra".

L’orgueil (suite – selon le Ben Ich ‘Haï)

+ L'orgueil (suite - selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Le fils de David (le machia'h) ne viendra pas tant que les orgueilleux n'auront pas disparu du peuple juif.
[guémara Sanhédrin 98a]

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+ L'orgueil est interdit même pour les non-juifs :

-> Toute charité ... que font les nations idolâtres est pour elles une faute, parce qu'elles ne la font que pour se glorifier. Et quiconque se vante tombe dans le Guéhinam, comme il est écrit : "L'orgueilleux et le hautain, le méprisant est son nom, agit avec une colère orgueilleuse" (Michlé 21,24)". Et la "colère" se réfère au Guéhinam. [Baba Batra 10b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Bénayahou)
Nous pourrions penser que l'orgueil n'est interdite qu'aux juifs, puisque les 7 commandements Noa'hiques donnés aux non-juifs ne la mentionnent pas.
Notre guémara enseigne que "quiconque", même un non-juif, qui se vante tombe dans le Guéhinam.
En effet, le verset dit qu'un "zéd" orgueilleux tombe au Guéhinam, et "zéd" fait référence aux non-juifs (guémara Méguila 17b).
=> Mais pourquoi l'arrogance/l'orgueil est-elle interdite aux non-juifs?

L'orgueil est un accessoire de l'idolâtrie ; "toute personne qui fait preuve d'orgueil, c'est comme si elle adorait des idoles" (guémara Sotah 4b).
Et l'idolâtrie est interdite par les 7 commandements Noa'hiques.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Nous ne sommes pas susceptibles de commettre l'idolâtrie ; pour nous, le danger réside dans les fautes qui s'y apparentent : la colère (Zohar - Toldot 27,2), ignorer les appels à la charité (Baba Batra 10a), revenir sur sa parole (Sanhedrin 92a), nommer un juge indigne (Sanhedrin 7b), et l'orgueil (Pessikta Zoutreta - Béaaloté'ha 12,2).
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Quand il n'y aura plus d'orgueilleux, il n'y aura plus d'idolâtrie. [guémara Sanhédrin ; Rachi]

-> Quel est le lien entre les personnes orgueilleuses et l'idolâtrie?

Les idolâtres prétendent qu'ils ne font qu'honorer les serviteurs de D., et c'est à partir de la grandeur du serviteur que l'on vient à reconnaît la grandeur du maître.
Nous leur répondons : On n'honore pas un serviteur en présence de son maître. Puisque la Présence divine réside dans ce monde, tout ce qui se trouve dans ce monde est un serviteur en présence de son maître.

L'orgueilleux, cependant, fait partir la Présence divine, et notre réfutation de la défense des idolâtres tombe alors à l'eau. Mais "Quand il n'y aura plus de gens orgueilleux", il n'y aura plus d'idolâtrie.
[Ben Yéhoyada]

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-> Une personne qui fait preuve d'orgueil, il convient de l'abattre comme un Achéra.
[guémara Sotah 5a]

-> Quel est le rapport entre un arbre utilisé pour l'idolâtrie et l'orgueil?
Le mot אשירה (Achéra), est composé de אש (éch - feu), et de ירה (abattre).
L'orgueil provient de l'élément spirituel qu'est le feu, et une personne orgueilleuse doit être renversée.

Parmi les différents noms du peuple juif, le plus exalté est ישראל (Israël). Il se termine par le grand ל, qui domine les autres lettres de l'alphabet hébraïque, ce qui indique qu'en fin de compte, "Hachem ton Dieu t'élèvera au-dessus de toutes les nations de la terre" (Ki Tavo 28,1).

Chaque juif est également appelé ישראל. Mais s'il est hautain, la ligne verticale supérieure du ל quittera sa place et descendra, transformant ainsi ל en ה et ישראל en אשירה (Achéra).
C'est pourquoi "une personne qui fait preuve d'orgueil, il convient de l'abattre comme un Achéra".
[Ben Yéhoyada]

L’orgueil (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ L'orgueil (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> "Hachem règne, Il est revêtu d'orgueil" (Hachem mala'h, guéout lavéch - Tehilim 93,1)

-> L'orgueil ne convient qu'à Hachem ... lorsque les hommes sont orgueilleux, ils enlèvent ce qui appartient à D., pour ainsi dire, et le donnent aux klipot (forces du mal).
Ils peuvent rendre l'orgueil à son propriétaire légitime (Hachem), par la téchouva.
[Ben Ich 'Haï - Emounat Ité'ha 61]

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-> Il ne faut pas marcher avec une attitude hautaine, car Mar a dit : Si une personne marche avec une posture hautaine, ne serait-ce que sur 4 coudées, c'est comme si elle repoussait les pieds de la Présence divine.
[guémara Béra'hot 43b]

-> La terre entière est remplie de la gloire d'Hachem. Cette gloire se trouve dans l'air, qui est donc appelé "les pieds de la Présence divine". Lorsqu'une personne marche avec une attitude orgueilleuse, c'est comme si elle poussait la gloire de D.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Hachem protège les fidèles, et punit quiconque agit avec orgueil (Téhilim 31,24)

->Selon le Ben Ich 'Haï ('Haïm véhaShalom) :
Hachem punit ou protège la plupart des gens par l'intermédiaire des anges. Mais Il "punit quiconque agit avec orgueil" = Hachem punit personnellement toute personne qui va au-delà de sa nature pour se rendre orgueilleuse.
Et "Hachem protège les fidèles" = Il protège personnellement ceux qui dépassent leur nature pour Le servir fidèlement.

