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"Tout celui qui aide un autre juif est considéré comme s'il aidait Hachem"
[Zohar]

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-> Le Baal Chem Tov dit que si une seule fois dans notre vie on a donné à une personne assoiffée un verre d'eau, alors cela est une raison suffisante pour danser pendant 70 ans!
[rabbi Shlomo Carlebach]

[on ne se rend pas compte de la grandeur de pouvoir faire du bien à autrui.]

Avec de la émouna et de la gratitude, une personne est au paradis [dans ce monde]. C'est aussi simple que cela!
[rav Shalom Aroush]

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-> La gratitude nous permet par exemple de se focaliser sur tout ce que l'on a.
De plus, le rav Aroush dit : "Si une personne apprécie remercier Hachem, [alors Hachem fera qu'] elle aura beaucoup d'autres raisons de [Le] remercier".
[le Zohar enseigne également que plus on se "force" à toujours être joyeux, plus Hachem nous donne de réelles raisons d'être joyeux!
L'inverse est également vrai : si l'on se plaint constamment, si l'on est facilement triste de notre vie, alors Hachem nous donne de réelles raisons de se plaindre, d'être triste.]
Rabbi Na'hman de Breslev enseigne : "Les gens qui remercie Hachem pour tout, alors tous leurs problèmes sont annulés".

De son côté, la émouna va nous permettre de développer notre conscience d'à quel point papa Hachem aime infiniment tout juif, indépendamment de ce qu'il a pu faire dans sa vie.
En ce sens, le rabbi David Ashear dit : "La émouna peut prendre une personne qui se sent seule et abandonnée, et la faire se sentir bien-aimée".

De plus selon nos Sages, le plus nous avons de la émouna dans la pratique (le bita'hon), le plus nous donnons à Hachem de la force pour nous combler du meilleur.
On peut citer par exemple :
- "Le plus nous reconnaissons que nous ne contrôlons pas [mais uniquement Hachem], le plus nos chances de recevoir l'aide d'Hachem sont grandes" ['Hazon Ich]
-> "Le plus nous avons confiance en Hachem, le plus il nous aide" [le rabbi de Loubavitch].
-> "Lorsque quelqu'un a confiance en Hachem, Hachem l'aidera d'une façon qu'il n'a jamais imaginée" [rabbi Pin’has de Koritz]

Si quelqu'un est trop "fatigué" pour te faire un sourire, alors donne-lui en un, car personne n'a autant besoin d'un sourire que celui qui n'en a pas à offrir.

[rav Shimshon Raphael Hirsch]

"Le peuple juif ne sera délivré que par le mérite du Shabbat"
[midrach Vayikra Rabba 3,1]

"Quand un juif prie, Hachem embrasse chaque mot qui sort de ses lèvres"
[Baal Chem Tov]

"Je vais te renseigner sur ce que fera ce peuple à ton peuple à la fin des temps" (Balak 24,14)

-> ''A la fin des temps'', juste avant la venue du machia'h, on essaiera par tous les moyens de tout faire pour que le peuple d'Israël s'assimile et devienne comme les autres nations, sans lien privilégié avec Hachem.

Cela est en allusion dans ce verset.
Bil'am vient ici renseigner Balak en lui prédisant qu'à "la fin des temps", "on fera de ce peuple (d'Israël)" [ce qu'il faut pour le rendre similaire] "à ton peuple", assimilé parmi les nations, sans leurs particularités et leur sainteté.
[rabbi Bounim de Pschisha]

Quand l’homme rencontre des épreuves [dans sa vie], il doit réfléchir et se dire que ce ne sont que ses propres actions qui lui ont amené cela, et il doit revenir à Hachem Qui prendra pitié de lui.

