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Prier avec la communauté

+ Prier avec la congrégation :

-> Il est très important d'essayer de prier en minyan. C'est une obligation absolue, comme le dit la guémara (Pessa'him 46a) : un voyageur qui n'a pas de minyan doit continuer son chemin en avant [dans la direction où il voyage] jusqu'à quatre mil [environ 5 km] pour pouvoir prier avec un minyan ou même retourner en arrière jusqu'à un mil pour trouver un minyan.
Cette loi est écrite dans le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 90.16). A plus forte raison doit-on se lever du lit pour aller prier à la synagogue.

-> Maharam 'Halawa commente sur cette guémara : "De cette loi nous pouvons tirer la conclusion qu'à plus forte raison, si un homme se trouve dans la ville et prie malgré tout chez lui, il ressemble aux hommes méprisables et aux arrogants".
Pourquoi les appelle-t-il méprisables et arrogants? On devrait les appeler simplement paresseux?!
La raison est qu'il n'y a pas plus méprisables qu'eux. Si toute la congrégation prie à la synagogue, mais qu'ils ne participent pas et restent seuls chez eux, c'est comme s'ils étaient excommuniés. Certains restent vautrés dans leur lit, trop paresseux pour se lever, si bien qu'ils manquent le minyan et prient chez eux. Il n'y a pas plus méprisables qu'eux. D'autres ne vont pas à la synagogue à cause de leur arrogance : c'est au-dessous de leur dignité d'être debout parmi la foule et de ne pas recevoir le respect que leur esprit méprisable les convainc qu'ils méritent. D'autres encore pensent, par orgueil, que leur sommeil est plus important que la prière avec un minyan.
C'est pour cela qu'il les appelle "méprisables" et "arrogants" et pas seulement "paresseux".

-> Les poskim (autorités halakhiques) écrivent (voir Michna Beroura 90.29) qu'il est interdit de manquer la prière avec un minyan même pour étudier la Torah.
Nos Sages (guémara Taanit 8a) enseignent que la prière avec un minyan est acceptée quand bien même on ne s'est pas bien concentré (kavana). [Cela ne veut pas dire qu'on est dispensé de se concentrer, mais seulement que la prière n'est pas détestée par le ciel.]

-> Le midrach (Dévarim rabba 2,12) enseigne que la supplication d'une congrégation (minyan) ne reste jamais sans réponse.

-> Il dit aussi (midrach Eikha rabba 3,3) que celui qui prie après que la congrégation ait terminé, ses actes sont passés en revue (c'est-à-dire qu'Hachem examine de près ses actes. Et qui peut soutenir un tel contrôle?)

-> On raconte l'histoire (voir Michna Beroura 90.29) de Rav Zalman Mirels [le beau-père du 'Hakham Tsvi] qui, sur sa route vers la synagogue, rencontra un marchand qui voulait lui vendre des pierres précieuses à bon profit. Il a refusé de l'accompagner et lui a demandé de revenir après la prière.
Plus tard, lorsqu'il entendit que les pierres précieuses avaient été vendues à quelqu'un d'autre qui avait gagné grâce à cela une fortune, Rav Mirels fut très heureux d'avoir pu renoncer à une grosse somme d'argent pour prier avec un minyan.

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-> Le Gaon de Vilna écrit que l'ordre de nos prières est construit sur l'ordre des mondes célestes, et il ne faut jamais, D. en préserve, sauter une partie de la prière.
Les Sages n'ont permis d'omettre certains Pessoukei DeZimra (les versets de louange précédant Baré'hou) que pour pouvoir prier la Amida [avec la congrégation].
Même à ce sujet, les autorités ont écrit (voir Michna Beroura 52.1) qu'un homme doit faire l'effort d'arriver à l'heure afin de ne pas avoir à omettre des passages, parce que cela brouille les conduits célestes par lesquels passent les prières.
Cette tolérance [d'omettre certains passages] ne s'applique que si l'on n'a pas le choix [et après la prière, il faut réciter tout ce que l'on a sauté, comme c'est écrit dans le Choul'han Aroukh]. Mais D. préserve de faire cela régulièrement, car c'est absolument interdit.

