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Faire du ‘hessed & étude de la Torah

+ Faire du 'hessed & étude de la Torah :

-> Le 'Hazon Ich a dit à un talmid 'hakham s'interrogeant s'il valait mieux consacrer son temps de 'hessed à plutôt étudier la Torah :
"Si tu veux de la clarté dans l'apprentissage de la Torah, le moyen d'y parvenir est de faire du 'hessed. Votre 'hessed ... est le meilleur investissement que vous puissiez faire.
La Torah n'est pas un exercice intellectuel ; c'est une question d'âme. Plus l'âme (néchama) d'une personne est élevée et purifiée, plus elle sera capable d'absorber la Torah.
Votre effort [dans le 'hessed] garantira votre succès dans l'apprentissage, et non pas l'inverse."

-> Le 'Hazon Ich enseigne :
"D. préserve de penser que la Torah est une sagesse comme les autres. Elle est la conscience (le néféch) même de chaque juif.
Lorsque ce néfech grandit en chacun, par l'accomplissement d'actes de 'hessed (faire du bien à son prochain) notamment, il est apte à recevoir encore plus de Torah. Et on ne perd rien en retour, bien au contraire."

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-> Une autre fois, le 'Hazon Ich répondit à un étudiant en yéchiva :
La guémara (Shabbath 105a) explique que le mot "Anochi" est un acronyme de "Moi [Hachem], mon âme, Je l'ai écrite et Je l'ai donné [dans la Torah] (Ana nafchi katavit yaavit).
Le Ram'hal explique qu'Hachem s'est, pour ainsi dire, inscrit Lui-même dans les lettres de la Torah.
Le Ramban (intro de son commentaire sur la Torah) établit que la Torah est une longue chaîne de Noms d'Hachem.

Si l'on considère que la Torah est une entité spirituelle, comment une personne faite de chair et de sang peut-elle entrer en relation avec un objet éternel et étranger à ce monde?
Ce type de connexion n'est possible que lorsque l'âme d'une personne a affiné son corps. Cela se produit lorsqu'il ne cède pas à ses désirs matériels et s'engage dans autant d'activités spirituelles que possible. Votre 'hessed est en train de raffiner votre âme.

Par conséquent, votre implication dans le 'hessed n'est pas une contradiction avec l'apprentissage de la Torah. Au contraire, c'est la façon dont tu atteins une acquisition de la Torah. Ce n'est qu'alors que la Torah ne fera plus qu'un avec vous.
Il en va de même pour chacun d'entre nous. Sinon, nous ne sommes que des âmes dans lesquelles on aurait chargé des livres saints.

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-> Le rav 'Haim Kanievsky souligne : "Tous les temps d'apprentissage ne sont pas égaux, et si vous voulez magnifier vos réalisations en matière de Torah, le meilleur moyen d'y parvenir est le 'hessed."
[rapporté par le rav Michel Yéhouda Lefkovitz]

-> Il est écrit : "Alors, tu prendras plaisir en Hachem" (az titanég al Hachem - Yéchayahou 58,13).
Ce verset ne fait pas seulement allusion au monde à venir, mais également à ce monde. Et le plaisir principal est de faire du 'hessed aux autres.
[rav Meir 'Hadach]

-> La santé spirituelle de la nation juive peut être mesurée en évaluant notre compassion pour les autres.
Le véritable perfection (chlémout) comporte 3 aspects : une personne doit être shalem (en paix) avec les autres, avec elle-même et avec son Créateur. [Maharal]
Vivre de manière égoïste nous éloigne de tout ce qui est saint. La Présence Divine ne s'installe sur nous que lorsque nous sommes unis pour prendre soin les uns des autres. À ce moment-là, Il est notre Roi, et nous sommes Son peuple. [rabbanit Feldbrand]