[Rabbénou Yona - Chaaré Techouva 2,2]

Nous devons apprendre de tous les événements de notre temps, des malheurs et des détresses de la communauté, des familles et des particuliers, que, bien que les voies divines nous soient cachées, nombre de ces malheurs sont dus à [une défaillance dans] la pureté et la sainteté.
Car préserver la pureté du regard et de la pensée est la première chose à la base de la réussite de l’homme, ainsi que la porte donnant accès à un niveau extrême de sainteté qui peut aller jusqu’à l’inspiration divine.
[rav Michel Yéhouda Lefkowitz - dans son Imré Daat (p.256)]

Rabbi El'azar fils de Rabbi Yossi dit : "Tout acte de bonté ('hessed) ou de charité (tsédaka) que le peuple juif accomplit dans ce monde-ci contribue à une grande paix et crée des anges défenseurs auprès de notre Père Céleste" ...
Rabbi Yéhouda enseigne dans une "braïta" : "la tsédaka a une grande vertu : elle nous rapproche de la guéoula, car il est dit : "Ainsi parle Hachem : Observez la justice et pratiquez la tsédaka ; Mon salut est prêt de venir et Ma délivrance (guéoula) à se manifester" (Yéchayahou 56,1).
[...]
La tsédaka nous délivre de la mort, d'après le verset : "la tsédaka nous sauve de la mort" (Michlé 10,2).
[guémara Baba Batra 10a]

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=> Comment comprendre la double vertu du 'hessed et de la tsédaka : l'instauration du Shalom (paix) et la création d'Anges défenseurs?

-> Le Maharcha explique :
Quiconque prodigue des bienfaits (guémilout 'hassadim) à autrui, ou lui distribue de l'argent de tsédaka, fait preuve de miséricorde envers son prochain.
Or, selon Rabban Gamliel (guémara Shabbath 151b), Hachem sera Miséricordieux avec celui qui est miséricordieux envers les créatures, mesure pour mesure, d'après ce verset : "Il témoigne Sa miséricorde à ceux qui sont miséricordieux" (Réé 13,18).
La miséricorde Divine envers cet homme généreux, qui a pitié d'autrui, se manifestera essentiellement par un état de Shalom (paix) et par la création d'un Ange intercesseur auprès de Lui.

-> Le Torat 'Haïm écrit à ce sujet :
Selon le midrach (Béréchit rabba 8,5), au moment où Hachem s'apprêtait à créer l'homme, il consulta les serviteurs Célestes.
La Bonté ('hessed) dit : que l'homme soit créé, car il est capable d'actes de guémilout 'hassadim.
La Justice (tsédek) dit également : que l'homme soit créé, car il pratiquera la tsédaka.
Par contre, la Vérité (émet) dit que l'homme ne soit pas créé, car il pratiquera souvent le mensonge.
De même, la Paix (shalom) protesta : que l'homme ne soit pas créé, car il est porté sur les querelles et les disputes.
Que fit Hachem?
Il prit la Vérité et la jeta sur terre, d'après ce verset : "Il prit Vérité et la jeta sur terre" (Daniel 8,12).

Ainsi, lorsqu'Israël pratique le 'hessed et la tsédaka, la paix ne protestera plus, car son avis devient minoritaire après que la Vérité soit "à terre".
Mais si Israël ne pratique pas le 'hessed et la tsédaka, la paix pourra protester contre la création de l'homme, et donc il n'y aura pas de paix entre Israël et Hachem.

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=> Comment comprendre que la tsédaka rapproche l'instant de la guéoula (Délivrance)?

-> Le Maharcha explique :
Selon le principe de réciprocité, mesure pour mesure, lorsqu'Israël accomplit la mitsva de tsédaka, Hachem accomplit à son tour un acte de tsédaka envers les Bné Israël en les délivrant de l'exil.
Même si pendant l'exil, Hachem n'abandonne pas Son peuple et fait pour lui de la tsédaka discrètement, si Israël pratique la tsédaka, il sera récompensé par une tsédaka révélée lors de la guéoula.

