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Quelques réflexions pour un bon mariage (1ere partie)

+ Quelques réflexions pour un bon mariage (1ere partie) :

-> "tu donnes la vie à tous les êtres" (véata mé'hayé ét koulam - Né'hémia 9,6)
Or, Hachem nous demande : "tu marcheras dans Ses voies" (véala'hta bidra'hav - Ki Tavo 28,9), impliquant que nous devons prendre exemple sur Sa façon d'agir.
Se basant sur cela, le rabbi Shlomo Freifeld explique que de la même manière qu'Hachem donne la vie, nous devons faire de même : avec des compliments, des sourires, des mots d'encouragement, des mots de gratitude, d'affection, ...

-> Le Zohar (3:46b) enseigne que de même que la tsaraat (sorte de lèpre) résulte du lachon ara, de même la tsaraat résulte également de l'absence de mots lorsqu'il est approprié de parler, par exemple en encourageant un ami.

-> Nos Sages nous avertissent du pouvoir de la langue, d'à quel point le lachon ara peut détruire.
Or, de même que l'on doit croire à son pouvoir de détruire, on doit également croire à son pouvoir de bénir.
[ainsi, il y a de nombreux enseignements sur les dégâts graves du lachon ara, et bien d'une façon inversement proportionnelle le fait de dire du lachon tov a des impacts positifs incroyables.]
La guémara (Sotah 11a) enseigne que la mesure de bienfaisance d'Hachem est plus grande que Sa mesure de châtiment.
D'ailleurs, le 'Hafets 'Haïm disait que de la même façon que l'on devra rendre des comptes sur nos paroles négatives (lachon ara), de la même façon on devra rendre des comptes sur nos paroles positives que l'on n'aura pas prononcé à autrui.
[n'oublions pas que : "la mort et la vie sont au pouvoir de la langue" (Michlé 18,21) = par la parole, on peut donner de la mort (le lachon ara) mais aussi de la vie (lachon tov) à autrui. ]

=> Cela s'applique particulièrement dans le couple, où le pouvoir de la parole est encore plus pris à coeur, et est vital, comme le soleil permettant l'épanouissement d'une plante.

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-> Rabbi Avigdor Miller disait : "Ne cherchez pas un conjoint parfait. vous ne le/la trouverez pas. Mais soyez un(e) conjoint(e) parfait(e), puis rendez-le/la parfait(e) à vos yeux."

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-> Un mariage est en général composé de 2 personnes qui proviennent de milieux différents, avec une éducation, un vécu et des façons de penser et de voir les choses différemment.
Selon nos Sages : "les femmes sont un peuple à part entière" (guémara Shabbath 62a). [nous ne communiquons, ni ne voyons, ni ne réagissons d'une façon identique, et c'est cela la difficulté (surtout au début) et la richesse d'un couple!
L'unité c'est la complémentarité des différences, ce n'est pas une similitude. A partir du moment où l'on accepte et respecte nos différences, alors on peut vivre ensemble. ]

Par conséquent, il est tout à fait naturelle qu'il y ait des désaccords entre les conjoints. Cependant, de nombreuses querelles peuvent être évitées si un conjoint voit la situation dans son ensemble.
Par exemple, un mari peut s'énerver en se demandant pourquoi sa femme s'affole pour une telle bêtise. La vérité peut être qu'elle est bouleversée parce que cela lui rappelle un mauvais souvenir d'enfance.
En ce sens, certains disent : "ce qui nous rend hystérique est souvent historique.
Si vous tapez quelqu'un sur l'épaule, vous ne causez aucun dommage. En revanche, si la personne sur laquelle vous tapez a un coup de soleil, elle sursautera de douleur.
De même, un conjoint peut prononcer une phrase qu'il croit neutre, et qui pourtant va troubler l'autre. C'est le résultat d'un événement passé (plus ou moins inconscient).

Le conjoint d'une personne peut être dégoûté en regardant un animal, ce qui peut sembler une réaction anormale. Après enquête plus approfondie, il peut découvrir qu'elle a eu une expérience négative avec cet animal lorsqu'elle était jeune. Après tout, "une réaction anormale à une situation anormale est normale".

Cette idée est évoquée dans le mot : ma'hlokét (une dispute), qui a comme racine le mot : 'hélek (une partie), car une personne ne se dispute avec quelqu'un que lorsqu'elle ne voit qu'une partie de l'image.