Tout comme une structure solide a besoin d'un soutien fiable, chacun d'entre nous a besoin d'une base solide pour nous aider dans nos voyages à travers la vie. La michna des Pirké Avot nous informe que nous sommes soutenus par la puissance de la Torah, de la avodah (prière) et des guémilout 'hassadim ('hessed). Si l'une de ces fondations est faible, notre structure [personnelle et collective] s'effondrera. Elle n'aura pas la capacité de nous propulser vers le Gan Eden.
[voir aussi : https://todahm.com/2021/04/25/la-torah-une-mitsva-entre-lhomme-et-lui-meme ]

-> La guémara (Avoda Zara 17b) rapporte :
Rav 'Hananya ben Téradiyon, l'un des 10 martyrs tués par les Romains, a dit à Rabbi Elazar ben Prata : "Je n'ai pas été épargné [de devoir mourir] parce que je n'ai fait qu'apprendre la Torah, alors que toi tu as été épargné parce que tu as appris la Torah et que tu t'es consacré aux guémilout 'hassadim ('hessed)".
=> Rav 'Hananya ben Téradiyon était un gabbaï tsédaka, et pourtant cette guémara nous dit qu'il estimait ne pas avoir fait assez de 'hessed pour mériter le salut.

-> Le géant en Torah, le rav Isser Zalman Meltzer a dit : "Qui dit que je gagnerai mon Gan Eden pour mes livres de Torah? Il est fort probable que mon passeport pour le Gan Eden sera de mes actes de 'hessed".

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-> Un étudiant en Torah avait un compagnon d'étude très faible à qui il fallait répéter de nombreuses fois les choses. L'étudiant passait beaucoup de temps à expliquer des connaissances simples à cette personne, et il pensait qu'il aurait pu exceller s'il étudiait avec d'autres compagnons d'étude ('havroutot).

Il fit part de ses interrogations au Steipler, qui lui répondit que ce 'hessed qu'il prodiguait à son compagnon d'étude serait récompensé par une compréhension plus rapide et plus élevée de ce qu'il étudiait avec d'autres 'havroutot.
Il ne fallait donc pas abandonner son faible partenaire.

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-> "Une personne qui étudie la Torah fait un grand acte de bonté aux juifs"
[le 'Hazon Ich]
[voir aussi : https://todahm.com/2021/09/10/etudier-la-torah-faire-du-bien-a-son-prochain ]

-> Quiconque se consacre uniquement à la Torah, sans pratiquer des actions de bonté (guémilout 'hassadim), est semblable à un homme sans D.
[rav Houna - guémara Avoda Zara 17b]

-> Hachem a dit aux juifs : Qu'est-ce que Je vous demande? Si ce n'est que vous vous aimez les uns les autres et que vous vous honorez les uns les autres".
[Tana déBé Eliyahou rabba 28]

-> Dans sa création, l’homme a comme ultime but de servir aux autres : "l’homme n’a été créé que pour aider les autres" [rav 'Haïm de Volozhin - rapporté par son fils dans l'introduction au Néfech ha'Haïm]

-> Nos Sages (guémara Sota 14a) enseigne : "La Torah débute par un acte de bonté (lorsque Hachem donna des peaux à Adam et ‘Hava pour se couvrir) et se termine par un acte de bonté (lorsqu’Hachem Lui-même procéda à l’enterrement de Moché).
Le Gaon de Vilna explique que lorsque nous voulons savoir de quoi parle un livre, nous lisons le début et la fin, et alors on a une idée du thème de base du livre.
La Torah commence par du 'hessed et se finit par du 'hessed. Ainsi, nous savons que le 'hesséd (bonté) est le thème principal de la Torah.
En ce sens, dans une lettre à sa femme, le Gaon de Vilna écrit : "car c'est l'essentiel de la Torah : rendre autrui joyeux [de façon cashère]" (ouvazé rov aTorah léchaméa'h aadam).

-> Dans la Torah, il n'y a pas une lettre en trop. Or, le mot : 'hessed (bonté) apparaît 245 fois dans la Torah, ce qui témoigne de son importance.