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-> Celui qui utilise la couronne meurt ['halaf (חֳלָף) ; littéralement : échange]. (Pirké Avot 1,13)

-> La "couronne" fait allusion à l'orgueil.
L'orgueil étant la racine de toutes les fautes (rabbi 'Haïm Vital - Shaaré Kédoucha 2,4), "celui qui utilise la couronne" est sûr d'en commettre beaucoup.
Il "échange" ('halaf) alors ses mitsvot contre les fautes de son voisin.

En effet, la guémara ('Haguiga 15a) enseigne :
A chaque personne sont attribuées 2 parts : l'une au Gan Eden et l'autre au Guéhinam.
Si un homme a le mérite d'être un tsadik, il prendra une double part au Gan Eden : la sienne et celle de son prochain.
Si un homme est un racha, il prendra une double part au Guéhinam : la sienne et celle de son prochain.
[Ben Ich 'Haï - Birkat Avot]

[notre orgueil est la porte d'entrée qui peut nous conduire chemin faisant à avoir une double part au Guéhinam. D'où l'importance de s'en éloigner pour se préserver d'une telle chute.
Pour d'autre explications sur la guémara ('Haguiga 15a) : https://todahm.com/2020/07/21/14356-2 ]

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-> "Ils s'élèvent pour un peu de temps, puis disparaissent ; oui, ils sont abaissés, ils sont ramassés comme tous les autres, et ils se flétrissent comme la tête d'un épi." (Iyov 24,24)
Rav Avira interprète ce verset :
Toute personne qui a de l'orgueil en elle sera finalement diminuée, comme il est dit dans la phrase : "Ils sont élevés pour un peu de temps", [ce qui indique que celui qui s'élève au-dessus des autres ne sera élevé que brièvement. ]
Et pour éviter que vous ne disiez que même s'il est diminué, il continuera d'exister dans ce monde et de vivre une vie bien remplie, le verset dit : "puis ils disparaissent", [ce qui indique qu'ils meurent avant leur temps.]
Il poursuit l'interprétation : Mais s'il se repent de son orgueil, il est recueilli dans la mort en son temps, comme Avraham, notre Patriarche.
[guémara Sota 5a]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
Un père et son fils se promenaient dans un champ de blé doré au moment de la moisson.
"Père, dit le garçon, pourquoi certaines tiges sont-elles hautes et droites, alors que d'autres courbent la tête?"
"Les tiges courbées, répondit le père, sont pleines de grains mûrs et sains ; le poids les tire vers le bas. Elles ressemblent à des gens humbles, pleins de sagesse et de bonnes actions. Les tiges qui gardent la tête haute sont vides, comme les gens sans valeur qui agissent avec supériorité.

La guémara compare elle aussi les orgueilleux à de hautes tiges ("tête d'un épi") de céréales. Un agriculteur parcourant un champ de tiges pleines et courbées déracinera et jettera les tiges hautes et vides afin qu'elles ne soient pas récoltées avec le reste.

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-> Une personne orgueilleuse, même un petit vent la déracine, comme il est écrit : "Les réchaïm sont comme la mer agitée" (Yéchayahou 57,20). [guémara Sota 5a]

-> "Un petit vent" = toute atteinte à son honneur, jette celui qui est arrogant/orgueilleux dans la confusion et le désarroi.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

[être orgueilleux, c'est choisir d'être très vulnérable à tout ce qui se passe autour de nous.
A l'inverse, une personne humble apprécie sa valeur interne, sachant que cela vient d'Hachem, et utilis ses capacités en responsabilité. Ainsi, elle a une base solide (ex: j'ai une part d'Hachem en moi!), faisant qu'elle est joyeuse et solide, indépendamment du regard et des évènements extérieurs.]

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-> Rav dit : Un érudit en Torah doit avoir un huitième de huitième d'orgueil ...
Rabbi Nahman a dit : Pas un semblant d'orgueil et pas une once d'orgueil [même un érudit en Torah ne doit pas faire d'orgueil, c'est-à-dire même pas d'un huitième d'un huitième. ]
[guémara Sota 5a]

-> Il arrive qu'une personne dotée d'une véritable humilité agisse de manière autoritaire dans un but louable, par exemple pour discipliner ses enfants.
Nous pourrions penser qu'un tel orgueil est permis. C'est pourquoi selon Rabbi Nahman : "Pas un semblant" = pas même une forme extérieure. "Et pas un once de cela" = pas un brin d'orgueil réel.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

-> Selon le Ben Ich 'Haï (Bénayahou - guémara Béra'hot 62b) :
Dans tous les traits de caractère, choisissez la voie du milieu ...
L'exception à la règle est l'orgueil ... il faut aller à l'extrême opposé.

[au préalable, il faut avoir une bonne définition de ce qu'est l'humilité (et donc l'orgueil).
Par exemple, on pense que c'est : "je ne suis rien, je ne vaux rien" (ce qui est faux!), et du coup on en vient à s'enorgueillir de n'être rien.
A l'inverse, par moment on doit s'enorgueillir d'être un serviteur, un enfant d'Hachem. (notre yétser ara nous pousse à nous dévaloriser sous couvert d'humilité pour réduire notre ambition spirituelle (pour qui tu te prends! tu n'es pas Baba Salé!), et donc nous faire moins exploiter notre potentiel.
Par moment, on doit être arrogant/orgueilleux face à notre yétser ara (le monde a été créé pour moi), en augmentant notre joie et fierté de vivre, en appréciant d'avoir une partie d'Hachem en nous! (donc je ne suis pas un rien que rien, et mes actions/mitsvot ont un impact éternel!)

