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La Torah (par rabbi Na’hman de Breslev)

+ La Torah (par rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Grâce à l'étude de la Torah, toutes les prières et les requêtes sont exaucées, et la grâce et l'importance d'Israël sont réhaussées et exaltées, à la vue de tout celui qui a besoin [d'une délivrance] au niveau matériel et spirituel.
Grâce à l'étude de la Torah menée avec enthousiasme, on donne de la force au royaume de sainteté afin qu'il prenne le dessus, et l'homme fait dominer le bon penchant sur le mauvais.

L'étude de la Torah est entièrement constituée d'un assemblage des Noms d'Hachem, avec lesquels on soumet le mauvais penchant et on chasse la folie et le souffle de sottise qui s'est attaché à l'homme en raison de ses fautes.
[Likouté Moharan - Torah 1]

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-> Même les hommes simples, même les réchaïm et même les nations du monde reçoivent tous leurs vitalité de la Torah
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 48]

-> Grâce aux explications originales sur la Torah, sont créés de nouveaux cieux et de nouvelles terres, toutes les abondances et toutes les bénédictions se déversent sur le monde.
[Likouté Moharan - Torah 54,5-6]

-> Grâce à l'étude de la Torah dans la sainteté, on éveille au repentir les fauteurs d'Israël et les convertis ; mais il est impossible d'y parvenir sans l'humilité et la modestie au plus haut niveau.
[Likouté Moharan - Torah 14,3-5]

-> Grâce au fait qu'on étudie la Torah, on retire les voilements, au point d'agir de telle sorte que les gens très éloignés entendront eux aussi l'appel et la réprimande de la Torah, jusqu'à ce qu'ils reviennent tous vers D.
[Likouté Moharan - Torah 56,3]

-> Grâce au fait qu'on amène la Torah dans le monde, la providence de D. s'étend sur nous, et selon le degré de proximité de chacun avec la providence de D. repose sur lui, avec une plus grande perfection.
[Likouté Moharan - Torah 13,4]

-> Grâce à l'étude de la Torah, on accède à la vie et à la prolongation des jours, car par l'étude de la Torah, on en appelle à la Vie de la vie, et on fait venir de Lui [Hachem] la vie et la longévité.
[Likouté Moharan - Torah 56,3]

-> Grâce au fait que l'homme se fatigue dans la Torah, au point de la connaître et de la comprendre, il guérit son âme, il l'élève au lieu de sa racine, il adoucit tous les jugements et plante en haut un arbre de vie qui est tout entier guérison ; de plus, il fait exister et renouvelle tous les mondes, il dévoile Sa gloire béni, ce qui constitue la principale finalité de tout le service de l'homme, afin que Sa gloire s'agrandisse.
[Likouté Moharan - Torah 74]

-> Grâce à l'honneur témoigné envers la Torah, survienne les pluies.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 60]

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-> Grâce à l'étude de la Torah dans la sainteté, au point de stimuler les racines des âmes d'Israël dans la Torah, on ramène les gens à D. et Sa gloire s'accroît considérablement ; grâce à cela, on accède à la crainte, laquelle conduit l'homme à la paix, de sorte que la paix soit présente dans ses membres, et il parvient ainsi à une prière parfaite, et grâce à cela il accède à la paix universelle, la paix dans tous les mondes.
[Likouté Moharan - Torah 14,2-3-8]

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-> Un conseil pour être assidu dans l'étude, consiste à veiller à ne médire d'aucun juif, mais bien au contraire, l'homme s'efforcera de toute sa force de trouver du mérite et du bien à chaque juif, et même s'il lui paraît être un racha, il s'efforcera de lui trouver des points positifs, au sujet desquels il n'est pas considéré comme racha, jusqu'à ce que chaque juif paraisse beau et agréable à ses yeux, et grâce à cela il parviendra à être assidu dans l'étude de la sainte Torah.
[Si'hot haRan 91 ; 'Hayé Moharan 34]

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-> La Torah et la prière se renforcent mutuellement, et s'éclairent l'une l'autre.
[Likouté Moharan - Torah 2,6]

-> Le jugement n'est adouci, et le monde ne se maintient que par l'haleine de la bouche des enfants qui étudient la Torah dans la maison d'étude.
[Likouté Moharan - Torah 37,4]

-> Quand on étudie vraiment la Torah, on peut connaître l'avenir à partir de la Torah.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 35]

-> La Torah possède un très grand pouvoir, et grâce à l'assiduité dans l'étude de la sainte Torah, on peut réaliser des miracles dans le monde, bien qu'on ne connaisse aucune intention mystique.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 41 ; Si'hat haRan 17]

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-> Il faut savoir qu'avant d'étudier, au moment où l'homme s'assoit pour apprendre, le tsadik qui est au gan eden écoute sa voix ; et l'on doit se lier au Tana ou au Tsadik qui a découvert et dévoilé cet enseignement qu'il étudie, et grâce à cela on réalise "des baisers", qui correspondent à l'attachement d'un esprit avec l'autre, et cela suscite un grand plaisir au Tana ; de la sorte, l'homme parviendra à se repentir, en renouvelant ses jours passés dans l'obscurité.
Tout cela est valable quand il étudie la Torah de façon désintéressée, afin d'accomplir la mitsva de l'étude de la Torah qui pèse autant que toutes les autres mitsvot réunies, et de mériter de réaliser la Torah grâce à cela.
[Likouté Moharan - Torah 12,1-3]

-> L'érudit digne, grâce au fait qu'il étudie l'enseignement du Tana, fait revenir l'âme de celui-ci à l'intérieur de son corps.
[Likouté Moharan - Torah 12,4]

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-> Celui qui étudie la Torah et ne peut pas la comprendre, ceci aussi est très bénéfique, car chacune des paroles s'élève en haut, et Hachem se réjouit d'elles.
[Likouté Moharan - Torah 74]

-> Même celui qui étudie et oublie, cela aussi est très bénéfique, car dans l'avenir on rappellera à l'homme tout ce qu'il a étudié, même s'il a oublié ; mais il vaut mieux certainement se souvenir de toutes les paroles de la sainte Torah.
[Si'hot haRan 26,28]

-> Grâce à l'étude du Choul'han Arou'h, l'homme mérite d'être un maître de maison et de régner sur la terre ; grâce à cela, il parvient à relever les portes du Gan Eden, et à saisir ainsi la sagesse supérieure et la sagesse inférieure, ce qui constitue le principal plaisir du Gan Eden.
[Likouté Moharan - Torah 286]

-> Celui qui a le mérite de découvrir des explications originales sur la Torah, son intention étant au Nom du Ciel, doit également avoir foi en lui-même, c'est-à-dire qu'il croira que D. éprouve beaucoup de délices à l'égard de ses nouveautés.
Il ne relâchera pas ses efforts, mais seulement il s'empressera d'innover à chaque fois et d'écrire ses découvertes, jusqu'à en faire des livres saints, et grâce à cela tous les jugements dans le monde seront adoucis.
[Likouté Moharan - Torah 53,5-6]

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-> Quand on étudie, il est bon de commenter dans la langue que l'on comprend, le monde en tirera bénéfice.
[Likouté Moharan - Torah 118]

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-> Grâce aux honneurs qu'il témoigne à la Torah, l'homme sera sauvé de ses ennemis.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - kavod]

La vérité & le mensonge (par rabbi Na’hman de Breslev)

+ La vérité & le mensonge (par rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Grâce à la vérité, l'unicité de D. se dévoilera dans le monde.
[Séfer haMidot]

