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La tristesse = un mensonge

+ La tristesse = un mensonge :

Il existe une règle importante selon laquelle il faut toujours être joyeux. Même si l’on ne peut pas se sentir vraiment joyeux à tout moment, il est néanmoins bon d’être toujours joyeux car la tristesse est toujours fausse.
Il est vrai qu’une personne heureuse/joyeuse ne se sent pas toujours vraiment joyeuse, mais il est tout à fait vrai que la tristesse est un mensonge à 100 %.
[rav Henoch d’Alexander ]

"La joie principale de laquelle l'homme doit se réjouir, c'est la joie d'être juif."

[le Zohar]

"L’esprit divin ne repose sur une personne que si c’est dans la joie. "
(guémara Shabbath 30b)

Repasser le passé et craindre pour son avenir font obstacle.

Rabbi Na’hman de Breslev disait que certaines personnes ont peur de se réjouir du présent parce qu’elles anticipent la fin de leur bonheur au moment où elles le vivent.
Elles créent leur propre malheur en se tourmentant avec le passé ou en s’inquiétant pour ce que leur réserve le futur.

Elles perdent toute chance d’être heureuses en ne vivant pas pleinement le moment de bonheur qui leur est donné et en se projetant sur les périodes, passées et futures, sur lesquelles elles n’ont aucune emprise.

=> Apprenons à nous réjouir chaque jour, puisque la joie est l’élément essentiel du bien-être physique et spirituel.

 

Source (b"h) : paroles du rav Avraham Twerski

"Lorsqu’une personne réalise une mitsva, elle ne doit pas voir la mitsva comme un fardeau dont elle cherche à se débarrasser au plus vite.
Mais, elle doit s’imaginer qu’en réalisant cette mitsva, elle va recevoir des millions et des millions de dollars/euros      [dans le texte original = dinaré za'av].

[Pour chaque mitsva,] On doit se réjouir d’une joie sans limite, comme si on recevait pour de vrai des millions de dollars/euros, en récompense d'avoir réalisé cette mitsva."

[Rabbi ‘Haïm Vital  - Cha’ar haMitsvot ]

C'est sûr que le salaire d'une mitsva est infini.
L'idée est d'essayer de s'en rendre compte concrétement (autant que possible) en transposant à une somme, une émotion concrète.
Par exemple, faire une mitsva = ma réaction si je gagne au loto ...
Faisons parler/vivre l'infini dans le fini ...

Et bien dansez maintenant …

+ Et bien dansez maintenant ...

On demande au Rabbi de Karlin : "Pourquoi les ‘hassidim dansent-ils si souvent ? "
Il répondit : "Parce qu’en dansant vous soulevez vos pieds et ainsi, vous vous élevez  de quelques centimètres de la terre et donc, vous vous rapprochez de quelques centimètres du ciel. "

La distance qui sépare la terre du ciel peut sembler infinie, il suffit pourtant à l’homme de faire un effort pour se hisser juste de quelques centimètres pour se rapprocher de D., d’amorcer seulement le plus petit renoncement à ses désirs stériles et il bénéficiera alors de l’aide de D. pour atteindre des niveaux plus élevés.

La joie véritable consiste à se hisser au-dessus de la surface de la terre et d’atteindre les cieux dans sa quête de spiritualité.

 

Source (b"h) : un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Le juif devrait sauter de joie juste parce qu'il est juif, faute de quoi il est ingrat et inconscient, et ne prête aucune attention à la bénédiction matinale (qui ne m'a pas fait goï), que ses propres lèvres murmurent chaque jour."

[Rabbi Moché Leïb de Sassov]

"Quand il se contemple, l'homme bascule dans la tristesse.
Qu'il ouvre les yeux sur la création qui l'entoure et il connaîtra la joie."

[le Baal Chem Tov]

La recette du bonheur …

+ La recette du bonheur ...

Un des moments forts de la prière est la lecture du téhilim commençant par : "acheré yochvé bété'ha" ( Heureux ceux qui habitent dans ta maison!! - Téhilim 84;5).
Le fait de vivre proche de D. (dans Sa maison), c'est s'assurer une vie de vrai bonheur.

Developpons un peu (b"h) ... 🙂

Nous avons :
-> בראשית = Béréchit = 1er mot de la Torah = au commencement ;
-> ישראל = Israël = dernier mot de la Torah.

Chacun de ces 2 mots posséde les lettres permettant de former : אשרי = Heureux!! (achré)
Du début à la fin, la Torah contient/renferme le bonheur/la joie!

Dans ces 2 mots, il reste alors 3 lettres (non utilisées pour former : achré - אשרי) dont la 1ere et la dernière de la Torah, ces 2 lettres formant le mot : lèv (coeur - לב).
=> S'investir de tout son coeur pour faire la volonté de D., est l'unique possibilité de ressentir de la vraie joie, du bonheur authentique, sincère, fort, intense, profond, ...

Une lettre reste alors seule : le tav (ת) = de Torah, de Téchouva, ... ; elle renvoie à la finalité de toute chose : rendre des comptes à D. après notre mort (étant la dernière lettre de l'alphabet).
=> Sache qu'il y aura toujours la téchouva de côté (si besoin), sache que la Torah est infinie (tu ne pourras jamais dire, c'est bon je l'ai acquise!), ...  aie toujours de côté le fait qu'il faudra rendre compte de toute chose (même cachée) à D.

=> L'essence/l'objectif même de la Torah, est contenu dans le terme : 'achré' = heureux!

==> Vivre juif, c'est se donner les moyens d'être le plus heureux possible!!

Shana tova oumévoré'hét (b"h) !!! 🙂

[les 5 livres de la Torah renvoie à la joie : חמשה --> שמחה ]

[Le 1er mot de la Torah a 6 lettres = 6 traités de la michna = Torah Orale
Le dernier mot de la Torah a 5 lettres = 5 livres de la Torah écrite]

La plus grande source de bonheur est : le don de la vie …


"Quelqu’un qui dispose d’une sensibilité spirituelle ne perçoit pas la vie comme quelque chose de neutre, qui serait amélioré ou détérioré par des expériences positives ou négatives.

Bien au contraire, être vivant est une bonne raison d’être au comble de la joie, même dans les expériences les plus négatives ; la vie est la possibilité de grandir, et rien ne vaut mieux que cela."

[Rav Akiva Tatz]

"Le bonheur ne dépend pas de causes extérieures, il dépend de l’homme lui-même."

[le ‘Hazon Ich]

---> Il est impossible d’attendre que tout aille bien pour être joyeux., et celui qui fait dépendre sa joie de facteurs extérieurs ne trouvera jamais de moments particuliers le réjouissant.

D. attend que nous soyons joyeux dans toutes les situations, et sans aucune condition.

 

 N’oublions pas :
-> "La joie réelle, c’est ce qu’on éprouve quand on fait ce qu’on doit faire ...
Le visage peut refléter les larmes ou la tension ; mais si le voyage est entamé, si on est conscient que nous construisons ce que nous devons construire, notre cœur chantera en nous malgré la peine de notre corps et les larmes sur notre visage.
"
[rav Akiva Tatz]


->
"Il faudra se forcer à être heureux, car la tristesse affaiblit et la joie renforce."
[rabbi Nahman de Breslev]