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Celui qui croit que tout ce qui lui arrive est pour le mieux ne sera jamais triste.
Une personne ne se blesse pas son doigt à moins que cela n'ait été décrété [par Hachem].

Cependant, il n'a pas été décrété qu'il devait être triste ...
Les défis de la vie sont un test pour voir s'il les accepte avec joie.
[Ben Ich 'Haï]

Le monde considère la émouna comme une petite chose. Cependant, pour moi, la émouna est vraiment une très grande chose.
[rabbi Na'hman de Breslev - Si'hot haRan 33]

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-> La prière est une chose qui se trouve au sommet du monde, mais que les gens prennent à la légère"
[guémara Béra'hot 6b]

[notre yétser ara nous pousse à oublier, négliger, l'impact incroyable de la prière de tout juif. ]

La confiance en Hachem peut surmonter les choses préjudiciables et un mauvais mazal.
La confiance est si puissante qu'elle nous protège dans ce monde et dans le monde à venir.
[Maharal - Nétivot Olam, Netiv haBita'hon - chap.1]

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-> "Celui qui met sa confiance en Hachem sera entouré de bonté" (Téhilim 32,10)
Selon le midrach (Yalkout Chimoni Téhilim), cela inclut même une personne racha.
Le 'Hafets 'Haïm mentionne fréquemment qu'une personne peut être loin d'être parfaite, mais si elle s'accroche fermement à sa confiance en Hachem, alors sa foi la protégera [Chmirat haLachon - partie II, ch.19 ; Chem Olam]

-> L’auteur du Léchem écrit que rien ne fait obstacle au bita'hon.

-> Nos Sages disent : "la bénédiction ne réside que dans une chose cachée des yeux" (en habrakha chora bédavar hasamouï min aayin) = le fait de placer notre confiance en Hachem qui est caché à nos yeux.
Si nous faisons cela, la délivrance [de nos problèmes] peut également venir par des moyens cachés ou par des moyens dont nous n'aurions jamais rêvé.
[Méor Einayim - Vaeth'anan]

[Une personne en quête de délivrance à ses problèmes qui imagine plusieurs possibilités de sauvetage limite l'intervention d'Hachem en sa faveur. (d'une certaine façon : puisque tu ne penses pas à Moi, alors Je te laisse te débrouiller dans les limites de la naturalité, sans Mon aide)
Lorsqu'une personne a confiance en Hachem, les possibilités sont illimitées. ]

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-> La crainte d'un autre être humain peut entraîner la souffrance d'une personne (Rabbénou Bé'hayé - Ekev), car c'est nier qu'Hachem contrôle la situation.
Aucun être humain ne peut nous faire du mal à moins que cette souffrance n'ait été décrétée par Hachem. C'est l'intention du verset : "Un piège apporte la terreur à une personne, mais celui qui se confie à Hachem sera sauvé du malheur". (Michlé 29,25)

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-> Lorsque nous nous ne faisons rien pour accroître notre confiance en Lui, alors Hachem supprime la providence Divine spéciale qui accompagne chaque personne, ce qui entraîne un véritable danger.
C'est la raison pour laquelle la Torah stipule que les soldats qui avaient peur devaient être renvoyés chez eux. Leur anxiété les rendait indignes d'un miracle (Ramban - Choftim 20,8).

-> "Avaler le maror (l'amertume de la vie) sans le mâcher ne permet pas de remplir notre obligation" (guémara Pessa'him 115)
Le Tiféret Yéhouda dit : nous apprenons ainsi que nous manquons à notre devoir tant que nous ne diluons pas notre sentiment interne d'amertume par la foi et la force d'âme.

-> En récompense de la confiance de l'homme, Hachem élimine la peur, comme il est dit : "Il ne craint pas les mauvaises nouvelles, car la confiance en Hachem est fermement ancrée dans son cœur." (Téhilim 112:7 - Gaon de Vilna).

De même, il est écrit : "Sa délivrance est proche de ceux qui Le craignent" (Téhilim 85:10).
Et ailleurs : "C'est Moi, Moi seul, qui te réconforte ; qui es-tu pour avoir peur d'humains mortels et d'hommes qui deviendront comme de l'herbe?" (Yéchayahou 51,12).

