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Un juif = quelqu’un de humble

+ Un juif = quelqu'un de humble :

"Yéhouda, c'est toit que tes frères reconnaîtront ; ta main sera sur la nuque de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi" (Vayé'hi 49,8)

-> Le Déguel Ma'hané Efraim explique ce verset en rapportant une explication d'une guémara qu'il a entendue directement du Baal Shem Tov.
La guémara (Méguila 13a) déclare : "Toute personne qui nie l'avoda zara est appelée un 'Yéhoudi'."
Le Baal Chem explique que l'avoda zara à laquelle la guémara fait référence est la mida d'orgueil.
Ainsi, celui qui rejette l'orgueil et adopte l'humilité est appelé un véritable "Yéhoudi".

Le Déguel Ma'hané Efraim ajoute :
"Et je crois que la tristesse est aussi une avoda zara parce qu'elle est la pire de toutes les midot.
On sait que même si une personne possède de la Torah et de bonnes actions, si elle n'a pas de yirat chamayim (crainte du Ciel), tout cela n'a aucune valeur.
Le "youd" est la plus petite lettre. Malgré tout, elle fait partie de chaque lettre de la Torah. Vous pouvez commencer à écrire n'importe quelle lettre en faisant un yud, puis en la reprenant et en complétant la lettre. Cela indique que, tout comme la plus petite lettre est le début de toutes les autres lettres de la Torah, celui qui rejette la avoda zara de l'orgueil et de la tristesse est appelé un 'youd' (un Yid, c'est-à-dire un juif), et à partir de ce début, il peut mériter d'obtenir toute la Torah".

Tout juif en lui a une partie d’Hachem et des Avot

+ Tout juif en lui a une partie d'Hachem et des Avot :

-> Il semble que ce soit la raison pour laquelle nos Pères (Avot) sont appelés ainsi, puisqu'un père a une descendance, et que le pouvoir des ancêtres se trouve dans leur descendance, dans toutes les situations et à tout moment.
Comme le dit le verset : "car la part d'Hachem est Son peuple" (ki 'helek Hachem amo - Haazinou 32,9) = tout comme Hachem a une part dans chaque juif, dans l'âme (néchama) qui est une partie d'Hachem, de même Yaakov Avinou a une part dans chaque juif, la Nékouda Hapénimit qui est dans toute sa descendance.

Et ceci est particulièrement lié à Yaakov (qui s'appelle aussi Israël) qui correspond à la Torah, qui est la racine de chaque juif (les Bné Israël).
Nos Sages (Pirké Avot 1,2) enseignent : "le monde repose sur 3 choses : la Torah, l'avoda et la guémilout 'hassadim", le Zohar (Vayétsé 146b) commente : la guémilout 'hassadim correspond à Avraham, la avodaa à Its'hak et Yaakov à la Torah.
De même, il est écrit : "la voix [de la Torah] est celle de Yaakov" (Toldot 27,22).
Et la Torah est la racine de l'âme de Israël, comme le suggère le nom ,ישראל qui est l'acronyme de י'ש ש'ישים ר'יבוא א'ותיות ל'תורה = il y a 600 000 lettres dans la Torah.
[ "Il y a 600 000 lettres dans la Torah, et chaque lettre est liée à la sainteté d'une âme juive, tout comme une femme est liée à son mari." (Mégalé Amukot -197) ]
Et puisque la Torah est la racine de tout juif, chaque personne peut toujours s'accrocher à la Nékouda Hapénimit de Yaakov et au pouvoir de la Torah, et retourner à sa source.

[il s'agit du point intérieur, une partie de notre âme qui restera toujours en nous pure et inchangée, même si on fait les pires choses, nous assurant ainsi toujours un point de retour (téchouva), et d'espérer pouvoir repartir vers le meilleur, avec l'aide d'Hachem (qui désire qu'on soit proche de Lui).
Nous venons de voir que tout juif a aussi une partie de l'âme des Avot (Avraham, Its'hak et Yaakov), comme autant de "maître nageur" pour nous aider dans nos moments difficiles où l'on risque de se noyer spirituellement. ]

-> "Même lorsqu'un juif a fauté, il est toujours appelé "Israël"" (af al pi ché'hata, Israël ou - guémara Sanhédrin 44a).

Chaque juif a une partie spirituelle et une étincelle de vie en lui qui ne peut être éteinte.
Même si une personne a fauté, la Nékouda hapénimit (le point intérieur) ne s'en trouve pas altérée, qui est la partie de Yaakov à l'intérieur de chaque juif, et tant que l'étincelle [d'âme] de Yaakov est en lui et n'est pas éteinte, il peut toujours faire téchouva.

