Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> Grâce au fait de prodiguer [de la bonté à autrui], un homme verra ... sa descendance bénie et il méritera d'avoir des enfants bons et vertueux.
['Hatam Sofer - paracha Noa'h (commentaire sur Téhilim 89,3)]

-> De même, selon le Sforno (Noa'h 6,10), le fait de prodiguer du bien à autrui est un remède pour avoir des enfants vertueux.

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-> Le 'Hatam Sofer ajoute également que celui qui prodigue le bien à autrui "méritera également la bénédiction, l'abondance et une longue vie, en étant bon avec autrui, à l'instar de Noa'h qui mérita de reconstruire le monde grâce à la bonté qu'il prodigua à tous les animaux."

Les lettres du mot "bita'hon" (בטחון - la confiance en D.) sont les mêmes que celles de l'expression "tov 'hèn" (טוב חן - la bonne grâce).

Il est écrit : "La grâce et l'honneur, Hachem les donnera, Il n'enlèvera pas le bien de ceux qui vont dans l'intégrité (Téhilim 84,12)".
On peut l'expliquer ainsi : Car ceux qui sont intègres, ce sont ceux qui ont confiance en Hachem (et grâce à) cette confiance, ils attireront sur eux une abondance de grâce et de bienfaits.
C'est ce que dit le verset : "La grâce et l'honneur Hachem les donne" et aussi "Il n'enlèvera pas le bien" ; et tout cela Il l'accorde "à ceux qui vont dans l'intégrité"."
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - Bétsa 16a]

"Voici les années la vie de Sarah" ('Hayé Sarah 23,1) = un homme qualifié de "vivant" est un homme qui ne s'inquiète d'aucune situation et est heureux en toute circonstance!" [grâce à sa confiance en Hachem]
C'est à ce propos que la Torah dit : "Et tu choisiras la vie" (Nitsavim 30,19).
[Beit Avraham - 'Hayé Sarah]

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-> b'h, issu du divré Torah : J'ai confiance, donc je vis! : https://todahm.com/2022/11/24/37949

Il n'y a pas de plus grande joie que la révélation de l'âme, pas de plus grand bonheur que le triomphe de la spiritualité sur le monde matériel.
[Sfat Emet - 5660]

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-> Le Sfat Emet y illustre cela :
le midrach (Yalkout Chimoni 725) interprète : "le jour de ta joie" (béyom sim'hatkhem - ביום שמחתכם - Béaaloté'ha 10,10) comme une allusion au Shabbath.
Avec l'arrivée de notre âme supplémentaire, nous recevons un ajout de spiritualité, et par conséquent nous avons une augmentation de notre joie [au point où Shabbath est appelé : "le jour de ta joie"].

-> Ailleurs, le Sfat Emet (5657) prend l'exemple de la fête de Souccot qui est appelée : "zman sim'haténou" (le temps de notre joie).
Il écrit :
Chaque juif a une mission spéciale dans la vie et reçoit des capacités uniques pour lui permettre de remplir cette mission. Il est doté d'une âme (néchama) pour l'aider à atteindre ses objectifs spirituels.
Ainsi, nous avons tous un grand potentiel de grandeur, et pourtant nous sommes souvent loin de réaliser notre potentiel. Cet échec est causé par la faute, qui souille notre âme et érode sa capacité de croissance spirituelle. Chaque fois qu'un juif faute, une partie de son âme est affaiblie.
Chaque année à Yom Kippour, le juif retourne à Hachem. Puis à Souccot, Hachem rend au juif son âme rejetée par la faute ...
A Souccot, le juif sensible sent que son âme, sa capacité de croissance spirituelle, est redevenue la sienne [toute pure et éclatante].

[selon le Sfat Emet, Hachem nous dit : "Revenez à Moi [c'est Yom Kippour] et Je reviendrai à vous [c'est Souccot]" (Mala'hi 3,7).
(ainsi, Souccot est un "moment de notre joie" car suite à notre téchouva nous recevons toute la spiritualité et la présence d'Hachem que nos fautes ont pu réduire, et cela provoque de la joie authentique!) ]

"Parmi les juifs, il n'y a pas de force unificatrice plus grande que la Torah.
Malgré toutes les différences, les juifs partagent tous un héritage commun, la Torah.
Chaque juif, même le moins sachant [en Torah], a une part dans la Torah ... un aspect de la Torah dans lequel il excelle ...

Le plus la Torah est étudiée, le plus l'unité l'emporte. "
[Sfat Emet - 5651]

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-> A Sim'hat Torah, nous célébrons l'unité parmi les juifs. Alors que nous terminons la Torah, nous nous rappelons que le véritable but de l'étude de la Torah est de créer une communauté juive unie ...
En fêtant notre finalisation de la Torah, nous faisons allusion que l'effet final de l'étude de la Torah sur les juifs est de parvenir à l'émergence d'une nation unie par la Torah.
[Sfat Emet - 5654]

Le juif d'aujourd'hui survit non seulement grâce au mérite de sa propre prière, mais aussi grâce aux prières des générations précédentes pour notre bien-être spirituel ...
Chaque génération reçoit du passé : nous sommes nourris par l'héritage de nos ancêtres et nous tirons notre force de nos parents, et à notre tour nous laissons un héritage pour le futur.
[Sfat Emet - 5665]