-> Grâce à la vérité, le monde sera préservé de toute nuisance.
[Séfer haMidot]

-> Si la vérité est présente, la paix le sera également.
[Séfer haMidot]

-> Grâce à la vérité, l'individu acquerra une renommée éternelle.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui se garde de proférer le moindre mensonge, Hachem le sauvera au moment de sa détresse, et il engendrera des enfants.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui veut s'attacher à Hachem, jusqu'à parvenir, par la pensée, à visiter ses palais et à les concevoir par l'esprit, se gardera de mentir, même par inadvertance.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui se préserve du mensonge, sortira toujours vainqueur.
[Séfer haMidot]

-> Grâce à la vérité, Hachem te délivrera de tous les malheurs.
[Séfer haMidot - émouna]

-> La vérité préservera l'individu du lachon ara, et permettra l'agrément de sa prière.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui se préserve en disant toujours la Vérité, sera considéré comme s'il était l'artisan des cieux, de la terre, de la mer et de tout ce qu'ils renferment.
[Séfer haMidot]

-> La richesse vient principalement de la vérité.
Et lorsqu'on porte atteinte à la vérité, la pauvreté s'abat sur un tel homme, ainsi que des mépris et des hontes ; mais celui qui s'attache à la vertu de vérité, sa subsistance lui est octroyée avec largesse.
[Likouté Moharan - Torah 47]

-> La vérité et la foi correspondent au visage lumineux, à la joie, la vie, et c'est pourquoi on accède à la longévité grâce à ces vertus.
A l'opposé, le mensonge abrège les jours de l'homme, car il représente la mort, le visage obscur, l'idolâtrie, que D. nous en préserve.
[Likouté Moharan - Torah 23,1]

-> Le mensonge, c'est le mal, l'impureté, et à cause de cela, la providence de D. se retire de l'homme , mais grâce à la vérité, la providence divine demeure sur l'homme de façon complète.
[Likouté Moharan - Torah 51]

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-> Ceux qui prônent le mensonge, ne bénéficieront pas de la Présence Divine.
[Séfer haMidot]

-> Si tu as menti [sans te repentir], le jour où Hachem voudra te porter secours, le mensonge révèlera alors tes fautes afin qu'Il ne te sauve pas.
[Séfer haMidot - émouna]

-> Le mensonge entrave la délivrance [personnelle et collective], car il révèle les péchés du menteur, pour empêcher qu'on le sauve.
[Séfer haMidot - Vérité]

-> Le mensonge empêchera l'homme de guérir, même avec de nombreux remèdes.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui exprime des paroles trompeuses, entraînera sa propre chute.
[Séfer haMidot]

-> Un homme et une femme qui sont habitués à mentir, leurs enfants seront des opposants à la vérité et profaneront l'alliance avec D. [pureté des mœurs].
[Séfer haMidot]

-> Mieux vaudra pour l'homme de mourir, plutôt qu'il vive et soit [considéré comme] un menteur aux yeux des autres.
[Séfer haMidot]

-> Le mensonge est nuisible aux yeux, tant au niveau physique que spirituel.
[Likouté Moharan - Torah 51]

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-> Le mensonge proviendra du fait que l'individu ressent de la peur à l'égard des autres.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui n'a pas confiance en D., dira des mensonges ; et à cause de ses mensonges, il ne pourra plus faire confiance à la vérité.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui n'a pas d'orgueil, sera épargné du mensonge.
[Séfer haMidot]

-> A cause du mensonge, on oubliera Hachem.
[Séfer haMidot]

-> A cause du mensonge, des idées idolâtres se présenteront à l'individu.
[Séfer haMidot]

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-> Il sera permis de modifier [la vérité], dans l'intérêt de la paix.
[Séfer haMidot]

-> Il sera permis de modifier [la vérité] pour sauver sa vie.
[Séfer haMidot]

-> Lorsqu'il n'y aura pas de vérité, la bonté sera [également] absente.
De plus, il [le menteur] ne pourra pas faire de bien aux autres.
[Séfer haMidot]

-> Par manque d'amour entre les hommes, ceux-ci seront amenés à calomnier, ce qui les conduira ensuite à la raillerie et au sarcasme, puis à débiter des mensonges.
[Séfer haMidot]

-> Celui qui donne la charité, son salaire sera de mériter d'atteindre la vérité.
[Séfer haMidot]

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-> A cause du mensonge, l'individu renforcera la malhonnêteté des réchaïm.
[Séfer haMidot - Téchouva]

-> Celui qui dit toujours la vérité, réussira ...
Si tu manques de vérité, alors la réussite te sera retirée et sera confiée aux [autres] nations.

[Séfer haMidot - atsla'ha]

-> A cause de mensonges, la femme souffrira durant sa grossesse.
[Séfer haMidot - Erayon]

-> Grâce à la vérité, la fin des temps viendra.
[Séfer haMidot - machia'h]
[al yédé émét ba akets]

Paroles de renforcement de rabbi Na’hman de Breslev :

+ Paroles de renforcement de rabbi Na'hman de Breslev :

-> On doit savoir que Hachem se glorifie même de la personne la plus insignifiante du peuple d'Israël, même s'agissant des pécheurs d'Israël.
Tant que le nom d'Israël lui est apposé, il possède une fierté particulière dont Hachem se glorifie.
C'est pourquoi il est interdit à l'homme de désespérer de D. même s'il a altéré et endommagé énormément, car l'affection que lui voue D. n'a pas encore cessé comme dit ci-dessus, et c'est la raison pour laquelle il peut encore revenir à D.
[Likouté Moharan - Torah 17,1]

-> Il faut savoir que même si tu es enfoncé dans le domaine des écorces, et que tu te trouves à un niveau très bas, au point d'avoir l'impression qu'il t'est impossible de te rapprocher de Lui, parce que même dans ton endroit aussi, tu pourras trouver la Divinité, et de là tu pourras t'attacher à Lui, et revenir à Lui dans un parfait repentir, car elle [la Torah] n'est pas éloignée de toi, mais seulement là où tu es, les voiles se sont accrus.
[Likouté Moharan - Torah 33,2]

-> Dans les endroits très bas et très éloignés de D., y est revêtue précisément une vitalité très élevée, qui relève des secrets de la Torah.
C'est pourquoi celui qui a fait une grave chute, doit savoir cela, que là-bas, dans l'endroit où il se trouve précisément, il peut se rapprocher de D. davantage, car une vitalité très élevée y est cachée, et lorsqu'il parviendra à revenir à D., se dévoilera précisément grâce à lui une Torah élevée, c'est-à-dire les secrets de la Torah.
[Likouté Moharan - Torah 56,4]

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-> Il est interdit à l'homme de se désespérer, à D. ne plaise, et même s'il est tombé là où il est tombé, et qu'il soit placé réellement dans le Chéol (partie basse du Guéhinam) des plus profond, malgré tout qu'il ne se désespère pas de D. en aucune manière, car de là-bas, on peut aussi se rapprocher de Lui, car toute la terre est remplie de Sa gloire.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 7,7]

-> [Même] ceux qui ont gravement chuté ... Hachem est encore avec eux, à leur côté, près d'eux et proche d'eux, car toute la terre est remplie de Sa gloire.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 68]

-> Même dans le Chéol des plus profonds, on peut être tout près de D.
[Si'hot haRan 302]

-> Si tu crois qu'on peut endommager, crois qu'on peut [aussi] réparer.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 112]

