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"Lorsque 2 juifs se rapprochent dans un amour et une attention réciproques, alors la Présence Divine descend sur eux.
Lorsque "Tu aimeras ton prochain comme toi-même ..." alors "... Je suis Hachem [Je me joins à eux]" (Kédochim 19,18)"
[rabbi Ména’hem Mendel de Kossov]

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-> Si un juif aime l’autre, alors Hachem dit : "Je suis le 3e!"
[rabbi Avraham de Slonim - Kédochim 19,18]

L’essentiel de la Torah : aime ton prochain!

+ L'essentiel de la Torah : aime ton prochain! (paracha Yitro)

-> Le Mabit (Beit Elokim - Chaar haYessodot, 12) fait remarquer que les 5 premiers commandements gravés sur la première des 2 Tables de la Loi (lou'hot) concernent les mitsvot entre l’homme et D. ("Je suis Hachem", ”Tu n’auras pas d’autre D.“, le Shabbat, ...), tandis que ceux de la 2e table sont consacrés aux devoirs entre l’homme et son prochain (Tu ne tueras pas, Tu ne voleras pas, ...).

En comparant les 2 Tables de la Loi, on s’aperçoit que les mitsvot entre l’homme et D. sont énoncées longuement, alors que celles entre l’homme et son prochain sont très succinctes : Ne tue pas (לא תרצח), Ne vole pas (לא תגנוב), ...
Du fait que les 2 Tables de la Loi étaient de la même dimension, on est forcé d’en conclure que les lettres des 5 derniers Commandements étaient écrites en beaucoup plus grosses que celles des cinq premiers.

Le Mabit explique que c’est afin de mettre en avant l’obligation des devoirs envers autrui par rapport à celle des devoirs envers Hachem. Car le fondement de tous les principes consiste à veiller à nos obligations envers notre prochain.

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-> Nos Sages (guémara Sota 14a) enseigne : "La Torah débute par un acte de bonté (lorsque Hachem donna des peaux à Adam et ‘Hava pour se couvrir) et se termine par un acte de bonté (lorsqu’Hachem Lui-même procéda à l’enterrement de Moché).

Le Gaon de Vilna explique que lorsque nous voulons savoir de quoi parle un livre, nous lisons le début et la fin, et alors on a une idée du thème de base du livre.
La Torah commence par du 'hessed et se finit par du 'hessed. Ainsi, nous savons que le 'hesséd (bonté) est le thème principal de la Torah.

En ce sens, dans une lettre à sa femme, le Gaon de Vilna écrit : "car c'est l'essentiel de la Torah : rendre autrui joyeux [de façon cashère]" (ouvazé rov aTorah léchaméa'h aadam).

-> Dans la Torah, il n'y a pas une lettre en trop. Or, le mot : 'hessed (bonté) apparaît 245 fois dans la Torah, ce qui témoigne de son importance.

-> Hachem a dit aux juifs : Qu'est-ce que Je vous demande? Si ce n'est que vous vous aimez les uns les autres et que vous vous honorez les uns les autres".
[Tana déBé Eliyahou rabba 28]

-> Comme toute créature de ce monde, l’homme a été créé pour l’honneur d’Hachem et pour servir son Créateur (barou'h Elokénou chébéranou li'hvodo).
Dans l’introduction du Nefech Ha'Haïm, le fils du rav 'Haïm de Volozhin rapporte au nom de son père (le Néfech ha'Haïm) que : l’homme a également, comme ultime but, dans sa création de servir aux autres : "l’homme n’a été créé que pour aider les autres" (lo nivra adam éla léohil léA'hariné).

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 8,8) rapporte que les anges de vérité étaient contre la création de l’homme car il ment [il est koulo chéker]. Les anges du Shalom (paix) étaient contre la création de l’homme car il se dispute, [il est koulo Ktata].
Mais les anges de bonté (mala'hé 'hessed) ont plaidé en faveur de l’homme. [ils doivent être créés car ils vont faire des actes de bonté!]
Ils ont donc su percevoir que la création de l’homme le prédispose à se tourner vers les autres.
En d’autres termes, l’homme n’a été créé que pour l’autre : que ce soit pour Hachem ou pour son prochain et la chose est ancrée dans sa nature.
[le monde n'existe que pour que nous puissions témoigner de la bonté!]

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-> Le commandement d’honorer ses parents (Yitro 20,12), se termine par les mots "afin que tes jours se prolongent".
D’après le Sforno, cette promesse ne concerne pas seulement ce commandement mais tous les 5 premiers Commandements, dont ceux qui le précèdent (qui sont écrits sur la première table de la Loi et qui concernent les obligations envers Hachem).
Ainsi, c’est à leur sujet qu’est écrite la récompense : "afin que tes jours se prolongent", à savoir dans le monde futur (qui se prolonge éternellement - guémara Kidouchine 39b).