[d'après le rav David Abou'hatséra ]

Pharaon pensait craindre le Ciel

+ Pharaon pensait craindre le Ciel :

"Et toi et tes serviteurs, je sais que vous ne craignez pas encore Hachem" (Vaéra 9,30)

-> Le rav Bounim de Peshischa (cité dans le séfer Kol Sim'ha) explique que Pharaon venait de dire : "Implorez Hachem, il y a eu assez de tonnerres venus de D. et de grêle" (Vaéra 9,28)

Quand il vit le tonnerre et la grêle de D., il eut peur.
Selon la guémara (Béra'hot 59a), l'objectif du tonnerre et des cauchemars est de "rendre droit ce qui ait tordu dans le cœur" d'une personne.
Le tonnerre a fait naître la crainte/peur dans le cœur de Pharaon et il a pensé qu’il possédait désormais la yirat Elokim, la crainte de D.

C’est le comportement d’un imbécile. Les imbéciles pensent qu’une fois qu’ils ont atteint un petit niveau de compréhension et de crainte d'Hachem, ils ont atteint un grand niveau.
Ils ne réalisent pas qu’il leur reste encore un long chemin à parcourir. [à l'image de l'infinité d'Hachem]
Pharaon pensait avoir atteint un niveau suffisamment élevé, alors il dit à Moché que le tonnerre et la grêle étaient suffisants.
Moché lui répondit : "Je sais que tu ne crains pas encore Hachem" = tu te fais des illusions en croyant que tu as de la yirat chamayim, mais tu es très loin de vraiment craindre Hachem.

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[à l'inverse, plus on apprend à connaître Hachem, plus on prend conscience de Son immensité et de notre petitesse en comparaison. ]

Hachem prend plaisir à Son monde lorsque Sa gloire est révélée dans le monde physique, lorsque les êtres humains reconnaissent Son existence et Le servent dans le monde de la dissimulation, où Sa vérité est cachée.
[ Tanya - Likouté Amarim 36 ]

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-> Hachem a créé le monde entier parce qu'il "désirait habiter avec ses créations dans les mondes inférieurs" (midrach Bamidbar rabba 13,6).

[Hachem veut vivre avec juif, prenant du plaisir à chaque fois que nous suivons Sa volonté. ]

Au mont Sinaï = don de la vie, d’une relation intime avec Hachem

+ Au mont Sinaï = don de la vie, d'une relation intime avec Hachem :

-> Chacun d'entre nous, tous les hommes, les femmes et les enfants, étions présent au mont Sinaï et nous avons été témoins de la grande révélation du don de la Torah.
Les coups de tonnerre ont cessé. Les éclairs ont disparu. Et alors que le monde était plongé dans cette grande quiétude, la voix d'Hachem s'est fait entendre avec le premier commandement : "Je suis Hachem ton D.".
A cet instant, notre âme quitta notre corps. Hachem a aspergé chacun d'entre nous d'une rosée revivifiante, nous accordant une vie renouvelée.

À ce moment-là, nous avons reçu une vie entièrement nouvelle, une vie fondamentalement différente de celle que nous avions connue auparavant.
[Avec l'âme qui est revenue en nous,] nous ne pouvons plus vivre sans connaître Hachem, nous ne pouvons plus vivre sans Torah.
Hachem, la Torah et le peuple juif ne faisaient plus qu'un.
[d'une certaine façon, au mont Sinaï, nous avons perdu notre âme et Hachem nous a donné une plus élevée, plus adaptée à cette relation avec la Torah, avec toujours davantage de proximité avec Hachem.
Ainsi, le don de la Torah au Sinaï, c'est le don de l'âme juive en chacun de nous (une partie Divine extrêmement plus élevée que celle des non-juifs), qui aspire à toujours renforcer notre attachement avec Hachem, par le bien de la Torah. ]

Depuis, sans lien avec Hachem, notre vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
Nous ne recherchons qu'une seule chose dans la vie ; une seule chose nous revitalise : nous voulons vivre avec Hachem. Nous voulons Le connaître, Lui parler, penser à Lui, Lui donner de la satisfaction.
Sans Lui, nous n'avons pas de vie. Être avec Hachem, c'est notre bonheur, notre joie et notre plaisir dans la vie.
[...]