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[nos prières sont faites au pluriel afin de s'inclure parmi tous les juifs vivants actuellement (la collectivité d'Israël), mais d'une certaine façon nous y incluons également tous les juifs à venir. Il y a une réelle relation entre les générations : chacune bénéficiant de celles passées!
Chaque prière que nous faisant à forcément un impact (que ce soit sur un juif actuellement quelque part dans le monde, ou bien qui va naître ultérieurement). Par exemple, si j'ai davantage d'envie de spiritualité, que j'ai eu une réfoua chéléma, ... c'est peut-être grâce à un juif "ordinaire" qui a prié pour cela il y a des centaines d'année.
De plus, on remarque que les prières permettent d'unir les juifs entre eux, au travers toutes les générations.
Le peuple juif est à tout moment, considéré comme une seule entité (kol Israël arévim ét zé lazé - guémara Shvouot 39a). Ainsi, après notre mort on nous montrera toutes les prières qu'on aurait pu faire et qu'on n'a pas faites, et tout le bien qui à cause de cela n'a pas été fait pour les juifs à travers les générations (ex: tel juif aurait pu faire téchouva grâce à ma prière, et lui et sa descendance vivre selon la Torah générant à leur tour plein de positivités spirituelles). C'est cela les vraies souffrances du monde à Venir : prendre conscience des conséquences du fait de n'avoir pas exploité nos potentialités comme il le fallait (libre arbitre oblige). ]

+ Avant de lire les Pirké Avot, nous avons l'habitude de lire : "kol Israël yéch lahem 'hélék laolam aba" ( = tout Israël a une part dans le monde à venir - michna Sanhédrin 10,1).
Cette michna emploie le présent "a" plutôt que le futur "aura". Cela suggère que les 2 mondes peuvent converger.
Dans la mesure où un juif mène une vie centrée sur la Torah, il peut profiter des trésors spirituels du monde à Venir même dans ce monde.
Par la Torah, un juif peut transformer chaque jour de sa vie en une expérience bénie et pleine de sens.
[Sfat Emet - 5632 ; 5660]

Peu importe à quel point on peut s'égarer, en chaque juif il ne pourra jamais s'éteindre l'amour sincère pour le Créateur [Hachem] et l'étincelle de judaïcité, comme le dit le prophète : "véamé'h koulam tsadikim" ("Et ton peuple ne sera composé que de tsadikim" - Yéchayahou 60,21).
Ainsi à un égard, chaque juif est totalement tsadik (juste), en ce sens que sa part intérieure de judaïcité (la 'pintele Yid') ne cesse jamais de briller.
[Sfat Emet - 5664]

"Ce n'est que par le biais de la Torah que la nature d'une personne, son vrai potentiel, peut être révélé.
Une allusion à la capacité de la Torah d'apporter au premier plan la vraie nature de quelqu'un, peut se trouver dans le mot : "tsélem" (צֶלֶם -> l'image de l'homme - voir Béréchit 1,27), qui est l'acronyme de : [Torah] tsiva lanou Moché (צוה לנו משה - Moché nous a ordonné la [Torah]).
Ce n'est que par le biais de la Torah qui a été transmise par Moché que l'image (le tsélem) de l'homme, son profil et son plein potentiel peuvent être réalisés.
[Sfat Emet - 5646,5648]

Se préparer préalablement aux mitsvot et aux fêtes juives

+ Se préparer préalablement aux mitsvot et aux fêtes juives :

-> "Car c’est un précepte en Israël, une loi pour le D. de Yaakov" (ki 'hok léIsraël ou, michpat l'Eloké Yaakov - Téhilim 81,5)

Le Baal Chem Tov explique :
si un juif accomplit les mitsvot d’Hachem comme un "'hok" (חוק - un précepte, au sens de geste machinal) dans lequel seuls les membres agissent, sans y associer la pensée ni le cœur, il suscite par là le "michpat l'Eloké Yaakov" (משפט לאלוקי יעקב) = la rigueur du jugement Divin (à D. ne plaise).
Il doit au contraire aborder toute chose sainte avec flamme et émotion.

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-> "Le temps est venu d’accomplir pour Hachem, on a renversé Ta Torah" (Téhilim 119,126)

Le Méïri explique :
"Celui qui accomplit les mitsvot seulement parce que leur moment est arrivé sans réfléchir à leur signification, entre dans la catégorie de celui qui "a renversé Ta Torah" (à D. ne plaise).
Car [en agissant ainsi] même s’il accomplit la mitsva parce qu’Hachem en a fixé le temps, il en dévoile le sens ... Et s’il ne suscite pas en lui-même le réveil nécessaire mais l’accomplit par habitude sans ressentir qu’il le fait en l’honneur de son Créateur et sans penser particulièrement qu’il accomplit Son commandement. Si c’est avec cet état d’esprit qu’il mange la matsa à Pessa’h ou réside dans une Souca à Soucot, il ressemble en cela à un âne qui transporte des gerbes à l’époque de la moisson, des raisins à l’époque des vendanges, et du blé à l’époque de la mouture.
Il ne retirera aucune réflexion du changement d’époque, mais seulement une modification des gestes accomplis, comme si celui-ci se produisait par hasard."

-> Le Méïri enseigne également :
"cela doit inciter l’homme à réfléchir à ces jours particuliers : en quoi se distinguent-ils des autres? ...
Si lorsque parviennent ces jours, cela n’éveille pas en lui une réflexion sur un élément nouveau digne d’être soulevé à leur propos, et qu’ils les célèbrent sans réfléchir à la mitsva qu’il accomplit, il n’en retirera pas le bénéfice qu’Hachem avait l’intention qu’il en retire. De ce fait, il lui fait perdre sa signification."