Et le Sforno conclut : "Toutefois, pour ce qui est des 5 derniers commandements, qui nous ordonnent de veiller à ne pas nuire physiquement à une personne, à ne pas porter atteinte à son honneur ou à ses biens, ils sont destinés à nous garder du châtiment dans le monde futur et dans ce monde."

=> Il en ressort explicitement que si la récompense et le châtiment des mitsvot de l’homme envers D. concernent le monde futur, en revanche pour les mitsvot de l’homme envers son prochain, l’homme est puni (et à plus forte raison récompensé) déjà même dans ce monde.
Cela est d’ailleurs enseigné par nos Sages (Tossefta Péa 1, 2) : "Sur les fautes envers son prochain, l’homme est puni dans ce monde."

-> Le rabbi Shlomo de Zvhil avait coutume de dire à ce sujet que l’homme reçoit le châtiment des fautes graves commises envers autrui dans ce monde, et ce sont d’elles que proviennent la plupart des épreuves, des souffrances et des maladies graves, tandis que le Guéhinam ne concerne que les fautes de l’homme envers D.

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-> La Michna de Péa (1,1) que nous récitons tous les matins dit :
"Voici les choses dont un homme mange les fruits dans ce monde-ci et profite du capital dans le monde futur : le respect des parents, visiter les malades, recevoir des invités ... faire la paix entre un homme et son prochain, entre un mari et sa femme et l’étude de la Torah par-dessus tout."

La guémara (Kidouchin - fin du pérek richon) explique qu’il s’agit des mitsvot ben adam la'havéro pour lesquelles un homme est payé ici-bas tout de suite.
[Dans la mesure où l’étude de la Torah envoie au monde toutes sortes de bénédictions et permet son maintien, cette mitsva fait aussi partie des mitsvot ben adam lah’avéro).

Le Roch écrit sur cette Michna : et pourquoi n’a-t-on pas trouvé la même segoula pour les mitsvot ben adam laMakom?
De là, Je vois qu’Hachem désire plus les mitsvot ben adam lah’avéro (envers l’autre) que celles ben adam laMakom (envers Lui).

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-> Les 10 Commandements se terminent par : "de ce qui est à ton prochain" (vé'hol acher léréé'ha - אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ - Yitro 20,14).

Ces derniers mots impliquent le fait que la totalité des 10 Commandements ont pour objectif : prendre soin de notre prochain, de réfléchir à ce dont ils peuvent avoir besoin (ex: matériellement, psychologiquement) et de les aider autant que nous le pouvons.

Les Richonim disent que les 10 Commandement sont une version abrégée de toute la Torah.
Ainsi, les derniers mots impliquent que : le but de toute la Torah est d'aider notre prochain.
[rav Elimélé'h Biderman]

-> Le Smag écrit qu'il y a 613 lettres dans les 10 Commandements (sans compter les 2 derniers mots : אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ).
Chaque lettre des 10 Commandements représente une des 613 mitsvot.
Ainsi, les 2 derniers mots (à ton prochain - אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ) semblent dire que toute la Torah avec ses 613 mitsvot consiste à prendre soin de son prochain.
[l'aboutissement de ces 613 mitsvot, c'est de prendre soin de son prochain!]

[ces 2 mots "אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ" (à ton prochain) ont 7 lettres, et ils font allusion aux 7 mitsvot instituées par nos rabbanim (dérabbanan).
[il s'agit : des bénédictions, des bougies de Shabbath, du érouv, du nétilat yadayim, de 'Hanouca, de Pourim et du Hallel.]
On arrive alors à 620 mitsvot (613+7), qui est la guématria de : "kéter" (une couronne - כתר).
D'une certaine façon, le "à ton prochain" vient donner toute sa couronne, tout son éclat, à la Torah.]

-> En ce sens, la guémara (Shabbath 31a) rapporte :
Un jour, un non-juif vint trouver Chamaï et lui dit : "J’accepte de me convertir à condition que tu m’enseignes toute la Torah pendant que je me tiens sur un seul pied".
Chamaï le repoussa avec sa règle de mesure.

Cet homme alla trouver Hillel, qui accepta de le convertir.
Il lui enseigna : "Ce que tu hais, ne le fais pas à ton prochain : c’est là toute la Torah! Le reste est commentaire. Va étudier"

=> Ainsi, Hillel lui a enseigné la Torah en une seule phrase : la Torah toute entière a pour objectif d'aider notre prochain, d'être vigilant à ne pas lui causer le moindre mal.