Le mot "ra" (mauvais - רַע) peut également être compris comme signifiant une entité fragmentée, comme dans : "roa itroaa aarets" (brisé sera le pays - Yéchayahou 24,19).
Nous percevons les événements comme mauvais parce que nous n'en voyons qu'un fragment, et non comme un tant faisant partie d'un plus grand plan pour le bien.

Qu'est-ce qui est l'opposé de la dispute/querelle (ma'hlokét)?
C'est la paix (le shalom). Cela se produit lorsque quelqu'un perçoit l'ensemble du tableau.
Par conséquent le mot : shalom, est lié au terme : shalèm (complet), au fait de voir l'image entière.

Celui qui voit les 2 côtés d'une situation est dite : "pikéa'h" (une personne intelligente - פִּקֵחַ).
Le mot : tsad (un côté - צַד) a une valeur numérique de 94, qui multiplié par deux est équivalent à : pikéa'h (פִּקֵחַ - soit 188).
Le shalom ultime est celui où 2 personnes examinent la situation de tous les côtés.
Par conséquent, lorsqu'il y a 2 personnes intelligentes, 2 "pikéa'h" (2*188), alors on obtient : le shalom (שָׁלוֹם), de valeur 376.

La michna dit : "jugez tout le monde favorablement" (évé dan kol aadam lékaf zé'hout - Pirké Avot 1,6).
Le mot"kol" (כָּל) peut être compris comme faisant référence à la personne toute entière.
Cela signifie qu'il faut le juger favorablement et voir l'ensemble du tableau (ses antécédents, son état émotionnel et de fatigue, sa façon de voir et de ressentir les choses, ...)

[d'une certaine façon "aimer son prochain comme soi-même" (dont l'essentiel est réalisé avec notre conjoint), c'est aussi se mettre à sa place, voir les choses avec ses lunettes, avec son référentiel et son ressenti, et alors je comprends mieux sa position, et je peux l'aimer pour ce qu'elle est, et pas pour ce que je voudrais qu'elle soit.]

"Le Cohen restera impur jusqu'au soir" ('Houkat 19,7)

-> Le rav Its'hak de Vork explique que l’essence de la vache rousse (para adouma), purifiant de l’impureté du contact avec un mort et plus profondément ceux qui sont spirituellement impurs, est le concept d’amour de son prochain comme soi-même (véaavta léréa'ha kamo'ha - Kédochim 19,18).
En effet, le Cohen en contact avec les cendres se rendait impur pour purifier son prochain. C'est dire renoncer à sa propre pureté, être prêt à faire un sacrifice personnel pour aider un co-religionnaire ; c’est là l’expression ultime de l’amour du prochain.
Quand on aime vraiment quelqu’un, on ressent un plaisir dans tous les sacrifices que l’on consent pour son bien-être.

Un juif = quelqu’un qui prie pour son peuple

+ Mordé'haï est appelé : "ich yéhoudi" (un homme juif - Esther 2,5)

-> Le Targoum commente : "ich yéhoudi" = quelqu'un qui prie pour son peuple.

[ alors à quel point prenons-nous soin et préoccupons-nous d'autrui (en demandant à Hachem de l'aider, de le combler du meilleur)? Prions-nous (assez) pour les autres?
En effet, c'est une caractéristique qui fait de nous un juif(ve)! ]

Hachem retournera Sa Chékhina en terre d'Israël petit à petit, et la restauration de la terre d'Israël est un signe que la Chékhina revient.
[midrach Yalkout Chimoni - Yéchaya 34,1]

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-> Le rav 'Hatzkel Levenstein dit que nous voyons de nos Sages que la première fois que le peuple juif est entré en terre d'Israël, Hachem a fait en sorte que la terre d'Israël soit au préalable reconstruite.
[lorsque les Canaanim apprirent que le peuple juif avait quitté l'Egypte pour venir en terre d'Israël, ils détruisirent immédiatement leurs villes afin que dès leur entrée, le peuple juif les trouve dans un état de destruction. Mais ils sont restés 40 ans dans le désert, et pendant ce temps les Canaanim ont supposé que le peuple juif ne finirait par ne jamais venir, et ils ont reconstruit toutes leurs villes.
Ce faisant, ils ont sans le savoir jeté les bases de l'habitation du peuple juif en terre d'Israël, car lorsqu'ils sont arrivés, ils ont trouvé les villes prêtes pour y vivre.]

