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+ "Exaltez Hachem avec moi" (gadélou l'Hachem iti - Téhilim 34,4)

-> Le terme "iti" (avec moi - אתי) est l'acronyme de : émouna (אמונה), Torah (תורה) et yira (יראה).
Les aspects les plus fondamentaux du judaïsme sont la confiance en Hachem (émouna), l'étude et le respect de la Torah, et la crainte d'Hachem (yirat).
[ rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm ]

"Ceux qui placent leur espoir en Hachem acquièrent de nouvelles forces" (Yéchayahou 40,31)

-> "Si tu mets ta confiance en Hachem et que tu crois en Lui de toute ton âme, Il te donnera en échange tout ce que tu désires."
[Baal Yitav Lev - au Maharam Chik ]

Notre tikoun de nos jours passe par la émouna

+ Notre tikoun de nos jours passe par la émouna :

-> Le Ohr la'Chamayim (parachat Bo) écrit que lorsqu'on s'élève spirituellement, on doit aussi s'efforcer d'élever les autres avec soi.
Il explique que dans les générations précédentes, le moyen de rectifier son âme (tikoun) passait par les afflictions corporelles, qui détruisaient les klipot qui nuisent à l'âme.
Cependant, de nos jours, il est beaucoup plus facile de réparer son âme. Les afflictions sont inutiles et il suffit d'avoir la émouna en Hachem.

"Un homme qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

Lorsque vous servez Hachem, vos pensées doivent se situer dans le monde surnaturel.
Accrochez-vous à Lui et ayez confiance en Lui pour atteindre votre but.
[Baal Chem Tov - Tsava'at haRivach - p.4a ]

Le grand principe de la vie est le suivant : "Engage tes actions auprès d'Hachem, et tes pensées s'affermiront" (Michlé 16,3).
Quoi qu'il vous arrive, imaginez que cela vient d'Hachem.
Demandez à Hachem de toujours vous donner ce qu'Il sait être le meilleur pour vous, et non ce qui semble (bon) à l'intelligence humaine. Car ce qui semble bon à vos yeux peut être mauvais aux siens.
Au contraire, jetez toutes vos préoccupations et tous vos besoins sur Hachem.
[Baal Chem Tov - Tsava'at haRivach - p.2a ]

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-> Gardez toujours à l'esprit que le monde entier est rempli du Créateur, comme il est écrit : "Ne remplis-je pas le ciel et la terre? dit D." (Yirmiyahou 23,24).
Réalisez que même ce qui est le résultat de la pensée et de la planification humaines vient de D.
Même l'événement le plus insignifiant du monde est guidé par Lui.
Lorsqu'une personne réalise cela, il lui importe peu que ses actions se déroulent comme elle le souhaite ou non, puisque tout vient d'Hachem, qui sait qu'il est préférable que la volonté d'une personne ne s'accomplisse pas.
C'est pourquoi une personne ne doit jamais désespérer lorsque quelque chose qu'elle veut faire n'aboutit pas, car elle croit que D. veut le contraire.
[Elle doit penser :] "Si c'était bon aux yeux de Dieu, Il m'aiderait certainement à l'accomplir. Mais comme je ne peux pas, ce n'est certainement pas selon la volonté d'Hachem. En fait, Hachema été beaucoup plus gentil avec moi que s'Il avait accompli ma volonté."
[Hanhagot Yécharot - p.10a - d'après le Baal Chem Tov ]

Lorsque la Cour céleste veut infliger une punition à une personne, elle lui retire d'abord sa confiance en D. (émouna).
Il est donc sage d'implorer Hachem de renforcer notre confiance en Lui.
[Toldot Yaakov Yossef - Michpatim ]

-> Cet enseignement reflète une idée 'hassidique centrale selon laquelle la foi en D., en tant qu'unique et véritable maître de la création, peut réellement attirer Ses bontés dans nos vies.
Tant qu'une personne croit totalement en la Providence d'Hachem, aucune autre force dans le monde ne peut lui nuire.
Ainsi, lorsque le Ciel cherche à punir quelqu'un, il lui retire d'abord cette confiance.
[non seulement notre émouna créée un bouclier protecteur, mais elle attire les bénédictions d'Hachem. Cela est tellement puissant, qu'on doit nous faire douter, nous retirer notre pleine émouna, pour pouvoir nous nuire! ]