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-> "Il est écrit : "Israël campa (vayi'han) là face à la montagne [de Sinaï]" (Yitro 19,2) au singulier, car les Bné Israël sont devenus comme une personne, et ce n'est qu'alors qu'ils ont mérité de recevoir la Torah."
[Ohr ha’Haïm haKadoch]

-> Par exemple le rabbi Its’hak de Vork dit à ce sujet :
"Le mot vayi’han (campa) vient de la racine ‘hen (trouver grâce).
La véritable unité n’est possible que lorsque chaque juif trouve grâce aux yeux de son prochain."

=> Il en découle que la Torah n'a pu être donnée que grâce à cette amour envers notre prochain.
Lorsque nous aimons autrui comme soi-même, alors il y a une unité, condition préalable pour recevoir la Torah, et toutes les bénédictions de papa Hachem.

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-> "La montagne de Sinaï était toute fumante, parce que le Seigneur y était descendu au sein de la flamme ; sa fumée montait comme la fumée d'une fournaise" (Yitro 19,18)

-> Le rav ‘Haïm Chmoulévitch (Michpatim 22,22) enseigne : "Celui qui met sa main dans le feu, fût-il contraint de le faire par un véritable cas de force majeur, ne pourra se soustraire aux conséquences de son acte en arguant qu’il y était forcé. Il subira la même brûlure, même s’il avait une intention Léchem Chamaïm (100% motivé pour Hachem).
Il en est de même à ce sujet : la souffrance d’un juif est un feu, et même si celui qui la provoque y est forcé, même s’il le fait Léchem Chamaïm, il manipule alors un feu dévorant."

=> au mont Sinaï, Hachem nous explique qu'autrui c'est du feu.
On peut être tout feu tout flemme de faire la volonté de D., mais si par cela on porte attente même légèrement à un juif, alors on se brûlera. Nous devons donc toujours être très vigilant à l'honneur et au respect d'autrui.

[en apparence on a l'honneur d'Hachem qui est énorme de chez énorme, et celui d'une personne qui semble si simple, voir un racha.
Pourtant le respect d'autrui a le dessus.
Par exemple, en honorant l'image Divine qui est en l'autre, nous renforçons l'honneur d'Hachem dans le monde! En attestant à quel point nous sommes frères, nous poussons Hachem à nous combler de bénédictions en tant que Père heureux et fier de voir Ses enfants qui s'aiment ...]

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-> "Ne monte pas sur Mon autel par des marches afin que ta nudité n’y soit pas découverte" (Yitro 20,23)

Rachi commente : "Car des marches d’escalier t’obligeraient à allonger le pas. Il est vrai qu’il n’y aurait pas, dans ce cas, de véritable mise à nu puisqu’il est écrit : "Fais-leur des caleçons de lin pour couvrir la nudité de la chair" (Tétsavé 28,42). Cependant, l’allongement des pas correspond presque à une mise à nu, et ce serait un manque de respect envers les pierres.
On peut appliquer ici un raisonnement a fortiori : Si la Torah, à propos des pierres, objets inanimés insensibles à toute manifestation d’irrespect, recommande pourtant qu’on leur témoigne des égards à cause de leur utilité, à plus forte raison le devra-t-on envers son prochain, créé à l’image du Créateur, et sera-t-on attentif au respect qu’on lui doit."

-> Le Rambam (Hilkhot guénéva 7,12) et dans le Tour, il est écrit : "La punition des midot (poids et mesures faussées par le vendeur) est plus grave que la punition des arayot (fautes liées à la débauche) car les premières sont des fautes entre un homme et son prochain, alors que les dernières sont relatives à des fautes entre un homme et Hachem."

-> Un acte parfois anodin envers son prochain peut avoir des conséquences considérables : vexation, souffrance, perte d'argent, ...
A ce sujet, la guémara dit, pourquoi les fautes de midot (vol dans les poids et mesures) sont plus graves que les fautes de arayote?
Car la téchouva des fautes ben adam la'havéro est plus difficile.

Le rav El'hanan Wasserman explique (Kovets Chiourim 315) que dans les fautes ben adam lah’avéro : il est indispensable d’apaiser celui qui a été offensé et de s’excuser autant de fois qu’il le faut, jusqu’à ce que lui-même soit d’accord de pardonner d’un coeur entier. Tant qu’il est encore vexé ou blessé notre faute reste entière, et même si plusieurs Kipoour sont passés.
Par contre, dans le domaine ben adam laMakom (envers Hachem), il suffit de s’amender, de regretter et de décider de ne plus recommencer ; ce qui est beaucoup plus simple.

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-> N'oublions pas que Hachem Lui-même est dépendant des souffrances des hommes : "dans toutes leurs souffrances, Il souffre’’ (bé'hol tsaratam lo tsar - Yéchayahou 63,9) ou encore ‘’Je suis avec lui dans son souci’’ (imo ano’hi bétsara – Téhilim 91,15), ce qui déculpe la gravité des fautes entre un homme et son prochain dans la mesure où, à un certain niveau, elles entrainent de la souffrance même chez Hachem Lui-même, qu’Il partage avec l’Homme, dans Sa compassion infinie.