La kavana dans la prière

+ La kavana dans la prière :

-> "de Le servir de tout ton cœur" (Ekev 11,3)
La guémara (Taanit 2a) explique que le service du cœur, c'est la prière. La concentration est donc essentielle.

-> Hachem désire le cœur.
[guémara Sanhédrin 106b ]
[en prière, on ne doit pas seulement faire bouger nos lèvres, on doit faire faire bouger notre cœur vers Hachem. ]

-> La prière de l'homme n'est écoutée que s'il "met son âme dans sa main", c'est-à-dire s'il prie avec kavana (concentration et ferveur).
[voir le texte guémara Taanit 8a ]

-> La personne qui prie doit orienter son cœur vers le ciel, comme il est écrit : "Guide leur cœur, que Ton oreille soit attentive" (Téhillim 10,17).
[guémara Béra'hot 31a ]

-> Lorsque tu pries devant Hachem, ne laisse pas ta prière devenir un devoir routinier. Elle doit être une demande de miséricorde et une supplication devant Hachem (Pirké Avot 2,13).
Si un homme prie comme une tâche routinière, sa prière n'est pas une supplication [et n'est pas acceptée favorablement].
[guémara Béra'hot 28b ]

-> Celui qui prie doit s'imaginer que la Présence Divine (Chékhina) est devant lui.
[guémara Sanhédrin 22a ]

-> Lorsque vous priez, soyez conscients de Celui devant Qui vous vous tenez.
[guémara Béra'hot 28b ]

-> Si quelqu'un ne se concentre pas bien sur sa prière, [il est considéré comme insolent et] il mérite d'être frappé à coups de marteau afin qu'il se concentre.
[guémara Béra'hot 34a ]

-> Pendant la prière, n'ayez pas un cœur double, une partie portant son attention à Hachem et l'autre partie portant son attention à d'autres choses.
[midrach Tan'houma - Ki Tavo 1 ]

-> Le Roch (Or'hot 'Haïm 36) écrit : "Concentre-toi sur tes prières parce que la prière est le service du cœur. Si ton fils te parlait en pensant à autre chose, cela ne te contrarierait-il pas? Alors à bien plus forte raison lorsque toi, qui viens d'une goutte repoussante, tu t'adresses au Roi du Monde! [...] A quoi bon demander pardon d'avoir dit si souvent 'Pardonne-nous' [dans l'Amida] sans penser à ce que nous disons".

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-> Si un homme s'est bien concentré pendant sa prière, il peut être sûr qu'elle est entendue.
[midrach Dévarim rabba 2,1 ; Yérouchalmi Berakhot 5,5 ]

-> Deux hommes sont alités pour la même maladie, ou sont montés sur l'échafaud pour le même délit. Tous deux prient [d'être sauvés, pourtant la prière de l'un est exaucée et l'autre ne l'est pas.
Pourquoi cela?
Celui qui a fait une "prière entière" [c.-à-d. avec kavana] est exaucé et celui dont la prière était "incomplète" n'a pas été exaucé.
[guémara Roch Hachana 18a ]

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-> La guémara (Béra'hot 32b) énonce quatre choses qui demandent un renforcement constant, l'une d'elles étant la prière.
Rachi commente : un homme doit toujours s'encourager de toutes ses forces pour y parvenir.

-> Dans la guémara (Shabbat 127a), la concentration dans la prière est comptée parmi les choses pour lesquelles un homme reçoit les fruits de la récompense dans ce monde tandis que le capital est gardé pour le monde futur.

-> A D. ne plaise de prendre cela à la légère, car si on le fait et qu'on ne s'efforce pas de se concentrer, c'est comme si l'on montre qu'on ne croit pas que la Chekhina est devant soi. Il faut donc se renforcer et faire des efforts, et au moins vouloir se concentrer autant que possible, et s'en désoler. Et celui qui fait l'effort de se purifier bénéficiera de l'aide divine.