Le Dégel Ma'hané Efraïm (parachat Ekev) ajoute à cet enseignement (au nom du Baal Shem Tov), qu'Hachem n'envoie jamais de souffrance à une personne, à moins qu'Il ne la plonge d'abord dans la tristesse.
[ainsi, émouna et joie sont des boucliers protecteurs! ]

Confiez votre fardeau à Hachem

+++ Confiez votre fardeau à Hachem :

"Tu feras une Ménora en or pur, par martelage sera faite la Ménora" (Térouma 25,31)

-> Rachi précise : "La Ménora sera faite" = elle se fera d'elle-même. Comme Moché avait des difficultés à la fabriquer, Hachem lui dit : "Jette le kikar dans le feu, et il se fera tout seul".

-> Le rabbi de Modzhitz (séfer Divré Israël) dit que cette leçon s'applique à tous les aspects de la vie qui peuvent être difficiles. Par exemple, il est souvent très difficile d'obtenir la parnassa. La façon de faire face à ce problème est de jeter son fardeau sur Hachem et de le laisser vous soutenir (Téhilim 55,23).

Si nous jetons notre "kikar" dans le feu d'Hachem, tout ce dont nous avons besoin se fera de lui-même.

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"Jette ton fardeau sur Hachem, et Il te soutiendra (véhou yé'halkélékha)" (Téhilim 55,23).

-> Certaines personnes ont du bita'hon en Hachem mais n'ont pas les "kélim" (récipients) pour retenir la bonté qu'elles reçoivent en conséquence.
Le verset dit que si quelqu'un "jette son fardeau sur Hachem", ce qui signifie qu'il se fie entièrement à Lui, alors "hou yé'halkélékha", Il (hou) lui accordera les "kélim" pour conserver les bénédictions qu'il reçoit d'Hachem.
Il lui sera octroyé des lieux pour stocker et conserver tout ce qu'Hachem lui donne.
[Tséma'h Tsédek]

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-> Lorsqu'une personne place sa confiance en Hachem, Hachem ne la déçoit pas.
Le bita'hon ouvre les portes du ciel. Le bita'hon ouvre les portes de la bénédiction céleste dans tous les domaines, tant spirituels que matériels. Le verset dit ainsi : "Jette ton fardeau sur Hachem et Il te soutiendra" (Téhilim 55,23).

Il s'agit là d'une leçon importante qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans le piège du yétser ara, qui nous distrait avec des préoccupations mondaines pendant que nous prions.
Lorsqu'une personne surmonte ces pensées et se fie au fait qu'Hachem est le seul à bénir nos moyens de subsistance, elle bénéficie de 2 avantages. Il est capable de prier avec un cœur pur (avec tranquillité et kavana), et il est également béni avec une prospérité supplémentaire par le mérite de son bita'hon.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra]

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-> "Rejette sur Hachem (confie-Lui) ta charge, et Lui te nourrira" (roi David - Téhilim 55,23)

Le Ibn Ezra explique que c'est ce que le roi David se disait constamment à lui-même : "Confie ta charge à Hachem".

Le rav Yaakov Israël Pozen commente : "Si un homme a la émouna et confie à Hachem la charge de sa parnassa et de ses besoins matériels, non seulement il ne sera pas épuisé, mais de plus, son bita'hon l'élève spirituellement et matériellement".

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-> "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23)
Selon la guémara (Méguila 18a), cela s'applique à tout challenge que Hachem nous donne.

-> Le rav de Branov ('Hamra Tava) explique : lorsqu'un problème arrive à un juif, il pense que "demain" sera meilleur.
Il a confiance en Hachem, et il est persuadé que D. peut lui retirer tous ses soucis en un clin d'œil.
De son côté, un non-juif n'a nulle part où se mettre, où se réfugier dans de la confiance, et c'est pourquoi il reste constamment avec ses problèmes.
[chez un juif : "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23)]

Une autre différence entre un juif et un non-juif est dans la façon dont ils perçoivent le présent.
Un juif pense que son présent est bon, car tout ce qui lui arrive est ultimement pour le meilleur.
Un non-juif n'a pas un tel soutien, une telle lumière de positivité.