A ce sujet, on peut citer :
-> Selon le rav Ben Tsion Abba Chaoul :
- concernant le futur = nous devons être plein d'orgueil, du fait de pouvoir réaliser la volonté de Hachem.
[Ce sentiment de fierté est sain, productif, et il témoigne de notre amour pour D., de notre joie de nous consacrer à son service. Par exemple, nous devons répondre avec plein d'orgueil à notre yétser ara qui nous pousse à la faute : "Tu sais qui je suis : un prince, un fils du Roi des rois! Alors comment oses-tu me déranger pour une chose si minable, honteuse pour quelqu'un de mon rang!"]
- concernant le passé = nous devons rester humble, car "Tout cœur hautain est en horreur à Hachem" (Michlé 16,5).
[ainsi, nous devons s'enorgueillir d'avoir la chance de pouvoir servir Hachem pour dynamiser nos actions futures, mais pas d'en venir à se reposer sur nos lauriers et se vanter à outrance de notre passé.
(à petite dose cela peut servir à se valoriser pour mieux aller de l'avant, mais pas pour se vanter pour se vanter).
De même dans le domaine de la prière (il y a nécessité d'avoir de la fierté [d'être juif] qui nous pousse à nous surpasser, à donner le meilleur de nous même, et il y a orgueil [d'être juif] qui ne pousse qu'à développer notre "moi je, moi je" [or, la prière c'est laisser de la place pour Hachem dans notre vie!].)]

-> Le Cohen prendra du bois de cèdre [ou : un arbre, un cèdre], de l'hysope et de l'écarlate [chéni tola'at ; signifiant aussi : le second d'un ver]. ('Houkat 19,6)
Le Ben Ich 'Haï (Adéret Eliyahou) commente :
Notre verset s'adresse au Cohen, l'érudit qui sert D. par l'étude de la Torah, qui en l'absence du Temple, remplace les sacrifices (voir Vayikra 3,37 ; Ména'hot 110a).
C'est ce qu'elle lui dit : Pour motiver un jeune à étudier la Torah ("un arbre de vie" - Michlé 3,18), traitez-le avec honneur comme s'il était un cèdre grand et puissant.
Après qu'il ait développé un amour pour la Torah, apprenez-lui progressivement à être humble comme l'hysope. Continuez à lui enseigner l'humilité jusqu'à ce qu'il se considère comme le second d'un ver de terre. ]

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-> On n'honore pas sur les routes, sur les ponts ou avec des mains sales [c'est-à-dire en ce qui concerne le fait de se laver les mains à la fin d'un repas]. [guémara Béra'hot 46b]

-> Notre destination finale est le monde à venir. Les routes et les ponts par lesquels nous y accédons sont ce monde-ci.
Nous sommes ici pour nous purifier de la "souillure du serpent", qui est entrée dans Adam à la suite de sa faute et qui a souillé les mains des hommes.
"On n'honore pas sur des routes, sur des ponts ou avec des mains sales" = nous ne devrions pas rechercher l'honneur dans ce monde.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> "Toute personne qui a de l'orgueil ... c'est comme si elle construisait un autel en dehors du Temple" [guémara Sotah 4b]

-> "Toute personne" comprend même un érudit en Torah.
Une personne qui construit un autel à D. en dehors du Temple peut penser qu'elle honore Hachem, mais en fait elle viole Son commandement. Il en va de même pour un érudit en Torah qui agit de manière orgueilleuse : Il peut penser qu'il honore D., mais en fait il viole Son commandement.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yehoyada]

[on doit faire attention à ne pas servir le dieu que l'on désire (en adaptant la Torah autant que possible à ce qu'on aime, désire faire), mais plutôt à mettre de côté notre égo pour mieux faire de la place à la volonté d'Hachem. ]

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+ Préserver l'honneur, mais sans y mettre de l'orgueil :

-> La jalousie, la convoitise et l'honneur retirent une personne du monde (Pirké Avot 4,21)

->Le Ben Ich 'Haï (Ben Ich 'Hayil, téchouva 3) commente :
Une personne qui court après l'honneur ne recule devant rien pour tenter d'impressionner les autres. Elle peut même s'abaisser au vol pour atteindre la richesse et le statut social, comme nous l'apprend l'alphabet hébraïque où les lettres de כבוד (kavod - honneur), sont suivies de celles de גזלה (guézéla - vol).
[après le kaf, il y a le lamèd ; après le bét il y a guimel ; après le vav il y a zaïn ; après le dalét il y a hé]

Certains qui recherchent la gloire ne font que se louer eux-mêmes ; d'autres dénigrent leurs voisins, ce qui est un grave péché.
Protéger son honneur a [par moment] sa place. Un érudit en Torah ne doit pas sortir avec des vêtements en lambeaux ou sales, et le roi Saül a été puni pour avoir négligé un affront (guémaraYoma 2b).
Cependant, tout en protégeant leur honneur au nom de la Torah ou de la royauté, les érudits et les rois doivent rester humbles dans leur cœur et ne tirer aucun plaisir de l'honneur qui leur est accordé.

C'est ce que suggère le mot כבוד (kavod - honneur) de valeur 32. Lorsqu'on lui soustrait la valeur du mot גאוה (gaava - orgueil) soit 15, on obtient : טוב (tov - bon) de valeur 210.
Lorsqu'il est dépourvu d'orgueil et utilisé uniquement pour la Torah ou la royauté, alors l'honneur est bon.