Le rav 'Hatzkel Levenstein explique que de même lorsque nous voyons à notre époque la terre d'Israël se construire comme jamais auparavant, nous devrions considérer cela comme une préparation pour le retour de [tout] le peuple juif en terre d'Israël. C'est un signe que nous sommes à l'époque de 'yémot hamachia'h'.

Le 'Hafets 'Haïm a montré une grande émotion au moment de la déclaration Balfour, lorsque les juifs ont obtenu la permission de s'installer en terre d'Israël.
Le rav Levenstein ajoute que : si le 'Hafets 'Haïm était excité au moment de cette déclaration, combien devrions-nous être bien plus excités quand nous voyons la reconstruction actuelle de la terre d'Israël.
Nous devons la considérer comme une base pour la guéoula et renforcer notre émouna et crainte d'Hachem pour nous préparer à saluer le machia'h.

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-> Lorsque le train est arrivé pour la première fois à Jérusalem, le rav Yéhochoua Leib Diskin, le rav de Jérusalem, a entendu la sonnerie du train et il a commencé à trembler et a eu l'air très inquiet.
Il a dit : "Ils dégagent déjà les voies! Nous voyons que la guéoula approche rapidement et nous n'en sommes toujours pas prêts"

-> Le rav Yéhochoua Leib Diskin fait référence au Pirké déRabbi Eliézer (fin du chap.30) qui dit que les Bné Yichmaël vont faire 15 choses en terre d'Israël à la fin des temps avant la guéoula. L'une des choses énumérées est qu'ils vont "dégager les chemins".
C'est à cela que le rav faisait référence lorsqu'il dit que le train est un signe que la guéoula est très proche.

[une autre chose énoncée (dans ce Pirké déRabbi Eliézer, qui est un texte antérieur à la religion musulmane) est que les Bné Yichmaël (les arabes) vont : "construire un bâtiment sur le har haBayit (mont du Temple". )]

[le rav Israël Sorotzkin dit que de nombreux autres éléments de cette liste du Pirké déRabbi Eliézer s'accomplissent par les Bné Yichmaël. Nous voyons des travailleurs arabes qui prolifèrent en terre d'Israël pour la construction de villes, l'aménagement de jardins et de vergers, ... (autres éléments de cette liste indiquant la guéoula imminente).
Ainsi, lorsque l'on voit autant de transformations visibles à notre époque en Israël, on doit suivre l'approche du rav Leib Diskin : toutes ces préparations dans les rues nous montre que la guéoula est imminente, et cela signifie que nous devons nous préparer nous-mêmes! ]

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-> Le rav Mattisyahou Salomon rapporte que lorsqu'il était étudiant auprès du rav Eliyahou Lopian, il y a 60 ans, le rav Eliyahou Lopian disait souvent que ce serait un effort louable d'écrire les signes de la dernières michna de Sotah sur de grandes affiches et de les accrocher partout. Les gens verraient alors par eux-mêmes comment nos Sages, il y a des milliers d'années, ont prédit avec une grande clarté exactement comment les choses se présenteraient aujourd'hui juste avant la venue du machia’h.
Ce serait une leçon puissante et pourrait potentiellement aider à nous transformer en véritables "maaminim" (croyants).

"Lorsqu'un homme conçoit clairement la véracité de l'existence d'Hachem, il se sent immédiatement submergé par une joie illimitée. Son âme se délecte à contempler la magnificence d'Hachem.
Tous les plaisirs corporels disparaissent, se dérobent. Son âme délicate s'enveloppe de sainteté comme si elle s'était séparée de son terne corps pour flotter dans le plus élevé des cieux.
Quand l'homme s'élève au niveau de ces valeurs sacrées, un monde nouveau se dévoile à lui ; en effet, un être humain a la possibilité d'être par instants semblable à un ange qui jouit du rayonnement divin, et tous les plaisirs de ce monde sont incomparables à ceux causés par l'attachement de l'homme à son Créateur."
[le 'Hazon Ich - Emouna ouBita'hon - chap.I par.9]

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-> La plupart des êtres humains ne sont pas impartiaux dans leurs débats sur la religion. Ils son incités à renier la foi, car accepter l'existence d'un être suprême exige des changements de mode de vie qui peuvent s'avérer contraignants. Leur faculté de jugement est alors déformée, les empêchant de voir la vérité.
Le seul moyen de rester objectif est d'établir dans son esprit une nette distinction entre la délibération sur le thème de l'existence d'Hachem et les conséquences que celle-ci pourrait engendrer. Ce n'est qu'en faisant abstraction de ces dernières qu'on pourra parvenir à la véritable conclusion.

