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"Même s'il s'avérait vrai que les bonnes actions que tu as faites, dépassent en nombre les grains de sable de la mer, cela ne l'emporterait pas sur une seule bonté que D. a fait pour toi dans ce monde.
[...]
Cela entraîne l'inévitable conclusion que toute récompense que Hachem nous donne, ne l'est pas pour nos actions ou notre comportement dans ce monde, mais uniquement par la bonté et l'altruisme de D."

['Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon - chap.4]

Louanges à Hachem

+ Louanges à Hachem :

-> Il est intéressant de noter que nous trouvons d'autres expressions de louange à Hachem qui contiennent un thème similaire de dévouement à l'accomplissement de Sa volonté.
Par exemple, le mot modim (מודים) signifie "rendre grâce, remercier".
Le rav Shimshon Raphael Hirsch explique que la racine du mot est ידה, d'où dérive également le mot יד (yad), une main.
La racine de "modim" (remercier) signifie en fait "donner la main". Cela signifie que lorsque nous disons merci à Hachem, nous lui "donnons notre main", c'est-à-dire que nous consacrons toutes nos capacités et nos activités (symbolisées par la main avec laquelle nous accomplissons nos actions) à l'accomplissement de Sa volonté.
C'est le résultat naturel d'une personne qui cherche à remercier Hachem pour l'immense bonté dont Il fait preuve à notre égard.

-> La valeur numérique de מודים est de 100, ce qui suggère que si quelqu'un dit מודים (merci) correctement [à Hachem : gratitude, reconnaissance], il atteindra le même objectif que s'il prononçait 100 bénédictions. (le problème c'est que nous le disons machinalement, sans kavana/vide de son sens)

De même, la bénédiction מודים dans la Amida comporte 86 mots, ce qui correspond à la même valeur numérique que le mot מודים (atéva - la nature), et aussi de אלקים (Elokim).
Si l'on étudie la nature et que l'on se rend compte qu'elle n'est qu'une démonstration du contrôle total d'Hachem sur le monde, on sera inspiré pour dire la bénédiction de מודים.

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-> Un autre terme de louange est Hallel (הלל), qui signifie littéralement "refléter, représenter". La meilleure façon de louer quelqu'un est de le "refléter", d'agir comme lui et de devenir comme lui.
Lorsque nous louons Hachem, nous le faisons avec l'engagement d'essayer de suivre Ses voies, comme nos Sages (guémara Shabbath 133b) nous le disent : "Tout comme Il est miséricordieux, vous devez être miséricordieux ; comme Il est compatissant, vous devez être compatissants".
Louer Hachem ne commence que par l'appréciation des cadeaux que nous recevons, mais atteint son maximum avec l'engagement de devenir un meilleur serviteur d'Hachem.

-> Nous décrivons Hachem comme "nora téhilot" (Béchala'h 15,11).
Le rav Shimshon Raphael Hirsch explique ces mots comme signifiant que l'objectif des louanges (téhilot) que nous adressons à Hachem n'est pas simplement de Le louer, mais de nous affecter de telle sorte qu'elles génèrent de la "yir'a", une conscience et une crainte constantes d'Hachem (Il est "nora" : redoutable).
C'est pourquoi il est appelé "redoutable dans les louanges" (nora téhilot).

-> Le peuple juif, dans la chira qu'il a chantée après l'ouverture de la mer Rouge, a déclaré : "Voici mon Dieu et je le glorifierai" (zé Kéli véan'véhou - Béchala'h 15,2).
Rachi cite Onkelos qui explique la racine du mot véan'véhou, comme signifiant "construire une maison". Lorsqu'une personne déclare qu'elle glorifiera Hachem, elle déclare : "Je me ferai une maison pour Lui", ce qui signifie que je L'introduirai dans ma vie et que je me conduirai de manière à ce que Sa présence soit vue et ressentie dans le monde.

Le conseil du Sfat Emet pour faire disparaître nos souffrances

+ Louer et remercier D. : le conseil du Sfat Emet pour faire disparaître nos souffrances

Il existe une halakha (guémara Méguila 31a - "èn mafssikim biklalot"), selon laquelle on ne doit pas s'arrêter durant les passages avertissant des calamités pouvant s'abattre sur le peuple juif s'il trahit Hachem (une fois dans la paracha Bé'houkotaï et une fois dans Ki Tavo), la totalité devant être lue en une seule montée (alya).

La raison se trouve dans les paroles d'Hachem : "Il n'est pas adéquat que Mes enfants soient maudits au moment où Je suis béni" (midrach Dévarim Rabba 4,1).

En effet, lorsqu'un homme monte à la Torah, il récite une bénédiction, adressant des louanges à D., le décrivant comme le Roi de monde.
D. ne souhaite pas être béni pendant la lecture de redoutables malédictions concernant Ses enfants, et par conséquent, la loi juive interdit d'être appelé pour une montée durant la lecture de ce passage.