-> Le 'Hida dit :
Selon le midrach (Dévarim rabba 5,3), alors que les sacrifices (korbanot) ont le pouvoir d'expier seulement les fautes involontaires, la tsédaka a le pouvoir d'expier aussi bien les fautes involontaires que les fautes volontaires.
C'est pourquoi, la tsédaka, qui diminue les fautes même volontaires qui bloquent l'arrivée de la guéoula a le pouvoir de rapprocher la guéoula.

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Si, selon Rabbi Yéhouda, seule la tsédaka a le pouvoir de rapprocher la guéoula, pourquoi le verset cite aussi la Justice : "Observez la justice et pratiquez la tsédaka" (Yéchayahou 56,1)?
C'est pour nous enseigner que la pratique de la tsédaka n'a le pouvoir d'accélérer la manifestation de la guéoula que si l'argent distribué aux nécessiteux est obtenu avec droiture et justice par le donateur.
C'est pourquoi le verset commence par l'observation de la Justice, pour rappeler que c'est la condition d'efficacité de la tsédaka pour amener la guéoula.
[...]
Le mot tsédaka (צדקה) est formé des 4 lettres qui s'écrivent en "plein" :
- on a : צדי (tsadi [appelé aussi : tsadé, tsadik]) ;
- puis : דלת (dalet) ;
- et : קוף (kouf) ;
- et enfin : הה (hé).
Les secondes lettres respectives (dalét, lamed, vav et hé) ont une guématria totale de : 45, qui est la même guématria que celle du mot : guéoula (גאולה).
De plus les lettres finales restantes (soit : youd, tav et pé) ont une guématria totale de 490, qui est égale à celle du mot פדות (pédout - délivrance), et également à celle du mot : תמים (tamim - complet).
=> Nous avons ainsi une allusion numérique au fait que la tsédaka conduira à une délivrance complète.

-> Les mots : "Si tu prêtes de l’agent à [quelqu'un de] Mon peuple" (Michpatim 22, 24) ont la même valeur numérique que : "Je vous enverrai rapidement le machia'h fils de David".
[Imrot Téhorot]

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=> Pourquoi la tsédaka a t-elle le pouvoir de nous sauver de la mort?

-> Le Maharal ('Hidouché Agadot) donne les 2 justifications suivantes :
1°/ La tsédaka sauve de la mort selon le principe de réciprocité, mesure pour mesure.
En effet, la tsédaka, distribuée à un pauvre considéré comme "mort" par manque total de moyens, redonne vie à ce dernier. Réciproquement, le donateur, pour qui la mort a été prévue dans le Ciel, est digne d'être sauvé de cette mort.

2°/ La tsédaka n'est pas une chose naturelle, car distribuer une partie de ses biens à autrui sans contrepartie s'oppose à la nature humaine.
C'est pourquoi, la tsédaka ordonnée par Hachem a un caractère spirituel et a donc le pouvoir d'être plus puissante que la mort qui est un évènement naturel attaché à la matière.

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
La mort est qualifiée d'obscurité ('hochekh) d'après le verset : "Avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière" (Kohélet 12,2), et la vie est qualifiée de lumière (or) d'après le verset : "Car près de Toi est la source de vie ; à Ta lumière nous voyons le jour" (Téhilim 36,10).
Or, la guématria du mot : tsédaka (charité - צדקה) est de 199.
Si l'on retranche : mavét (mort - מות) de guématria : 446, à la valeur numérique de la tsédaka, on obtient : 207 (446-199), qui est la guématria du mot : or (lumière - אור).
Ainsi, il y a une allusion numérique au fait que la tsédaka repousse la mort symbolisée par l'obscurité et maintient la vie symbolisée par la lumière.

"Si j’ai eu le mérite de parvenir où je suis, c’est parce que j’avais l’habitude de m’adresser à Hachem pour toute chose [petite comme grande], à l'image d'un homme qui parle à son prochain".
[rav Chimchon Pinkous - Introduction à son Néfech Chimchon]