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-> "Œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ; brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion" (Michpatim 21,25)

Selon nos Sages la Torah voulait, à un certain niveau, que l’homme comprenne que l’œil de l’autre vaut bien notre propre œil, la dent de l’autre vaut bien notre dent et la blessure qui lui a été faite est équivalente à notre propre blessure éventuelle.
C’est seulement lorsque l’homme arrive à imaginer qu’il est dans la peau de celui qui est en face de lui et qu’il ressent presque avec ses propres sens la douleur de l’autre qu’il pourra comprendre la portée du michpat (loi sociale) et la respecter pleinement.
‘‘Œil pour œil’’ veut donc dire : fais attention à ce qui appartient à l’autre comme si ton propre oeil en dépendait, comme si le Beit Din pouvait te punir en t’infligeant la même peine que tu es en train de lui faire.

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2015/03/18/3014

Prodiguer le bien aux autres

+ Prodiguer le bien aux autres :

-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed 2,5) enseigne :
"Combien l'homme doit s'attacher à cette vertu de bonté (guémilout 'hassadim), car elle a le pouvoir de réveiller l'attribut de bonté et la miséricorde Divine envers Israël, et cela même après que le mérite des Patriarches se soit épuisé (guémara Yérouchalmi Sanhédrin 50a).
Cette mitsva a la même valeur que l'offrande des sacrifices (midrach Yalkout Hochéa 522).
Plus encore, la guémara (Yérouchalmi Péa 3a) enseigne que la charité et la pratique de la bonté sont équivalentes à l'accomplissement de toutes mitsvot de la Torah.

La guémara (Yérouchalmi Taanit 3,3) affirme que les pluies tombent par le mérite des actes de bonté.
L'homme qui s'y attache en retire également un profit pour lui-même car cela le protège de son yétser ara, comme l'enseigne nos Sages (guémara Avoda Zara 5b) : "Heureux soyez-vous Israël car lorsque vous étudiez la Torah et pratiquez la bonté, votre mauvais penchant est livré dans vos mains et non vous-même dans les mains du mauvais penchant."

On peut l'expliquer de la manière suivante.
Le yétser ara possède 2 tactiques pour attaquer l'homme : la première consiste à agir sur son esprit en le tourmentant par de vaines pensées, la deuxième à influencer ses membres en les habituant à agir contre la volonté d'Hachem.
C'est pourquoi celui qui s'adonne à l'étude de la Torah et à la pratique de la bienfaisance mérite de dominer son yétser ara dans tous les domaines.
Grâce à l'étude, il consacre son esprit à réfléchir à la Parole Divine et grâce aux actes de bonté qu'il accomplit, il investit ses membres dans le Service Divin.

-> Le 'Hafets 'Haïm ajoute (en annotation) :
A présent que la Rigueur Divine s'est étendue sur le monde, il n'y a d'autre moyen d'échapper aux dures épreuves qui se renouvellent chaque jour que de renforcer en nous cette vertu de la bonté.
En effet, cela suscite l'attribut de Bonté Divine dans le Ciel.
La parole du prophète Hochéa (2,21) s'accomplira ainsi pour nous : "Je te fiancerai à Moi par la justice, par la loi, par la bonté et la miséricorde".
Nos Sages disent que Hachem dira alors : Si déjà eux qui ont besoin de bonté pratiquent la bienfaisance les uns envers les autres, à plus forte raison Moi qui suis rempli de bonté et de miséricorde dois-Je agir en prodiguant le bien à Mes créatures.

Il me semble que c'est ce qui est rapporté dans le Tané déBé Eliyahou (rabba - fin chap.23) : "Lorsqu'Israël était en Egypte, ils se rassemblèrent tous ensemble et firent un pacte définissant qu'ils se conduiraient avec bonté envers les autres et conserveraient l'alliance d'Avraham, Its'hak et Yaakov, qu'ils serviraient exclusivement leur Père Céleste, n'abandonneraient pas la langue de leur père Yaakov au profit de la langue égyptienne".
L'alliance qu'ils conclurent de se comporter avec bonté s'explique de la manière suivante : lorsqu'ils virent qu'il n'y avait aucun moyen d'échapper aux décrets de Pharaon et que l'asservissement se faisait de plus en plus dur chaque jour, ils se réunirent pour décider d'une conduite à adopter et ils convinrent ensemble de continuer d'aller uniquement dans les voies d'Hachem, de ne pas modifier leurs noms et leur langue.
Ils conclurent également de prodiguer la bonté envers autrui car cela réveillerait la Bonté Divine dans le Ciel à leur égard et annulerait dès lors les décrets de Pharaon.