Le Sfat Emet conclut en disant que le fait de louer et remercier D., attestant qu'Il sait ce qu'il fait, cela va faire disparaître nos souffrances, parce que Hachem ne peut supporter d'entendre Ses louanges tandis que Ses enfants supportent la peine.
Il n'a donc pas d'autre choix que de mettre un terme à nos souffrances.

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-> Selon le midrach Téhilim, le fait de remercier D. de sa bonne fortune est considéré comme équivalent à l'acte d'apportant un sacrifice de remerciement (korban toda), qui déclenche une abondance de bienfaits sur soi.

-> Le Pélé Yoets (Erekh Hilloul) note que si l'on est témoin d'un miracle et que l'on chante les louanges de D., on acquière le mérite de bénéficier d'un autre miracle.

-> "Toute personne ayant bénéficié d'un miracle et ayant chanté des louanges est assurée de voir ses fautes pardonnées"
[midrach Téhilim - mizmor 18]

Le rav David Ashear fait remarquer que si telle est notre récompense pour remercier D. pour un miracle important, combien pouvons-nous gagner lorsque nous exprimons en permanence notre gratitude, pour des petits miracles d'apparence banale, se produisant chaque jour.

Cela est à l'image du Téhilim (150,6) : "Que notre âme (néchama) loue Hachem", que nos Sages commentent : "pour chacune des respirations (néchima) que nous avons".
Nous devons remercier notre Créateur à chaque instant, parce qu'à tout moment, nous respirons et notre corps fonctionne.

Nous avons donc sans cesse des miracles dont nous avons conscience (que nous considérons souvent, à tord, comme petits car ayant lieu fréquemment), et des miracles dont nous n'avons pas conscience ("Il réalise de grands miracles par Lui-même (lévado)" - Téhilim 136,4 -> lévado = seul, sans que personne ne le remarque!).

Nous disons dans la prière : "La délivrance appartient à D. ; Ta bénédiction repose sur Ton peuple" (l'Hachem ayéchoua, al amé'ha bir'haté'ha).
Cela s'explique par : le rôle d'Hachem est de prendre soin de nous, et notre travail est de Le bénir et Le remercier pour tout ce qu'il fait pour nous.

-> "Que pourrais-je rendre à Hachem pour toutes [les bontés] qu'Il a répandues sur moi?" (Téhilim 116,12 - verset du Hallel)

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-> "Par la louange j'invoquerai Hachem, et de mes ennemis, je serai sauvé" (Tehilim 18,4)

-> La guémara (Shabbath 119b) dit que si lors du Kadich, une personne proclame de toutes ses forces (avec toute sa concentration, ferveur) les mots : "yé'é chémé raba mévora'h léolam" (que Son grand Nom soit béni pour toujours), alors cela a la capacité d'annuler tous les mauvais décrets qui ont été pris sur cette personne.
Ainsi, cette puissante expression de louange de D. a la possibilité de nous sortir de nos mauvaises passes.

-> Le Tana débé Eliyahou (Zouta 6,3) enseigne que même si une personne n'a pas de mérite dans la Torah, ni dans de bonnes actions, le fait de penser et de louer D. constamment, peut doubler ses moyens de subsistance.

-> Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva) dit qu'une personne qui apprécie et remercie pleinement Hachem pour ce qu'elle a, peut s'attendre à recevoir encore plus.

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-> Le Gaon de Vilna (Béouré Aggadot) dit que nous sommes tous des invités dans ce monde, et qu'il nous faut nous efforcer d'être de "bons invités", appréciant tout ce que notre "Hôte" fait pour nous.

[basé sur la guémara (Béra'hot 58a), le bon invité dit : "Regardez tout ce que mon hôte (D.) a fait pour moi! Je lui suis si reconnaissant!" ; à l'inverse du mauvais invité qui s'exclame : "Qu'y a-t-il d'extraordinaire à cela? Mon Hôte (D.) aurait préparé tout cela de toute façon. Il n'a rien fait de particulier pour moi!"]

Importance de remercier D.

+ Importance de remercier D.

-> "Lorsque nous reconnaissons que Hachem est l'Unique qui peut nous sauver, et que nous apprécions le bien qu'Il fait pour nous, nous permettons aux conduits de bénédictions d'en-Haut de continuer à nous donner des bontés"

[le Chla haKadoch - guémara Pessa'him 161]

-> "D. nous comble de tout ce qu'il y a de mieux pour nous, et quelle est notre part à faire?
Il nous faut le bénir et le remercier (apprécier ce bien)"
[le Alshich - Thilim 3,9]

-> "Qu’ils rendent grâce à D. pour sa bonté, pour ses miracles en faveur des hommes!" (Téhilim 107,8)

-> Le 'Hida commente le Téhilim (118,1) :
" "Rendez hommage à D." (Hodou lachem ki tov) = lorsque nous remercions D. pour le bien qu'il nous fait, alors nous permettons à ce bien de nous être donner continuellement ... "car il est bon, car sa grâce est éternelle" (ki léolam 'hachdo)".

