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Hachem accepte toujours notre téchouva, et cela nous rapproche de Lui : qu'est-ce qui peut être plus joyeux que cela?

[Tanya - Iguéret haTéchouva - chap.11-12]

La confiance en mon créateur : c'est cela mon trésor!
La confiance est un trésor qui permet à quelqu'un d'être satisfait de son sort.

[le Steïpler - rabbi Yaakov Israël Kanievski]

Le plus grand bien pour un homme, c'est d'être toujours dans la joie ; car cela le conduit à faire tout ce qui est bien.
C'est ainsi que le mauvais penchant ne cherche qu'à faire tomber l'homme dans la tristesse et le découragement.
C'est le but qu'il cherche quand il le fait fauter, car la tristesse ôte de l'homme sa raison et l'éloigne peu à peu d'Hachem, jusqu'à le faire tomber dans les abîmes.
[Emounat Israël]

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-> Toute la raison pour laquelle un homme peut être éloigné d'Hachem, c'est parce qu'il ne réfléchit pas posément à son objectif dans le monde, et à quoi mène la recherche des plaisirs de ce monde.
S'il pensait sereinement à cela, il reviendrait assurément vers Hachem.
Mais ce qui l'empêche de penser, c'est la tristesse.
Seule la joie conduit l'homme à poser son esprit et à le guider là où il le souhaite.
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan]

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-> La tristesse empêche radicalement l'homme de s'attacher à Hachem. Même s'il s'affaire à la Torah et aux mitsvot, s'il le fait avec tristesse, ces bonnes actions ne pourront pas le lier à Hachem ...
Par la tristesse, non seulement on ne peut pas vaincre son penchant, mais en plus on tombe entre ses mains.
[Vayomer Moché]

-> Dans le même sens, le Vayomer Moché enseigne également :
"La tristesse n'a absolument pas sa place dans la sainteté. Les serviteur d'Hachem se réjouissent dans leur service. Ainsi, celui qui pense qu'en s'attristant sur ses fautes, il arrivera à s'en écarter et à vaincre son mauvais penchant, se trompe complètement. Au contraire, par la tristesse, il risque encore plus de tomber entre les mains de son penchant.
Hachem ne réside que dans la joie."

De même que la nourriture rassasie le corps, le fait de remercier Hachem rassasie l'âme.
La tristesse vient d'un vide de l'âme, et nous pouvons remplir ce vide en remerciant Hachem.

[Malbim - sur le Téhilim 63,6 :
"Mon âme sera rassasiée comme de graisse et de l'abondance, [lorsque] ma bouche te glorifiera en un langage enthousiaste/joyeux"]

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[le Ram'hal (Messilat Yessarim - chap.8) affirme qu'il n'existe pas un être humain dans ce monde qui n'a pas une raison importante d'être reconnaissant envers Hachem (dans tous les cas nous sommes encore en vie, alors pourquoi se plaindre!)]

Quand un juif prie, son cœur doit se remplir de joie à l'idée de prier le D. auquel rien n'égale.
En effet, telle est la véritable joie : c'est celle qui remplit le cœur de l'homme qui prend conscience qu'il a le mérite de servir le Maître du monde, devant Qui nul ne peut se comparer ; ainsi que de pouvoir s'occuper de la Torah et des mitsvot, qui sont la véritable perfection et la base même de l'éternité.

[Ram'hal - Messilat Yécharim]

Il convient d'être très prudent à ne pas être triste, mais plutôt de servir Hachem avec joie.
En effet, la tristesse peut être quelque part comparée à l'idolâtrie, car l'homme triste montre qu'il n'est pas satisfait des décisions d'Hachem et de Sa manière de diriger le monde.

[Rabbi Ména’hem Mendel de Vitebsk – le Pri haArets – un des principaux élèves du Maguid de Mézéritch]

Certes, il est possible et même naturel qu'un homme ressente de l'amertume et de la tristesse en pensant à ses fautes. Malgré tout, la tristesse et le désespoir sont à rejeter, car si l'on médite à l'immense Bonté d'Hachem, qui réside parmi nous et est avec nous malgré tous nos impuretés, cela doit déjà suffire pour en ressortir renforcé, et en tirer une joie intense.

[Torat Avot]

"La tristesse n'est pas écrite dans la Torah comme une interdiction, et la joie n'est pas écrite dans la Torah comme une mitsva positive, mais le dommage spirituel qui peut être causé par la tristesse est plus grave qu'une faute, et l'élévation spirituelle qui peut provenir de la joie est plus importante qu'une mitsva"

[Baal Chem Tov]

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-> "La tristesse n’est pas une avéra en soi, mais elle peut mener l’homme à des extrémités auxquelles aucune faute ne pourrait mener!"

[rabbi Aharon de Karlin]

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-> Le Réchit 'Hokhma nous enseigne :
"Constate que la joie comporte tout le reste.
En effet, celui qui se fait du souci à propos de ce monde ne connaît pas de repos pendant toute sa vie, il est toujours en train de réfléchir à la façon de gagner de l'argent, sans se contenter de ce que Hachem lui a accordé, alors que celui qui est heureux de son sort est riche, car il se réjouit en Hachem qui est son héritage."

-> "Heureux es-tu Israël" : après avoir énuméré toutes les bénédictions, Moché leur dit : "Que puis-je encore ajouter? En conclusion, tout vous appartient"
[Rachi - Vézot haBéra'ha 33,29]

-> Qu'est-ce qu'est-ce qu'un "plaisir authentique"?
"Se délecter de Hachem et jouir de la splendeur de la Présence Divine"
(Ramh'al - Messailat Yécharim)

=> D'après rabbi Yéhouda Leib 'Hasman (Ohr Yahel), il en résulte que toute jouissance peut s'évaluer selon une très longue échelle de délectation, dont le pied repose sur terre et dont la tête atteint les Cieux.

[A Shavouot, nous fêtons le fait de recevoir la Torah Divine, et à Sim'hat Torah nous célébrons tous les infinis, incomparables plaisirs qu'elle peut nous procurer!]

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-> "Un grand bonheur attend ceux qui chérissent Ta Torah"
[Téhilim 119,165 - shalom rav léoavé Toraté'ha]

Lorsqu'une personne atteint l'état de "néant" (ayin) et s'attache ainsi à D., la source de la vie, elle est imprégnée de la vitalité divine.
[ en nous vidant de notre égo, nous nous ouvrons à la vitalité divine. Cette vitalité est la source ultime du bonheur, puisque le bonheur n'est que l'exubérance que nous ressentons d'être en vie. Ainsi, paradoxalement, plus nous sommes concentrés sur D. et moins nous sommes concentrés sur nous-mêmes, plus nous sommes joyeux. ]

À travers la personne, la vitalité divine atteint ce monde, et cette vitalité divine élève alors la conscience du monde jusqu'à D., le Maître de tout, de sorte que tout s'attache à D.
[ ainsi, plus nous nous rapprochons du "néant" (de notre égo, au profit) de la conscience divine totale, plus nous répandons la conscience divine sur tous ceux avec qui nous sommes en contact. ]

L'humilité engendrée par la réflexion sur la grandeur d'Hachem [ex: comme lorsqu'on se prosterne avec kavana devant Hachem dans notre prière], permet de comprendre sa propre bassesse et d'atteindre la conscience du "néant" (ayin). Grâce à cette dynamique, tous les jugements Divins sévères sont "adoucis", c'est-à-dire transformés en faveur Divine.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayéra 21,6]