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-> Mon chéri, mon frère, toi le lecteur, mon âme et mon cœur, prends courage et fais preuve de beaucoup de force, aie confiance en D., car Il ne t'abandonnera pas, car tout ce que tu traverses, tout est pour ton bien ; appuie-toi sur Ses nombreuses bontés illimitées, car Hachem est très grand et Sa grandeur est insondable, et il existe bien un moyen de tout transformer en bien, et les fautes volontaires sont converties en mérite, seulement prends courage et sois forts.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 49]

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-> Si tu es extrêmement éloigné de Hachem, et que tu as l'impression de causer des dégâts réellement à chaque moment contre Lui, face à cela sache, qu'un tel homme qui est enfoncé à ce point dans la matérialité, chaque mouvement qu'il entreprend pour se détacher lui-même un tant soit peu de sa matérialité, même un simple mouvement par lequel il s'extrait de sa matérialité pour Le suivre, est extrêmement grand et précieux pour Hachem, et il fait déplacer des millions de kilomètres dans les mondes supérieurs.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 48]

-> Tous les mondes n'ont été créés que pour l'homme, toute sa grandeur et son importance viennent du fait qu'il possède un tel mauvais penchant (yéter ara) et qu'il se renforce contre lui.
C'est pourquoi plus il s'étend, et plus chaque simple mouvement accompli quand il se renforce contre lui est précieux à Ses yeux ; Hachem en personne lui vient en aide pour cela, comme il est écrit : "D. ne l'abandonnera pas dans sa main".
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 49]

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+ La chute est nécessaire pour monter encore plus haut :

-> Quand un homme chute de son niveau, qu'il sache que cela vient du Ciel, car l'éloignement a pour objectif le rapprochement, c'est pourquoi il tombe afin de se stimuler davantage à se rapprocher de D.
Son conseil dans ce cas : qu'il commence de nouveau à entrer dans le service de D., comme s'il n'avait encore jamais débuté. C'est un grand principe dans le service de D., à savoir que l'on doit réellement chaque jour recommencer de nouveau.
[Likouté Moharan - Torah 261]

-> L'éloignement est le début du rapprochement, autrement dit, lorsqu'un homme veut se rapprocher de D., de façon générale, s'abattent alors sur lui des jugements, des souffrances et de nombreux et puissants obstacles, et il a l'impression [que tout se passe] comme si on l'éloignait ; mais tout cela est pour le bien, en faveur du rapprochement.
Et il doit se renforcer, surmonter, s'encourager et tenir bon dans cette épreuve, en ne s'éloignant pas en raison des souffrances, des empêchements et de l'éloignement, et il ne commettra pas l'erreur de se dire qu'on l'éloigne vraiment, seulement qu'il sache et croie que tout ce qu'il traverse, tout ne vise que son bien, afin qu'il se renforce à se rapprocher davantage, car l'éloignement est uniquement en faveur du rapprochement.
[Likouté Moharan - Torah 74]

-> Lorsque l'homme doit monter d'un degré à l'autre, il faut qu'il lui arrive une descente avant l'ascension, car la descente a pour objectif l'ascension.
De là, tout homme peut comprendre combien il doit se renforcer dans le service de D., et il ne se découragera jamais, face à toutes les chutes et les descentes rencontrées dans le monde, car s'il s'enhardit et se renforce sans regarder cela en aucune manière, même s'il traverse quoi que ce soit, il parviendra finalement à ce que toutes les descentes se transforment en grandes ascensions, car la descente a pour objectif l'ascension.
Il y a à ce propos beaucoup à dire, car chaque personne qui est tombée là où elle tombée a l'impression que ces paroles n'ont pas été dites pour elle, car il lui semble qu'elles n'ont été énoncées que pour les gens de haut niveau qui s'élèvent à chaque fois d'un degré à l'autre ; mais en vérité, sache et crois que toutes ces paroles s'adressent également au plus petit des petits et au plus mauvais parmi les mauvais, car Hachem est bon pour tous, constamment.
[Likouté Moharan - Torah 22,11]

-> On doit faire preuve d'obstination dans le service de D.
Comprends bien la chose, car pour tout homme qui veut entrer dans le service de D., même pour le plus petit des petits, il doit obligatoirement passer par des ascensions et des descentes sans nombre, et par combien de sortes de chutes et de rejets, car parfois on fait tomber intentionnellement une personne du service de D. , et pour tout cela il faut faire preuve d'une grande persévérance sans limite, et l'homme doit, de nombreuses fois, se renforcer et s'agripper lui-même uniquement en suivant cette attitude d'obstination, et il faut faire preuve d'énormément d'entêtement dans ce domaine.
Souviens-toi bien de cela, car tu en auras beaucoup besoin.

Et sache que toutes ces chutes, ces descentes et ces confusions, ... doivent être obligatoirement traversées avant d'atteindre les portes de la sainteté, et tous les tsadikim et les craignant de D. authentiques sont passés par tout cela.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 48]

-> Chaque homme en ce monde, même celui qui est situé à un degré très bas, malgré tout, lorsqu'il veut entrer dans le service de D., il est certain qu'il lui faut avancer et s'élever d'un niveau à l'autre ; et à chaque fois, quand il quitte un degré pour un autre suivant son état, les écorces, à nouveau, se renforcent alors contre lui : il s'agit des désirs, des fantasmes, des pensées, des confusions mentales et des obstacles qui s'étendent beaucoup contre lui à chaque fois, et ne le laissent pas gagner les portes de la sainteté ...
[lorsque l'on a brutalement des désirs et des perturbations qui se renforcent en nous, l'homme] a l'impression d'avoir chuté de son niveau, parce qu'un moment avant, ces envies et les confusions mentales n'étaient pas si puissantes vis-à-vis de lui. Elles le laissaient un peu tranquille, c'est pourquoi il pense avoir fait une chute, mais en vérité, il ne s'agit pas du tout d'une chute.
Seulement, ceci lui arrive parce qu'il doit monter d'un niveau à l'autre selon son état, et en raison de cela, tous les désirs et perturbations, les obstacles, le cœur retors, ... renforcent à nouveau contre lui, avec une intensité accrue ; et l'homme doit à chaque reprise beaucoup se renforcer, sans se décourager nullement pour cela, jusqu'à ce qu'il prenne le dessus sur eux et les brise une nouvelle fois.
[Likouté Moharan - Torah 25,2]

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+ Quelques conseils :

-> Un conseil : la grandeur d'Hachem est dévoilée principalement grâce à la tsédaka qu'on donne à un pauvre méritant, c'est de la sorte que D. "se grandit" et se glorifie, et grâce à cela, l'homme parviendra à soumettre les écorces, qui sont les empêchements et les confusions mentales, ... qui se renforcent à chaque degré comme mentionné précédemment.
[Likouté Moharan - Torah 25,4]

-> Un autre conseil : que l'homme se mette en joie, qu'il soit heureux et se réjouisse de son point positif, par rapport au fait qu'il a eu la chance d'être issu de la semence d'Israël, et de s'être approché des hommes de vérité qui le conduisent et le dirigent sur le chemin de la vérité, de sorte que, quoi qu'il arrive, il conserve un bon espoir pour l'éternité ; et grâce à cette joie, il brise les écorces qui constituent les obstacles, ... rencontrés à chaque degré.
[Likouté Moharan - Torah 25,5]

-> La tristesse est très nuisible, et donne de la force au mauvais penchant ; c'est pourquoi l'homme doit se renforcer beaucoup pour réjouir son âme ... car le renforcement se fait principalement grâce à l'allégresse et à la joie, comme il est écrit : "la joie de D. est votre rempart".
[Likouté Moharan - Torah 72]

