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"Ceux qui ont confiance en Hachem sont entourés de bonté" (Téhilim 32,10)

-> Le Maguid de Mézéritch explique que si une personne a la foi qu'Hachem la traitera avec bonté, elle sera entourée de Sa bonté.
Mais si une personne a des pensées négatives et pense qu'elle sera mal traitée, elle sera traitée durement.

[ ainsi, la façon dont on est traité par Hachem dépend de nos propres pensées et de notre propre conduite. ]

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-> Le Ramach de Slonim raconte que l'on a demandé un jour à rav Mordé'haï Lévovitch comment il parvenait à fournir des délivrances (yéchouot) aux personnes qui venaient le voir.
Il répondit : "Je ne fais pas de miracles. Ce que je fais, c'est que j'inculque à la personne la émouna jusqu'à ce qu'elle en soit tellement saturée qu'elle devienne un faiseur de miracles et qu'elle puisse provoquer son propre salut."

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+ La émouna est une ségoula pour une longue vie :

-> Le mérite du bita'hon permet à une personne de vivre longtemps.
On raconte qu'un vieil homme vint un jour voir le Tiféret Shlomo et lui donna un kvitel. Le vieil homme dit : "Rabbi, j'ai de la émouna en Hachem et dans les tsadikim".
Le Tiféret Shlomo lui répondit : "C'est pour cela qu'on vous a accordé une longue vie, comme il est dit : "Un tsadik vit avec sa émouna" ('Habakouk 2,4).

-> De même, le rabbi Mendel de Kotzker explique les mots "ha'adéret véha'émouna lé'haï olamim" (la force et la croyance sont pour Celui qui vit éternellement), comme signifiant que lorsqu'une personne est forte dans sa émouna, elle vivra longtemps.

Hachem cache Sa face à ceux qui pensent avoir les moyens de s’aider par eux-mêmes

+ Hachem cache Sa face à ceux qui pensent avoir les moyens de s'aider par eux-mêmes :

-> "Jusqu'à quand me cacheras-Tu Ta face? Combien de temps vais-je chercher des solutions par moi-même"?" (Téhilim 13,2-3)

-> Le rabbi de Ruzhin explique que cela signifie qu'Hachem cache Son visage lorsque nous essayons de trouver des solutions par nous-mêmes.
Mais si nous reconnaissons que notre seule et unique solution est de faire confiance à Hachem, alors Il ne nous cachera pas Son visage.

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+ "Même l'obscurité ne sera pas obscure devant Toi" (gam 'hochékh lo ya'hchih - Téhilim 139,12).

-> Le rav Ména'hem Mendel de Kotzk explique cela comme signifiant que si l'on reconnaît que l'obscurité perçue vient d'Hachem, alors il n'y aura pas d'obscurité du tout.

[d'où la suite de ce Téhilim : "la nuit est lumineuse comme le jour, l’obscurité est clarté". ]

Etre joyeux grâce à la émouna

+ Etre joyeux grâce à la émouna :

-> Le séfer Or'hot Tsadikim (char 9) écrit que celui qui fait confiance à Hachem et croit en Lui de tout son cœur sera toujours heureux. Il sera capable de faire face à tout ce qui se présente à lui sans s’effondrer.
Il compare cela à un malade qui doit prendre des médicaments pour guérir. Même si le médicament est amer, il a confiance que c'est pour son bien.
De même, si quelqu’un a la émouna en Hachem, même s’il traverse des moments amers, il aura confiance que c’est pour son bien et il sera naturellement joyeux.

Il dit que lorsqu’un juif est joyeux, c’est un signe qu’il croit et fait confiance à Hachem, car la émouna et le bita'hon sont la source du bonheur.

