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La émouna est le canal [permettant à Hachem de nous transmettre] toute la générosité et toutes les bénédictions.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> Aucune accusation ne peut s'opposer à une émouna forte et sincère. Même lorsque les portes du Ciel sont fermées pour nos prières et que la dissimulation d'Hachem est très grande, il existe une solution supplémentaire et merveilleuse : le pouvoir de la émouna, qui brise toutes les barrières et fait taire les anges Accusateurs et les jugements sévères au Ciel.
[rav Mechel de Zlotchov]

-> Lorsque l'on s'attache à Hachem avec une puissante émouna, toutes les forces du mal sont annulées et réduites à l'impuissance.
[rav Its'hak 'Haver]

-> Notre émouna est notre sang, notre bouclier et notre inspiration. Elle nous transforme en réceptacles aptes à recevoir la bonté d'Hachem.
[rabbanit Sarah Feldbrand]

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Biour Likoutim - Hachmatot) enseigne :
Le nom d'Hachem, connu sous le nom de Chem Havaya, est une combinaison de Haya, Hové et Yiyé = Il était, Il est et Il sera.
C'est Hachem qui a créé le temps, et Il existe en dehors de ses paramètres. Pour Hachem, il n'y a pas de distinction entre le passé, le présent et le futur. Il voit le passé, le présent et l'avenir comme une seule et même chose.
Le rabbi de Berditchev explique que le moyen de tirer quelque chose de l'avenir vers le présent est la émouna, c'est-à-dire la ferme conviction que Hachem nous aime et se soucie de nous et qu'il est prêt à nous fournir ce dont nous avons besoin.
Par l'éveil de l'homme dans ce monde-ci (olam azé), les royaumes supérieurs s'éveillent pour rendre cet influx positif disponible.
Cet éveil de bita'hon évoque une réponse généreuse réciproque de la part d'Hachem.

-> Celui qui a confiance en Hachem sera tiré de son malheur en vertu de son bita'hon, même s'il méritait ce malheur.
[midrach Yalkout Chimoni - Yéchayahou 473]

-> "Même si une personne est intrinsèquement indigne, le bita'hon suscite [au Ciel] un amour bienveillant non mérité pour ceux qui placent leur confiance en Hachem"
[Séfer haIkarim 2:15]

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-> "Lorsque des jugements prévalent contre une personne, elle doit réciter la bénédiction de Chéakol Niya Bidvaro (tout [ce qui se passe] est selon Sa parole [rien ne peut se produire sans un décret d'Hachem]) et renforcer sa émouna que tout se produit par la parole d'Hachem.
Alors elle adoucira ainsi tous les jugements et obtiendra sa délivrance."
[rav Mordé'haï Léchovitz]

-> "J’ai hérité d’une coutume ancestrale selon laquelle celui qui prononce la bénédiction ‘Chéakol Niya Bidvaro’ avec une émouna intègre dans le Créateur, bénéficie d’un adoucissement de la midat haDin (la mesure de rigueur d'Hachem)!"
[rabbi Moché Avraham Barzovski]

-> Selon le Ram'hal (Daat Tévounot - ot 34), tout le processus de l'histoire du monde, du début de la création jusqu'à la fin, a pour but de développer la reconnaissance du "én od milévado", d'internaliser le fait que l'ultime Source de tout est Hachem.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 3,12) enseigne que personne ne peut subir un préjudice s’il croit d'un coeur entier que "én od milévado" : Hachem est le vrai D.. et il n'y a rien d'autre que Lui. [rien ne peut se passer sans un décret d'Hachem ; tout a une date de fin sauf Hachem qui est éternel ; ...]
Lorsqu'on est certain dans notre esprit que la Royauté d'Hachem est totale et absolue, qu'il n'y a pas de force/créature indépendante de Lui, alors Hachem nous protégera en éliminant toute chose nuisible.

-> Rabbénou Bé'hayé (Ekev 8,10) nous explique que réciter une bénédiction n'est pas seulement dans le but de remercier Hachem, mais c'est également afin que la personne reconnaisse d'où proviennent vraiment ses bénédictions.
Selon le Rambam (Hilkhot Béra'hot 1,3), les bénédictions ont été instituées afin qu'on se souvienne de notre Créateur à tout moment et qu'on Le craigne.
Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Béréchit) enseigne que réciter une bénédiction sur la nourriture ou la boisson avec la conscience que Hachem est l'unique Fournisseur, cela va donner le pouvoir à la nourriture ou à la boisson de retirer toute maladie qui est sur une personne.