-> On doit toujours être joyeux, et servir D. avec joie. Et si parfois on chute de son niveau, on doit se renforcer en considérant les jours précédents, lorsque brillait sur l'home quelque faible illumination, et il s'agrippera maintenant avec l'entrain et l'éclat qu'il possédait auparavant.
[Likouté Moharan - Torah 222]

-> L'essentiel est de se renforcer dans la joie par toutes sortes de conseils, car la tristesse est très nuisible, c'est pourquoi on doit tenter de toute sa force de s'éloigner et de chasser la tristesse de l'humeur morose, soit par le fait que l'homme recherchera et trouvera encore en lui des points positifs, sot grâce au fait qu' "Il ne m'a pas fait non-juif", ... et en général, il n'est pas possible de se réjouir si ce n'est par des sujets amusants et qui suscitent le rire, ... (de façon cashère).
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 48]

-> Même le tsadik parfait, quand il tombe parfois de son niveau, comme on le sait, il n'est pas possible de se tenir constamment au même niveau, alors au moment où il régresse de degré, s'il souhaite se renforcer dans l'érudition qui lui reste, ce n'est pas une bonne chose, il doit plutôt se renforcer dans la crainte du Ciel et les points positifs qu'il possède encore.
[Likouté Moharan - Torah 31]

-> Lorsque l'homme commence à s'observer lui-même et qu'il voit qu'il est éloigné du bien, rempli de fautes, il peut alors se décourager en raison de cela, et il se peut qu'il ne puisse plus du tout prier ; c'est pourquoi il a l'obligation de rechercher, de solliciter et de trouver en lui quelque bien, car comment serait-il possible qu'il n'ait jamais accompli dans sa vie quelque mitsva ou quelque chose de bien? ...
Et grâce à cette démarche, à savoir qu'il trouve en lui-même quelque mérite et du bien, par cela il quitte vraiment le "plateau" de la faute pour gagner celui du mérite, et il pourra se repentir ; de la sorte, il pourra se régénérer, se renforcer et se réjouir de n'importe quelle manière, et il pourra alors prier, chanter et louer D.

L'homme doit veiller soigneusement à suivre cette voie, car elle constitue un principe et une base fondamentale pour celui qui veut se rapprocher de Hachem ... car l'essentiel est de s'éloigner de la tristesse autant que faire se peut ; car la plupart des gens qui sont éloignés de D. le sont surtout, à cause de l'humeur morose et de la tristesse, et parce qu'ils se décourage du fait qu'ils voient en eux-mêmes l'ampleur de leurs dégradations, la majorité de leurs actions étant endommagée, comme chacun n'ignore pas dans son âme, les plaies de son cœur et ses douleurs, et à cause de cela ils se découragent ; et la plupart se désespèrent complètement ...
C'est pourquoi l'homme doit prendre sérieusement en compte cette chose-là, car de nombreuses âmes se sont enfoncées à cause de cela, car le désespoir est pire que tout.
C'est la raison pour laquelle on doit se renforcer beaucoup pour suivre cette voie mentionnée précédemment, à savoir rechercher en soi-même à chaque fois des points positifs, afin de se régénérer et de se renforcer constamment ; et grâce à cette démarche, il pourra prier toujours avec plaisir, vitalité et entrain, retourner à D. avec sincérité.
[Likouté Moharan - Torah 282]

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-> Celui qui est mêlé aux non-juifs, c'est-à-dire qu'il a des affaires et activités commerciales avec eux, doit se préserver énormément afin que cela ne nuise pas, à la sainteté de son judaïsme, car il pourrait facilement être pris dans leurs filets. Et il doit se renforcer beaucoup, et se remémorer à chaque fois la sainteté de judaïsme, et demander beaucoup à D. de ne pas apprendre de leurs actions ni de leurs voies.
[Likouté Moharan - Torah 244]

[en côtoyant au quotidien des non-juifs (par exemple dans le cadre du travail), on en vient à se prendre pour eux, à aborder la vie de la même façon.
Par exemple, un non-juif va aborder les choses avec un esprit cartésien, mais un juif en vidant son cœur à Hachem peut tout avoir, peut tout changer. (selon le Maharcha, la prière permet d'obtenir des miracles sans porter atteinte à son monde futur!)
b'h, également à ce sujet par exemple :
- https://todahm.com/2019/02/14/8392-2
- https://todahm.com/2018/06/13/la-fierte-de-pouvoir-servir-hachem ]

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-> Par la force des tsadikim, tout le monde peut se rapprocher de D., constamment, quels que soient les gens, de n'importe quel endroit où ils se trouvent.
[Likouté Moharan - Torah 56,3]

[tous les juifs sont unis les uns les autres. Ainsi celui qui est tombé au plus bas des profondeurs ne doit pas désespérer, car par le mérite d'un autre juif il peut remonter vers les sommets.
On a tous des hauts et des bas, et le fait d'être lié avec tous les autres juifs nous assure de l'aide lorsqu'on est en bas, de même que nous aidons autrui lorsque nous avons des phases plus positives.
Et si on ajoute à cela que nous avons constamment avec nous un papa Hachem qui a un infini amour et bonté avec nous ...
La fierté d'être juif est notre bouée de sauvetage pour ne pas couler dans le désespoir de ce monde, elle met tellement de lumière dans notre vie!]

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-> Il est dit, à propos des juifs, égarés dans l'idolâtrie : "Vous chercherez de là Hachem et vous Le trouverez".
Cela signifie que depuis l'abîme où vous êtes, enfoncés dans l'idolâtrie, peu importe la bassesse du niveau spirituel où vous êtes arrivés, de là même vous pourrez trouver Hachem. Car Il se trouve avec chacun, même dans les profondeurs de l'impureté, chacun peut donc Le trouver.
[Baal Chem Tov - l'arrière-grand-père de rabbi Na'hman de Breslev]

"Nous cherchons notre gloire dans Tes louanges" (léichtabéa'h bit'ilatékha - לְהִשְׁתַּבֵּחַ בִּתְהִלָּתֶךָ - Téhilim 106,47).

[D'après le 'Hida: ] Cela signifie qu'une personne se purifie et devient meilleure par le fait de louer Hachem.

Il en découle que le Hallel est une louange très puissante, qui peut nous débarrasser de toute impureté [provoquée par nos fautes passées].
[d'après le rav Elimélé'h Biderman]

[ainsi plus nous louons Hachem en Lui témoignant notre gratitude pour les bontés personnelles et collectives qu'Il nous octroie, plus nous nous débarrassons de nos impuretés, et nous devenons meilleures! ]

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-> Le Hallel est propice pour ne pas avoir de problème.
[Ben Ich 'Haï - guémara Pessa'him 117]

-> Grâce à la lecture du Hallel, Hachem te délivrera de tes ennemis.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - mériva]

Parvenir à accepter avec amour les difficultés

+++ Parvenir à accepter avec amour les difficultés / souffrances :

"Yaakov déchira sa tunique, se vêtit d'un cilice et prit le deuil pour son fils pendant de nombreux jours" (Vayéchev 37,34)

-> Le midrach (Béréchit rabba 84,20) commente :
Puisque Yaakov se revêtit d'un cilice, celui-ci ne quittera pas ses fils et sa descendance ...
"Mordé'haï se couvrit de cilice et de cendre" à l'époque d'Assuérus lorsque Haman le racha décréta de tuer et d'anéantir tout le peuple d'Hachem (Méguilat Esther 4,1).

