Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Confiez votre fardeau à Hachem

+++ Confiez votre fardeau à Hachem :

"Tu feras une Ménora en or pur, par martelage sera faite la Ménora" (Térouma 25,31)

-> Rachi précise : "La Ménora sera faite" = elle se fera d'elle-même. Comme Moché avait des difficultés à la fabriquer, Hachem lui dit : "Jette le kikar dans le feu, et il se fera tout seul".

-> Le rabbi de Modzhitz (séfer Divré Israël) dit que cette leçon s'applique à tous les aspects de la vie qui peuvent être difficiles. Par exemple, il est souvent très difficile d'obtenir la parnassa. La façon de faire face à ce problème est de jeter son fardeau sur Hachem et de le laisser vous soutenir (Téhilim 55,23).

Si nous jetons notre "kikar" dans le feu d'Hachem, tout ce dont nous avons besoin se fera de lui-même.

<--->

"Jette ton fardeau sur Hachem, et Il te soutiendra (véhou yé'halkélékha)" (Téhilim 55,23).

-> Certaines personnes ont du bita'hon en Hachem mais n'ont pas les "kélim" (récipients) pour retenir la bonté qu'elles reçoivent en conséquence.
Le verset dit que si quelqu'un "jette son fardeau sur Hachem", ce qui signifie qu'il se fie entièrement à Lui, alors "hou yé'halkélékha", Il (hou) lui accordera les "kélim" pour conserver les bénédictions qu'il reçoit d'Hachem.
Il lui sera octroyé des lieux pour stocker et conserver tout ce qu'Hachem lui donne.
[Tséma'h Tsédek]

<--->

-> Lorsqu'une personne place sa confiance en Hachem, Hachem ne la déçoit pas.
Le bita'hon ouvre les portes du ciel. Le bita'hon ouvre les portes de la bénédiction céleste dans tous les domaines, tant spirituels que matériels. Le verset dit ainsi : "Jette ton fardeau sur Hachem et Il te soutiendra" (Téhilim 55,23).

Il s'agit là d'une leçon importante qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans le piège du yétser ara, qui nous distrait avec des préoccupations mondaines pendant que nous prions.
Lorsqu'une personne surmonte ces pensées et se fie au fait qu'Hachem est le seul à bénir nos moyens de subsistance, elle bénéficie de 2 avantages. Il est capable de prier avec un cœur pur (avec tranquillité et kavana), et il est également béni avec une prospérité supplémentaire par le mérite de son bita'hon.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra]

<--->

-> "Rejette sur Hachem (confie-Lui) ta charge, et Lui te nourrira" (roi David - Téhilim 55,23)

Le Ibn Ezra explique que c'est ce que le roi David se disait constamment à lui-même : "Confie ta charge à Hachem".

Le rav Yaakov Israël Pozen commente : "Si un homme a la émouna et confie à Hachem la charge de sa parnassa et de ses besoins matériels, non seulement il ne sera pas épuisé, mais de plus, son bita'hon l'élève spirituellement et matériellement".

<--->

-> "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23)
Selon la guémara (Méguila 18a), cela s'applique à tout challenge que Hachem nous donne.

-> Le rav de Branov ('Hamra Tava) explique : lorsqu'un problème arrive à un juif, il pense que "demain" sera meilleur.
Il a confiance en Hachem, et il est persuadé que D. peut lui retirer tous ses soucis en un clin d'œil.
De son côté, un non-juif n'a nulle part où se mettre, où se réfugier dans de la confiance, et c'est pourquoi il reste constamment avec ses problèmes.
[chez un juif : "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23)]

Une autre différence entre un juif et un non-juif est dans la façon dont ils perçoivent le présent.
Un juif pense que son présent est bon, car tout ce qui lui arrive est ultimement pour le meilleur.
Un non-juif n'a pas un tel soutien, une telle lumière de positivité.

La récompense d’avoir du bita’hon

+ La récompense d'avoir du bita'hon :

-> En ce qui concerne le bita'hon, Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakémach - Eré'h Bita'hon) écrit que même si une personne essaie de faire quelque chose et échoue, si elle a pleinement confiance en Hachem, elle sera récompensée pour son bita'hon et recevra quelque chose d'encore mieux que ce qu'elle voulait recevoir de l'action qu'elle a entreprise.

Si quelqu'un réussit ce qu'il essaie de faire et qu'il a également du bita'hon, il aura une double récompense, car il aura à la fois son succès et la récompense pour son bita'hon, mais même si quelqu'un ne réussit pas, il n'est pas perdant, car il a toujours la récompense pour son bita'hon.

