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L’essentiel de la Torah : aime ton prochain!

+ L'essentiel de la Torah : aime ton prochain! (paracha Yitro)

-> Le Mabit (Beit Elokim - Chaar haYessodot, 12) fait remarquer que les 5 premiers commandements gravés sur la première des 2 Tables de la Loi (lou'hot) concernent les mitsvot entre l’homme et D. ("Je suis Hachem", ”Tu n’auras pas d’autre D.“, le Shabbat, ...), tandis que ceux de la 2e table sont consacrés aux devoirs entre l’homme et son prochain (Tu ne tueras pas, Tu ne voleras pas, ...).

En comparant les 2 Tables de la Loi, on s’aperçoit que les mitsvot entre l’homme et D. sont énoncées longuement, alors que celles entre l’homme et son prochain sont très succinctes : Ne tue pas (לא תרצח), Ne vole pas (לא תגנוב), ...
Du fait que les 2 Tables de la Loi étaient de la même dimension, on est forcé d’en conclure que les lettres des 5 derniers Commandements étaient écrites en beaucoup plus grosses que celles des cinq premiers.

Le Mabit explique que c’est afin de mettre en avant l’obligation des devoirs envers autrui par rapport à celle des devoirs envers Hachem. Car le fondement de tous les principes consiste à veiller à nos obligations envers notre prochain.

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-> Nos Sages (guémara Sota 14a) enseigne : "La Torah débute par un acte de bonté (lorsque Hachem donna des peaux à Adam et ‘Hava pour se couvrir) et se termine par un acte de bonté (lorsqu’Hachem Lui-même procéda à l’enterrement de Moché).

Le Gaon de Vilna explique que lorsque nous voulons savoir de quoi parle un livre, nous lisons le début et la fin, et alors on a une idée du thème de base du livre.
La Torah commence par du 'hessed et se finit par du 'hessed. Ainsi, nous savons que le 'hesséd (bonté) est le thème principal de la Torah.

En ce sens, dans une lettre à sa femme, le Gaon de Vilna écrit : "car c'est l'essentiel de la Torah : rendre autrui joyeux [de façon cashère]" (ouvazé rov aTorah léchaméa'h aadam).

-> Dans la Torah, il n'y a pas une lettre en trop. Or, le mot : 'hessed (bonté) apparaît 245 fois dans la Torah, ce qui témoigne de son importance.

-> Hachem a dit aux juifs : Qu'est-ce que Je vous demande? Si ce n'est que vous vous aimez les uns les autres et que vous vous honorez les uns les autres".
[Tana déBé Eliyahou rabba 28]

-> Comme toute créature de ce monde, l’homme a été créé pour l’honneur d’Hachem et pour servir son Créateur (barou'h Elokénou chébéranou li'hvodo).
Dans l’introduction du Nefech Ha'Haïm, le fils du rav 'Haïm de Volozhin rapporte au nom de son père (le Néfech ha'Haïm) que : l’homme a également, comme ultime but, dans sa création de servir aux autres : "l’homme n’a été créé que pour aider les autres" (lo nivra adam éla léohil léA'hariné).

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 8,8) rapporte que les anges de vérité étaient contre la création de l’homme car il ment [il est koulo chéker]. Les anges du Shalom (paix) étaient contre la création de l’homme car il se dispute, [il est koulo Ktata].
Mais les anges de bonté (mala'hé 'hessed) ont plaidé en faveur de l’homme. [ils doivent être créés car ils vont faire des actes de bonté!]
Ils ont donc su percevoir que la création de l’homme le prédispose à se tourner vers les autres.
En d’autres termes, l’homme n’a été créé que pour l’autre : que ce soit pour Hachem ou pour son prochain et la chose est ancrée dans sa nature.
[le monde n'existe que pour que nous puissions témoigner de la bonté!]

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-> Le commandement d’honorer ses parents (Yitro 20,12), se termine par les mots "afin que tes jours se prolongent".
D’après le Sforno, cette promesse ne concerne pas seulement ce commandement mais tous les 5 premiers Commandements, dont ceux qui le précèdent (qui sont écrits sur la première table de la Loi et qui concernent les obligations envers Hachem).
Ainsi, c’est à leur sujet qu’est écrite la récompense : "afin que tes jours se prolongent", à savoir dans le monde futur (qui se prolonge éternellement - guémara Kidouchine 39b).

Et le Sforno conclut : "Toutefois, pour ce qui est des 5 derniers commandements, qui nous ordonnent de veiller à ne pas nuire physiquement à une personne, à ne pas porter atteinte à son honneur ou à ses biens, ils sont destinés à nous garder du châtiment dans le monde futur et dans ce monde."

=> Il en ressort explicitement que si la récompense et le châtiment des mitsvot de l’homme envers D. concernent le monde futur, en revanche pour les mitsvot de l’homme envers son prochain, l’homme est puni (et à plus forte raison récompensé) déjà même dans ce monde.
Cela est d’ailleurs enseigné par nos Sages (Tossefta Péa 1, 2) : "Sur les fautes envers son prochain, l’homme est puni dans ce monde."