-> Le 'Hatam Sofer explique :
Le travail de l'homme dans ce monde est de parvenir à accepter les épreuves qu'il subit avec amour et joie en sachant que grâce elles, il se purifie et se rapproche de son Créateur.
Et c'est précisément cette joie qui le sortira finalement des souffrances et de l'obscurité vers la lumière.
De fait, Yaakov avait toujours accepté les vicissitudes de l'existence avec joie : Essav, Lavan, Dina, ... jusqu'à ce qu'advienne l'épreuve de vérité de Yossef.
Dans celle-ci, le yétser ara frappa Yaakov sans pitié. En effet, ce dernier savait que tout son monde futur dépendait de cela, comme l'enseigne Rachi (Vayéchev 37,35) : "Hachem avait transmis un signe à Yaakov selon lequel si aucun de ses fils ne mourait de son vivant, il pouvait être assuré de ne pas contempler le Guéhinam."
Il ne put alors supporter cette souffrance et versa des larmes amères en se couvrant d'un cilice.

C'est à cause de cela que sa descendance, elle non plus, ne fut pas toujours capable de surmonter la crainte face au poids des épreuves, et que les juifs au cours des générations durent se revêtir également d'un cilice et prendre le deuil face à l'adversité.
Mais en réalité, c'est cela qui est demandé à chaque juif : accepter avec amour les difficultés en sachant que la moindre épreuve supportée en silence vaut plus que plusieurs prières.

-> Le 'Hatam Sofer explique d'après cela que la raison pour laquelle Esther organisa un festin à l'intention du roi et de Haman, était d'exprimer par cela sa joie à l'égard d'Hachem et sa confiance dans le fait que la délivrance était proche.

Confiance en soi & l’orgueil de la sainteté

+++ Confiance en soi & l'orgueil de la sainteté :

"Elle le saisit par son vêtement ... Il laissa son habit dans sa main, s'enfuit et sortir au dehors" (Vayéchev 39,12)

-> Le terme "bévigdo" (son vêtement - בְּבִגְדוֹ), signifie également : une rébellion, une révolte.
Le Beit Avraham explique que la femme de Potiphar a essayé de convaincre Yossef qu'il était un rebelle envers Hachem, et qu'ainsi c'était normal d'en venir à fauter.
[elle lui disait puisque tu es un rebel et fauteur, alors pourquoi ne pas transgresser "juste" cette faute aussi? ]

-> "Ne sois pas un racha à tes yeux" (al té'i racha bifné atsmé'ha - Pirké Avot 2,13)
Le Rambam commente : "Ne te considère pas comme un racha, car si tu te considères comme étant de faible valeur, alors tu ne donneras pas d'importance au fait de fauter."
[de même que je suis un nul, alors c'est normal que je fasse des actes nuls (fautes)!]

-> "Il n'y a personne qui soit plus grand que moi dans cette maison" (Vayéchev 39,9)
Le rabbi de Kobrin explique que Yossef se disait : "Je suis la plus grande personne au monde. Il n'y a personne de plus grand que moi".
Grâce à ses pensées d'encouragement, il a été capable de surmonter son yétser ara.
[lorsque le yétser ara essaie de nous convaincre à fauter, nous devons lui déclarer : "Je suis très distant de la faute. Je fait partie des tsadikim d'Hachem (au regard des capacités que D. m'a donné). A chaque bonne action j'apporte un plaisir énorme à Hachem. Comment puis-je fauter!"
On appelle ça de l'orgueil de la sainteté (gaava déKédoucha)]

[ Yossef se disait : "Personne n'est plus grand que moi. Je suis la plus grande personne au monde. Je fais partie des tsadikim". Avec cette pensée encourageante à l'esprit, il fut en mesure de réussir l'épreuve.
"Ton peuple est [composé que] de tsadikim" (véamé'h koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21) = en un sens, chaque juif (quoiqu'il puisse faire comme faute garde toujours une partie d'âme pure), ayant une racine de tsadik. Ainsi tout juif doit se voir comme tsadik (pouvant impacter magnifiquement le monde) = koulanou tsadikim. ]

-> "A l’époque qui précédera l’arrivée du machia’h, l’effronterie grandira" (guémara Sota 49b)
Le Sfat Emet explique qu'avant que le machia'h ne vienne, les gens seront effrontés en disant : "Je sui un tsadik! Je suis spécial!"
[Grâce à cette orgueil, cette fierté, nous pouvons conquérir notre yétser ara.]

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-> On peut citer en exemple les paroles du rav Wolbe (Alé Chour) :
"Chaque personne est obligée d'être consciente qu'elle a une valeur énorme.
Cela ne fait pas allusion à une estime de soi illusoire, qui est basée sur un sentiment d'arrogance de se sentir meilleur que les autres, mais à une réelle estime de soi qui est totalement incroyable de par son immensité.

Chaque personne est obligée de se dire : "Le monde n'a été créé que pour moi" (guémara Sanhédrin 37a).
Rachi de commenter : "J'ai l'importance du monde entier".

Chaque personne est un phénomène unique, un événement qui n'a jamais eu lieu avant et qui n'aura plus jamais lieu ensuite.
Tu es un mélange unique de traits de caractère et de personnalité.
Tu es unique dans ta constellation familiale, né à un moment spécifique de l'histoire, et dans un environnement spécifique.
Cette unicité te donne une énorme importance, car il n'y a que toi qui peut accomplir les missions uniques de ta vie."

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-> "Afin de faire savoir à l'homme Sa Puissance" (Téhilim 145,12)

Le Yessod haAvoda le commente en disant que cela se réfère à l'homme lui-même : il lui incombe de se faire savoir à lui-même que des forces extraordinaires sont enfouies en lui, et tout son travail est de les dévoiler et de les exploiter.

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-> "Yaakov aimait Yossef plus que tous ses fils ... et il lui fit une tunique de fine laine" (Vayéchev 37,3)

La guémara (Shabbath 10b) nous enseigne que le traitement de faveur que Yossef a reçu de son père Yaakov, a entraîné que ses frères deviennent jaloux de lui, ce qui les a menés à le vendre comme esclave, causant finalement la descente des juifs en Egypte et le fait qu’ils y deviennent esclaves.

=> Pourquoi Yaakov a-t-il donné la tunique à Yossef?

Nos maîtres du moussar expliquent que c'était afin d'élever l'estime de soi de Yossef.
Il est fort probable que Yossef a subi des épreuves beaucoup plus difficiles que ses frères. Il a vécu parmi les non-juifs pendant de nombreuses années, d'abord en tant qu'esclave et ensuite comme premier ministre.
Rachi écrit : "Yossef, qui était devenu roi après avoir été emmené en captivité parmi les non juifs, s’était néanmoins maintenu dans sa piété" (Vayé'hi 47,31)
Ainsi, si Yossef a pu réussir à passer de difficiles épreuves, tout en restant un tsadik, c'est grâce à l'honneur qu'il a pu recevoir avec son vêtement unique.
[si je suis si grand aux yeux de mon père, je me dois de lui faire honneur en agissant avec grandeur!]

-> Rachi (v.37,3) [ainsi que le Baal haTourim] écrit : les 4 lettres qui composent le mot passim (à rayures – פַּסִּים) préfigurent les malheurs qui atteindront Yossef : Potifar (pé), les marchands (so’harim – samé’h), les Yichmaélim (youd) et les Midyanim (mèm).
Nos maîtres du moussar expliquent que cette tunique à rayures (passim) fait allusion aux 4 fois où Yossef a été vendues, car le but de la tunique était d'augmenter la confiance en soi de Yossef afin qu'il puisse surmonter ces difficiles épreuves.