[chaque bénédiction récitée avec kavana, est un électrochoc renforçant notre émouna, et qui nous permet alors de mériter davantage de bénédictions d'Hachem.
Ainsi, la vraie bénédiction n'est pas dans l'objet de la bénédiction, mais plutôt dans le fait de réciter ses mots avec ce que cela va impacter.
De plus, si chaque bénédiction permet de renforcer notre conscience d'Hachem, alors Hachem n'a pas besoin de nous envoyer des difficultés pour nous réveiller à nous tourner vers Lui, à davantage se rappeler de Lui dans notre vie. En effet, nous faisons déjà cela par nos bénédictions.
Ainsi, plus nous faisons des efforts pour constamment renforcer notre émouna, alors moins Hachem aura besoin de nous envoyer des épreuves pour nous pousser à le faire. ]

-> "Si une personne fait confiance à Hachem pour subvenir à tous ses besoins, alors le Ciel répondra à toutes ses demandes.
Cependant, s'il s'inquiète continuellement de sa parnassa et de celle des membres de sa famille, le Ciel le détournera de sa parnassa.
[rabbi de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h]

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-> Au moment de l'ouverture de la mer Rouge, les juifs ont été sauvés par la puissance de leur émouna en Hachem et en Moché.
Le Ohr ha'Haïm haKadoch écrit à propos des mots "Pourquoi cries-tu vers Moi?" (Béchala'h 14,15), que Hachem dit à Moché :
"Parle aux Bné Israel et informe-les de renforcer leur émouna de tout leur cœur. Qu'ils partent en voyage et plongent dans la mer avant qu'elle ne se fende. Sur la base de leur bita'hon, J'accomplirai un miracle pour eux, et grâce à cela, Ma miséricorde prévaudra."
Le verset continue : "L'eau se fendit devant eux". Le Or ha'Haïm souligne que l'accent est mis sur le mot "eux" et sur leur bita'hon selon lequel l'eau se fendra sûrement devant eux.
Plus tard, un autre verset nous dit que "Hachem combattra pour vous (le peuple juif)". Ici encore, le verset souligne que le résultat dépend du peuple juif ("vous") et de la force de notre émouna et de notre bitachon. [Hachem est prêt pour combattre, mais (si 'lon peut dire) Il a besoin que Lui donne de la force, et ce par le biais de notre émouna/bita'hon en Lui. ]

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+ Avoir la émouna = une mitsva?

-> Selon le Ramban (Hasagot léSéfer haMitsvot), la émouna n'est pas une mitsva, car elle est la condition préalable sur laquelle reposent toutes les mitsvot.

-> Le rav Aharon Leib Steinman a dit à rabbi David Abou'hatséra que la mitsva de notre génération est la émouna et le bita'hon.

La mitsva de connaître Hachem s'appelle émouna.
Pourquoi, alors, cette mitsva ne s'appelle-t-elle pas yédia (connaissance de), plutôt que émouna (croyance [en l'existence d'Hachem] )?
Selon le rav Aharon Leib Steinman c'est parce que la émouna en Hachem est une mitsva, elle ne peut pas évoluer naturellement. Ainsi, bien qu'une connaissance innée de l'existence d'Hachem soit naturelle, le yétser ara y résiste, et nous devons faire des efforts pour renforcer cette conscience.
[de même que Hachem est infini, de même la émouna est le travail d'une vie où l'on peut constamment renforcer notre attachement à D., ce qui se traduira par davantage de proximité avec D. dans l'éternité du monde à Venir. ]

"En récompense de la émouna d'une personne, Hachem renforce son cœur avec une émouna supplémentaire. Cela augmentera sa joie de vivre."
['Hidouché Maran haGriz al haTorah]

[plus nous avons de la émouna (chacun à son niveau), plus cela signifie que nous sommes attachés avec Hachem. Or la plus grande joie possible provient du fait d'être proche de notre Source, d'Hachem. ]

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-> Plus un homme place sa émouna en Hachem, plus il s'élèvera et réussira.
['Hazon Ich]

Il est important que nous ne soyons pas découragés par les difficultés quotidiennes, car si nous augmentons notre foi et renforçons notre confiance avec un cœur joyeux, [alors] elles n'auront aucun pouvoir sur nous.
[Yessod haAvoda - lettre 52]

Nous devons mettre moins de émouna dans nos efforts [personnels], et plus d'efforts dans notre émouna.
[rav Matisyahou Salomon]