"Celui qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

Avoir du bita'hon en Hachem est plus grand que toutes les louanges que l'on peut adresser à Hachem.
[ séfer ha'Ikarim ]

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[ex: d'une certaine façon, en ayant actuellement confiance en Hachem, c'est comme si je témoigne concrètement de mes remerciements pour tout le bien que D. a pu faire pour moi dans le passé, et de mon assurance qu'Il continuera à le faire (tout venant 100% d'Hachem pour mon bien). ]

Puisque l'esprit humain est si limité, il ne faut jamais remettre en question la façon dont Hachem dirige le monde.
Au contraire, il faut faire preuve de temimout (simplicité et foi) et croire que tout ce que fait Hachem est en fin de compte pour notre bien ...
Si une personne croit cela, elle méritera de voir que ce qu'elle pensait être mauvais était en réalité à son avantage.
['Hafets 'Haïm ]

La émouna est une chose très forte. Elle devrait être encore plus forte que quelque chose que vous pouvez voir avec vos yeux.
Si vous vous efforcez de renforcer votre foi en Hachem, votre émouna deviendra si claire que vous serez capable de voir qu'Il vous observe, et vous serez incapable de Lui désobéir !
[Beit Avraham]

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[ il donne l'exemple que si le yétser ara nous demandait de mettre notre main sur une bougie allumée, nous ne le ferions pas, car nous pouvons voir concrètement le feu brûlant.
De même, nous devons travailler et muscler notre émouna pour que la vision juive de la vie devienne une réalité palpable. ]

Si quelqu'un se met toute sa confiance en Hachem, Il sera toujours avec lui, et aucune force néfaste ne pourra lui nuire.
[rav Tsvi haCohen de Rimanov - rapporté dans le séfer Béerot haMayim (sur Vayéchev 39,23) ]

Le bita’hon est plus puissant que la prière

+ Le bita'hon est plus puissant que la prière :

-> Le Shomer Emounim (maamar Hachga'ha Pratit - 4) écrit au nom du Baal Chem Tov que lorsqu'une personne se trouve dans une période difficile, la meilleure ségoula est de renforcer son cœur dans le bita'hon en Hachem. Si l'on agit ainsi, on sera sauvé.
C'est plus efficace que la prière, il faut donc se concentrer sur son bita'hon et ne pas prier à ce moment-là pour que le danger soit écarté.

Le Shomer Emounim (drouch haBita'hon 11) ajoute que le Baal Shem Tov disait que le yétser ara essaie d'enlever le bita'hon d'une personne dans les moments difficiles. Par conséquent, une personne doit demander à Hachem de lui permettre de conserver son bita'hon. Si elle le fait, elle sera sauvée, car le bita'hon est plus utile que la prière.
En effet, lorsqu'une personne prie, elle n'est exaucée que si elle est digne de voir ses prières acceptées, alors que celle qui a du bita'hon est toujours exaucée, comme le dit le verset : "Celui qui a confiance en Hachem est entouré de bonté" (Téhilim 32,10).
Nos Sages (Yalkout Téhilim 719) ajoutent que même une personne racha qui a du bita'hon est entourée de bonté.

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[ex: imaginons tous les juifs avec d'un côté Pharaon et son armée et de l'autre une mer déchaînée, ils ont dû faire une prière de folie. Pourtant au Ciel, les anges Accusateurs argumentaient pour empêcher que leur prière ne soit exaucée (ex: les juifs sont aussi des adorateurs d'idoles en Egypte).
Le Ohr ha'Haïm explique que la seule chose à faire était un acte de bita'hon au-delà de la nature (avancer dans la mer déchaînée confiant en Hachem), et c'est ce mérite du bita'hon qui a permis ce que la prière n'a pas pu faire : l'ouverture de la mer Rouge.
Il en est de même chacun à notre niveau individuel.
(on ne doit pas négliger la prière, mais on doit savoir que le bita'hon est également un élément très puissant!) ]

La émouna aide toujours une personne

+ La émouna aide toujours une personne :

"Il crut en Hachem et ce fut considéré pour lui comme de la tsédaka" (Lé'h Lé'ha 15,6)

-> Rabbi Yaakov Abou'hatséra (séfer Abir Yaakov - Chévi'i chel Pessa'h) commente :
ce verset a pour but de nous enseigner que la émouna est comparable à la mitsva de la tsédaka.
Lorsqu'une personne donne à la tsédaka, elle est récompensée même si ses intentions ne sont pas entièrement léchem chamayim (pas 100% désintéressé, uniquement pour Hachem). C'est ce qu'affirme la guémara (Pessa'him 9a) : "Si quelqu'un donne une pièce de monnaie à la tsédaka à condition que son fils vive, il est un tsadik complet".
De même, si la émouna de quelqu'un n'est pas entièrement léchem chamayim, mais plutôt pour son propre intérêt, elle est toujours considérée comme une mitsva et elle le protégera du mal.