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"Vous pensez que vous pouvez amasser beaucoup de richesses et que votre yétser ara restera la même que lorsque vous étiez pauvre.
En réalité, plus vous vous enrichissez, plus votre yétser ara de ne pas donner la tsédaka grandira, et votre mida d'avarice deviendra de plus en plus grande."
['Hafets 'Haïm]

-> La guémara (Baba Batra 10a) discute de la coutume de donner à la tsédaka avant de prier, citant le verset : "Je verrais Ta face avec justice" (ani bétsédék é'hzé pané'ha - Téhilim 17,15), et en expliquant que tzédek se réfère à tsédaka.
Rabbi Méchoulam Feish, le rabbi de Tosh, a élargi l'application de ce verset et ne commençait pas à prier le matin avant d'avoir rendu service à un autre juif.
En nous ouvrant à un autre juif, nous ouvrons les canaux divins et nos prières peuvent s'élever.

Celui qui fait la charité prête de l’argent à Hachem

+ Celui qui fait la charité prête de l'argent à Hachem :

-> "Celui qui est bienveillant envers un pauvre prête à Hachem, et Il lui rendra sa récompense" (Michlé 19,17).

-> Le séfer Agra déKalla (Michpatim 22,24) explique que lorsqu'on se montre bienveillant envers un pauvre, c'est, pour ainsi dire, comme si l'on prêtait de l'argent à Hachem.
Le verset dit que "l'emprunteur est le serviteur du prêteur" (Michlé 22,7), ce qui signifie qu'Hachem, qui est "l'emprunteur", doit travailler pour le prêteur et subvenir à ses besoins.
Comme le dit le 'Hovot haLévavot (chaar ha'Avoda - chap.5) : "Un serviteur fidèle n'oubliera jamais une seconde qu'il travaille pour son maître". Hachem agira de la sorte et prendra soin du prêteur à qui Il "doit le paiement".

Le Agra déKalla (commentant le verset Michpatim 22,24) écrit que la Torah promet à toute personne qui agit avec bonté envers les pauvres qu'Hachem n'oubliera pas leurs bonnes actions et qu'Il agira comme s'Il leur était "redevable".

+ Allons ‘hessed …

+ Allons 'hessed ...

Selon le Gaon de Vilna : "Le plus grand 'hessed que l'homme puisse faire envers D. est d'en faire ici bas avec les autres."

Le Chla haKadoch disait :
"Que l'homme fasse très attention à ce qu'une journée de sa vie ne se passe pas sans donner du 'hessed à autrui.
Que ce soit avec son argent, son corps, son esprit, son temps, il faut qu'il fasse du 'hessed ...
Il faut toujours s'évertuer à trouver quoi faire en faveur de l'autre, et alors D. se conduira envers toi avec générosité."

Le Midrach explique que, de même que l'ombre répète de façon identique les gestes d'une personne, D. reproduit, en faveur de celui qui fait du 'hessed aux autres, les gestes de ce dernier.

Selon le Zohar haKadoch (paracha Emor) : "Tout acte sur terre crée un acte similaire au Ciel. Si cet acte est méritoire, la force spirituelle qui lui correspondra en haut le sera également."

Il est écrit dans la guémara (Shabbath 151b) : "Tout celui qui a pitié des autres, on a pitié de lui dans les Cieux."

Selon le Ram'hal dans le Messilat Yécharim :
"C'est là une chose évidente!
D. se comporte avec l'homme, mesure pour mesure.
Tout celui qui a pitié de l'autre et lui fait 'hessed, D. a pitié de lui, et Il lui fait 'hessed en lui pardonnant ses fautes.

Ce pardon là est une justice en soi, puisque l'homme va au-delà de sa propre rigueur, il est de fait que D. dépasse également Sa rigueur.  [...]

Celui qui fait 'hessed recevra du 'hessed.
Et tout ce qu'il pourra augmenter à ce sujet, lui sera augmenté pour le salaire."

Nous trouvons, dans "Les portes de la téchouva" de Rabbénou Yona :
"Même un pauvre qui véritablement n'a pas les moyens de donner quoi que ce soit de tsédaka, peut accomplir la mitsva de 'hessed.
Comment peut-il faire?

Qu'il offre des paroles de réconfort au coeur du malheureux, des paroles qui lui seront agréables à entendre, et qui lui donneront du courage pour ne pas désespérer de ses efforts et des difficultés.
Qu'il lui montre également du respect, tout cela le comblera et le renforcera!

Comme nous l'enseignent nos Sages dans la guémara Baba batra 9b :
"6 bénédictions récompensent celui qui donne un sou à un pauvre, et 11 bénédictions récompensent celui qui le rassure par des paroles." "

Le 'Hafets 'Haïm rapporte ce passage de Rabbénou Yona en écrivant :
"Il est un grand 'hessed que celui de consoler un juif affligé par la pauvreté ou par une autre peine." (aavat 'hessed III - chap 8).

+ Supplément :
Le 'Hafets 'Haïm disait :
"Quelle que soit la manière dont nous accomplirons les mitsvot de 'hessed, il est clair qu'elles plairont à D.

Cependant, il faudra se renforcer suffisamment sur son mauvais penchant, afin de ne pas lui céder, et afin de ne pas espérer retirer honneur et gloire auprès des autres pour la tsédaka et le 'hessed que l'on réalise, ce qui pourrait causer un tort immense à la mitsva.

Pour se prémunir de telles mauvaises pensées, chacun réfléchira et se rappellera qu'il ne possède rien car tout appartient à D., comme il est écrit :
'Tout vient de Toi, et nous n'avons donné que de ce qui T'appartient'  (Divré hayamim II - chap.23)"

Source (b"h) : compilation personnelle de dvar Torah du rav Menahem Berros sur les fêtes de Tichri

L'étude de la Torah et la générosité sauve des souffrances post mortem.
[Chaaré Kédoucha 2,7]

Si l’on veut donner de la Tsédaka, Hachem l’aide

+ Si l’on veut donner de la Tsédaka, Hachem l’aide :

-> Le Sar Shalom de Belz (séfer Midbar Kodech) dit que que le verset (Térouma 25,2) est une garantie d'Hachem qu’Il ​​aidera quiconque désire donner de la tsédaka, afin de s’assurer qu’il ne manquera de rien et qu’il pourra donner autant qu’il le souhaite.
Le verset dit que si une personne a un cœur qui l’inspire à donner, "on lui prendra son don/prélèvement (térouma)", ce qui signifie que Hachem veillera à ce qu’elle ait la capacité de réaliser son désir de donner.