-> Le rabbi Shlomo de Zvhil avait coutume de dire à ce sujet que l’homme reçoit le châtiment des fautes graves commises envers autrui dans ce monde, et ce sont d’elles que proviennent la plupart des épreuves, des souffrances et des maladies graves, tandis que le Guéhinam ne concerne que les fautes de l’homme envers D.

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-> La Michna de Péa (1,1) que nous récitons tous les matins dit :
"Voici les choses dont un homme mange les fruits dans ce monde-ci et profite du capital dans le monde futur : le respect des parents, visiter les malades, recevoir des invités ... faire la paix entre un homme et son prochain, entre un mari et sa femme et l’étude de la Torah par-dessus tout."

La guémara (Kidouchin - fin du pérek richon) explique qu’il s’agit des mitsvot ben adam la'havéro pour lesquelles un homme est payé ici-bas tout de suite.
[Dans la mesure où l’étude de la Torah envoie au monde toutes sortes de bénédictions et permet son maintien, cette mitsva fait aussi partie des mitsvot ben adam lah’avéro).

Le Roch écrit sur cette Michna : et pourquoi n’a-t-on pas trouvé la même segoula pour les mitsvot ben adam laMakom?
De là, Je vois qu’Hachem désire plus les mitsvot ben adam lah’avéro (envers l’autre) que celles ben adam laMakom (envers Lui).

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-> Les 10 Commandements se terminent par : "de ce qui est à ton prochain" (vé'hol acher léréé'ha - אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ - Yitro 20,14).

Ces derniers mots impliquent le fait que la totalité des 10 Commandements ont pour objectif : prendre soin de notre prochain, de réfléchir à ce dont ils peuvent avoir besoin (ex: matériellement, psychologiquement) et de les aider autant que nous le pouvons.

Les Richonim disent que les 10 Commandement sont une version abrégée de toute la Torah.
Ainsi, les derniers mots impliquent que : le but de toute la Torah est d'aider notre prochain.
[rav Elimélé'h Biderman]

-> Le Smag écrit qu'il y a 613 lettres dans les 10 Commandements (sans compter les 2 derniers mots : אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ).
Chaque lettre des 10 Commandements représente une des 613 mitsvot.
Ainsi, les 2 derniers mots (à ton prochain - אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ) semblent dire que toute la Torah avec ses 613 mitsvot consiste à prendre soin de son prochain.
[l'aboutissement de ces 613 mitsvot, c'est de prendre soin de son prochain!]

[ces 2 mots "אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ" (à ton prochain) ont 7 lettres, et ils font allusion aux 7 mitsvot instituées par nos rabbanim (dérabbanan).
[il s'agit : des bénédictions, des bougies de Shabbath, du érouv, du nétilat yadayim, de 'Hanouca, de Pourim et du Hallel.]
On arrive alors à 620 mitsvot (613+7), qui est la guématria de : "kéter" (une couronne - כתר).
D'une certaine façon, le "à ton prochain" vient donner toute sa couronne, tout son éclat, à la Torah.]

-> En ce sens, la guémara (Shabbath 31a) rapporte :
Un jour, un non-juif vint trouver Chamaï et lui dit : "J’accepte de me convertir à condition que tu m’enseignes toute la Torah pendant que je me tiens sur un seul pied".
Chamaï le repoussa avec sa règle de mesure.

Cet homme alla trouver Hillel, qui accepta de le convertir.
Il lui enseigna : "Ce que tu hais, ne le fais pas à ton prochain : c’est là toute la Torah! Le reste est commentaire. Va étudier"

=> Ainsi, Hillel lui a enseigné la Torah en une seule phrase : la Torah toute entière a pour objectif d'aider notre prochain, d'être vigilant à ne pas lui causer le moindre mal.

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-> "Il est écrit : "Israël campa (vayi'han) là face à la montagne [de Sinaï]" (Yitro 19,2) au singulier, car les Bné Israël sont devenus comme une personne, et ce n'est qu'alors qu'ils ont mérité de recevoir la Torah."
[Ohr ha’Haïm haKadoch]

-> Par exemple le rabbi Its’hak de Vork dit à ce sujet :
"Le mot vayi’han (campa) vient de la racine ‘hen (trouver grâce).
La véritable unité n’est possible que lorsque chaque juif trouve grâce aux yeux de son prochain."

=> Il en découle que la Torah n'a pu être donnée que grâce à cette amour envers notre prochain.
Lorsque nous aimons autrui comme soi-même, alors il y a une unité, condition préalable pour recevoir la Torah, et toutes les bénédictions de papa Hachem.