En effet, il en fut ainsi car cela justifia leur délivrance, comme il est écrit : "Tu as conduit avec bonté ce peuple, Tu l'as délivré et l'as conduit avec force" (Béchala'h 15,13), et le midrach (Yalkout Béchala'h 251) précise que la bonté évoque celles qu'ils pratiquèrent entre eux.

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-> Le 'Hafets 'Haïm écrit par ailleurs :
Je m'étonne des gens qui recherchent toutes sortes de remèdes pour avoir des enfants et qui investissent dans cela des sommes considérables, jusqu'à des centaines voire des milliers de roubles, chacun suivant ses moyens.
Il leur serait beaucoup plus profitable de mettre en pratique les conseils de nos Sages, à savoir de s'habituer à pratiquer la bienfaisance, d'aider les pauvres autant qu'ils le peuvent et d'inciter les autres à les assister (ce qui est encore un plus grand mérite) dans tous leurs besoins, qu'il s'agisse de leur subsistance quotidienne, de faire entrer leurs enfants dans un talmud Torah afin qu'ils méritent de les élever dans le droit chemin, ou encore de fonder une caisse de prêt sans intérêt dont il s'occuperont en permanence ...

Grâce à tout cela, Hachem se comportera également avec eux avec bonté et bienveillance et comblera leurs désirs ...
Nombreux sont ceux qui agissent de la sorte à notre époque et voient leurs efforts couronnés de succès.
Ce qui n'est pas le cas si un homme gaspille ses forces et son argent dans de vains remèdes.
Toute personne censée réfléchira à cela : "Celui qui a pitié des créatures, on le prend en pitié dans le Ciel" (guémara Shabbath 151b).
Et nos Sages nous enseignent également (midrach Cho'had Tov 65) : "Celui qui agit avec bonté, sa prière est exaucée".

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-> Le Baal Chem Tov enseigne qu'un homme gagne à vivre dans ce monde ici-bas pendant 70 ou 80 années même si ce n'est que pour prodiguer du bien à un juif une seule fois dans sa vie.

"Pharaon parla à Moché et à Aharon afin qu'ils ordonnent aux Bné Israël et à Pharaon, roi d'Egypte" (Vaéra 6,13)

-> Rachi explique : "Il leur ordonna de s'adresser à lui (Pharaon) avec respect".

-> Le 'Hatam Sofer commente :
"Il semble que Hachem voulait les mettre en garde (Moché et Aharon), afin qu'ils ne fassent pas un affront à Pharaon qui aurait permis à ses fautes d'être expiées, ce qui aurait compromis l'accomplissement des plaies qu'il méritait."

La rav Elimélé'h Biderman enseigne :
On peut déduire des paroles du 'Hatam Sofer que si Pharaon, qui était responsable de l'asservissement de 600 000 juifs, leur faisant subir des souffrances incommensurables, et qui méritait de fait d'être châtié comme il se doit, aurait pu être exempté de toutes les plaies grâce à un léger manque de respect à son égard, combien bien plus peut-il en être nous concernant.

En effet, il est certain que même le plus misérable des juifs est loin d'être aussi racha que Pharaon.
Il est dès lors, certain que même un tel homme peut être sûr que les affronts, les humiliations, qu'il subit le dispensent des très nombreuses épreuves qu'il aurait dû traverser.

C'est d'ailleurs pour cela que la guémara (Baba Batra 9a) enseigne au sujet de la tsédaka que celui incite les autres à donner a plus de mérite que celui qui donne
Le Yaavets en explique la raison du fait qu'il s'astreint davantage parce qu'il subit les affronts de ceux qui lui donnent.

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-> "Ce sont Aharon et Moché ... ce sont eux qui parlèrent à Pharaon, le roi d'Egypte, pour faire sortir les Bné Israël d'Egypte. Ce sont Moché et Aharon." (Vaéra 6,26-28)

Rachi explique : "dans certains endroits, on fait passer Aharon avant Moché et dans d'autres, on fait passer Moché avant Aharon pour te dire qu'ils se valent."

=> Cela est étonnant car la Torah affirme explicitement : "Il ne se leva pas d'autre Prophète comme Moché", et qu'Hachem dit à Aharon lui-même : "Il n'en est pas de même comme Moché mon serviteur"? Comment dès lors peut-on dire qu'ils se valaient?