Si une personne est certaine que Hachem pourvoira à tous ses besoins, alors toutes ses demandes seront satisfaites par le Ciel.
Mais si une personne se préoccupe continuellement de ses moyens de subsistance et de la subsistance (parnassa) de sa famille, alors ses moyens de subsistance seront réduits par le Ciel.
Hachem agit alors comme l' "ombre" de la personne, prenant exemple sur son comportement, et lui fournit ses moyens de subsistance. De même que la personne s'en remet à D. pour qu'Il réponde à tous ses besoins, de même D. lui fournit tous ses besoins.
[...]
lorsqu'il y a un éveil de notre part en bas (ex: par une émouna/bita'hon accrue), notre effusion émotionnelle incite Hachem à traiter le peuple juif (individuellement et collectivement) avec Ses caractéristiques de bonté, de compassion et d'amour bienveillant.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béchala'h 15,1]

Rien ne peut arriver à une personne sans qu'Hachem ne le permette, même le mal qui résulte des actions d'une autre personne.
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 241]

En croyant fermement en quelque chose, nous le tirons de sa Source en- Haut et le nourrissons jusqu'à ce qu'il existe.
Notre foi parfaite en Hachem, selon laquelle Il peut et va réaliser nos désirs, est le moyen même par lequel nos souhaits se matérialisent.
[Ohev Israel - Noa'h]

Nous devons croire que tout est pour le bien et que tout vient d'Hachem.
La croyance elle-même a le potentiel de tout renverser et de faire en sorte que le bien se produise.

Le Sifté Tsadik écrit : "Lorsque l'on croit en la naturalité, les choses ne changent généralement pas, mais lorsque l'on croit en Hachem, les choses peuvent changer en un instant".
[rabbi Elimélé'h Biderman]

Pourquoi Hachem est-il appelé haMakom (le lieu)?
Dans Sa sagesse, Il a choisi de faire dépendre l'existence constante de Son monde de Sa volonté. Il est le lieu où le monde existe.
Tout ce qui existe dans ce monde a besoin d'être soutenu et repose/tient [à chaque instant] sur Hachem.
[rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm]

Confiance & attachement à Hachem

"Tu t'attacheras à Lui" (Ekev 10,20)

-> Le Messé'h 'Hokhma commente que ce verset nous enseigne la mitsva d'avoir du bita'hon :
"Hachem est "notre Roi, notre Père, notre Sauveur" (Yéchayahou 33,22). Nous avons la émouna qu'Il est attaché à Ses créatures afin de subvenir à leur subsistance et à leurs besoins, et qu'il est à leurs côtés afin de les protéger de toute souffrance, de toute maladie et de tout manque vital, et qu'Il ressent plus que lui-même, ce qu'un homme ressent.
"Dans toutes leurs épreuves, Il est avec eux dans l'épreuve" (Yéchayahou 63,9), Il est Tout-Puissant, Unique, Hachem et connaît les agissements, les pensées profondes et les manigances de chacun ; Il agit donc pour son bien, mieux qu'il ne le ferait lui-même.
Dès lors, l’homme peut demeurer confiant, tranquille et serein et il ne lui incombe d'accomplir comme efforts pour obtenir sa subsistance que ce que le Créateur lui a imposé par décret Divin, comme l'a largement développé le célèbre 'Hassid (le 'Hovot Halévavot) dans son 'Chaar Ha Bita'hone'.

Et c'est tout le thème du verset : "Tu t'attacheras à Lui", car en se représentant mentalement qu'il est attaché à la Providence Divine et qu'Hachem ressent ses besoins mieux que lui-même, l'homme reste confiant et serein, et il ne s'inquiète jamais au sujet de ses affaires. Que valent, en effet, ses propres possibilités en regard de celles du Créateur auquel il est attaché, et qui ressent (si l'on peut dire) tout ce qui lui manque?
C'est ce qui s'appelle "attachement". Cette mitsva concerne tout le monde sans exception, comme nos Sages le commentent à propos du verset : "Nombreuses sont les souffrances du racha, et celui qui place sa confiance en Hachem, la bonté l'enveloppera" (Téhilim 32,10) = "même un racha, s'il place sa confiance en Hachem, la bonté l'enveloppera. Car puisqu'il place sa confiance en Lui, Hachem, par bonté, le sauvera"."

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-> "Il n'y a pas de désir au monde qui soit plus doux et plus chéri, plus aimé, plus désiré et plus espéré que l'attachement à Hachem"
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Béréchit 2,1]