Ce n'est pas toujours facile ; nous sommes tous confrontés à des défis et à des difficultés à certains moments. Mais il y a quelque chose qui nous remplit de joie, de vitalité et de force intérieure ; quelque chose qui est notre raison d'être et qui fait que notre labeur en vaut la peine.
Depuis que nous avons reçu la Torah au Sinaï, nous avons reçu la vie : une vie qui est purement pour Hachem.
Quoi qu'il arrive dans la vie, nous vivons avec Hachem ; nous savons qu'Il est [toujours] avec nous.
... C'est notre réconfort, c'est ce qui nous console et nous remplit de vitalité, même dans les moments de défi et de douleur ...

Tel est le pouvoir d'un juif. Nous sommes capables de survivre à une adversité extrême ; nous avons d'énormes réserves de force intérieure pour supporter tout ce à quoi nous sommes confrontés, grâce à la puissance de notre foi.
Nous sommes prêts à faire tout et n'importe quoi pour Hachem : pour Lui, cela vaut la peine d'endurer tous les types de défis, de déployer des efforts surhumains et de faire preuve d'une dévotion sans pareille.
Un juif sait que donner à son Créateur de la satisfaction est la meilleure chose de la vie, notre véritable bonheur. Plus que tout, nous voulons donner à Hachem du plaisir (na'hat), car nous savons à quel point nous sommes précieux pour Lui.
[Hachem est toujours avec nous, et Il est fier de chacune de nos actions lorsque l'on suit sa volonté, lorsque l'on se tourne vers Lui en prière, en remerciement, ... ]
[...]

Le roi David dit : "Pour moi, la proximité d'Hachem fait mon bonheur" (vaani kirvat Elokim li tov - Téhilim 73,28).
Dans les situations les plus difficiles, nous pouvons trouver l'illumination divine et notre véritable vitalité, la proximité avec Hachem, et vivre une vie heureuse avec Hachem.
[d'après le rav Avraham Tsvi Kluger]

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=> Hachem, la Torah et le peuple juif ne faisaient plus qu'un.
En nous donnant la Torah au mont Sinaï, Hachem nous a donné la capacité de vivre une vie où à chaque moment on peut se lier, s'unir davantage avec Lui.

Le rôle unique de chaque juif

+ Le rôle unique de chaque juif :

"La vie de chaque personne est mesurée. Certaines personnes reçoivent un grand récipient et d’autres en reçoivent un petit. Chacun est tenu de remplir son récipient au maximum. Si un "simple juif" remplit son récipient au maximum, il est plus grand que la personne plus grande qui ne remplit pas son récipient complètement."
[ rav Moché Feinstein - Darké Moché - 'Hayé Sarah ]

=> Hachem ne juge la personne qu’en fonction de ses talents et des circonstances.

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-> Le Or Ha'haïm haKadoch (Vayé'hi 49,28) explique qu'avant de mourir Yaakov bénit ses enfants chacun "selon sa bénédiction", signifiant que chacun reçut la bénédiction qui lui convenait en fonction de son âme et de ses actions. Parce qu’il faut savoir que l’âme de chacun a son propre niveau et ses qualités.
Yaakov voulut, par l’intermédiaire de la prophétie, bénir chaque enfant selon la bénédiction qui lui convenait.

=> Les bénédictions accordées par Yaakov enseignent que chaque personne a des qualités et un potentiel uniques et exceptionnels, et que si chacun exploite et réalise ce potentiel, alors tout le peuple juif connaîtra un grand succès dans toutes ses saintes entreprises.
[ d'une certaine façon, chaque juif est un instrument de musique unique, qui dans la partition collective des juifs génère une musique magnifique, un plaisir sublime à Hachem. Mais si on prend un instrument qui existe déjà, refusant d'exprimer notre unicité, alors on n'apportera pas autant de joie à Hachem, Sa Création est un peu défaillante. ]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (al haTorah - Vaét'hanan) écrit qu’Hachem exige que chaque personne Le serve selon ses capacités. Tout comme il y a des riches et des pauvres, des forts et des faibles, il y a aussi des personnalités différentes. Certaines personnes peuvent servir Hachem et atteindre un niveau très élevé, et d’autres sont incapables d’atteindre ce même niveau.
C’est pourquoi la Torah exhorte chaque personne à servir Hachem "de tout son cœur et de toute son âme", en mettant l’accent sur le cœur et l’âme de chacun.