-> b'h, pour poursuivre ce sujet : L'essentiel de la Torah : aime ton prochain! : https://todahm.com/2021/04/25/lessentiel-de-la-torah-aime-ton-prochain

"Si tu prêtes (talvé) de l'argent à l'un de mes peuples, au pauvre qui est avec toi" (Michpatim 22,25)

-> Selon (Tana déBé rabba 18) : "Une personne n'est accompagnée [mélavin] vers son lieu de repos éternel ni par de l'argent, ni par de l'or, mais seulement par des paroles de Torah et de bonnes actions".

-> Par conséquent, si vous voulez que votre argent vous accompagne dans le monde de la Vérité, sachez que "le pauvre", seulement ce que vous donnez aux pauvres, seront "avec vous" (éternellement), après une longue vie dans ce monde (éphémère).
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

Lorsque quelqu’un veut faire davantage de tsédaka, Hachem lui donne de l’argent pour le faire

La guémara (Baba Batra 9b) dit : " 'Celui qui poursuit la tsédaka et le 'hessed trouvera la vie, la tsédaka et l'honneur (Michlé 21,21)'. Qu'est-ce que cela signifie lorsque l'on dit que celui qui poursuit la tsédaka trouvera la tsédaka?
Cela nous enseigne que si une personne cherche à donner de la tsédaka, Hachem lui fournira de l'argent afin qu'elle puisse donner de la tsédaka".

[ainsi plus on désirera donner à la tsédaka, plus Hachem nous en donnera les moyens de le faire (il faudra être vigilant car selon le 'Hafets 'Haïm avec l'argent vient aussi un yétser ara plus fort faisant qu'il nous sera plus difficile alors de donner notre argent à de bonnes causes (libre arbitre oblige). ]

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-> Le 'Hida cite cette guémara, et l'applique au verset : "Prenez pour Moi un don (térouma), de tout homme qui a un cœur généreux (yidvénou libo)" (Térouma 25,2).
Il explique que cela peut être compris comme signifiant que si une personne a un cœur généreux et veut faire la tsédaka, sa récompense sera qu'on lui donne de l'argent pour qu'elle puisse faire la tsédaka.

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-> Le Maharcha explique que la guémara parle d'une personne qui n'a pas d'argent à donner, mais qui court après les autres et les convainc de faire la tsédaka. La récompense pour une telle personne est qu'Hachem lui donne de l'argent afin qu'elle puisse elle-même faire la tsédaka.

Faire des bontés à son prochain = faire la guerre contre Amalek

+ Faire des bontés à son prochain = faire la guerre contre Amalek :

-> Rabbi Moché Cordovéro (Tomer Dévora - chap.1) enseigne :
"L’homme doit s’efforcer de ressembler à son Créateur dans toutes ses actions et dans toutes ses midot ; car voici que son corps et son âme ont été forgés par Hachem de telle manière qu’il soit à l’exacte image d’Hachem.
Ainsi, lorsque l’homme n’accomplit pas des actes de bonté à l’image d’Hachem, il trahit son apparence et son essence à tel point qu’on pourra dire sur lui (les anges en particulier) : cet être humain est très beau, exactement à l’image d’Hachem, mais toutes ses actions sont l’exact contraire de son apparence ...
C’est pourquoi l’homme doit s’efforcer de ressembler à Hachem dans toutes Ses midot de bonté, de compassion, de patience et en particulier dans les 13 midot de bonté d’Hachem qui sont appelées : Kéter (la couronne d’Hachem)."

-> Il en ressort qu’à chaque fois que nous renforçons la bonté entre les Bné Israël et rehaussons l’importance de chaque juif nous participons à un combat direct contre Amalek.
En effet, lui veut effacer la présence d’Hachem de sur la terre et mépriser toutes les valeurs Divines qui existent en bas, et nous par notre bonté ('hessed), nous nous attachons à renforcer l’image d’Hachem présente en chaque juif et développons les midot de bonté Divine sur terre.