Il m'est arrivé d'aborder le thème de la foi avec quelqu'un qui s'y opposait avec véhémence. Je lui ai alors dit : "Soyez honnête avec vous-même. Si les exigences de la Torah se réduisaient à 2 simples commandements : prier durant 5 minutes le Shabbath matin et s'abstenir d'allumer du feu durant 5 minutes le Shabbat après-midi, que diriez-vous des preuves dont nous avons discuté?"
Il a réfléchi quelques minutes et a fini par avouer : "Vous avez raison".
[rav Yaakov Ades]

Il est important de savoir que le moindre effort dans les domaines de sainteté et de pudeur fait jaillir pour l'ensemble du peuple [juif] une source infinie de bienfaits extraordinaires.
[rav Yaakov Ades - s'attacher à Hachem - chap.17]

Il est vrai que la prière est une mitsva quotidienne ; néanmoins, sa force est accrue le Shabbath, car l'âme s'élève à un niveau nettement supérieur à celui de la semaine, ce qui permet à la prière d'être plus intense.
[rav Yaakov Ades]

L'enthousiasme et la joie dans l'étude de la Torah et les autres domines du service d'Hachem sanctifient et purifient considérablement l'âme, et ce pour plusieurs raisons : l'âme est composée de nombreuses couches, et en général, une intensification du service d'Hachem ne perfectionne qu'une partie de ces couches.
Cependant, lorsque l'enthousiasme vient s'ajouter à l'étude ou à l'accomplissement d'une mitsva, cela touche plus de couches, et en particulier des couches qui se trouvent plus en profondeur, ce qui engendre une purification importante de l'âme.
[rav Yaakov Ades - s'attacher à Hachem - chap.20]

L’impact de la sainteté et de la pudeur

+ L'impact de la sainteté et de la pudeur :

-> A part l'âme qui habite l'homme dans ce monde, il existe également une racine de l'âme qui se trouve dans les mondes supérieurs. La situation de l'homme est grandement influencée pas l'état de cette racine, et inversement, celle ci est dépendante des actions de l'homme.
Or, de même qu'on trouve dans ce monde des personnes de différents niveaux, il existe dans les mondes supérieurs des anges bienfaisants envoyés par Hachem pour améliorer le sort des créatures et des racines des âmes. mais également des anges malfaisants.
Les racines des âmes doivent particulièrement veiller à ne pas se laisser saisir par ces derniers, car cela causerait à l'homme de graves dommages dans ce monde.

Lorsque quelqu'un se comporte ou s'habille de façon non conforme aux règles de pudeur et de sainteté, la racine de son âme est exposée aux forces du mal et il se trouve en grand danger ici- bas.
Ainsi, plus l'homme évitera dans ce monde les relations interdites et les comportements qui s'opposent à la sainteté et à la pudeur, plus la racine de son âme sera protégée des anges malfaisants. Elle pourra alors se lier à la lumière supérieure qui exerce une influence positive sur l'homme dans tous les domaines.
[rav Yaakov Ades]

Donner de la vie à son âme

+ Dans le cœur de chaque juif, réside une âme pure dont le seul désir est d'accomplir la volonté divine de toutes ses forces ... l'âme est formée de nombreuses couches, dont certaines peuvent être influencées [négativement par l'entourage, nos actions, ... ] ... néanmoins au plus profond de son être, l'âme reste toujours intacte et pure ...

L'homme dispose de plusieurs moyens pour parvenir à activer son âme, et un des moyens principaux nécessite 2 conditions : prendre conscience de l'intensité du bien qui se trouve en nous et et du potentiel que nous détenons [tous] pour atteindre des niveaux élevés dans le service d'Hachem ; et réaliser l'immense influence de chaque, action, chaque parole, chaque pensée ou chaque désir positif.

Chaque juif doit savoir que s'il était pleinement conscient de l'intensité de ces 2 puissances, il aurait la force de résister à toutes les tentations et de servir Hachem nuit et jour, et il est même possible que la notion d'échec disparaitrait complètement. Certes, ces hauts niveaux sont généralement au-delà de nos capacités. Néanmoins, plus notre conscience y sera éveillée, plus notre enthousiasme et notre force pour le service d'Hachem iront en augmentant.
[rav Yaakov Ades]

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-> Chacun ressent, et parfois même, comprend que son âme est bien plus profonde qu'il ne le saisit. Cependant, puisqu'il ne comprend pas clairement toutes ses facettes, il ne parvient pas à s'y attacher.
Lorsque l'homme n'est pas lié à la grandeur de son âme, celle-ci se gaspille et est remplacée par une sensation de vide et de manque dont il est impossible de se libérer.
Ainsi, le seul moyen d'échapper à de tels sentiments est de mieux comprendre la profondeur de l'âme et de s'y attacher ...