-> Si tu ressens le besoin de parler dans une synagogue, alors parle à D.!!

-> Pourquoi est-ce que devant un film, tu exiges un silence total ; alors que tu n'acceptes pas de devoir te taire dans une synagogue, la maison de D.?

-> "Vous révérerez Mes Sanctuaires" (Kédochim 19,30)

b"h, Le sujet a pu être traité dans les articles suivants :
-> https://todahm.com/2014/08/08/parler-pendant-la-priere
-> https://todahm.com/2014/02/01/1036

Ci-dessous, quelques idées nouvelles, véridiques, même si pas forcément très agréables à connaître ...

-> Selon le Zohar (Chémot 131b, cf.Iguéret haKodech 24), une personne qui parle durant la prière, dans une synagogue, n'a pas de part dans le D. d'Israël

-> Rabbi Yéhouda haHassid (1150-1217 - Séfer 'Hassidim 209) fait remarquer que c'est souvent dans les synagogues qui ne sont par traitées avec respect par les juifs qui y prient, que en fin de compte, elles vont être profanées par nos ennemis, et transformées en temples idolâtres.

-> Rabbi Yossef Caro (Ora'h 'Haïm 151,1) a statué : "Il est interdit de se conduire de façon légère dans une synagogue. Cela inclus les plaisanteries et les paroles vaines."

-> Les cosaques (1648-1649) ont tué 100 000 juifs, détruit 300 communautés juives.
Comment une telle tragédie a pu avoir lieu, alors que la très grande majorité de ces juifs observait la Torah?

Rabbi Yom Tov Lipman Heller, connu sous le nom de : Tossefos Yom Tov (1578-1654), a dit qu'on lui a révélé en rêve, que cette catastrophe a eu lieu, car les personnes parlaient dans la synagogue durant la prière.
Il a d'ailleurs composé une prière afin de bénir ceux qui se retiennent de parler à la synagogue.

-> Le Imré Emet a dit que si la majorité des juifs séfarades n'ont pas été touchés par les horreurs de la Shoa, c'est parce qu'ils témoignaient le plus grand respect à leur synagogue.

-> On a demandé à Rabbi Shlomo Zalman Auerbach, comment il fallait gérer le cas d'un adulte respectable, qui dérangeait la prière, à la synagogue, par des discussions incessantes.

Rabbi Auerbach a répondu par une question :
"Que ferions-nous si un terroriste s'est introduit dans une synagogue dans le but de se faire exploser?
Une personne qui parle à la synagogue pendant la prière n'est pas différente d'un terroriste.
Les 2 causes aux juifs de perdre leur époux(se) et d'être orphelins."

[Pour préserver le libre arbitre de chacun, on ne peut pas voir directement la conséquence du fait de parler durant la prière.
Mais, à l'image d'un bébé qui appuie sur le bouton de l'arme nucléaire, nos paroles, alors que ce n'est ni le moment, ni le lieu, ont un impact dévastateur!]

-> Une personne a dit à Rabbi Avigdor Miller qu'on venait de diagnostiquer à son fils le cancer (que D. nous en préserve).
Rabbi Miller lui a demandé si dans sa synagogue, les personnes parlaient durant la prière.
La personne lui a répondu que lui ne parlait pas durant la prière, mais que d'autres le faisaient.

Rabbi Miller lui a dit de trouver une autre synagogue, car les personnes qui parlent pendant la prière empêchent les prières de tous les fidèles d'atteindre le Ciel.

La personne a changé de synagogue, et peu de temps après plus aucune trace de cancer n'a été trouvée chez son fils.

[Un Rabbi de Brooklyn a été approché par un de ses fidèles, dont son fils venait d'être diagnostiqué comme ayant le cancer.