Le Ktav Sofer répond ainsi :
Certes, Moché était plus grand que son frère Aharon. Néanmoins, au moment où ils se tinrent tous deux devant Pharaon, Aharon s'éleva au même niveau que Moché.
Il le mérita grâce à ce que la Torah témoigne à son sujet : "Il (Aharon) te verra (toi, Moché) et il sera joyeux dans son cœur."
Ce qui signifie qu'Aharon n'éprouva aucune jalousie envers son frère bien que celui-ci fût plus jeune que lui.
De plus, il l'accompagna pour être son porte-parole devant Pharaon avec tout ce que cela avait d'humiliant pour lui, puisque Pharaon les connaissait et savait qui était l'aîné des deux.
Et du fait qu'Aharon sacrifia alors de sa propre personne, il mérita ainsi d'être élevé à ce moment au même niveau que Moché. Car la valeur de celui qui brise ses tendances naturelles en faveur d'autrui ne cesse ensuite d'augmenter sans limite."

[de plus Aharon se focalisait sur une joie totale de voir la réussite de son frère, plutôt que de se morfondre négativement (c'est moi l'aîné! c'est moi qui m'occupait des juifs en Egypte avant le retour de Moché, il me prend ma place! ...).]

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-> Le rabbi Ména'hem de Prémichlan organisa un jour un repas en guise de reconnaissance.
Lorsqu'on lui en demanda la raison sachant qu'il n'avait bénéficié d'aucun miracle particulier, ni d'aucune guérison.
Il expliqua selon un enseignement familial qu'une humiliation et un affront ont le pouvoir de se substituer à une maladie grave d'une personne possédant des mérites (personnels ou de ses ancêtres).

Il raconta : "Aujourd'hui quelqu'un m'a humilié d'une manière terrible ce qui m'a touché jusqu'au plus profond de mon âme.
Il s'avère dès lors, que grâce à cela, j'ai été épargné des affres de la maladie.
Je suis donc tenu de rendre grâce par ce festin au même titre que l'aurait fait un malade qui aurait guéri, et bien plus encore que lui. Car je n'ai pas seulement été guéri, mais j'ai été épargné de tomber malade."
[imaginez de combien d'inquiétudes et de souffrances cela m'a dispensé pendant peut-être des mois. J'aurai dû voir des médecins, ... Ne dois-je pas faire un repas de remerciement à D.]

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-> Le 'Hafets 'Haïm dit que si quelqu'un savait d'avance qu'il allait être humilié plus tard dans la journée, il devrait aller au mikvé le matin, comme préparation pour ce moment si spécial où il se ferai humilié, et où cette honte aura pour conséquence de le purifier énormément.

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-> Rabbi Avraham haLévi dit qu'il a appris l'humilité à partir de la terre.
Il est impossible de faire un ustensile en terre cuite avec de la terre brute.
Il faut d'abord broyer la terre, et le plus elle sera broyée, écrasée, le mieux cela sera.
Il en est de même avec un individu : le plus de déshonneur et d'humiliation il reçoit, le mieux c'est pour lui.
[Réchit 'Hokhma - Chaar haAnava 3,39]

-> A la fin de la Amida, nous disons : "vénafchi kéafar tiyé" (que mon âme soit comme la terre).
Cette grande humilité est atteinte lorsqu'après avoir été humilié, qu'on nous a fait honte, nous ne répondons pas.

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-> "Le meilleur des médecins est digne du guéhinam" (tov chébérofim léGuéhinam - guémara Kidouchin 82a)

Le rav Elimélé'h Biderman explique :
Lorsque quelqu'un humilie et fait honte à son prochain, alors c'est le meilleur des médecins, car il sauve son prochain de maladies, de souffrances futures tellement plus graves, douloureuses.
Néanmoins, il ira au guéhinam, car il a fait honte à autrui, même si cela était nécessaire et dans un but de le guérir.
En ce sens, nous devenons tous le meilleur médecin lorsque nous humilions autrui, et pour cela on va au guéhinam.

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-> Lorsqu'une personne nous dérange, nous insulte, ... il ne faut pas se mettre en colère.
Nous devons reconnaître l'origine d'où tout vient (un décret Divin).
Certes nous devons nous protéger de mauvaises personnes, environnements, ... mais nous devons savoir que personne ne peut nous nuire sans que Hachem lui en donne la permission, et qu'une fois que nous avons subi une humiliation en l'acceptant nous gagnons énormément.

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-> "Quiconque fait honte à son prochain en présence de tiers n’a pas de part au monde à venir."
[guémara Baba Métsia 59a]

=> Pour un sentiment d'égo très bref, nous risquons d'en venir à perdre notre éternité.
Bien que la téchouva existe, cela témoigne d'à quel point "l'autre c'est du feu", dans le sens où à chaque moment on peur risquer beaucoup de dégâts, de se brûler avec le guéhinam si on en vient à l'humilier.
Est-on prêt à payer pour l'éternité le prix d'avoir pris le dessus l'espace d'un court instant sur notre prochain?
Humilier autrui : bien qu'amusant sur le moment, celui qui en souffrira le plus au final, c'est nous!