L'homme est composé d'un corps et d'une âme. Le corps est la partie visible, accessible à tous ; mais que représente l'âme?
On peut la comparer aux rayons du soleil : si on intercale une planche dans leur trajectoire, ils cessent d'être vus au-delà de celle-ci. Puisqu'ils ne sont qu'une prolongation du soleil, ils cessent d'exister au cas où cette source d'énergie en vient à disparaître.
Le Ram'hal (dans sonAdir baMarom) explique qu'il en est de même pour l'âme : toute son essence est un flux spirituel émanant d'Huchem ; elle est donc entièrement spirituelle, sans que l'intelligence physique ne puisse la saisir.

L'inclination au mal qui semble exister dans l'âme paraît donc étonnante : en effet, ce flux d'origine divine ne devrait-il pas être entièrement positif?
En réalité, le mauvais penchant de l'homme ne provient pas de son âme, mais des forces spirituelles négatives qui l'accompagnent et qui risquent de la séduire. L'âme elle-même reste toujours pure et ne comporte aucun aspect négatif.
[rav Yaakov Ades]

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+ La lumière spirituelle, une nécessité pour l'âme :

-> L'homme doit obligatoirement s'alimenter, et ce n'est pas seulement son corps qui a besoin de nourriture ; son âme aussi nécessite une "nourriture spirituelle" sans laquelle elle souffre de faim. Et si cette situation de manque persiste, l'homme finira par se trouver en détresse psychologique ...

Le seul moyen d'être véritablement heureux est d'alimenter l'âme. Quelle est donc sa nourriture?
Le roi David répond à cette question dans le Téhilim (42) : "Comme le cerf aspire aux cours d'eau, mon âme aspire à Toi, Hachem. Mon âme a soif d'Hachem, du D. vivant. Quand viendrai-je et pourrai-je voir la face d'Hachem?"
La nourriture de l'âme est la lumière spirituelle d'origine divine, et tant qu'elle en est privée, elle est comparable à un cerf assoiffé qui parcourt le désert à la recherche d'une source d'eau pure.
[rav Yaakov Ades]

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+ Les moyens d'illuminer l'âme :

=> Comment obtenir la lumière divine si indispensable à l'âme?
La réponse à cette question se divise en 2 parties, qui sont en réalité complémentaires.

1°/ La première façon est d'établir une relation spirituelle avec Hachem en Lui parlant, comme l'a fait le roi David dans le Livre des Téhilim, riche en supplications et en louanges à Hachem qui expriment une véritable effusion lyrique.
2°/ La deuxième façon est de forger un lien avec la Torah qu'Hachem a transmise au peuple juif, parce que la Torah n'est pas seulement un recueil de sagesse et qu'elle renferme également une lumière spirituelle dont celui qui s'y attache peut bénéficier.

Cet attachement à la Torah se fait sur 2 niveaux, également complémentaires : l'étude et la pratique. Chaque instant consacré à la Torah, que ce soit en l'étudiant ou en accomplissant l'un de ses commandements, imprègne l'âme d'une lumière divine.
[...]

Puisque l'âme se trouve dans ce monde, dans l'écran formé par le corps, elle est comme anesthésiée et ne ressent pas intégralement la lumière divine. Ce n'est qu'après la mort, lorsque l'âme quittera le corps, qu'elle bénéficiera pleinement de la lumière sublime créée par chaque mitsva effectuée au cours de la vie et qu'elle souffrira cruellement des blessures causées par chaque péché.
[...]

Lorsqu'une personne décide d'étudier la Torah ou d'accomplir une mitsva, si elle se concentre auparavant et médite la puissance infinie d'Hachem, le Créateur du monde qui le maintient à tout instant ; si elle prend conscience que cette étude ou bonne action sera le "conduit" spirituel qui permettra à son âme de s'associer à Hachem et grâce auquel elle jouira de l'abondance et de la lumière divines, alors les étincelles seront rapidement perçues par son âme de manière très concrète.
[rav Yaakov Ades]