-> La pire chose que peut nous faire le yétser ara est de nous faire oublier que nous sommes le fils d'Hachem (ben chel Mélé'h).
[rabbi Shlomo de Karlin]

[la plus grande arme du yétser ara est de nous persuader que nous n'avons pas tant de valeur spirituelle que cela. (en ce sens, il nous dit : soit humble, ne te considère pas comme quelqu'un d'important)
Nous devons avoir une confiance en soi spirituelle afin de pouvoir avoir du répondant à notre yétser ara.
(l'orgueil de la sainteté : gaava déKédoucha)]

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-> La guémara (Baba Métsia 85a) rapporte que Rabbi Chimon bar Yo'haï avait un petit-fils appelé Yossi qui est "sorti du chemin (déré'h)" et devint un grand fauteur.
Rabbi (rabbi Yéhouda HaNassi) en entendit parler et voulut ramener le petit-fils de Rabbi Shimon à la Torah. Il engagea un professeur de Torah pour Yossi, lui donna la semi'hah (ordination rabbinique), l'habilla d'un manteau d'or, du type de ceux que portent les rabbanim, et demanda à tout le monde de l'appeler "rabbi".
Ces mesures permettent à Yossi d'avoir une meilleure opinion de lui-même et il revient progressivement au judaïsme. Chaque fois qu'il était tenté de revenir à ses anciennes habitudes, son professeur lui rappelait : "Tu as été fait 'hakham (sage, érudit), tu portes le manteau des érudits, nous t'appelons “rabbi”, et tu veux partir? ".
Finalement, il déclara : "Je jure que je ne demanderai plus à partir".

Finalement, il devint un grand érudit, un tsadik, un Tana, "Rabbi Yossi ben Rabbi Elazar ben Rabbi Shimon". La dignité qu'il a reçue l'a transformé.

Lorsque Rabbi Yossi décéda, on voulut l'enterrer près de Rabbi Elazar, son père, mais un serpent bloqua l'entrée de la grotte et on ne put l'enterrer à cet endroit.
Certains pensaient que Rabbi Yossi n'était pas digne d'être près de son père. Un bat kol (voix Divine) émana et dit : "Ce n'est pas que Rabbi Elazar soit plus grand que Rabbi Yossi. C'est plutôt parce que Rabbi Elazar a souffert d'être caché dans une grotte pendant 13 ans" (voir Shabbath 33).

-> Cette guémara dit qu'en dehors d'un seul aspect, Rabbi Yossi a atteint le niveau de son père.
C'est ainsi que Rabbi Yossi s'est élevé dans sa téchouva. Le changement décisif a commencé lorsqu'il a reçu la semi'ha, qu'on l'a appelé "rabbi" et qu'il a porté le manteau doré des rabbanim.
C'est ce que fait l'honneur aux gens. Il les fait changer d'avis. C'est ainsi que le Rabbi a transformé Rabbi Yossi en un baal téchiuva et un grand Tana.

Nous avons ici une leçon de 'hinoukh (éducation) également. Si vous voulez que votre enfant excelle, honorez-le. Croyez en lui. Considérez-le comme un grand. Cela inspirera votre enfant à grandir et à réaliser son potentiel.
En utilisant des moyens de renforcez son estime de soi, on lui permet d'avoir le carburant plus permettant d'exprimer le plus ses potentialités internes.

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-> Un ba'hour de la yéchiva de rabbi Isser Zalman Meltzer a un jour développé une pensée innovante en matière de Torah. Rabbi Isser Zalman demanda de faire une célébration, et toute la yeshiva but des lé'hayim grâce à la joie que leur procurait la découverte de ce ba'hour en matière de Torah.
Le ba'hour déclara que pendant le semestre suivant, il étudia avec diligence en raison de l'honneur qu'il avait reçu ce jour-là.

-> Il est dit : "moussar Hachem béni al tim'as" (Michlé 3,11).
Le Yessod haAvoda explique les mots "moussar Hachem" (מוסר ה), Hachem donne du moussar en disant "béni" (בני), "Tu es mon fils!".
Alors "al tim'as (אל תמאס), ne te souille pas par des actes impurs.

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-> Rabbi Yankele Galinsky zt'l a raconté que lorsqu'il était interné en Sibérie, l'un de ses compagnons de cellule se levait régulièrement au milieu de la nuit, s'habillait en uniforme militaire et marchait dans la pièce, faisant semblant de donner des ordres à ses subordonnés.
Un soir, Rabbi Galinsky lui a demandé pourquoi il faisait cela.

Le prisonnier était embarrassé. Il n'avait pas réalisé qu'il était observé. Rabbi Galinsky promit de ne rien dire à personne ; il était simplement curieux de cette étrange coutume.
Le prisonnier répondit : "J'étais un puissant général de l'armée allemande. Des centaines de soldats étaient sous mon commandement. Je ne veux pas oublier mon glorieux passé. Je mets mon uniforme militaire avec toutes mes médailles et je fais comme si j'étais à nouveau à la tête de centaines de soldats. Cela me donne la force d'endurer l'humiliation et l'affliction que nous subissons ici dans cette prison russe".

Rabbi Galinsky a raconté cette histoire pour nous rappeler que nous sommes les fils du roi et que nous ne devons jamais oublier notre glorieux passé.

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-> Le Chem miChmouël (Yitro 5675) écrit qu'un des défauts principaux de l'homme est qu'il ne reconnaît pas sa valeur et son importance, car s'il appréciait qui il est et reconnaissait ses capacités et son potentiel, il n'en viendrait jamais à fauter.
En effet, nos Sages disent : "Ne sois pas un racha à tes yeux" (Pirké Avot 2,13).

-> Le rav Tsadok haCohen (Tsidkat haTsadik 154) enseigne : "de même qu'une personne doit croire en Hachem, de même elle doit croire en elle-même".
Le 'Hazon Ich (Séfer Emouna ouBita'hon 4,12) ajoute que des sentiments de petitesse sont comparables à une porte qui ferme l'entrée du service d'Hachem (avodat Hachem).
[l'humilité c'est d'abord avoir conscience de notre grandeur, de nos qualités/capacités, afin de les employer au mieux, et ensuite reconnaître que tout cela ne vient que grâce à Hachem.
Le yétser ara nous fait inverser les choses sous couvert d'humilité : je crois être humble en me considérant comme quelqu'un de petit, donc je n'ai pas une responsabilité importante de faire beaucoup de choses spirituelles, et donc mon service d'Hachem est au rabais par rapport à ce qu'il devrait et aurait pu être.]

-> Le rav Aharon Kotler (michnat rav Aharon - vol.1) écrit que le plus une personne reconnaît sa propre valeur, le plus facile il lui sera de surmonter son yétser ara et réaliser son potentiel.

-> Le rav Yérou'ham Lévovitz (Yalkout Méchiv Néfech) enseigne que c'est problématique lorsqu'une personne ne reconnaît pas ses défauts, mais cela est encore bien pire lorsqu'une personne ne reconnaît pas ses forces/qualités.

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-> Selon la michna (Sanhédrin 4,5), chaque personne doit se dire : "l'univers tout entier a été créé pour moi".
Nos Sages (guémara Sanhédrin 100a) enseigne que la mesure de bienfaisance d'Hachem est beaucoup plus grande que Sa mesure de punition.