Suivant l'avis du Rabbi Miller, il a suggéré à toute la communauté de prendre sur elle de ne pas parler durant la prière pendant une année entière, à compter de maintenant.
Toute la communauté a accepté, et quelques semaines plus tard, il s'est avéré qu'il n'y avait plus de trace de cancer ... ]

Il y a un temps pour tout, même pour savoir se taire, malgré l'envie ... et par cette attitude, on peut amener beaucoup de bénédictions sur nous, nos proches et tout le peuple juif.

"Parfois [dans notre vie], on se sent dépassé par les difficultés qui nous font face.
Le refrain trop commun est : "Je n'y arriverai pas!"

La réponse de D. est : "Je suis là, disponible et capable de t'envoyer l'aide dont tu as besoin.
Tout ce que je te demande, c'est que tu M'appelles à l'aide."

Par le biais de la prière, nous méritons l'aide divine dont nous avons désespérément besoin."

[Rav Pinkous]

Après la Amida, il faut rester debout pour confesser humblement ses péchés, afin de réduire au silence les Accusateurs célestes.
Si le fidèle prie avec ferveur, sans s'écarter ni à droite ni à gauche, sa prière sera acceptée ; Hachem qui a édicté des décrets contre lui les annulera et lui permettra d'avoir part au monde futur.
Cependant, s'il revient à ses anciens errements après sa confession (il est normal de retomber, mais on doit faire de son mieux, avoir une téchouva vraiment sincère), tous ses fautes antérieurs se transformeront en accusations contre lui.
[Zohar - Pékoudé 262a]

La réciprocité de la prière

Lorsqu'un pauvre demande à un riche de satisfaire sa demande, et que ce dernier a les moyens de le faire, le riche doit compatir à la situation du pauvre s'il veut avoir de la miséricorde. Une fois que le riche s'identifie à la douleur du pauvre, il acquiescera certainement à sa demande.
De même, lorsque le peuple juif est en détresse, il crie à Hachem d'avoir pitié de lui, en espérant qu'il se montrera compréhensif à son égard.

Puisque D. répond toujours aux demandes de Sa nation, l'individu doit également adresser ses pensées et ses prières à Hachem. Le mot même de "prière" (téfila) connote "l'attachement", comme dans le verset : "J'ai été uni [naftoulé] par les liens divins [niftalti]..." (Béréchit 30,8).
Alors Hachem répond, en quelque sorte, en s'attachant à eux, afin d'avoir pitié d'eux.

Tel est donc le sens profond du verset "D. vit les Bné Israël, et D. connut (vayéda Elokim - Chémot 2,25)".
Le verbe "connaître" (vayéda) implique "l'attachement", comme dans le verset "Adam connut (vayéda) 'Hava" (Béréchit 4,1).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémot 2,25]

Alénou Léchabéa’h

+ Alénou Léchabéa'h :

-> La conclusion de nos 3 prières se fait par le Alénou Léchabéa'h, qui a été composé par Yéhochoua alors qu'il conduisait le peuple juif à travers le Jourdain pour enfin entrer en terre d'Israël après 40 ans d'errance dans le désert.

La 1ere partie exprime la prise de conscience de la grandeur d'Hachem et du fait qu'il n'y a rien d'autre que Lui dans le monde. Nous déclarons également notre immense fierté et notre joie d'être Son peuple élu et de mériter d'avoir une relation personnelle et aimante avec le Roi infini et tout-puissant.
Le Yessod véChorech haAvoda (porte 5, chap.10) écrit que la joie de dire Alénou Léchabéa'h devrait nous remplir de la plus grande joie possible que l'homme puisse jamais ressentir.

-> Le Kaf ha'Haïm (Ora'h 'Haïm 622:6), citant des sources kabbalistiques anciennes, écrit que le fait de dire Alénou à la fin des prières garantit que toutes les bénédictions et l'abondance que nous avons gagnées grâce à notre prière ne seront pas volées par certaines forces spirituelles impures/accusatrices.