L’humilité

+ L'humilité (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> À l'avenir, Hachem sera une couronne sur la tête de chaque tsadik. Comme il est écrit : "Ce jour-là, Hachem des armées sera une couronne de gloire et un diadème de beauté pour le reste de son peuple" (Yéchayahou 28,5).
Est-ce que cela peut être pour tout le monde? Il est écrit "pour le reste de Son peuple", pour quiconque se rend semblable au reste.
[Méguila 15b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) commente :
"Est-ce que cela peut être pour tout le monde?" = Hachem sera-t-il une couronne également pour les tsadikim qui reconnaissent la valeur de leurs bonnes actions?

Notre guémara répond : "Pour quiconque se rend semblable à des restes". Il s'agit de l'humilité extrême décrite dans le verset : "Il est méprisé, il est dégoûtant à ses propres yeux" (Téhilim 15,4).
Pour les tsadikim qui sont à leurs propres yeux comme des restes de nourriture, des mèches brûlées, ou des vêtements jetés, pour eux, Dieu sera une couronne.

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-> Tu te feras des franges (guédilim - גדלים) aux 4 coins de ton vêtement, avec lesquelles tu te couvriras. (Ki Tétsé 22,12)

-> Le roi David dit : "Mon cœur n'était pas orgueilleux, mes yeux n'étaient pas hautains, et je n'ai pas marché dans des voies trop grandes ou trop merveilleuses pour moi" (Téhilim 131,1).
La façon de marcher d'une personne montre s'il y a de l'orgueil dans sa tête. L'orgueil réside donc dans le cœur, les yeux et la tête.
Pensez toujours que ces 3 membres sont pauvres, comme le suggère notre verset : "Tu te feras nous" des ג דלים (guimel dalim) "les 3 pauvres".

Votre humilité doit s'étendre de manière cohérente à tout ce qui se passe "aux 4 coins" de la terre. Ne soyez pas humbles dans un domaine et arrogants dans un autre.

L'humilité deviendra alors "ton vêtement avec lequel tu te couvriras" des accusateurs, et par lequel tous tes péchés seront pardonnés.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Ki Tétsé]

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-> Si une personne se rend semblable à une bête qui saisit et mange ... son étude de la Torah sera conservée dans sa main ... Hachem lui fera lui-même un festin. [guémara Erouvin 54a]

-> Il est difficile de se sentir humble si l'on est servi par des serviteurs comme si l'on était était un roi.
C'est plus facile si vous n'êtes pas pointilleux et si vous vous occupez de vos propres besoins. Votre humilité préservera votre étude de la Torah.

Puisque vous ne cherchez pas à ce que d'autres préparent les choses pour vous, alors Hachem lui-même vous fera un festin = mesure pour mesure, D. vous enverra l'abondance directement plutôt que par l'intermédiaire d'anges ou de messagers.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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+ L'exemple de Kora'h :

-> Le tsadi courbé (צ) et le tsadi droit (ץ) représentent le tsadik qui est courbé et le tsadik qui est droit.
[guémara Shabbat 104a]

-> Rachi commente : Une personne digne de ce nom est courbée à ses propres yeux. En fin de compte, elle sera droite dans le monde à venir.

-> Selon le Ben Ich 'Haï (Bénayahou ; Adéret Eliyahou - Kora'h) :
Le tsadi courbé éclaire le récit de la rébellion de Kora'h contre Moché, qui commence par "Kora'h a pris" (Kora'h 16,1). Il n'est pas précisé qui ou quoi il a pris.
Le midrach le complète : "Il s'est pris à un tsad (côté)", ce qui signifie qu'il a pris une leçon auprès d'un seul tsadi. Il voulait se tenir debout et droit, il recherchait donc une position élevée.
Il n'a pas tenu compte du tsadi courbé, qui enseigne qu'un tsadik doit être courbé et humble.

-> Moché dit à Kora' h ... : "Est-ce peu de chose pour toi [הַמְעַט מִכֶּם - litt. est-ce que tu t'es fait petit sur le fait] que le D. d'Israël vous ait distingués de la communauté d'Israël, en vous admettant auprès de lui pour faire le service du tabernacle divin, et en vous plaçant en présence de la communauté pour la servir (Kora'h 16,8-9)

-> Hachem accorde la grandeur à une personne qui se fait petite (Zohar - 'Hayé Sarah 122,2).
Moché dit donc à Kora'h : Tu demandes plus de gloire. Mais "t'es-tu fait petit lorsque le D. d'Israël t'a séparé de l'assemblée d'Israël pour te rapprocher de Lui?" = T'es-tu abaissé lorsque D. t'a donné la gloire que tu as maintenant, afin que tu sois digne d'en avoir davantage?
[Kora'h était Lévi et premier-né, et il désirait être Cohen gadol comme Aharon]
[Ben Ich 'Haï - drouchim Kora'h]

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-> Hachem ne fait reposer sa présence que sur quelqu'un de puissant, de riche, de sage et d'humble. [guémara Nedarim 32a]

-> La principale qualification pour la prophétie est l'humilité. Pourquoi la puissance et la richesse sont-elles mentionnées?
Il est tout à fait naturel qu'une personne faible et pauvre soit humble. Si quelqu'un est puissant et riche, son humilité est vraiment spéciale.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yehoyada]

[nous avons tous des moments de "hauts" où nous sommes "riches" (en honneur, en argent par rapport à d'autres, ...) et nous ne devons pas oublier que cela vient d'Hachem (le remercier et lui demander d'en faire bon usage). Plutôt que de gonfler notre égo, on doit en profiter pour gonfler notre amour pour Lui (en appréciant et reconnaissant toutes Ses bonnes attentions à notre égard). ]

-> "Lorsque vous prêtez de l'argent à Mon peuple, le pauvre est avec vous" (Michpatim 22,24)
La richesse s'accompagne naturellement d'orgueil. C'est pourquoi notre verset dit : Lorsque tu seras assez riche pour prêter de l'argent à mon peuple, fais en sorte que l'humilité, que l'on trouve normalement chez le pauvre, se trouve aussi chez toi.
[Ben Ich 'Haï - drouchim Michpatim]