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-> Hachem ne donne pas à ceux qui s'inquiètent. Il donne à ceux qui demandent.
[rabbi Elimélé'h de Lizhensk]

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-> Avoir des pensées négatives sur ce qui peut arriver est préjudiciable au bien-être d'une personne. Ces pensées peuvent faire en sorte que ses soucis deviennent la réalité, car l'âme d'un homme s'attache à ce qui occupe ses pensées.
S'il pense au jugement, celui-ci s'accrochera à lui.

Inversement, s'il se fie à la bonté d'Hachem, c'est là que son âme s'attachera, et la bonté d'Hachem l'entourera. [Likouté Yékarim 207]

-> S'inquiéter à propos de la pauvreté donne à l'ange de la pauvreté le pouvoir de nous faire du mal.
[Maharal - 'Hidouché Aggadot - guémara Baba Métsia 33]

-> davantage sur ce sujet de l'impact de nos pensées négatives : Pense bien et tout ira bien : https://todahm.com/2020/03/31/13093-2

"Car lorsque je suis assis dans les ténèbres, Hachem est ma lumière" (Mi'ha 7,8)

-> Le Malbim écrit : "Car même lorsque je suis assis dans les ténèbres de la tristesse, Hachem est ma lumière ; si je n'ai pas la lumière corporelle du succès matériel, j'ai toujours la lumière de D., la lumière de la émouna, la lumière de l'espoir dans le délivrance d'Hachem".

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-> Rabbi Na'hman de Breslev (Si'hot haRan 102) enseigne :
"La vie des hérétiques n'est pas une vie, même dans ce monde, car dès qu'il se passe quelque chose qui ne leur plaît pas, sans parler des tragédies qui les frappent, ils ne savent pas vers qui se tourner, car ils pensent que tout dépend des caprices de la nature.
Ils n'ont rien pour se consoler et aucune parole pour se donner de la force.

Mais un homme de foi qui place sa confiance en Hachem a une très belle vie. Même si une tragédie devait l'atteindre, à D. ne plaise, il est encore capable de se réconforter, car il est convaincu que tout est pour le mieux ; soit que la douleur expie ses fautes, soit qu'elle lui permette de mériter quelque chose de bon à la fin, car l'intention d'Hachem n'est certainement que pour le bien.
Par conséquent, l'homme de foi mène une vie vraiment bonne, à la fois dans ce monde et dans l'autre.
Mais les hérétiques n'ont pas de vie du tout, ni dans ce monde, ni dans l'autre."

-> Rabbi Na'hman écrit ailleurs (Si'hot haRan 32) :
"En vérité, la foi est quelque chose de très fort, et une vie de foi est très forte. Lorsqu'une personne a la émouna, même si de terribles souffrances s'abattent sur elle, elle est capable de se consoler et de se fortifier, car D. aura certainement pitié d'elle ; en fin de compte, les choses se passeront pour le mieux.
Sa douleur est pour son bien, c'est une expiation ; en fin de compte, Hachem fera du bien à cette personne, que ce soit dans ce monde ou dans l'autre."

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-> Au cours de la vie, le chemin de l'âme est marqué par des chutes dévastatrices et des hauteurs vertigineuses, des sentiments de proximité et d'éloignement d'Hachem.
Comme l'écrit le rabbi Tsadok haCohen (Tsidkat haTsadik 13) : "tout comme le temps est un cycle de jours et de nuits, la vie de l'homme est aussi un cycle de lumière et d'obscurité, d'ascension et de chute".
Ces cycles sont normaux, il faut s'y attendre et même les anticiper, car ce sont eux qui constituent ce merveilleux manège qu'est la vie. Personne n'a jamais réussi à s'en passer, et personne n'a jamais réussi à vivre sans eux. [à l'image d'un électrocardiogramme vivant qui est constitué de hauts et de bas, à l'inverse d'un mort qui est tout plat, uniforme.
Puisque les difficultés sont inévitables dans notre vie, décidons d'être heureux maintenant plutôt que d'attendre utopiquement que tout soit parfait pour se permettre de l'être. ]