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-> Si quelque honte vient à saisir un homme, qu'il s'attende à une délivrance.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Si un homme t'insulte et te fait honte, bien qu'il ne soit pas ton ennemi, tolère et supporte cette honte, car ce sera du Ciel [qu'on a voulu] qu'il t'insulte.
Et, par cette humiliation, tu seras dissimulé et soustrait aux yeux du Satan, qui te hait et s'élève constamment contre toi, te poursuivant de ses accusations.
Ainsi, grâce à cette honte que tu supportes, provenant de quelqu'un qui ne te hait pas, ton ennemi le Satan ne se dressera pas contre toi.

[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

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-> Parfois, grâce au rabaissement qu'un homme s'impose ou que d'autre lui infligent, on annulera un décret de mort qui pesait sur lui.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - anava]

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-> La honte surgira, si tu te réjouis du malheur d'autrui.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Il vaudra mieux négliger une étude de Torah, plutôt que de faire honte à un juif.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Si quelque honte vient saisir un homme, ce sera de toute évidence parce qu'il n'a pas confiance en D.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Grâce à la confiance qu'un individu éprouve envers D., nulle honte ne viendra le saisir.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Lorsqu'on t'humilie, donne la charité (tsédaka).
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Si une honte te saisit, ce ne sera que pour t'amener au repentir sur les fautes que tu négliges de réparer [littéralement : que tu foules du talon].
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

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-> [Depuis la destruction du Temple,] toutes les portes du Ciel ont été verrouillées, exceptées de celles [recevant les plaintes] contre un préjudice par la parole.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Tout châtiment céleste sera exécuté par un émissaire, hormis pour un préjudice par la parole [péché que D. punit Lui-même] ; et le rideau céleste ne se refermera pas devant le coupable [car D. l'observe sans cesse, jusqu'à sa punition].
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Il est préférable pour l'homme de se jeter dans une fournaise ardente, plutôt que d'humilier son prochain en public.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

-> Celui qui humilie son prochain publiquement, sera considéré comme un assassin, il descendra en enfer et n'en remontera pas.
[Séfer haMidot - Honte (boucha)]

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b'h, également :
-> faire honte à autrui : https://todahm.com/2014/05/18/faire-honte-a-autrui
-> L'importance de ne pas répondre aux disputes : https://todahm.com/2018/12/25/limportance-de-ne-pas-repondre-aux-disputes

"Tu dois savoir qu'au Ciel, les fautes envers ton prochain (ben adam la'havéro), sont considérées avec plus de sévérité et elles sont punies d'abord, avant les fautes envers Hachem (ben adam lamakom)"
[rabbi Shlomo de Zvhil]

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-> "Lorsqu’un homme voit que des souffrances viennent sur lui, qu’il examine ses actes.
S’il a examiné et qu’il n’a pas trouvé de faute, qu’il fasse dépendre ses souffrances de son manque d’étude de Torah.
[guémara Béra’hot 5a]

Le rabbi Moché Mordé'haï de Lelov demande : "Pourquoi ne peut-on pas immédiatement penser que nos souffrances proviennent de la perte de temps d'étude de Torah (bitoul Torah)?

La réponse est : qu'il n'y a pas de comparaison entre les 2 types de fautes, puisque celles envers notre prochain sont plus sévères que celles envers Hachem.

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-> "Voici les choses dont l'homme jouit des fruits dans ce monde et dont le capital demeure entier dans le monde futur : le respect des parents, la bienfaisance, ramener l'entente entre l'homme et son prochain" (guémara Yérouchalmi Péa 1,1)

Selon le Roch, la raison est qu'Hachem préfère les mitsvot entre l'homme et son prochain aux mitsvot entre l'homme et son Créateur.
C'est pourquoi leur capital demeure dans le monde futur et il bénéficie de leurs fruits dans ce monde.

En hébreu, le mot : "ami" ('haver - חבר), peut former : "ba'har" (choisir - בחר), mais aussi : "épée" ('hérev - חרב), et également : "s'enfuir" (bara'h - ברח).
Nous devons être un ami à ceux qui choisissent d'être bon.
Mais à ceux dont les actes sont nuisibles comme une épée, nous devons s'enfuir et garder nos distances
En effet, de même qu'un bon ami peut faire des merveilles pour nous aider à grandir spirituellement, un mauvais ami peut faire des ravages.
[d'après le Chla haKadoch]

"Shamaï dit : ... Reçois tout homme avec le sourire [avec un visage bienveillant]" (béssévèr panim yafot - Pirké Avot 1,15)

-> On peut noter que c'est Shamaï qui a enseigné cette halakha, et non pas Hillel qui [à l'inverse de Shamaï] est connu pour sa nature douce et bienveillante.
Cela représente que même selon l'interprétation la plus stricte, la plus rigoureuse de la Torah [l'attitude de Shamaï], nous devons recevoir/saluer tout le monde avec un visage bienveillant et souriant.
[rav Elimélé'h Biderman]

-> Le Méïri écrit sur ce passage : Parfois, nous ne sommes pas de bonne humeur, et la visite de l’autre représente une corvée. Pourtant comme celui-ci est venu chez nous, nous devons nous montrer agréable avec lui, afin qu’il ne soit pas blessé par le sérieux de notre visage.
Il suffit que l’invité pense (sovèr) que nous sommes très contents de sa visite.