-> Que signifie le verset "Et du désert un cadeau" (oumimidbar matana - 'Houkat 21,18)? Si une personne se rend semblable au désert, que tous foulent, alors la Torah lui est donnée en cadeau. [guémara Erouvin 54a]

La poussière et le désert sont des symboles d'humilité.
Certaines poussières sont exclusives. La poussière de la cour du roi n'est foulée que par les ministres et les princes. De même, certaines personnes ne s'humilient que devant ceux qui sont "importants".
Tout le monde peut fouler le désert, même les animaux. Une personne vraiment humble s'humilie devant tout le monde. Il pense que même les animaux sont meilleurs que lui ; au moins, ils ne commettent pas de péché.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> Celui qui est sage, humble et bien disposé à l'égard des gens, doit être juge dans sa ville. [guémara Sanhédrin 88b]

Pour être juge, la sagesse ne suffit pas. L'humilité est essentielle pour prendre des décisions correctes, et le peuple ne se conformera à ces décisions que si le juge est acceptable pour lui.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yehoyada]

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-> Rabbi Matiya ben 'Harach dit : Prenez l'initiative de saluer chaque personne. Et soyez une queue pour les lions plutôt qu'une tête pour les renards. (Pirké Avot 4,4)

-> Si une personne vous insulte, prenez l'initiative de faire la paix. Faites-le avec "toute personne", même celle dont le statut social est inférieur au vôtre.
C'est ainsi que Rav se rendit chez un boucher qui s'était disputé avec lui (guémara Yoma 87a).

Naturellement, cela est difficile à faire, à moins d'être extrêmement humble.
C'est pourquoi notre michna conseille : "soyez une queue pour les lions plutôt qu'une tête pour les renards" = ne regardez pas ceux qui sont moins que vous ; vous pourriez vous sentir important par comparaison. Regardez plutôt ceux qui sont plus grands que vous, afin de vous rendre compte de vos lacunes.
[Ben Ich 'Haï - Halakhot chana 2 - hakdamat Emor]

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-> Le cœur (לב) du sage est à sa droite ; le cœur (לב) de l'insensé est à sa gauche (Kohélet 10,2)

-> Qu'est-ce qui est significatif dans la position du cœur ?
Regardons l'alphabet hébaïque. À droite des lettres de לב (lev- cœurà, viennent les lettres de אך, (akh - "seulement" ou "mais"), indiquant une diminution et donc l'humilité. À gauche de לב, on trouve גם (gam - aussi), qui indique l'augmentation et donc l'orgueil.
Notre verset dit : Le sage suit l'humilité, à droite de לב. L'insensé suit l'orgueil/l'arrogance, à gauche.

De même, il nous est ordonné : "Tu ne t'égareras pas selon ton cœur (לב)" (vélo tatourou a'haré lévav'hem - Chéla'h Lé'ha 15,39). Après לב il y a גם, le verset nous invite à ne pas être être orgueilleux.

L'orgueil est la cause première de l'oubli de D.
Israël déclare : "Tout cela nous est arrivé, et nous ne T'avons pas oublié ... notre cœur n'a pas reculé" (Téhilim 44,18-19) = nous ne T'avons pas oublié parce que nous n'avons pas fait preuve d'orgueil.
[...]

[le Ben Ich 'Haï aborde également le fait que certaines personnes pratiquent l'humilité pur obtenir des honneurs. On peut s'enorgueillir d'être quelqu'un d'humble, et on développe alors un orgueil intérieur. ]
Il est non seulement plus difficile de se repentir d'un tel orgueil, mais c'est aussi plus dur pour une personne. Les personnes simplement orgueilleuses seront punies dans l'autre monde pour leur orgueil, mais au moins elles profitent de ce monde.
Les orgueilleux intérieurs souffrent dans ce monde de leur humilité extérieure. Ils supportent les insultes sans répliquer, s'assoient au milieu des gens qui les entourent .. ils cèdent à tout le monde, tout cela est en contradiction avec leur vraie nature. Dans l'autre monde, ils seront punis pour leur orgueil.
[Hachem sait ce qu'on a dans le coeur, et Il nous demande de ne pas avoir d'orgueil même en notre intériorité profonde. ]
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich Hayil 3, Téchouva 2]

-> Les descendants d'Essav écrivent de gauche à droite. Ils lisent donc גם לב אך (grand, cœur, petit), parce que leurs cœurs sont hautains, ils deviendront finalement petits.
Les descendants de Yaakov s'écrivent de droite à gauche. L'ordre est donc אך לב גם (petit, cœur, grand), parce qu'ils sont humbles de cœur, ils deviendront finalement grands.

Pour nous rappeler qu'il faut être humble de cœur, la Torah écrite commence par ב et se termine par ל, ce qui donne לב (cœur).
Les 10 Commandements commencent par א et se terminent par כ, ce qui donne אך (petit).
[Ben Ich 'Haï - Aderet Tiféret - Pelaot rabbot 159]

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-> Qu'elle soit annulée et qu'elle soit comme la poussière de la terre. [prière d'annulation du Hamets]

-> L'orgueil affecte une personne comme le levain affecte la pâte. Nous devons nous débarrasser de toute trace d'orgueil/arrogance comme s'il s'agissait de 'hamets avant Pessa'h.
L'orgueil est annulée en nous considérant comme la poussière de la terre, tout comme l'annulation du 'hamets.
[...]