Lorsque nous faisons de la bonté, nous devons nous efforcer de ne pas nous limiter à l’aide matérielle que nous apportons à l’autre mais de rehausser son honneur et par là même : l’image Divine de notre prochain.
A l’inverse Amalek s’efforce de mépriser l’importance Divine du peuple d'Israël et par la moquerie et l’impureté il refroidit chaque juif dans sa spiritualité.
D’autre part, grâce à la mida de bonté, nous renforçons également la présence des d’Hachem en nous-mêmes puisque nous nous efforçons de nous attacher à Ses midot Divine, jusqu’à lui ressembler le plus possible, ce qui sera également un grand kiddouch Hachem.
[d'après le rav Chmouël Hagege (sur Pourim)]

-> Le Rambam, à ce sujet, écrit qu’il n’y a pas de plus grande mitsva que celle de réjouir les veuves, les orphelins, et les malheureux car celui qui agit ainsi ressemble à la Présence Divine.
Il a donc effacé Amalek sur terre en faisant apparaître l’image et les midot d’Hachem en lui-même et en rehaussant la valeur Divine de son prochain.

On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale

+ On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale :

-> Le 'Hida pose une question que beaucoup de gens se posent.
Nos Sages parlent en bien de quelqu’un qui donne la tsédaka et disent qu’il reçoit une grande récompense. Cependant, le fait demeure que nous voyons beaucoup de gens qui donnent beaucoup de leur argent à la tsédaka mais ne méritent pas ces bénédictions. Parfois, ils vivent une tragédie ou perdent tout leur argent. Qu’est-il arrivé à leur récompense?

Le 'Hida dit qu’une réponse à cette question est que ces hommes étaient destinés à mourir, et que leur vie a été sauvée grâce au mérite de leur tsédaka.
Comme un pauvre est considéré comme mort, grâce au mérite de leur tsedakah, Hachem leur a permis d’accomplir leur sentence de mort dans la pauvreté.

Une autre réponse est que l’on ne peut voir la bénédiction dans son argent que si toute sa fortune est obtenue honnêtement et de manière juste. Si une partie de sa richesse a été obtenue par ruse ou vol, Hachem ne veut pas de sa tsédaka et elle ne sera pas une source de bénédiction. Au contraire, elle mènera à la pauvreté.

Observe la récompense de ceux qui font de la tsédaka et du 'hessed.
Ils ne sont pas à l'ombre ... des anges ... ils sont à l'ombre d'Hachem.
Comme il est écrit : "Combien précieuse est ta bonté, Hachem, l’Homme s’abrite à l’ombre de Tes ailes" (Téhilim 36,8)

[midrach Ruth rabba 5,4]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed 2,4) explique que sous les ailes d'Hachem implique que c'est Hachem lui-même qui nous juge.
Or même les anges les plus miséricordieux ont un élément de rigueur, qui va contribuer à nous juger sévèrement.
Seul Hachem peut nous témoigner 100% de miséricorde, de compassion.
Ainsi être jugé sous Ses ailes c'est s'assurer un jugement le plus favorable possible.

"Heureux ceux qui font la charité en tout temps" (achré ... assé tsédaka bé'hol ét - Téhilim 106,3).
Comment peut-on faire la charité à tout moment?
Il s'agit d'une référence à celui qui pourvoit aux besoins de ses enfants lorsqu'ils sont jeunes. [guémara Kétoubot 50a]

En effet, on peut accomplir une mitsva lorsqu'on gagne de l'argent, parce qu'on recueille des fonds qui serviront à nourrir ses jeunes enfants. Même dans ce cas, on doit veiller à mener ses affaires honnêtement, afin que la mitsva soit accomplie de manière appropriée.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 5,7 ]

La tsédaka nous sauve de la mort

-> "Ta vertu marchera devant toi, et derrière toi la majesté d'Hachem fermera la marche"
Le Radal explique : nos bonnes actions nous précéderont pour que l'on soit jugé favorablement et tenteront de nous sauver de la mort, comme il est écrit 'la tsédaka sauve de la mort' (Michlé 11,4 & 10,2)."

