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"Chacun est considéré comme aveugle jusqu'à ce que Hachem lui ouvre les yeux" (midrach Béréchit rabba 53,14).
Mon maître et grand-père (le 'Hidouché haRim) explique ce qui suit : Tous les besoins de toutes les créatures sont préparés pour lui en tout temps et en tout lieu, mais ils sont cachés aux yeux de l'homme.
Lorsque Hachem ouvre les yeux, une personne voit que tout ce dont elle a besoin est devant elle.
[ Sfat Emet - 'Houkat 5659 ]

=> Hachem a déjà préparé pour l'homme tout ce dont il a besoin, mais cela n'est pas toujours évident. Il faut que Hachem ouvre les yeux de l'homme pour qu'il s'en rende compte.

Celui qui a une émouna sincère ne connaître pas le Guéhinam

+ Celui qui a une émouna sincère ne connaître pas le Guéhinam :

-> Le séfer Avkat Rochlim (chap.12, ot 41) rapporte qu'une fois, lorsque le Yessod ha'Avoda de Slonim était assis à sa table, il se mit à parler longuement sur les punitions qu'une âme peut subir au Guéhinam.
Il dit alors : "Celui qui a la émouna en Hachem ne sera pas au Guéhinam. En effet, l'ange chargé du Guéhinam le jettera dehors car il peut éteindre tous les feux qui s'y trouvent avec ses larmes".

Le désespoir

Le trait [de l'humilité], le fait de se considérer comme le plus humble des hommes, même s'il s'agit d'un trait (de caractère) incomparablement bon ... il faut néanmoins faire très attention à ce qu'il ne provoque pas un terrible désespoir, qui est pire que tout.
[ Chem miChmouel - moadim Souccot ]

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-> Le désespoir est l'une des stratégies astucieuses du mauvais penchant (yétser ara) qui veut égarer une personne et l'éloigner du service de son Créateur.
[rabbi Ména'hem Mendel Schneerson - Igrot Kodech 12 ]

-> Le désespoir est le produit de la paresse, et si tu fais des efforts, tu trouveras [ton chemin].
[rabbi Yaakov ben Shlomo Tavshonsky - Imré Haskel 15 ]

-> C'est là toute l'essence d'un juif : croire qu'il ne faut en aucun cas perdre espoir.
Hachem, qu'Il soit béni, peut toujours aider et, comme le dit le verset : "Il n'y a rien qui échappe à Hachem" (Vayéra 18,14). Il ne faut pas chercher à savoir pourquoi Hachem a agi de la sorte.
[rabbi Tsadok haCohen de Lublin - Divré Sofrim 16 ]

Il faut savoir et croire pleinement que tout ce qui arrive à une personne, en bien comme en mal, lui vient d'Hachem. Même en ce qui concerne les circonstances provoquées par la main d'une autre personne, par quelqu'un qui agit contre quelqu'un d'autre, rien ne se produit qui soit contraire à la volonté de D.
[séfer ha'Hinou'h 241 ]

"Il faut se rappeler que toute chose, petite ou grande, n'existe que par la force vitale d'Hachem. Lorsque l'on s'attache à ce point de vie intérieur, le défi/difficulté se transforme en bien."
[Sfat Emet - Vayigach 5632]

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-> "La solution (aux difficultés) consiste à avoir une véritable émouna, en sachant que la force vitale de chaque défi (de la vie) provient uniquement d'Hachem. Grâce à cela, la difficulté sera réduite à néant".
[Sfat Emet - Bo 5632]

[ plus nous acceptons nos difficultés avec émouna et joie, plus nous adoucissons la rigueur de ce décret, faisant qu'on pourra même en être délivré. ]

"Avraham a mérité ce monde-ci et le monde à Venir grâce à sa foi (en Hachem)"
[midrach Chémot rabba 22]

La émouna ne consiste pas seulement à croire en Hachem.
Il s'agit de réaliser qu'Hachem croit en vous!
[rav Jonathan Sacks ]

Ségoulot pour éliminer les souffrances qui nous sont destinées

+ Ségoulot pour éliminer les souffrances qui nous sont destinées :

-> Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva - chaar 4,12) écrit que le fait de donner de la tsédaka permet d'éviter les souffrances.
Les actes de bonté éliminent également les souffrances. Si quelqu'un investit son temps et son énergie pour aider d'autres personnes, cela lui évitera la souffrance qu'il était censé connaître.
L'étude de la Torah remplace également les souffrances. Non seulement l'étude de la Torah est agréable, non seulement nous en sommes récompensés, mais elle prend également la place de la souffrance que nous étions censés avoir.