Nos Sages ont dit : "Il suspend la terre à rien [belima ; également : fermeture]" (Iyov 26,7) = Hachem maintient le monde que grâce à celui qui garde la bouche fermée (bolem) lors d'une dispute [au lieu de répliquer] (Hulin 89a).

Il y a 2 façons de contrôler notre langue lorsque quelqu'un nous insulte.
La première consiste à garder la récompense [divine] fermement à l'esprit ...
Il existe une meilleure voie : Si nous considérons notre propre indignité, toute insulte sera minime en comparaison ... [si je me considère vraiment comme de la poussière de la terre, alors on ne doit pas s'étonner si on en vient à nous marcher dessus. L'idée n'est pas de dire qu'un juif doit se considérer comme un nul de nul. On doit être conscient et fier des grandes capacités dont Hachem nous octroie, et vouloir les utiliser au mieux. Quand on nous marche dessus et que nous réagissons : "est-ce pas plutôt parce que c'est notre égo qui en a pris un coup? (car réellement nous n'avons rien en propre, tout provient d'Hachem [ex: notre capacité de vie à chaque seconde]), alors de quoi s'enorgueillir ... ]
C'est pourquoi nous prions : "Que mon âme soit pour tous comme de la poussière" (Amida) = afin que je ne devienne pas fier de mon humilité.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich Hayil 3, haGadol 4]

Lorsque tu t'aperçois que l'humilité s'est répandue dans le monde, attends-toi à la venue du machia'h.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - anava]

-> Le Ménorat haMaor ajoute qu'alors, les humbles seront salués comme les vrais héros de l'humanité, car il est écrit : "lorsqu'Hachem accordera Sa faveur à Sa nation, Il glorifiera les humbles au temps du salut" (Téhilim 149,4).

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-> "L'humilité est l'échelle qui mène aux hauteurs sublimes.
Rappelle-toi : il n'existe aucune parure aussi somptueuse que l'humilité."
[Rambam]

-> [L'humilité : ] cette qualité est la plus précieuse de tous les traits de caractère.
[Ramban - Iguéret haRamban]

-> Rabbi Moché Cordovero (Tomer Dvora - chap.2) voit également dans l'humilité une clé permettant d'accéder à l'ensemble des qualités.

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-> "Sur les talons de l'humilité marche la crainte d'Hachem" (Michlé 22,4)
C'est grâce à l'humilité que la crainte de D. grandira dans ton cœur.
[Ramban - Iguéret haRamban]

-> Le rav Avraham 'Haïm Feuer commente :
L'homme arrogant nourrit des illusions d'auto-suffisance et de puissance indépendante.
L'homme authentiquement humble admet que D. est sa seule vraie source de force. Il abandonne son moi indépendant à D. et cherche à faire coïncider sa volonté avec celle de son Créateur.

-> Le Rambam (Hilkhot Yessodé haTorah 2,2) écrit :
Comment l'homme acquiert-il amour et crainte de D.?
Lorsqu'il contemple l'œuvre de D. et analyse Ses incroyables et merveilleuses créations, il contemple la sagesse de D. qui n'a ni mesure ni limite.
Il se sent immédiatement submergé d'amour et d'admiration envers ce D. qu'il désire ardemment connaître.
De telles pensées l'emplissent d'un sentiment profond de respect ; il se recroqueville à l'idée de n'être qu'une frêle créature devant Hachem, source de sagesse parfaite.
Comme le dit le roi David : "Quand je contemple les Cieux, l'ouvrage de Tes doigts, la lune et les étoiles que Tu as mises en place ... qui est ce frêle humain pour que Tu te souvienne de lui? Et qu'est le fils de l'homme mortel pour que Tu te soucies de lui?" (Téhilim 8,4-5).

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-> Le rav Yé'hezkel Levenstein (Kovets Si'hot) précise que l'humilité ne doit jamais être confondue avec la timidité.
L'homme timide, qui cherche sans cesse à plaire, agit par faiblesse (manque de confiance en soi) et non par force.
L'esprit authentiquement humble est un esprit exalté. Son sentiment de sécurité lui permet de comprendre que seul et sans D., son existence serait insignifiante. Mais au fur et à mesure qu'il se rapproche de son Créateur, son cœur déborde de calme.

[une personne humble va se sentir être importante en développant sa conscience de l'importance infinie d'Hachem, car elle a une partie divine en elle. Tandis que le timide va vouloir grandir son "moi je" interne, parfois au détriment d'Hachem, préférant "écraser" D. pour pouvoir mieux assouvir son besoin de se sentir grand.]

-> Le rav Yossef Leib Bloch enseigne :
On peut fort bien atteindre les sommets de succès tout en restant humble. L'humilité dépend avant toute chose de la référence que l'on choisit.
Si un homme de 1m60 se compare à un homme de 1m50, il pourra se féliciter de sa haute stature. Mais s'il considère la hauteur du soleil, 150 millions de kilomètres au-dessus de lui, sa taille lui paraîtra négligeable.

De même, les hommes ne se sentent fiers que lorsqu'ils se comparent à des hommes plus petits.
Celui qui se compare au Créateur infini et éternel prend vite conscience de sa propre insignifiance relative.
"Moché était excessivement humble, plus que tout homme à la surface de la terre" (Béaaloté'ha 12,3) : pourtant il ne pouvait pas ignorer sa propre grandeur.
C'est donc précisément parce que Moché avait atteint une telle proximité de D., qu'il était plus humble que tout autre homme sur terre.
Notre grandeur en tant qu'individus dépend peut-être de notre faculté à percevoir la présence de notre Créateur, et à faire de cette ultime référence une réalité pour nous.