=> Ainsi, de même que l'on peut voir qu'en appuyant sur un bouton on peut détruire la vie de tous les habitants du monde (arme nucléaire surpuissante), de même on doit se persuader que les forces positives sont beaucoup plus puissantes que cela. Si on peut détruire, c'est qu'on peut construire bien davantage!
En ce sens, on doit imaginer l'impact, la puissance, d'une de nos prières, mot de Torah, mitsva, ... [dont l'impact reste en plus de façon éternel]

[le monde est créé pour nous, qui pouvons tant l'impacter positivement, alors comment ne pas se voir sous un angle très positif! ]

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-> Le 'Hidouché haRim rapporte à ce propos le midrach (rabba 84,5) : "Yaakov demeura ..." = Rabbi 'Hounia enseigne : cela ressemble à quelqu'un qui allait en chemin et qui aperçut une horde de chiens. Pris de frayeur, il alla s'asseoir parmi eux.
De même, lorsque Yaakov vit Essav et ses généraux, il eut peur d'eux et alla demeurer parmi eux."

=> Comment comprendre ce commentaire? S'il eut peur d'eux, pourquoi alla-t-il précisément demeurer parmi parmi eux et ne changea-t-il pas d'endroit?

Le 'Hidouché haRim explique que Yaakov savait avec une foi parfaite que l'homme ne peut aller contre Hachem car c'est Lui le Créateur qui dirige le monde entier et gouverne chaque chose.
Néanmoins, il lui restait une seule solution : se renforcer dans sa émouna ce qui aurait pour effet d'adoucir l'épreuve et même de l'annuler.
C'est pourquoi lorsque Yaakov vit tous les généraux d'armée, il ne prit pas la fuite mais alla sereinement se placer parmi eux comme quelqu'un qui irait de plein gré s'asseoir au milieu des chiens sans aucune crainte.
Grâce à ce comportement, il fut préservé de Essav et de son armée qui symbolisent le yétser ara et ses épreuves, et fonda ainsi le peuple d'Israël.

[dans notre vie, tout peut nous pousser à désespérer. C'est là que nous devons faire preuve d'orgueil, et proclamer fortement notre émouna. (ex: tu sais qui je suis, mon papa Hachem peut tout, Il gère absolument tout pour mon bien, Il est remplie de bontés à mon égard et Il m'aime plus que tout! Certes l'avions de ma vie passe des turbulences, mais c'est mon papa, le meilleur, qui est au commande, alors je n'ai pas peur!
La joie s'obtient en s'élevant de notre état présent, en étant fier de mettre Hachem devant nos difficultés.
Notre yétser ara veut réduire la lumière de notre vie pour nous pousser à fauter, nous devons l'allumer en s'enorgueillant de notre sainteté par le fait que nous avons une partie Divine (l'âme) en nous!]

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-> Le Sfat Emet (petit-fils du 'Hidouché haRim) enseigne :
"Il me semble que grâce au fait que Yossef accepta l'humiliation que lui firent subir ses frères lorsqu'ils le dévêtirent de sa tunique, sans émettre le moindre soupçon sur la conduite d'Hachem, confiant qu’il s’agissait d’un bienfait, il mérita ensuite l’aide Divine qui lui donna la force de subir l'affront entraîné par sa fuite de devant la femme de Potiphar (en laissant son habit entre ses mains), tout cela en l'honneur d'Hachem.
Tous ces détails mentionnés par la Torah nous enseignent à accepter avec joie et amour la manière dont Hachem dirige les évènements, en sachant que Ses voies sont insondables."

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-> Les souffrances, que ce soit sur notre corps ou bien avec de l'argent, expient toutes les fautes, et grâce à elles nous ne serons pas punis dans le monde à venir, où les punitions sont beaucoup plus importantes.
[Michna Broura]

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-> Il est intéressant de noter que la non appréciation de la valeur de chaque juif a été l'erreur tragique de Kora'h : https://todahm.com/2022/08/07/lerreur-de-korah-la-non-appreciation-de-la-valeur-de-chaque-juif

-> b'h, également : Savoir donner toute sa valeur à notre Service d'Hachem : https://todahm.com/2022/08/07/savoir-donner-toute-sa-valeur-a-notre-service-dhachem

-> mais aussi : l'estime de soi et la guéoula : le 3°/ des divré Torah : https://todahm.com/2022/08/10/quelques-enseignements-lies-a-la-destruction-du-temple

Yossef – l’homme le plus joyeux selon le Tana’h

+++ Yossef - l'homme le plus joyeux selon le Tana'h :

"Hachem était avec Yossef, et il fut un homme de réussite, et il demeura dans la maison de son maître égyptien" (Vayéchev 39,2)

-> "La Présence Divine ne réside que dans la joie"
[guémara Shabbath 30b]

-> Le Ktav Sofer (Téchouva Ora'h 'Haïm 27) explique que si quelqu'un est [intérieurement] triste, cela signifie qu'il ne croit pas que tout est pour le bien [puisque rien ne peut arriver sans l'accord de Hachem].
Et par le fait de ne pas croire à cela, alors nous ne méritons pas que Hachem reste avec nous.
[en n'acceptant pas avec joie ce qui nous arrive, c'est que nous pensons que D. ne fait pas parfaitement les choses, qu'Il ne maîtrise pas tout, et on en vient à vouloir l'aider par nos conseils (Hachem tu devrais me donner ça, faire plutôt ceci).
Hachem réside en nous là où on lui laisse de la place. Or, par nature nous avons un égo qui prend beaucoup de place. Ainsi, plus nous faisons preuve d'un bita'hon, qui génère de la joie, plus nous permettons à Hachem de résider en nous.]

Yossef était toujours joyeux. En effet, puisque le verset affirme que : "Hachem était avec Yossef", et que la Présence Divine ne serait pas avec Yossef s'il n'était pas joyeux.
=> Comment a-t-il pu rester constamment heureux alors qu'il était loin de sa famille, esclave isolé parmi les égyptiens?

Le Ktav Sofer répond que la réponse se trouve dans notre verset : "il fut un homme de réussite" (vayéhi ich matslia'h) = Yossef était heureux car pour lui sa vie était constamment au top, puisque selon la volonté de D.
Yossef est la seule personne dans le Tana'h, qui est appelée : "ich matslia'h" (un homme qui réussissait).

Le midrach traduit : "ich matslia'h" (איש מצליח) par : "une personne qui danse" (גבר קפוז).
Yossef était toujours en train de danser et il était rempli de joie.
Selon le Ktav Sofer, Yossef a atteint cette attitude positive car en toute circonstance, il considérait qu'il vivait une vie où tout ce qui lui arrivait n'était que du positif, que de la réussite.
[par exemple, toutes les épreuves qu’il endurait provenaient d'Hachem et eu final elles ne peuvent être que bénéfiques, il les accepta avec amour et joie. ]

Ainsi la vie est une question de perspective. Pour une même situation, une personne verra tout en noir, et une autre n'y verra que du bien.
Yossef aurait très bien pu s'apitoyer sur son sort (ne manquant pas de raisons pour cela!), mais il a plutôt décidé de se focaliser sur tout le positif que peut lui apporter la vie.
Il appréciait tout ce qu'il avait (la vie, la santé, des biens, ...), se considérant combler de bontés par Hachem.
Même esclave en Egypte, à ses yeux pleins de émouna, tout n'était que réussite, que du pur kif!