Bien que ces cycles de hauts et de bas physiques, émotionnels et spirituels échappent souvent à notre contrôle, la manière dont ils affectent notre équilibre intérieur dépend entièrement de nous.
La question est uniquement de savoir comment nous choisirons d'aborder ces défis et de réagir à nos innombrables difficultés.
[à m'image du temps changeant (grand soleil, tempête, vent, ...), notre temps intérieur est changeant. Notre façon d'appréhender les choses qu'Hachem nous envoie fait que nous pouvons majoritairement être joyeux, que nous dansons de joie malgré la pluie. ]

Le rabbi de Berditchev enseigne que le secret qui permet de surmonter n'importe quelle tempête, qu'elle soit physique, émotionnelle ou spirituelle. Ce secret s'appelle : la émouna.

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-> Un de mes amis m'a dit un jour que le test décisif pour déterminer la force du lien d'une personne avec la judaïcité n'est pas la quantité de Torah qu'elle étudie ou le temps qu'elle passe à prier.
[Par exemple,] il s'agit simplement de la façon dont elle réagit lorsqu'il se pique l'orteil. Quelqu'un qui n'est pas connecté à la émouna et à Hachem de la manière la plus profonde commence à bafouiller, à crier, peut-être à marmonner quelques mots qu'il ne dirait pas normalement. Mais la réaction instinctive d'un vrai juif est de dire, tout en sautillant sur son bon pied : "barou'h Hachem barou'h Hachem barou'h Hachem gam zou létova ..." et ainsi de suite. Sa douleur dure beaucoup moins longtemps que celle de la première personne. En fait, sa douleur ne commence jamais.
À la douleur physique de son orteil palpitant se mêle une joie intérieure, un sentiment d'expiation et un sentiment de contrôle total. Sa journée n'est pas gâchée et son humeur est intacte.
Cette attitude permet une vraie vie dans ce monde et favorise une vraie vie dans l'autre.
[selon nos Sages : "un homme ne peut pas même se cogner le petit doigt ici-bas sans que cela n’ait été décrété auparavant dans le Ciel" ]

Selon le rabbi de Berditchev, c'est l'explication des paroles chantées par le roiDavid : "Je bénirai Hachem à tout moment ; Sa louange est toujours dans ma bouche" (Téhilim 34,1).
Le roi David a compris que quoi qu'il puisse arriver à une personne, c'est toujours pour le mieux, même si la situation peut sembler sombre au départ.

Ailleurs, David dit à Hachem : "Béyadé'ha itotaï" (Mon temps est entre tes mains - Téhilim 31,16).
Il a pu réaliser que toutes les circonstances de sa vie étaient micro-gérées par Hachem qui l'aimait au-delà des mots et ne voulait que ce qu'il y avait de mieux pour lui.

Il y a toujours une raison de chanter, de louer D. pour les petites choses que nous tenons pour acquises alors même que les vents de tempête de la vie soufflent et tentent d'abattre les murs mêmes de notre personnalité.
La émouna est la clé. C'est le seul et unique secret d'une existence parfaitement agréable.

Quelle que soit l'étape de la vie dans laquelle nous nous trouvons et quelles que soient les circonstances extérieures, nous avons toujours une raison de chanter notre conviction que rien de mauvais n'arrive jamais ; tout est pour le mieux.
[rav Yaakov Klein]

+ "Moché Rabbénou avait des difficultés à faire la Ménora. Hachem lui dit alors : "Jette l’or dans le feu et il se formera de lui-même" (Rachi - Térouma 25,31)"
[midrach Tan'houma Chémini 8]

-> Le rav Elimélé'h Biderman rapporte l'enseignement suivant :
Chacun est confronté dans son existence à toutes sortes de difficultés, [ex: "la subsistance de l’homme est difficile comme la traversée de la mer Rouge", "trouver l’âme-sœur est difficile comme la traversée de la mer Rouge", ... - guémara Pessa’him 118a], ce qui peut mener l’homme à se poser toutes sortes de questions (telles que : "Pourquoi mon sort est-il plus difficile que celui des autres?").