[l'humilité est donc de s'identifier à notre partie Divine qui est illimitée, et non à notre partie physique qui est limitée.
Nos Sages nous disent que si on avait conscience de la grandeur d'avoir une partie de D. en nous, alors tout le reste serait négligeable en comparaison.
Ils nous enseignent : "Celui qui regarde les autres de haut trahit son incapacité à comprendre la vraie grandeur de l'homme".
D'une certaine façon plus on connaît et couronne Hachem en le faisant grand, alors plus par ricochet nous sommes grands/importants de par notre lien avec D.
Nous avons alors cette dualité : nous sommes infiniment énormes, totalement finis (car totalement dépendant de D.)]

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-> Selon le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.22), bien que chaque individu ait été doté de facultés uniques par Hachem, il n'a pas lieu de s'en enorgueillir outre mesure (qui dit plus de capacités, dit plus de responsabilité).
Il écrit :
"Le riche peut se réjouir de son sort, mais doit en même temps aider ceux qui sont dans le besoin. Le fort doit aider le faible.
Le monde est semblable à une grande maisonnée où diverses tâches sont assignées à de nombreux serviteurs. Chacun doit accomplir la tâche qui lui est attribuée pour que les affaires et les besoins de la maison soient correctement gérés. Il n'y a là aucune place pour la fierté.
[...]
Le roi David réagissait devant la bonté de D. en disant : "Comment puis-je rendre à Hachem toute Sa bonté envers moi?" (Téhilim 116,12)."

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.22) écrit également :
Tout d'abord, même l'esprit le plus fin est imparfait et capable d'erreurs. Même le sage le plus accompli se trompe.
Deuxièmement, l'homme n'a pas réellement de mérite à être doué ; celui qui en sait plus que les autres, ne fait que suivre les volontés de sa nature et n'est guère différent de l'oiseau dont la nature est de battre des ailes et de voler ...
L'homme n'est sage que parce qu'il est dans sa nature de l'être ...
Il n'y a aucune place pour la fierté dans la sagesse. Si l'on a acquis des connaissances, il faut plutôt se sentir obligé de les partager avec ceux qui en ont besoin. Comme le déclare Rabbi Yo'hanan ben Zakaï (Pirké Avot 2,9) : "Si tu as appris beaucoup de Torah, ne t'en félicite pas, car c'est dans ce but que tu as été créé".

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-> "C'est Hachem qui rend pauvre et prospère, Il abaisse et relève à Son gré" (Chmouël I 2,7).

-> "Hachem est Juge, Il abaisse l'un et élève l'autre" (Téhilim 75,8).

-> Le midrach (Bamidbar rabba 22,7-8) rapporte les paroles de Rabbi Chimon ben Halafta : "Depuis [les 6 jours de la Création] et jusqu'à aujourd'hui, D. fabrique des échelles sur lesquelles Il fait descendre un homme tandis qu'il en élève un autre".

-> Selon le midrach (Bamidbar rabba 22,6), lorsqu'on attribue notre fortune à notre propre zèle, elle devient un poison spirituel. A l'inverse, lorsqu'on reconnaît que nos richesses sont un don de D., alors notre fortune devient réellement une bénédiction Divine.

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-> "Considère 3 choses et tu éviteras le péché : sache d’où tu proviens, où tu aboutiras et devant qui tu es appelé à rendre compte. D’où tu proviens : d’une goutte putride ; où tu aboutiras : dans un lieu de poussière, de vermine et de vers ; et devant qui tu es appelé à rendre des comptes, devant le Roi des rois, Hachem" (Pirké Avot 3,1)

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.23) explique :
Toutes ces pensées réduisent la fierté et favorisent l'humilité.
Lorsque l'homme médite sur son origine matérielle et ses débuts peu glorieux, il ne peut en tirer aucune fierté ...
La position de l'homme est comparable à celle du gardien de cochons parvenu à la noblesse : il lui sera impossible de devenir arrogant aussi longtemps qu'il se souviendra de son passé.

-> "Sois excessivement humble d'esprit, car la fin prévisible de tout homme mortel, c'est le ver" (Pirké Avot 4,4).
Le Ram'hal commente : "L'homme a du mal à s'écarter l'illusion d'être immortel. Mais c'est dans la mesure où il y parviendra qu'il atteindra l'humilité".

-> Le rav Mordé'haï Gifter commentait la recommandation de nos textes mystiques de préparer son tombeau de son vivant afin de prolonger nos jours de vie :
en effet, lorsque sa mort commence à devenir une réalité tangible, l'homme se montre alors plus enclin à améliorer la qualité spirituelle de ses jours, ce qui lui vaudra une vie plus longue.

-> La guémara (Béra'hot 5a) nous donne des conseils pour lutter contre son yétser ara (étudier sérieusement la Torah, lire le Shéma Israël), et en dernier recours dit : "qu'il se représente le jour de sa mort, cette vision aura assurément raison de l'attrait du mal.

-> Le rav Israël Salanter (Ohr Israël - chap.26) écrit : Rien ne convainc plus facilement un homme de sa propre fragilité que la contemplation de sa condition inévitable de mortel.

[d'une certaine façon dans tout orgueil, dans toute colère, il y a une certitude personnelle que nous sommes immortels, et que du coup cela vaut la peine de se prendre la tête.
En ce sens selon le rav Salanter : Une personne humble accepte sereinement les désagréments de la vie.]

-> b'h, voir également : https://todahm.com/2020/07/21/14341-2

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-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.25) écrit :
Il faut être constamment conscient du fait que la Présence Divine se trouve partout, et que Hachem observe tout et tout le monde, les grandes choses comme les petites. Rien ne reste caché à Ses yeux ...
Lorsqu'on vit réellement avec cette conscience, on éprouve une crainte authentique. On craint sincèrement d'agir en contradiction avec les désirs du Tout-Puissant.