Rabbénou Yona écrit ensuite plus loin : Si une personne subit déjà différents types d'épreuves (dans la vie), mais qu'au lieu de se plaindre, elle dit : "Hachem, je sais que c'est ce qu'il y a de mieux pour moi, j'accepte ce que Tu me fais avec amour" = cela est une ségoula pour prévenir, selon ses termes "ayissourim arabim aréouyim lavo alav" = l'abondance de souffrances qui devaient lui arriver.

Cette ségoula est incroyable
Par exemple dans une difficulté, une personne peut se dit : "Hachem, merci m'avoir mis là dedans. Je dois avoir besoin de ce défi pour me purifier. Dans Ton infinie bonté, Tu me permets de me purifier dans ce monde". Ces mots, prononcés avec sincérité, peuvent supprimer la nécessité de longues et nombreuses souffrances supplémentaires. Ces mots sont si puissants qu'ils prennent la place de la souffrance potentielle qui aurait dû venir. Et ils ouvrent la voie au salut à venir.

Il en va ainsi pour tous les souffrances. Les accepter avec joie permet d'éviter que d'autres souffrances ne se produisent.
L'essentiel est que nous voulons être les purs enfants d'Hachem que nous sommes censés être. [même si nous ne comprenons pas sur l'instant, et que ça peut être amer, cependant à l'intérieur on doit être persuadé c'est doux/agréable, car provenant pour notre bien ultime de notre papa Hachem.]
[d'après le rav David Ashear]

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-> L'une des façons dont une personne peut atteindre un niveau élevé de téchouva est de subir une épreuve, ou même de faire face à une seule circonstance difficile, et au lieu de se plaindre, elle dit : "Je sais que je le mérite. Je l'accepte avec amour. S'il te plaît, Hachem, purifie-moi de mes fautes grâce à cela".
Cela permettrait d'accomplir une grande kappara (expiation de l'impact négatif de nos fautes).
[rav David Ashear]

La pire chose qu'une personne puisse dire est qu'Hachem l'a abandonnée.
Hachem n'abandonne jamais une personne, quoi qu'elle fasse.
La dissimulation d'Hachem (ester panim), ne signifie pas qu'Hachem nous abandonne, mais plutôt qu'il devient plus difficile de Le voir.
Nos difficultés ne sont pas le résultat d'un abandon de la part d'Hachem ; au contraire, c'est dans les moments difficiles qu'Hachem est le plus proche de nous.
[Messé'h 'Hokhma - Vayéle'h 31,17 ]

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-> Hachem dit à tout juif : "Je suis avec lui dans sa difficulté" (Téhilim 91,15 - imo ano'hi bétsara - עִמּוֹ אָנֹכִי בְצָרָה).
Dans ce verset qui parle de nos moments de douleur, on peut noter que les dernières lettres de chaque mot sont : youd, hé, vav (יהו), qui sont les 3 lettres du Nom de Hachem (יהוה) [dans Son attribut de miséricorde].
[Rabbénou Bé'hayé - Ki Tavo 28,15]

-> Le Zohar (sur Méguilat Eikha) dit qu'à chaque fois qu'une punition doit s'abattre sur un juif, la Présence Divine se place devant la punition pour la recevoir à sa place. L'homme qui se trouve alors derrière la Présence Divine ne reçoit qu'un léger éclat, une fraction de la punition qu'il aurait dû réellement recevoir.
C'est ainsi qu'agirait une mère pour son fils, et c'est ainsi qu'Hachem agit constamment pour nous.

-> Si l'on peut dire, Hachem Lui-même est dépendant des souffrances des hommes : "dans toutes leurs souffrances, Il souffre’’ (bé'hol tsaratam lo tsar - Yéchayahou 63,9).

b'h, voir également :
- Quand je souffre, mon papa Hachem souffre encore plus que moi : https://todahm.com/2016/08/22/quand-je-souffre-mon-papa-hachem-souffre-encore-plus-que-moi
- Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem? : https://todahm.com/2020/09/21/etre-malade-est-ce-etre-abandonne-par-hachem

La bonté cachée d’Hachem

+ La bonté cachée d'Hachem :

-> Parfois, Hachem accorde Sa bonté au peuple juif de Sa propre initiative, car c'est Sa façon d'avoir de la compassion pour sa nation, Israël. Une telle générosité est révélée et manifestement bonne.
A d'autres moments, cependant, Hachem n'accorde Sa bienveillance à la nation juive qu'à la suite de notre initiative. Cette générosité bénéfique, qui résulte de notre éveil, est investie dans un vêtement et peut donc, au début, ne pas sembler bonne. Ce n'est que plus tard que le bien se manifeste. En attendant, le bien est caché, (dissimulé de notre discernement).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tavo 28,8]

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=> Lorsque nous sollicitons les bénédictions d'Hachem, la bonté inhérente à ces bénédictions n'est pas toujours facilement perceptible.