-> Le 'Hafets 'Haïm (al haTorah - Réé) souligne également que les différents types de personnes sont essentiels pour la réussite générale du peuple juif.
Un jour, quelqu’un lui demanda pourquoi le monde avait besoin de ’Hassidim et de Mitnagdim, et pourquoi, même chez les ’Hassidim, il existe de nombreux groupes : certains mettent l’accent sur l’étude et d’autres sur la prière, certains chantent beaucoup, tandis que d’autres dansent davantage. Que manquerait-il au monde s’ils priaient d’une même manière?
Le 'Hafets 'Haïm répondit qu’au lieu de poser des questions sur les différents groupes du peuple juif, il devrait demander au tsar russe pourquoi il avait tant de types de soldats différents : l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie, l’armée de l’air et les plongeurs sous-marins. Que manquerait-il à l’armée s’il n’y avait qu’un seul type de soldat, avec un seul type d’arme, et un seul général qui commanderait tout le monde?
La réponse était évidente ; quand nous devons entrer en guerre et vaincre l’ennemi, nous avons besoin de différents types de combattants. Chacun a un avantage sur l’autre : par exemple, l’infanterie peut se battre à l’épée, ce qui n’est pas le cas de la cavalerie. Cette dernière, quant à elle, peut effrayer davantage l’ennemi. Ceux qui tirent avec des canons et diverses autres armes peuvent mener la guerre sur de longues distances, mais ne peuvent pas faire de combat rapproché.
De même, poursuivit le 'Hafets 'Haïm, pour gagner la guerre contre le yétser ara, nous avons besoin des différents types de ’Hassidim ainsi que des Mitnagdim.
Tous sont des soldats de l’armée d’Hachem. Chacun aide à vaincre l’ennemi, l’un avec sa Torah, l’autre avec sa prière, l’autre avec le chant et ainsi de suite.

"Il a vu que la tranquillité est bonne et que la terre est agréable ; il a incliné son épaule pour porter" (Vayé'hi 49,15)

-> Rachi sur "Il a incliné (vayét) son épaule" = il a abaissé son épaule, comme dans : "Il a incliné (vayét) les cieux" (II Chmouel 22,10), "Inclinez (atou) vos oreilles!" (Téhilim 78,1).

-> Le Beit Israël affirme que Rachi fait allusion au fait que si une personne tend l'oreille pour entendre et accepter le joug du Ciel (plutôt que de se focaliser sur son ressenti d'humain, se soumettant à son égo), alors les Cieux se plieront à elle.
Plus une personne fait sa part, plus elle recevra l'aide du Ciel.

L’unité peut supprimer nos souffrances

+++ L'unité peut supprimer nos souffrances :

"Rassemblez-vous et je vous dirai ce qui vous arrivera à la fin des jours" (Vayé'hi 49,1)

-> Le Imré Noam explique ce verset en citant le verset : "Leurs dents sont comme des lances et des flèches, et leur langue est comme une épée tranchante. Sois élevé au-dessus des cieux, Hachem" (Téhilim 57,5-6).
Nos Sages (midrach Téhilim 7) affirment que le roi David a dit à Hachem : "Puisqu'il y a parmi eux des gens qui provoquent des querelles et qui parlent du lachon ara, retire Ta Chékhina du milieu d'eux."
Nous voyons par là que la discorde et le lachon ara font que la Chékhina quitte la nation juive, tandis que l'unité fait que la Chékhina demeure parmi nous.
Lorsque la Chékhina est parmi nous, nous sommes appelés "Knesset Israël" (l'assemblée d'Israël), car Hachem n'est avec nous que lorsque nous formons une assemblée unifiée.

Le verset déclare : "Dans toutes leurs souffrances (à chaque juif), Il (Hachem) souffre avec eux, et l'ange de Sa présence les a sauvés. Il les a rachetés par Son amour et par Sa pitié" (Yéchayahou 63,9).
La façon dont ce verset est écrit est différente de la façon dont il est lu. Il est écrit "lo tsar", avec un alef (לא צָר - il ne souffre pas avec eux), mais il est lu "lo tsar", avec un vav (לוֹ צָר - il souffre avec eux).
Ainsi, le verset semble dire à la fois qu'Hachem ne souffre pas avec une personne lorsqu'elle souffre et qu'Hachem souffre avec la personne qui souffre.

Les premiers commentateurs expliquent cela par la parabole d'une mère dont le fils unique a commis un crime et a été condamné par le roi à recevoir de nombreux coups de fouet. La mère se rendit auprès du roi et se plaignit : "Il est vrai que mon fils a commis un crime et qu'il mérite une punition, mais je n'ai rien fait de mal. Pourquoi mériterais-je d'être punie? Si vous fouettez mon fils, je souffrirai encore plus que lui. Il n'est donc pas juste de lui faire subir cela!"
Le roi accepta ses paroles et pardonna à son fils la punition qu'il méritait vraiment.
De même, le verset dit qu'Hachem ressent la douleur de du peuple juif. C'est pourquoi Il fait en sorte qu'ils n'aient "aucune douleur", car la Chékhina ne mérite pas de souffrir à cause de leurs fautes.