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.25) soutient :
"La conquête de la gloire est le moteur essentiel de l'homme. Plus que d'argent, de pouvoir ou de plaisir physique, l'homme a soif d'honneur."

Ler Ramban en explique la raison : L'homme peut "acheter" la gloire extérieure superficielle, mais la vraie gloire, ce délice le plus convoité, reste en la possession d'Hachem Lui-même.
Comme c'est le propre de la nature humaine de rechercher ce qui est inaccessible, c'est la gloire qui est la chose la plus convoitée par les mortels.

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-> Hachem a dit à Israël : "Mes fils! Je vous aime car même lorsque je fais pleuvoir les louanges sur vous, vous évitez de vous grandir par déférence envers Moi" [guémara 'Houlin 89a]

L’humilité

+ L'humilité (par rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Grâce à l'humilité on arrive à se dévêtir de la matérialité, on s'inclut dans l'Infini, et l'homme sait que tous les événements de sa vie sont entièrement pour son bien, cet aspect est celui du monde à venir.
[Likouté Moharan - Torah 9-1]

-> Plus l'homme se diminue lui-même, plus il possède une force d'attraction importante, autrement dit il peut attirer la Présence Divine dans les mondes inférieurs, afin qu'Il réside avec nous, ce qui est la volonté de D. depuis le jour où Il créa le monde ; mais il peut aussi attirer les gens vers lui, pour les rapprocher de Son service ; également drainer des influx bénéfiques et des bénéfiques sur Israël.
[Likouté Moharan - Torah 70]

-> Grâce à l'humilité, la prière de l'individu sera agréée, et ce sera comme s'il avait présenté tous les sacrifices [qu'on offrait dans le Temple].
[Séfer haMidot - anava]

-> Celui qui se considère humblement, sa prière ne sera pas repoussée.
[Séfer haMidot - Téfila]

-> Celui qui fait preuve de modestie, même lorsqu'il prie par la pensée, Hachem exaucera son souhait.
[Séfer haMidot - Téfila]

-> Grâce à l'humilité, l'individu allongera [le nombre de] ses jours.
[Séfer haMidot - anava]

-> Grâce à l'humilité, on ne se montrera pas pointilleux sur chacun des actes de l'individu.
[Séfer haMidot - anava]

-> Parfois, grâce au rabaissement qu'un homme s'impose ou que d'autre lui infligent, on annulera un décret de mort qui pesait sur lui.
[Séfer haMidot - anava]

-> Le jour où tu te fais petit [humble], ce même jour rajoutera force, puissance et élévation à la Sainteté d'en-Haut.
[Séfer haMidot - anava]

-> Le monde ne subsiste que grâce à celui qui se considère comme rien.
[Séfer haMidot - anava]

-> Grâce à l'humilité de la personne, la crainte de ses ennemis se dissipera.
[Séfer haMidot - anava]

-> Grâce à l'humilité, tu n'éprouveras aucune peur.
[Séfer haMidot - Peur]

-> Grâce à l'humilité de la personne, querelle et souffrances disparaîtront.
[Séfer haMidot - anava]

-> L'humilité conduira à la grâce ('hen).
[Séfer haMidot - anava]

-> Grâce à l'humilité de l'individu, Hachem se souviendra de lui.
[Séfer haMidot - anava]

-> Grâce à l'humilité de la personne, Hachem réalisera ses désirs.
[Séfer haMidot - anava]

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-> Grâce à l'humilité, on mérite de se repentir, car le repentir (téchouva) est réalisé principalement grâce au fait que l'homme ressent sa bassesse et sa petitesse, ainsi que ses nombreux défauts, et il comprend qu'il lui convient certainement de supporter des mépris et des rougissements de honte [assimilés au fait de verser le sang], afin de se rapprocher de la Vérité, et ceci constitue l'essentiel du repentir.
[Likouté Moharan - Torah 8]

-> Selon la capacité de l'homme à briser son orgueil, ainsi parvient-il à la Torah ; et grâce à cela, il mérite de rapprocher de D. les gens éloignés, ce qui a pour effet de faire grandir et d'élever la gloire Divine.
Il rehausse la gloire à sa racine, et il accède à la crainte, et grâce à cela, cet homme mérite la paix domestique, la paix dans ses membres, et il accède ainsi à la prière, et par cela, il parvient à la paix globale, la paix dans tous les mondes.
[Likouté Moharan - Torah 5-8]

-> Lorsque tu t'aperçois que l'humilité s'est répandue dans le monde, attends-toi à la venue du machia'h.
[Séfer haMidot - anava]

-> Pour l'essentiel, la résurrection qui aura lieu dans l'avenir, à savoir que l'on revivra et qu'on se lèvera lors de la résurrection, ne concernera que l'humilité de chacun, autrement dit seule l'humilité de chacun sera revivifiée et se lèvera lors de la résurrection future.
Car l'essentiel du délice extraordinaire qui est la vie du monde à venir, l'homme ne peut le recevoir, si ce n'est par l'effacement et l'humilité authentique de chacun, c'est celui-là seul qui méritera de vivre et de recevoir le délice et la vie du monde à venir.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 72]

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-> Celui qui s'associe aux souffrances qu'Israël endure, et prie pour eux, parviendra à l'humilité.
[Séfer haMidot - anava]

-> La émouna amène à l'humilité envers D.
[Séfer haMidot - anava]

-> Une Ségoula pour engendrer une [grande] descendance : se faire petit.
[Séfer haMidot - anava]