"De même, qu'il nous est impossible de quantifier la grandeur de D., de même, il nous est impossible de quantifier Sa bonté et Sa miséricorde [à notre égard]"

[le Zohar]

L’insigne de la royauté

+ L'insigne de la royauté (par le Rav Matitiahou Salomon) :

"Nous sommes tous des princes et des princesses ; nous portons tous l'insigne de la royauté.

D. nous a fait l'honneur de nous donner Sa sainte Torah.
Chaque mitsva accomplie, chaque mot de Torah étudié, nous attache à Lui de plus en plus étroitement, et nous fait atteindre des niveaux toujours plus élevés de sainteté et de pureté.

C'est le summum des plaisirs.
Nulle autre jouissance sur terre ne peut leur être comparée.

Mais, nous ne pouvons éprouver ce plaisir que si nous reconnaissons explicitement bénéficier d'un privilège divin, que si nous apprécions l'honneur formidable accordé par D.
[... sinon,] nous nous sentirons alors certainement accablés par une charge énorme et à l'étroit."

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[ "D. nous a choisi parmi tous les peuples et nous a donné Sa Torah" (bénédiction lorsque l'on monte à la Torah) ]

+ Le Ram'hal (Messilat Yécharim chap.18) dit qu'il existe des personnes qui ne se contentent pas du minimum ; au contraire, elles aiment tellement Hachem qu'elles veulent aller au-delà de l'appel du devoir. C'est ce que l'on appelle la 'hassidout, le fait de faire plus que ce qui est requis.
Le plus grand plaisir d'Hachem est d'étudier Sa Torah. Par conséquent, lorsque nous dépassons les limites et étudions tout ce que nous pouvons, nous Lui apportons le plus grand plaisir.

=> Lorsque nous décidons de consacrer notre temps disponible à étudier la Torah, nous envoyons un message clair à Hachem : nous apprécions tout ce qu'Il fait pour nous.
[rabbi Mordé'haï Sultan]

"Un déposant n'est pas certain que l'objet lui sera restitué par le dépositaire.
D. , Lui, nous restitue chaque matin notre âme encore plus belle!"

[midrach Eikha Rabati -
commentant le verset : "De nouveau, chaque matin : grande est Ta fidélité (raba émounaté'ha)" (Eikha 3,23) ]

Chaque matin, D. nous redonne la possibilité de réparer ici-bas les atteintes portées à notre âme, en améliorant notre conduite ('Hatam Sofer).

D. a toujours confiance en notre capacité à utiliser en bien, cette bombe atomique qu'est notre âme.
La moindre des choses, est de l'apprécier et d'y faire honneur ...

"De quoi donc se plaindrait l'homme vivant, si ce n'est de ses péchés?" (Eikha 3,39)

[Rachi dans la guémara Kidouchin 80b
expliquant ce verset : "(D. dit) Pourquoi un homme grognerait-il contre les événements qui s'abattent sur lui, après toute cette bonté ('hessed) que je fais envers lui en lui donnant la vie? Un homme, sur ses péchés." ]

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-> "D. m'avait durement éprouvé, mais il ne m'a point livré à la mort" (Téhilim 118,18)

-> Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si'ha 28) dit que dans l'état idéal, on devrait se sentir tellement heureux d'être en vie jusqu'à ne plus ressentir nos souffrances (à l'image d'une personne qui vient de gagner au loto le gros lot, et à ce moment elle casse un vase en cristal. Va-t-elle ressentir une peine pour le vase brisé ou le doigt blessé?).

Il cite également le gaon rav Hassman disant que si l'homme doit se lamenter c'est plutôt parce qu'il utilise mal la plus grande richesse qui lui est confiée (les jours de sa vie), en usant et en gaspillant ce temps précieux.

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-> "Car Mes pensées ne sont pas vos pensées et Mes voies ne sont pas vos voies!" (Yéchayahou 55,8)

Nous ne pouvons pas comprendre le véritable sens de notre existence.
Nous devons accepter cette réalité, et être heureux d'être vivant.
Par contre, c'est "sur ses péchés" que l'homme doit se lamenter ...

Se plaindre de sa vie, c'est envoyer comme message à D. : "Ce que tu me fais n'est pas juste (émet) ... je vais te donner des conseils afin que tu fasses mieux les choses ..."

=> Tâchons de nous plaindre de façon constructif.
[je ne suis pas content de moi, alors je vais tâcher de le réparer, de l'améliorer!]