Cela n'est vrai que dans les moments où le peuple juif est uni. Dans ces moments-là, la Chékhina est avec nous et toute douleur que nous ressentons est ressentie par la Présence Divine (Chékhina).
En revanche, en période de division et de conflit, la Chékhina n'est pas avec nous et ne ressent pas notre douleur, notre souffrance, ce qui nous expose au risque d'être sévèrement punis pour nos fautes.

Cela explique pourquoi Yaakov a demandé à ses fils de se rassembler. Il leur disait d'être unis, et s'ils le faisaient, il serait en mesure de leur raconter tout ce qui se passerait jusqu'à "la fin des jours", ce qui est une référence à la Chékhina éternelle.
Il disait ainsi que s'ils avaient de l'unité entre eux, la Chékhina serait toujours avec eux et supprimerait toute douleur et toute souffrance parmi eux. [au point de mettre un terme à l'exil ("arrivera la fin des jours"), avec la venue du machia'h]

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=> ainsi, plus les juifs font en sorte d'être unis, plus Hachem retire des souffrances, malheurs, qui devaient nous arriver.
L'impact de notre unité est si puissant que cela peut déclencher immédiatement (hayom!) la guéoula.

L’importance d’aspirer même dans l’obscurité de la vie

+ L'importance d'aspirer même dans l'obscurité de la vie :

"Il (Yaakov) rencontra l'endroit" (vayifgua bamakom - Vayétsé 28,11)

-> Pour expliquer le terme inhabituel de "péguia" utilisé ici, Rachi cite 2 idées de nos Sages apparemment sans rapport entre elles. L'une d'entre elles est qu'à cette occasion, Yaakov a promulgué la prière du soir (Maariv, Arvit). Cependant, cela ne suffit pas à résoudre le problème (puisque le terme standard "téfila" n'est pas utilisé). Ils expliquent donc également que le mont Moriah s'est miraculeusement déplacé vers Yaakov, et que les deux se sont donc "rencontrés" à mi-chemin.
Comme ces deux idées sont développées à partir du même mot, nous pouvons nous demander comment elles se complètent l'une l'autre.

Le Sfat Emet explique que le thème commun ici est que la volonté humaine peut induire la spiritualité dans n'importe quel endroit et dans n'importe quelles circonstances.
Yaakov désirait ardemment prier sur le mont Moriah et a commencé à revenir sur ses pas malgré les difficultés que cela impliquait. Ce désir a déformé l'espace lui-même, amenant la sainteté de ce lieu directement à lui.

De même, l'obscurité physique de la nuit symbolise les périodes où la vie est sombre et où la spiritualité semble inaccessible. Néanmoins, si une personne le souhaite vraiment, elle peut inspirer un éclair de sainteté qui illuminera le ciel nocturne.
Tel est le pouvoir d'Arvit, qui doit être prié spécifiquement au milieu de l'obscurité.

Telle est la valeur du ressenti de distance qui sépare un juif d'Hachem. Elle lui donne l'occasion de développer un désir pour Hachem beaucoup plus authentique, qui, à son tour, peut importer Sa Présence dans des domaines jusqu'alors inexplorés.
[Sfat Emet - 5634]

L’honneur que je reçois est celui de mes ancêtres

+ L'honneur que je reçois est celui de mes ancêtres :

-> Il est écrit : "Si quelqu’un fuit l’honneur, l’honneur le poursuivra" (guémara Erouvin 13b).

Le rabbi de Plontch explique :
"cette guémara signifie que l’honneur court après lui, c’est-à-dire que si celui qui fuit l’honneur est parti, l’honneur court après ses descendants. Mon père, le rav Moché de Radzamin a fui l’honneur qu'il méritait. C’est pourquoi l’honneur court après moi ...

Nous voyons souvent des hommes qui sont très humbles et qui ne veulent aucun honneur. Et c’est ainsi qu’ils ne reçoivent aucun honneur du tout.
Leurs fils, en revanche, deviennent des personnes très honorées et sont traités avec beaucoup de respect. C’est parce qu’ils ont hérité de leurs pères l’honneur qui leur était dû. Les pères ont fui l'honneur, mais l’honneur a rattrapé leurs enfants."