Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> "Si tu es joyeux, alors Hachem t'aidera en toute situation"
[Rabbi de Slonim - Torat Avot]

-> "Lorsqu'une personne est joyeuse, elle peut échapper à tous les problèmes et malheurs"
[Dégel Ma'hané Efraïm - Likoutim]

La joie dans le fait de servir Hachem

"Le vrai bonheur c'est lorsque le cœur d'une personnes se réjouit de sa chance de pouvoir servir Hachem, dont rien ne Lui est comparable."

[Ram'hal - Messilat Yécharim chap.19]

-> "Vous devez avoir conscience que Hachem tire de la gloire même du plus simple des juifs, même des fauteurs.

Toute personne juive apporte à D. une splendeur unique comme nulle autre ne peut le faire.
Il en découle que l'on ne doit pas désespérer de devenir proche de D.
Et Même si l'on a causé un grand dégât [par nos fautes], que D. nous en préserve, l'amour de Hachem envers nous ne cesse pas."

[Rabbi Alter Tepliker - Meshivat Néfech 4]

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-> "Une personne devrait chanter et se réjouir, même de nombreuses fois par jour, en disant les mots : "Béni sois-Tu Hachem, qui nous a créé pour Sa gloire, et qui nous a séparé de ceux qui se trompent [les autres nations], et qui nous a donné la Torah de Vérité".
Et également en récitant les mots du Alénou : "Il nous revient de louer le Seigneur de tout ... qui ne nous a pas fait comme les nations du monde ".

On doit en être extrêmement heureux, comme quelqu'un qui a été sauvé d'une mort certaine et qui est désigné pour être le roi."

[Pélé Yoets - Sim'ha]

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-> "Cela vaut la peine pour Hachem d'avoir créé l'univers entier, ainsi que tous les mondes spirituels et de les maintenir pendant 6 000 ans, pour qu'un seul juif déclare : "Béni sois-Tu et béni soit Ton Nom!" (barou'h ou, barou'h chémo).

Un seul "Amen" récité par un juif vaut 1000 fois plus que cela.
Le fait de dire : "Amen yéhé chémé rabba ..." est encore 1000 plus important [que dire un Amen!].
Et un seul mot de Torah qu'une personne étudie est encore 1000 fois plus grand [que répondre un "Amen yéhé ..."].

Ainsi, nous ne pouvons pas imaginer l'énorme fierté que D. a lorsque nous accomplissons Ses mitsvot et étudions Sa Torah.
Nous devrions danser de joie uniquement en pensant à cela!

Nous devrions réciter les bénédictions : "Qui ne m'a pas fait non-juif" et "qui nous a choisi parmi les nations" avec un joie immense. "

[Rabbi Sim'ha Zisel - le Saba de Kelm]

La joie dans l’accomplissement des mitsvot

"Si une personne pouvait ressentir juste un faible pourcentage de la douceur et de l'agréabilité de la bordure la plus externe de la lumière Céleste, elle mépriserait même l'opportunité de devenir le plus grand roi du monde, [car cela n'est rien] en comparaison de l'accomplissement d'une seule mitsva"

[Ohr ha'Haïm haKadoch - Bé'houkotaï 26,14]

-> "Dans ce monde, il est possible à une personne de devenir comme un ange et de profiter de la lumière de la sainteté.
C'est alors, que tous les plaisirs de ce monde ne valent plus rien en comparaison au pur plaisir de s'accrocher à Son Créateur."

['Hazon Ich - Emouna ouBita'hon 1,19]

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-> "Une personne dont son âme a goûté à même une seule goutte de la douceur de la Torah et de l'accomplissement des mitsvot avec amour, sait qu'il n'y a pas de fin au plaisir de cette douceur.
Comme dit le verset : "Ses voies sont des voies pleines de délices" (Michlé 3,17). "

[Béer Mayim 'Haïm - Chémini]

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-> "Chaque mitsva que tu as la chance de faire est un cadeau de Hachem."
[Séfer 'Harédim - Hakdama léMitsvot]

"Même après avoir commis de nombreuses fautes, il ne faut jamais tomber dans la tristesse.
Le repentir doit se faire dans la joie.

En effet, le simple fait de réfléchir à la grande Bonté d’Hachem, comment Il réside avec nous même dans toutes les impuretés de nos fautes et Il nous accompagne, cela même doit déjà suffire à nous remplir de joie intense de mériter tant d’amour de la part de notre Créateur."

[Rabbi de Slonim - Torat Avot]

"Celui qui s'attarde trop sur son chagrin, son chagrin s'attardera sur lui"

[Séfer haMidot - Atsvout 34]

-> Le terme : "bésim’ha" (en joie) est formé des mêmes lettres que : "ma’hchava" (la pensée).
Notre joie est en nous, et dépend de notre regard porté sur la vie.

"La vraie joie est le bonheur qu'on éprouve en accomplissant une mitsva et en étudiant la sagesse de la Torah"

[le Maguid Michné - Rabbi Vidal haTsarfati - Hilkhot Loulav 8,15]

"Le seul chemin vers une vie facile est de vous concentrer sur ce que vous avez et non pas sur ce qui vous manque."

[ le 'Hafets 'Haim - Kountras Néfoutsot Israël ]

"La tristesse qui suit la faute est pire que la faute elle-même.