-> Le rabbi Méïr d'Amshinov dit que cela concerne également nous-même.
Nous devons savoir s'accepter comme nous sommes, avec joie et bonheur.
On ne doit pas se rabâcher du négatif (nos défauts, nos erreurs, ...), et se sentir abattu.

[d'une manière générale toute attitude qui ne nous fait pas devenir meilleur provient du yétser ara.
Certes, on peut apprendre de nos erreurs, avoir conscience de nos défauts (ce que tout le monde a, et qui nous proviennent de D.), mais cela doit être dans une temporalité définie et courte.
La très large majorité du temps nous devons avoir "un visage souriant" avec nous même!
(Il faut toujours sourire à la vie, même si pour cela nous devons se forcer par moment)]

Grâce au pouvoir de l’unité, nous méritons de recevoir la Chékhina

+ Grâce au pouvoir de l'unité, nous méritons de recevoir la Chékhina :

"Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire"." (Vayakel 35,1)

-> Le Sfat Emet explique que si le peuple juif a reçu l'ordre d'observer le Shabbat avant de construire le Michkan, c'est parce que le but principal de ce dernier était d'être un lieu de résidence pour la Chékhina, et que Hachem ne fait reposer Sa Chékhina parmi nous que grâce au pouvoir de l'unité du peuple.
Ceci est illustré par le verset : "Tu Me feras un Mikdach, et Je résiderai au milieu de toi" (Térouma 25,8), ce que le midrach (voir Alchikh hakadoch Térouma) explique ainsi : "Il ne dit pas "béto'ho" (au pluriel), mais "béto'ham" (au singulier). Cela nous enseigne que lorsque la nation est unie (comme une seule personne), la Chekhina repose parmi nous."

Le Shabbat est le moment de la semaine où les juifs se rassemblent.
Ainsi, le verset dit que Moché rassembla tout le peuple juif et leur ordonna de célébrer le Shabbat comme un temps de rassemblement hebdomadaire, permettant ainsi à la Chékhina de résider dans le Michkan, au sein de la nation.  [le Shabbath est un Michkan temporel]

-> Le Sfat Emet explique ensuite que Moché rassembla toute la nation et leur dit qu'Hachem leur avait ordonné de se rassembler.
En se rassemblant, la nation s'élèvera, ce que nos Sages appellent "knesset Israël", le rassemblement d'Israël, et cela amènera la Chékhina à reposer parmi nous.

On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale

+ On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale :

-> Le 'Hida pose une question que beaucoup de gens se posent.
Nos Sages parlent en bien de quelqu’un qui donne la tsédaka et disent qu’il reçoit une grande récompense. Cependant, le fait demeure que nous voyons beaucoup de gens qui donnent beaucoup de leur argent à la tsédaka mais ne méritent pas ces bénédictions. Parfois, ils vivent une tragédie ou perdent tout leur argent. Qu’est-il arrivé à leur récompense?

Le 'Hida dit qu’une réponse à cette question est que ces hommes étaient destinés à mourir, et que leur vie a été sauvée grâce au mérite de leur tsédaka.
Comme un pauvre est considéré comme mort, grâce au mérite de leur tsedakah, Hachem leur a permis d’accomplir leur sentence de mort dans la pauvreté.

Une autre réponse est que l’on ne peut voir la bénédiction dans son argent que si toute sa fortune est obtenue honnêtement et de manière juste. Si une partie de sa richesse a été obtenue par ruse ou vol, Hachem ne veut pas de sa tsédaka et elle ne sera pas une source de bénédiction. Au contraire, elle mènera à la pauvreté.

Qu'est-ce qui est le mieux : de manger de la viande interdite par laquelle on rend sa bouche impure, ou de haïr, ce qui rend le cœur impur?
['Hafets 'Haïm - Ahavat Israël - chap.4]

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-> "Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes font si attention à ne pas avaler un insecte vivant, quand de l’autre côté, ils engloutissent un homme vivant."
[rabbi Barou'h de Mézibou'h]

[on est vigilant à l'extrême sur ce qui entre dans notre bouche, tandis que nous sommes très cool sur la cacherout de ce qui en sort.]