<--->

-> Rabbénou Yona (Michlé 3) écrit : La mitsva du bita'hon consiste à savoir avec son cœur que tout est entre les mains d'Hachem et qu'Il peut changer la nature et le mazal d'une personne.
Cela signifie qu'il faut reconnaître que rien ne s'oppose à Hachem, car Il est tout-puissant.
Il faut se confier à lui dans toutes les périodes de douleur et de souffrance et savoir qu'il peut envoyer le salut en un clin d'œil.

Garder la émouna pendant nos moments difficiles, permet d’en être sauvés

+ Garder la émouna pendant nos moments difficiles, permet d'en être sauvés :

-> Lorsque la vie nous fait souffrir, nous pouvons avoir des pensées désespérées et abandonner l'espoir que les choses s'améliorent.
Mais un juif doit vivre en réalisant qu'Hachem est au-dessus de ces calculs, qu'Il est au-dessus des limitations. Il n'y a rien qu'Il ne puisse faire ... même vous aider.
[Un juif doit toujours vivre avec la certitude qu'Hachem peut le sauver, même si cela semble impossible.
Hachem n'est pas limité par notre raisonnement limité. ]

De plus, le fait même que nous maintenions notre émouna malgré la douleur de nos circonstances est un mérite pour nous, et peut en réalité apporter le salut, la délivrance à notre problème, plus rapidement.
Ce sont précisément les circonstances les plus complexes et les plus difficiles qui portent en elles le plus grand potentiel d'émouna, et par conséquent, le plus grand potentiel de s'en sortir, d'en être délivrées (yéchoua).
Ironiquement, plus les circonstances sont désespérées, plus nous sommes capables d'apporter le salut grâce à la émouna que nous avons durant ces circonstances.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Chéla'h 5700 (1940) ]

<--->

-> Le rav Yaakov Kamenetsky (dans son Emet léYaakov - Chla'h 13,16) demande pourquoi Moché a prié pour que Yéhochoua ne succombe pas au mauvais conseil des explorateurs dans le désert (voir Rashi - Chéla'h 13,16) mais n'a pas prié pour Kalev.
Il répond que, peut-être, puisque Kalev était marié à Myriam (voir Sotah 11b ; Rachi - Béchala'h 17,2), l'incarnation d'une femme juive juste, il ne serait jamais pris dans les méfaits des explorateurs, et par conséquent, n'avait pas besoin de la prière spéciale de Moché.

Les paroles du rav Kamenetsky prennent une toute nouvelle profondeur à la lumière de ce que le rabbi de Piaseczno dit ici et de ce que Rachi écrit (Béchala'h 15,20).
Rachi écrit que Myriam a apporté des tambourins avec elle lorsqu'elle a quitté l'Egypte, car elle était persuadée qu'Hachem ferait des miracles et qu'elle danserait.
Il en découle que Moché savait que Kalev serait inspiré par sa femme, Myriam (Moché connaissant les qualités d'émouna de sa soeur), et qu'il n'aurait donc pas besoin de la prière spéciale.
En effet, garder une forte émouna dans un moment difficile a la capacité de nous sauver de bien des difficultés.

<--->

[ nous devons garder à l'esprit que même si malgré notre émouna forte, Hachem ne nous sort pas vite de nos souffrances, c'est qu'Il a Ses raisons, et que notre attitude pleine de émouna va nous générer des mérites énormes, qui vont nous rapporter gros. (on aura pleinement conscience de cela qu'après notre mort, dans le monde de Vérité.)]

"Ceux qui ont confiance en Hachem sont entourés de bonté" (Téhilim 32,10)

-> Le Maguid de Mézéritch explique que si une personne a la foi qu'Hachem la traitera avec bonté, elle sera entourée de Sa bonté.
Mais si une personne a des pensées négatives et pense qu'elle sera mal traitée, elle sera traitée durement.

[ ainsi, la façon dont on est traité par Hachem dépend de nos propres pensées et de notre propre conduite. ]

<--->

-> Le Ramach de Slonim raconte que l'on a demandé un jour à rav Mordé'haï Lévovitch comment il parvenait à fournir des délivrances (yéchouot) aux personnes qui venaient le voir.
Il répondit : "Je ne fais pas de miracles. Ce que je fais, c'est que j'inculque à la personne la émouna jusqu'à ce qu'elle en soit tellement saturée qu'elle devienne un faiseur de miracles et qu'elle puisse provoquer son propre salut."