C’est pourquoi il est dit : "Jette l’or (ainsi que les autres questions) dans le feu" (אש - ech - le feu), est l’acrostiche de אמונה שלמה (émouna chéléma - une foi parfaite), autrement dit : "Renforce-toi dans ta émouna et toutes tes questions disparaîtront!"

Il faut savoir que tout mal qui existe dans le monde est, en réalité, concentré sur le bien ultime et rapproche le monde de ce bien, même s'il le fait par des voies [apparemment] sinueuses. Car la Cause Première [Hachem] sait que faire et comment diriger.
Ainsi, l'existence du mal fait partie de la façon dont D. gouverne le monde ; le mal aussi est nécessaire pour l'accomplissement du but final de la Création, pour profiter à toutes les créatures de D.
Et c'est pourquoi il est bon de louer et de remercier Hachem pour [ce que nous voyons comme] le mal, et pour [ce que nous voyons comme] le bien.
[Ram'hal - Déré'h Hachem 4,4]

Obtenir une délivrance & émouna

-> La émouna dans les promesses d'Hachem, même lorsqu'elles semblent ne pas correspondre à la réalité que nous percevons, génère un mérite extrêmement puissant pour nous.
En fait, le midrach (Yalkout Chimoni - Hochéa 2) affirme que la émouna que les juifs en Égypte avaient concernant leur libération éventuelle était en fait ce qui a permis à leur délivrance de se produire.
C'est la raison pour laquelle Moché a d'abord partagé la nouvelle de la délivrance avec les juifs lorsqu'il est retourné en Égypte. Ce n'est qu'ensuite qu'il alla parler à Pharaon (Chémot 4,31 ; 5,1). Il avait besoin d'allumer la flamme de la émouna des juifs avant que la délivrance ne se produise.
De même, le Sforno (Bo 12,11) écrit que lorsque le peuple juif a mangé le Korban Pessa'h la nuit précédant la sortie d'Égypte, il lui a été ordonné de le faire "(avec) vos reins ceints, vos chaussures aux pieds et votre bâton à la main" (Bo 12,11). Les juifs devaient agir comme s'ils étaient déjà en train de partir. Ils démontraient ainsi leur foi en la réalisation de la sortie d'Egypte, ce qui leur permettait de partir (voir Sforno - Vaéra 6,9).

-> Il nous est enseigné que c'est également de cette manière que la délivrance future doit se produire.
Ce même midrach (Yalkut Chimoni - Hochéa 2) poursuit : "Par le mérite de la émouna, nous mériterons la délivrance future et le rassemblement des exilés .... [tout comme] ils ont quitté l'Égypte grâce à [leur] émouna".

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-> Ce concept est également crucial pour notre vie quotidienne.
Le moyen de nous racheter de nos difficultés personnelles est également la émouna.
Le midrach (Béréchit rabba 98,14) affirme que l'on se libère de la souffrance grâce à "l'espoir".
Le rav Yérou'ham Lévovitz explique cette affirmation ainsi :
Supposons qu'un juif souffre et qu'il renforce sa émouna en pensant que toute sa douleur vient d'Hachem. Il affirme qu'Hachem peut mettre fin à sa douleur à tout moment, et cette connaissance l'imprègne du grand espoir que les choses changeront.
C'est précisément cette émouna et cet espoir qui fournissent le mérite par lequel la délivrance [personnelle] d'une personne peut survenir.

Pourquoi en est-il ainsi?
La réponse est simple : Hachem veut nous racheter de nos problèmes. Cependant, Il attend que nous renforcions notre émouna.
En effet, le but même de la souffrance est souvent de renforcer notre émouna et de nous rapprocher de Lui.