La récompense d’avoir du bita’hon

+ La récompense d'avoir du bita'hon :

-> En ce qui concerne le bita'hon, Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakémach - Eré'h Bita'hon) écrit que même si une personne essaie de faire quelque chose et échoue, si elle a pleinement confiance en Hachem, elle sera récompensée pour son bita'hon et recevra quelque chose d'encore mieux que ce qu'elle voulait recevoir de l'action qu'elle a entreprise.

Si quelqu'un réussit ce qu'il essaie de faire et qu'il a également du bita'hon, il aura une double récompense, car il aura à la fois son succès et la récompense pour son bita'hon, mais même si quelqu'un ne réussit pas, il n'est pas perdant, car il a toujours la récompense pour son bita'hon.

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-> Rabbénou Yona (Michlé 3) écrit : La mitsva du bita'hon consiste à savoir avec son cœur que tout est entre les mains d'Hachem et qu'Il peut changer la nature et le mazal d'une personne.
Cela signifie qu'il faut reconnaître que rien ne s'oppose à Hachem, car Il est tout-puissant.
Il faut se confier à lui dans toutes les périodes de douleur et de souffrance et savoir qu'il peut envoyer le salut en un clin d'œil.

Garder la émouna pendant nos moments difficiles, permet d’en être sauvés

+ Garder la émouna pendant nos moments difficiles, permet d'en être sauvés :

-> Lorsque la vie nous fait souffrir, nous pouvons avoir des pensées désespérées et abandonner l'espoir que les choses s'améliorent.
Mais un juif doit vivre en réalisant qu'Hachem est au-dessus de ces calculs, qu'Il est au-dessus des limitations. Il n'y a rien qu'Il ne puisse faire ... même vous aider.
[Un juif doit toujours vivre avec la certitude qu'Hachem peut le sauver, même si cela semble impossible.
Hachem n'est pas limité par notre raisonnement limité. ]

De plus, le fait même que nous maintenions notre émouna malgré la douleur de nos circonstances est un mérite pour nous, et peut en réalité apporter le salut, la délivrance à notre problème, plus rapidement.
Ce sont précisément les circonstances les plus complexes et les plus difficiles qui portent en elles le plus grand potentiel d'émouna, et par conséquent, le plus grand potentiel de s'en sortir, d'en être délivrées (yéchoua).
Ironiquement, plus les circonstances sont désespérées, plus nous sommes capables d'apporter le salut grâce à la émouna que nous avons durant ces circonstances.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Chéla'h 5700 (1940) ]

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-> Le rav Yaakov Kamenetsky (dans son Emet léYaakov - Chla'h 13,16) demande pourquoi Moché a prié pour que Yéhochoua ne succombe pas au mauvais conseil des explorateurs dans le désert (voir Rashi - Chéla'h 13,16) mais n'a pas prié pour Kalev.
Il répond que, peut-être, puisque Kalev était marié à Myriam (voir Sotah 11b ; Rachi - Béchala'h 17,2), l'incarnation d'une femme juive juste, il ne serait jamais pris dans les méfaits des explorateurs, et par conséquent, n'avait pas besoin de la prière spéciale de Moché.

Les paroles du rav Kamenetsky prennent une toute nouvelle profondeur à la lumière de ce que le rabbi de Piaseczno dit ici et de ce que Rachi écrit (Béchala'h 15,20).
Rachi écrit que Myriam a apporté des tambourins avec elle lorsqu'elle a quitté l'Egypte, car elle était persuadée qu'Hachem ferait des miracles et qu'elle danserait.
Il en découle que Moché savait que Kalev serait inspiré par sa femme, Myriam (Moché connaissant les qualités d'émouna de sa soeur), et qu'il n'aurait donc pas besoin de la prière spéciale.
En effet, garder une forte émouna dans un moment difficile a la capacité de nous sauver de bien des difficultés.

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[ nous devons garder à l'esprit que même si malgré notre émouna forte, Hachem ne nous sort pas vite de nos souffrances, c'est qu'Il a Ses raisons, et que notre attitude pleine de émouna va nous générer des mérites énormes, qui vont nous rapporter gros. (on aura pleinement conscience de cela qu'après notre mort, dans le monde de Vérité.)]