<--->

+ La émouna est une ségoula pour une longue vie :

-> Le mérite du bita'hon permet à une personne de vivre longtemps.
On raconte qu'un vieil homme vint un jour voir le Tiféret Shlomo et lui donna un kvitel. Le vieil homme dit : "Rabbi, j'ai de la émouna en Hachem et dans les tsadikim".
Le Tiféret Shlomo lui répondit : "C'est pour cela qu'on vous a accordé une longue vie, comme il est dit : "Un tsadik vit avec sa émouna" ('Habakouk 2,4).

-> De même, le rabbi Mendel de Kotzker explique les mots "ha'adéret véha'émouna lé'haï olamim" (la force et la croyance sont pour Celui qui vit éternellement), comme signifiant que lorsqu'une personne est forte dans sa émouna, elle vivra longtemps.

Hachem cache Sa face à ceux qui pensent avoir les moyens de s’aider par eux-mêmes

+ Hachem cache Sa face à ceux qui pensent avoir les moyens de s'aider par eux-mêmes :

-> "Jusqu'à quand me cacheras-Tu Ta face? Combien de temps vais-je chercher des solutions par moi-même"?" (Téhilim 13,2-3)

-> Le rabbi de Ruzhin explique que cela signifie qu'Hachem cache Son visage lorsque nous essayons de trouver des solutions par nous-mêmes.
Mais si nous reconnaissons que notre seule et unique solution est de faire confiance à Hachem, alors Il ne nous cachera pas Son visage.

<----------->

+ "Même l'obscurité ne sera pas obscure devant Toi" (gam 'hochékh lo ya'hchih - Téhilim 139,12).

-> Le rav Ména'hem Mendel de Kotzk explique cela comme signifiant que si l'on reconnaît que l'obscurité perçue vient d'Hachem, alors il n'y aura pas d'obscurité du tout.

[d'où la suite de ce Téhilim : "la nuit est lumineuse comme le jour, l’obscurité est clarté". ]

Etre joyeux grâce à la émouna

+ Etre joyeux grâce à la émouna :

-> Le séfer Or'hot Tsadikim (char 9) écrit que celui qui fait confiance à Hachem et croit en Lui de tout son cœur sera toujours heureux. Il sera capable de faire face à tout ce qui se présente à lui sans s’effondrer.
Il compare cela à un malade qui doit prendre des médicaments pour guérir. Même si le médicament est amer, il a confiance que c'est pour son bien.
De même, si quelqu’un a la émouna en Hachem, même s’il traverse des moments amers, il aura confiance que c’est pour son bien et il sera naturellement joyeux.

Il dit que lorsqu’un juif est joyeux, c’est un signe qu’il croit et fait confiance à Hachem, car la émouna et le bita'hon sont la source du bonheur.

"Celui qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

Avoir du bita'hon en Hachem est plus grand que toutes les louanges que l'on peut adresser à Hachem.
[ séfer ha'Ikarim ]

<--->

[ex: d'une certaine façon, en ayant actuellement confiance en Hachem, c'est comme si je témoigne concrètement de mes remerciements pour tout le bien que D. a pu faire pour moi dans le passé, et de mon assurance qu'Il continuera à le faire (tout venant 100% d'Hachem pour mon bien). ]

Puisque l'esprit humain est si limité, il ne faut jamais remettre en question la façon dont Hachem dirige le monde.
Au contraire, il faut faire preuve de temimout (simplicité et foi) et croire que tout ce que fait Hachem est en fin de compte pour notre bien ...
Si une personne croit cela, elle méritera de voir que ce qu'elle pensait être mauvais était en réalité à son avantage.
['Hafets 'Haïm ]

La émouna est une chose très forte. Elle devrait être encore plus forte que quelque chose que vous pouvez voir avec vos yeux.
Si vous vous efforcez de renforcer votre foi en Hachem, votre émouna deviendra si claire que vous serez capable de voir qu'Il vous observe, et vous serez incapable de Lui désobéir !
[Beit Avraham]

<--->

[ il donne l'exemple que si le yétser ara nous demandait de mettre notre main sur une bougie allumée, nous ne le ferions pas, car nous pouvons voir concrètement le feu brûlant.
De même, nous devons travailler et muscler notre émouna pour que la vision juive de la vie devienne une réalité palpable. ]