Si une personne juste croit fermement que sa subsistance ne provient pas des forces naturelles que D. a créées dans le monde, mais de la Providence divine quotidienne, elle recevra sa subsistance dans ce monde au mérite de cette foi, comme il est écrit : "le juste vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4).
Cependant, si sa foi en la Providence est faible, elle recevra sa subsistance par le mérite de ses mitsvot, utilisant ainsi une partie de sa portion dans le monde à venir.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Sotah 48b]

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-> Toutes les actions de l'homme dans le domaine physique dépendent du décret d'Hachem. Il n'y a rien à gagner à tromper les autres ou à se surmener au point de négliger le service de D.
Tout l'argent qui a été décrété pour une personne lui viendra d'une manière permise ; et tout l'argent qu'il acquiert qui ne lui était pas destiné, il le perdra.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véaShalom]

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+ Atteindre le succès (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Tout le monde ne mérite pas un succès miraculeux ; il est plus facile d'atteindre le succès naturel, qui est également le fruit de la providence divine.
Pour atteindre le succès naturel, soyez prudent et suivez de bonnes pratiques commerciales, et faites confiance à Hachem pour vous bénir ; rappelez-vous que sans Son aide, aucun effort ne fera de différence.

Soyez honnête dans vos transactions et travaillez avec soin et diligence.
Tenez des registres précis pour éviter les erreurs et la confusion. Évitez les crédits et les dettes excessives ; soyez prudent lorsque vous prenez des risques.
La maison Rothschild, bénie par la Providence depuis des générations avec une richesse et un succès fabuleux, a toujours veillé à être honnête et à suivre des pratiques commerciales saines.
Le reste d'entre nous devrait certainement le faire!
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 2, Pétihah 1]

Hachem étend son aide en proportion de notre confiance en Lui, comme il est écrit : "Ta miséricorde sera sur nous, Hachem, comme nous t'avons attendu" (Téhilim 33,22).
La proximité de D. avec nous est aussi proportionnelle à notre confiance en Lui : "[Comme] Je suis pour mon bien-aimé, mon bien-aimé est pour moi" (Chir haChirim 6,3).
[Ben Ich 'Haï - Mala'h haBrit - paracha Ekev]

"L'un avec l'autre s'approcheront" (é'had béé'had yigachou - Iyov 41,8)

-> Israël s'approchera de D. avec une seule chose, à savoir la foi. Avec cette foi, Israël devient fiancé à Hachem, comme il est écrit : "Je te fiancerai à Moi par la foi" (véérachti'h li béémouna - Ochéa 2,22).
La foi protège Israël(les juifs) et hâte la venue du machia'h.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich Hayil 4, Kalla 3]

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-> Le Ben Ich 'Haï (Od Yossef 'Haï - drouchim Petihah Richona) enseigne :
Une fois que nous croyons que la raison et le but de chaque mitsva sont connus [seulement] de D, et que nous acceptons la mitsva comme Son décret, nous pouvons utiliser notre intellect pour essayer de trouver des "raisons" à chaque mitsva. Toute "raison" que nous découvrons n'est pas la vraie raison ; il s'agit d'une "saveur" (ta'am) qui améliore notre compréhension et notre exécution de la mitsva.
Nos Sages ont énuméré les saveurs des mitsvot, mais ils n'ont jamais affirmé que ces saveurs étaient les raisons décisives des mitsvot.
Pour construire un édifice solide, nous construisons d'abord des murs solides. Ensuite, nous pouvons plâtrer et peindre les murs. Pour construire un édifice solide du service divin, nous construisons d'abord des murs solides de foi. Ensuite, nous pouvons plâtrer et peindre avec des recherches intellectuelles. Cette 2e étape est purement esthétique ; si la peinture s'écaille, la structure reste intacte. Après tout, le toit repose sur les murs, pas sur la peinture.

Si, à un moment donné, l'enquête intellectuelle donne des résultats qui semblent être en contradiction avec la foi et la tradition, nous rejetons l'enquête, pas la foi. La mitsva doit être respectée comme elle l'a toujours été.
Hachem dit à Israël : "Je te fiancerai à Moi dans la foi, et tu connaîtras le Seigneur" (Ochéa 2,22). La foi est le fondement de la relation de D. avec Israël (les juifs).
Une fois que nous avons la foi, il nous est également permis de Le connaître par la recherche intellectuelle.