-> "Quel est le riche? C’est celui qui est heureux de ce qu’il possède" (Pirké Avot 4,1)
Pour un juif, le classement des personnes les plus riches du monde se fait en fonction de l’intensité de joie que l’on ressent avec ce que l’on a.
Yossef en était l'homme le plus riche, au point que c'est le seul à être appelé : "une personne qui danse [de joie]".

Selon le Sfat Emet : "heureux de ce qu’il possède" s'applique également dans le domaine de la spiritualité.
Bien que nous luttons pour atteindre des niveaux élevés, nous devons nous réjouir et considérer positivement ce que nous avons déjà pu atteindre.
[plutôt que d'être immobile à s'apitoyer sur son sort, sur ce qui nous manque, nous sommes heureux et fier de ce que nous avons déjà, et cela constitue l'énergie pour aller de l'avant!]

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-> "Tu aimeras Hachem, ton D." (véaavta ét Hachem Eloké'ha - Vaét'hanan 6,5)
Nos Sages (Sifri 32) explique que cela signifie : afin que votre coeur ne soit pas en désaccord avec Hachem (chélo yéé libé'ha 'halouk al aMakom), cela signifie que nous ne devons jamais sentir que Hachem nous maltraite. Il nous a mis dans notre situation actuelle pour notre bénéfice, et nous devons l'aimer pour cela.

-> Le midrach (Chir haChirim rabba 1,1) commente que Yossef méritait d'être libéré de la prison égyptienne parce qu'il a servi Potiphar correctement pendant tout le temps où il a été son esclave.
La question se pose : était-ce le seul mérite que Yossef avait grâce auquel il a obtenu sa liberté? Après tout, il était "Yossef haTsadik", un homme juste qui a résisté à l'épreuve de la femme de Potiphar. Qu'y avait-il de si spécial dans le service à Potiphar?

Le Sfat Emet (cité par le Sifté Tsadik - maamaré Pessa'h 35) explique que le midrach se réfère à l'état de bonheur de Yossef alors qu'il servait Potiphar, à quel point il accepté son sort sans se plaindre à Hachem.
Pour faire son travail avec bonheur/joie, il faut beaucoup de émouna. En agissant ainsi, Yossef est devenu digne d'être libéré de la prison et d'être nommé vice-roi d'Egypte.

Selon le rav Ashear, nous apprenons également de ce midrach que nous ne voyons pas toujours les résultats de nos actions immédiatement, mais Hachem récompense chacun pour ses actions au bon moment.
Yossef a été récompensé pour sa foi, mais cette récompense est venue 12 ans après avoir servi dans la maison de Potiphar.
Nous devons nous entraîner à croire que tout est pour le mieux, et cet état d'esprit nous apportera le bonheur et nous rendra dignes d'avoir la Présence Divine avec nous, ce qui nous apportera alors encore plus de réussite/bénédictions.

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-> "Hachem était avec Yossef et il fut un homme qui réussit" (Vayéchev 39,2)

-> Le Chaaré Sim'ha commente :
Le sens simple est que la réussite de Yossef lui vint du fait qu'Hachem était avec lui. Mais, on peut apporter une autre explication à ce verset. En effet, en général, c'est surtout quand une personne rencontre des épreuves et des difficultés, qu'il se met à se tourner vers Hachem et Le prie pour qu'Il le sorte de sa détresse.
Mais quand tout va bien et qu'il récolte des réussites, alors souvent, on oublie le Créateur et on se laisse séduire par l'erreur de penser que sa réussite vient de son intelligence et de sa force.
Mais les tsadikim ne se comportent pas ainsi. "Hachem était avec Yossef" = celui-ci pensait à Hachem et se tournait continuellement vers Lui, même quand "il fut un homme qui réussit".
Sa réussite ne lui fit pas oublier Hachem.
[Yossef mettait toujours Hachem dans sa vie, en face de lui, et c'est pour cela qu'il était heureux, qu'il "fut un homme qui réussit".]

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+ "Le maître de Yossef le prit et le mit dans la prison, l'endroit où sont détenus les prisonniers du roi, et il resta là-bas, dans la prison" (Vayéchev 39,20)

-> "l'endroit où sont détenus les prisonniers du roi, et il resta là-bas, dans la prison"
Les mots : "là-bas" semblent superflus.
Les commentateurs expliquent que "il resta là-bas dans la prison", signifie : Yossef était là-bas de tout son cœur et de toute son âme. Il a accepté le décret d'Hachem avec joie.
Il était persuadé que c'était pour son bien ultime.
[rav Elimélé'h Biderman]

-> Le Kédouchat Lévi enseigne :
"Yossef aurait pu faire quelque chose pour se sortir de la prison, mais il n'a rien fait.
En effet, il avait confiance en Hachem que tout est pour le bien."
[puisque tout ne vient qu'avec l'accord d'Hachem, alors tout n'est que bien pour moi]

-> Le Sfat Emet écrit :
Yossef était extrêmement intelligent et également riche, puisqu'il disposait des biens de Potiphar ("Tout ce qu'il a, il l'a placé dans ma main" - v.39,8).
S'il le voulait, il aurait pu trouver un moyen de s'échapper de la prison. Cependant, il était persuadé que son emprisonnement était la volonté d'Hachem, et c'est pourquoi il y est resté et n'a pas essayé d'en sortir ...
Partout où Hachem désire envoyer un homme, c’est pour qu’il y accomplisse une certaine mission et Sa volonté ...
Il est écrit : "Il demeura là-bas dans la prison" (v.39,20) à savoir qu'il y resta de son plein gré.
Yossef accepta tout avec amour, convaincu que telle était la volonté d'Hachem. Et c’est le mérite de cette émouna qui le fit sortir de prison avant terme.

-> Rabbi Tsadok Hacohen de Lublin (Pri Tsadik Mikets, 5) explique que la dernière nuit qu'il passa en prison, Yossef fit un examen de conscience et en conclut que ses actions étaient à l'origine de son emprisonnement (selon son niveau). Il en fut tellement peiné qu'il s'en trouva presque découragé. Sur le champ, il se reprit, renforça sa confiance en Hachem et retrouva espoir.
Grâce à cela, il mérita de sortir de prison et d'être promu vice-roi.

Un homme affairé à la Torah et aux mitsvot dans ce monde ici-bas, crée par leur intermédiaire un vêtement spirituel pour son âme dans le monde à venir.
[Zohar Béréchit 66a]

-> Le 'Hida écrit à ce sujet :
Dans ce monde-ci, la règle générale est que les gens ont honte de sortir à l'extérieur avec des vêtements déchirés ou sales.
S'il en est ainsi, n'auront-ils pas honte dans le monde futur lorsque leur âme sera revêtue de vêtements sales et déchirés en présence de toutes les âmes des tsadikim?
Les anges se moqueront d'eux à cause de leurs fautes et de leurs "vêtements insalubres".

Celui qui prie avec abnégation pour Israël, sera aimé de tous.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - aava]

"Si tu prêtes (talvé) de l'argent à l'un de mes peuples, au pauvre qui est avec toi" (Michpatim 22,25)

-> Selon (Tana déBé rabba 18) : "Une personne n'est accompagnée [mélavin] vers son lieu de repos éternel ni par de l'argent, ni par de l'or, mais seulement par des paroles de Torah et de bonnes actions".

-> Par conséquent, si vous voulez que votre argent vous accompagne dans le monde de la Vérité, sachez que "le pauvre", seulement ce que vous donnez aux pauvres, seront "avec vous" (éternellement), après une longue vie dans ce monde (éphémère).
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]