-> Nos commentateurs expliquent, qu'en hébreu, les initiales de la phrase "et la tsédaka sauve de la mort" (וצדקה תציל ממות - Michlé 11,4) forment le mot "mort" (mavét - מות).
Cela permet de déduire que lorsqu'on donne de la tsédaka, on est préservé de la pauvreté, et donc automatiquement, on n'est pas concerné par ce qu'affirment nos Sages (guémara Nédarim 64a), qu'un pauvre est considéré comme mort.

En ce sens, selon le Zohar haKadoch (Ekev 273b) : "Nous disons que la tsédaka sauve de la mort, car le pauvre est considéré comme mort, et donc, celui qui lui donne de l'argent lui redonne vie, et en retour, Hachem lui accordera également la vie".

Il faut comprendre quel est ce système de "mesure pour mesure" dont parle le Zohar : pourquoi le bienfaiteur bénéficie-t-il d'une protection contre la mort?
Le pauvre a un statut de mort, et lorsque quelqu'un lui accorde la charité, il le "ressuscite".
Par conséquent, du fait que le donateur s'est investi dans la résurrection des morts en sauvant le pauvre de la mort, Hachem le récompense en lui accordant la vie à lui aussi.

-> "Il existe deux sortes de tsédaka: celle qui sert à sauver l'homme d'une mort violente, et celle qui sert à sauver l'homme du jugement de l'enfer" [guémara Baba Batra 10a]
[ainsi la tsédaka nous apporte de la 'vie' dans ce monde et dans le monde à Venir. ]

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-> "L'homme ne subira jamais le moindre préjudice en accomplissant la mitsva de tsédaka"
[Rambam - Lois sur les dons aux pauvres 10,2 ]

-> "4 choses déchirent la sentence de l'homme: la charité, les cris d'imploration, le changement de prénom et le changement au niveau des actes."
[guémara Roch Hachana 16b]

La tsédaka = téchouva & expiation des fautes

+ La tsédaka mène à la téchouva :

-> Le Noam Élimélé'h (parachat Vayéchev) écrit : "Certains hommes ont des actions corrompues. Cependant, comme ils ont naturellement bon cœur et une propension à aider les autres, ils sont attirés par la téchouva. C'est ce que dit le roi David : "Seuls le bien et la bonté ('hessed) me poursuivent tous les jours de ma vie, et je vivrai dans la maison de Hachem tout au long de mes jours" (Téhilim 23,6).
Cela signifie que même si l'on ne possède que la mida de la bonté, elle nous poursuivra toute notre vie et nous incitera à faire téchouva."

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+ La tsédaka expie les fautes :

-> Nous apprenons de cela que la tsédaka et le 'hessed (bonté) ont le pouvoir d'amener une personne à faire téchouva et à expier ses fautes. Cela ressort également du verset : "Et vos fautes seront rachetés par la tsédaka" (Daniel 4,24).

Le rabbi de Kretchnif affirme que cela est également évoqué dans la Michna (Zéva'him 5:8) qui stipule que le sang du Korban Pessa’h doit être placé "kénéged hayessod" (sur les fondations du Mizbéa'h).
Ceci suggère que la tsédaka peut même expier les fautes qui affectent les fondations du monde.

Hachem nous rembourse nos dons avec un supplément

"Hachem ne manque jamais de rembourser une dette. Il rembourse une personne pour tout ce qu'elle fait de bien, mais il ajoute également un bonus supplémentaire.
Lorsque nous soutenons des enfants orphelins en terre d'Israël, Hachem fournit à tous ceux qui font des dons (tsédaka) et à tous ceux qui collectent des fonds beaucoup de satisfaction de la part de leurs propres enfants et petits-enfants, et aussi de la part d'eux-mêmes."
[Rayatz de Loubavitch]

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-> Les mots ajoutés "et aussi d'eux-mêmes" contiennent une bénédiction supplémentaire. En récompense de l'aide apportée aux enfants, Hachem n'aidera pas seulement les enfants des donateurs ; Il leur accordera également tout ce que leur cœur désire en matière de matérialité et de spiritualité.
[rabbi Méïr Itamar Rosenbaum]