Davantage qu'il n'espère t'amener à fauter, le yétser ara guette ce sentiment de tristesse que tu ressentiras après la faute.

En effet, la tristesse est le pire mal au monde, face auquel nous devons toujours être vigilant."

[le 'Hozé de Lublin]

Notre relation avec les souffrances

+ Notre relation avec les souffrances :

-----------> Sur le passé :
" 'havivim yissourim" = les souffrances sont précieuses (guémara Sanhédrin 101a)

Nos souffrances sont des trésors qui nous ont permis de réparer nos fautes, de nous rapprocher de Hachem, ...
N'oublions pas que peu de souffrances dans ce monde, a une valeur énorme dans le monde à venir.

=> Nous ne devons pas y être triste, ni s'en plaindre, car c'est une bonté de Hachem à notre égard.

[nos Sages (guémara Shabbath 55) affirment : "Il n'y a pas de souffrance sans faute" (én yissourim bélo avon).
On va chercher une solution à nos souffrances partout, mais on oublie bien souvent que la racine, la source, se trouve en nous : il s'agit de nos fautes (avérot).]

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+ "Je Te remercie pour m'avoir répondu (anitani - עֲנִיתָנִי)" (Téhilim 118,21)

-> Pour la majorité des commentateurs, le mot : עֲנִיתָנִי provient de : עונה (oné - une réponse).
Le roi David remercie Hachem de répondre à ses prières.

-> Le 'Hida (Haggada de Pessa'h pé é'had) comprend ce mot comme signifiant : "pour m'avoir fait souffrir", de la racine : עינוי (inouï - souffrance).
Ainsi, selon le 'Hida, le roi David remercie [rétroactivement] Hachem pour les souffrances qu'il a pu subir.

-> Selon Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva 2,4), bien que nous devons prier Hachem afin qu'Il nous protège de tout malheur, nous devons néanmoins nous réjouir lorsque des malheurs nous frappent.
Nous devons réaliser que nous bénéficierons de ces souffrances comme nous l'aurions fait dans une affaire commerciale très rentable.
[En effet, pour un petit moment désagréable, nous avons ensuite un bénéfice énorme et éternel! ]

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-> Notre maître le "Beit Yossef", Rabbi Yossef Caro, a mérité un Maguid, un envoyé du Ciel qui lui a enseigné les secrets de la Torah et lui a révélé des choses grâce auxquelles il s’est purifié et a mérité des révélations sublimes.
Dans l’une des révélations par le Maguid (Maguid
Meicharim - paracha Emor), il lui a été dit : "Ces souffrances qui sont venues sur toi, si tu les avais souffertes sans écarter ta pensée de la Torah un seul instant, tu te serais élevé à des degrés si élevés que tu ne peux les concevoir!"

-> Dans un de ses moments les plus difficiles de sa vie, rabbi 'Haïm Friedlander a dit à sa femme : "La volonté du Créateur n’est pas seulement que l’homme mange du chocolat, mais aussi des choses amères et des douleurs, c’est cela la volonté de Hachem!"

-----------> Sur le présent et le futur :
"lo èm vélo shra'ran" = ni elles (les souffrances), ni leur récompense (Rabbi El'azar - guémara Béra'hot 5b).

Nous ne souhaitons pas les souffrances, car nous ne savons pas si nous arriverons à tenir, sans exploser spirituellement parlant.
De plus, en demandant à être dans une situation difficile, on n'est pas garanti d'avoir une aide divine, contrairement au cas où c'est Hachem qui nous y met directement.

Par exemple, dans la guémara (Kétouvot 33b), Rav affirme : "Si 'Hanania, Michaël et Azaria avaient été frappés, ils auraient servi les idoles [plutôt que de se jeter dans la fournaise]".

De même, le roi David, en demandant à Hachem à être mis dans une situation de test, à l'image de nos Patriarches, ne va pas réussir à surmonter l'épreuve car ne bénéficiant pas de l'aide Divine particulière puisque l'initiative venait de lui-même et non pas de D.
[de même seul Hachem sait ce que nous sommes capables de supporter, ainsi nous ne devons pas souhaiter d'être dans une situation difficiles, comme en ayant es souffrances.
Tâchons plutôt de nous surpasser par la joie que nous déployons en appréciant ce que Hachem nous donne dans la vie, par la capacité de faire les mitsvot, d'étudier la Torah, ...]

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-> Le Maharcha (guémara Baba Métsia 85a) rapporte la guémara (Baba Métsia 84b) qui relate que rabbi El'azar disait au début de la nuit : "Venez mes souffrances!", tandis qu'au matin, il disait : "Repartez mes souffrances, afin que je puisse étudier la Torah dans la journée".
[Rabbi El'azar subissait des souffrances d'amour (issourim chel aava).
En effet, la guémara (Baba Métsia 84b) dit : "les souffrances ... lui ont été infligé "par amour" et ont disparu "par amour".]

[on voit que malgré les bénéfices d'avoir des souffrances, cela ne fait pas le point s'il y a une perte d'étude de Torah.]

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-> "Quiconque se réjouit dans les épreuves apporte le salut au monde par son mérite" (guémara Taanit 8a)

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+ N'oublions pas :

-> "Tout ce que fait Hachem est pour le meilleur"
(kol dé'avid ra'hmana létav avid - guémara Béra'hot 60b)

-> "D. n'est que bon pour Israël" (Téhilim 73,1)

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2020/07/21/14301