Le rav Pinkous (à la fin de Néfech Chimshon sur le siddour) explique que ce concept énigmatique ne fait pas seulement référence aux bénédictions de santé, de richesse, ... qu'Hachem nous a promises en récompense de notre prière.
Au contraire, le principal succès de la prière était la clarté d'esprit atteinte pendant la prière. Nous avons pris conscience de la grandeur d'Hachem et de son contrôle total sur tous les événements du monde.
Nous nous sommes tenus dans l'intimité absolue du Kodech haKodachim (dans la Amida) et avons vu que rien n'existe dans le monde en dehors d'Hachem et de Sa volonté.
Tout cela se passe pendant la prière, mais lorsque nous retournons dans le monde extérieur, le yétzer ara essaie de nous faire oublier toutes les vérités que nous avons apprises et de nous convaincre que la vie est une suite de coïncidences et que nous sommes responsables de notre propre destin.
Si le yétser ara réussit, il nous vole en effet la bénédiction ultime que nous avions acquise.

Selon le Ramban, le but de la Création du monde est pour permettre à l'homme de reconnaître et proclamer que Hachem a créé le monde (rien ne peut exister une seconde sans qu'Il le permette) et qu'Il contrôle ce qui s'y passe, à la fois le monde en général mais également chaque petit détail de la vie d'une personne (sans ne peut se faire sans un décret Divin le permettant).
Dire Alénou Léchabéa'h aide à consolider la vérité le but de la Création du monde (kavanat hayétsira) dans notre esprit, et de cette façon, agit comme un bouclier pour contrecarrer toute tentative du yétser ara de nous faire perdre ce que nous avons gagné pendant la prière.

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-> Le Alénou Léchabéa'h est tellement beau et puissanteque nos Sages nous disent qu'elle doit être prononcée avec crainte et trépidation, car au moment où nous le prononçons : "Toutes les armées célestes écoutent, et Hachem se tient debout avec tout Son entourage céleste, qui proclame :
Heureux le peuple pour lequel il en est ainsi, heureux le peuple dont D. est Hachem" (voir Michna Béroura 132:8).

=> Après avoir terminé toute la prière, nous nous levons pour la grande finale au cours de laquelle, avec fierté et joie, nous déclarons qu'Hachem est notre Roi et le Maître du monde, et nous prions pour que tout le monde se joigne à nous. Et Hachem lui-même, dans toute Sa gloire, avec les légions célestes, vient écouter votre grande déclaration. Les légions célestes attendent de vous suivre et de chanter les louanges du peuple juif et d'Hachem.
D'où l'importance de ne pas négliger le Alénou Léchabéa'h, pour ne pas retirer notre couronne qui symbolise notre statut de peuple élu, pour ne pas montrer un désintérêt à Hachem avec les anges Célestes, pour ne pas fouler du pieds cette conclusion de la prière où l'on proclame la toute-Puissance et Unicité d'Hachem, ...

"Nos Sages ont institué de nombreuses bénédictions de louange, de remerciement et de demande, afin que nous nous souvenions constamment du Créateur".
[Rambam - Hilkhot Béra'hot 1:3]

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-> Le 'Hida écrit que les lettres du mot "béréchit" (בראשית), le premier mot de la création, sont les premières lettres des mots : "Békol Ram Avaré'h Chem Yitbara'h Tamid" (Je louerai constamment Hachem à haute voix) pour suggérer que le but de la création est que l'homme bénisse constamment Hachem.

Un tsadik prend plaisir à élever les étincelles divines, c'est-à-dire à élever les étincelles divines emprisonnées dans les "écorces" (klipot) de l'impureté. Comment les élève-t-il?
Par son étude de la Torah et ses prières, toutes deux articulées avec la bouche.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Toldot 25,28]

"Celui qui pleure dans la nuit, sa voix est entendue et les étoiles pleurent avec lui."

[Rabbi Na'hman de Breslev]