Vive et vivre la vie!

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-> "De quoi donc se plaindrait l'homme vivant, si ce n'est de ses péchés?" (Eikha 3,39)

-> Le midrach (Eikha 3,13) commente :
De quoi se plaindrait un homme vivant? N'est-ce pas suffisant qu'il soit vivant?
Rabbi Lévi dit : Hachem déclare : Ta vie est dans Ma main ... et tu te plains?
Rabbi Bérakhya dit : Pourquoi se plaindre de sa vie en ce monde? Il faut se plaindre de ses péchés! ...

La tendance à se plaindre est héritée d'Adam harichone. Bien que D. lui ait donné tout ce dont il avait besoin au Gan Eden, il a fauté et s'est plaint, en accusant 'Hava de la faute qu'il a commise.
De même, dans le désert, au lieu de remercier D. pour la manne, le peuple juif s'en est plaint.

De plus, le midrach dit que la foi parfaite en Hachem implique d'accepter Sa volonté même lorsque les événements semblent mauvais.
[quand dans notre vie tout va comme on le voudrait il est facile d'exprimer notre confiance en D., mais lorsque ce n'est pas le cas, lorsque ce qui nous arrive est ce que D. veut, alors là on peut voir notre vrai niveau pratique de émouna.]
Yaakov aurait dû se plaindre de la disparition de son fils Yossef car à ce moment même, D. élevait Yossef à une position royale. Sion ne doit pas se plaindre non plus ; elle doit savoir que par l'exil elle atteindra de plus hauts sommets.

Rabbi Houna déclara : "Il faut se dresser comme un homme puissant, cesser ses plaintes et confesser ses fautes" ...
Selon une interprétation (sur Eikha 3,39), lorsque l'homme commence à se repentir et apprend à dominer ses désirs, il n'aura plus de raison de se plaindre. Il sera en paix avec lui-même et avec le monde.

-> Rachi commente :
L'homme doit comprendre qu'il est jugé par D., qui est Juge équitable.
[Ainsi, de quoi les hommes se plaindraient-ils? Si un homme ressent le besoin de déplorer sa situation, il doit se rendre compte que sa propre conduite est en faute.]

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-> Lorsqu'une personne souffre, que D. préserve, elle ne doit pas dire que les choses sont "mauvaises", mais plutôt, que la situation est "amère".
En effet, Hachem ne fait jamais rien qui est mauvais.
C'est à l'image d'un médicament qui peut être très amer à prendre, mais qui nous est très bénéfique au final. De même tout événement qui nous arrive, dans ses moindres détails, a été décrété/administré par Hachem, et au final tout est pour notre meilleur bénéfice, même si sur le moment cela peut nous paraître amer.
[rav Moché de Kobrin]

La richesse

+ La richesse :

En hébreu, une personne riche se traduit par : achir (עשיר), et on peut noter que :
-> le ayin (ע) = les yeux (énayim - עינים) = la faculté de voir ;
-> le shin (ש) = les dents (shinayim - שנים) = la possibilité d'apprécier la nourriture ;
-> le youd (י) = les mains (yadayim - ידים) = la possibilité de toucher un objet, d'enlacer une personne qu'on aime, ...
-> le réch (ר) = les pieds (rag'layim - רגלים) = la possibilité de marcher.

Nos Sages (Pirké Avot 4,1) nous enseignent : "Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part".

=> Il faut savoir apprécier le fait d'avoir la possibilité de voir, de manger, de se déplacer, de respirer, de vivre, ... rien n'est normal, acquis.

La richesse réside dans notre capacité à se satisfaire de ce que l'on a, plutôt que d'être un éternel insatisfait, toujours en attente de quelque chose d'autre.

Dans la vie, les problèmes prennent les proportions qu'on leur donne.
Notre bonheur attend que l'on regarde en nous toutes les bonnes choses que nous possédons, plutôt que de porter notre attention à l'extérieur, à ce que nous n'avons pas.

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-> Plusieurs pensées ne peuvent pas régner sur nous en même temps, ainsi en développant de la reconnaissant sur les bénédictions que nous avons dans notre vie (même les plus minimes, récurrentes, ...), cela va entraîner une annulation de pensées négatives et d'inquiétudes.
Nous voyons alors la vie d'une façon tellement plus riche (puisque focalisé sur tout ce que nous avons, sur à quel point Hachem prend soin de nous, ...).

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-> Un homme riche est appelé : guévir (גביר).
[C'est l'acronyme de : "gomél 'hassadim" (qui est prodigue en bonnes actions), "baïchan" (humble), "yachar" (intègre) et "ra'haman" (miséricordieux).]
Pour être un véritable "guévir" (riche), on doit réunir ces 4 qualités.
[Méam Loez - (Vayéra 18,1)]