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-> "La montagne de Sinaï était toute fumante, parce que le Seigneur y était descendu au sein de la flamme ; sa fumée montait comme la fumée d'une fournaise" (Yitro 19,18)

-> Le rav ‘Haïm Chmoulévitch (Michpatim 22,22) enseigne : "Celui qui met sa main dans le feu, fût-il contraint de le faire par un véritable cas de force majeur, ne pourra se soustraire aux conséquences de son acte en arguant qu’il y était forcé. Il subira la même brûlure, même s’il avait une intention Léchem Chamaïm (100% motivé pour Hachem).
Il en est de même à ce sujet : la souffrance d’un juif est un feu, et même si celui qui la provoque y est forcé, même s’il le fait Léchem Chamaïm, il manipule alors un feu dévorant."

=> au mont Sinaï, Hachem nous explique qu'autrui c'est du feu.
On peut être tout feu tout flemme de faire la volonté de D., mais si par cela on porte attente même légèrement à un juif, alors on se brûlera. Nous devons donc toujours être très vigilant à l'honneur et au respect d'autrui.

[en apparence on a l'honneur d'Hachem qui est énorme de chez énorme, et celui d'une personne qui semble si simple, voir un racha.
Pourtant le respect d'autrui a le dessus.
Par exemple, en honorant l'image Divine qui est en l'autre, nous renforçons l'honneur d'Hachem dans le monde! En attestant à quel point nous sommes frères, nous poussons Hachem à nous combler de bénédictions en tant que Père heureux et fier de voir Ses enfants qui s'aiment ...]

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-> "Ne monte pas sur Mon autel par des marches afin que ta nudité n’y soit pas découverte" (Yitro 20,23)

Rachi commente : "Car des marches d’escalier t’obligeraient à allonger le pas. Il est vrai qu’il n’y aurait pas, dans ce cas, de véritable mise à nu puisqu’il est écrit : "Fais-leur des caleçons de lin pour couvrir la nudité de la chair" (Tétsavé 28,42). Cependant, l’allongement des pas correspond presque à une mise à nu, et ce serait un manque de respect envers les pierres.
On peut appliquer ici un raisonnement a fortiori : Si la Torah, à propos des pierres, objets inanimés insensibles à toute manifestation d’irrespect, recommande pourtant qu’on leur témoigne des égards à cause de leur utilité, à plus forte raison le devra-t-on envers son prochain, créé à l’image du Créateur, et sera-t-on attentif au respect qu’on lui doit."

-> Le Rambam (Hilkhot guénéva 7,12) et dans le Tour, il est écrit : "La punition des midot (poids et mesures faussées par le vendeur) est plus grave que la punition des arayot (fautes liées à la débauche) car les premières sont des fautes entre un homme et son prochain, alors que les dernières sont relatives à des fautes entre un homme et Hachem."

-> Un acte parfois anodin envers son prochain peut avoir des conséquences considérables : vexation, souffrance, perte d'argent, ...
A ce sujet, la guémara dit, pourquoi les fautes de midot (vol dans les poids et mesures) sont plus graves que les fautes de arayote?
Car la téchouva des fautes ben adam la'havéro est plus difficile.

Le rav El'hanan Wasserman explique (Kovets Chiourim 315) que dans les fautes ben adam lah’avéro : il est indispensable d’apaiser celui qui a été offensé et de s’excuser autant de fois qu’il le faut, jusqu’à ce que lui-même soit d’accord de pardonner d’un coeur entier. Tant qu’il est encore vexé ou blessé notre faute reste entière, et même si plusieurs Kipoour sont passés.
Par contre, dans le domaine ben adam laMakom (envers Hachem), il suffit de s’amender, de regretter et de décider de ne plus recommencer ; ce qui est beaucoup plus simple.

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-> N'oublions pas que Hachem Lui-même est dépendant des souffrances des hommes : "dans toutes leurs souffrances, Il souffre’’ (bé'hol tsaratam lo tsar - Yéchayahou 63,9) ou encore ‘’Je suis avec lui dans son souci’’ (imo ano’hi bétsara – Téhilim 91,15), ce qui déculpe la gravité des fautes entre un homme et son prochain dans la mesure où, à un certain niveau, elles entrainent de la souffrance même chez Hachem Lui-même, qu’Il partage avec l’Homme, dans Sa compassion infinie.

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-> "Œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ; brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion" (Michpatim 21,25)

Selon nos Sages la Torah voulait, à un certain niveau, que l’homme comprenne que l’œil de l’autre vaut bien notre propre œil, la dent de l’autre vaut bien notre dent et la blessure qui lui a été faite est équivalente à notre propre blessure éventuelle.
C’est seulement lorsque l’homme arrive à imaginer qu’il est dans la peau de celui qui est en face de lui et qu’il ressent presque avec ses propres sens la douleur de l’autre qu’il pourra comprendre la portée du michpat (loi sociale) et la respecter pleinement.
‘‘Œil pour œil’’ veut donc dire : fais attention à ce qui appartient à l’autre comme si ton propre oeil en dépendait, comme si le Beit Din pouvait te punir en t’infligeant la même peine que tu es en train de lui faire.

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2015/03/18/3014

En hébreu, un problème se dit : "béaya" (בעיה).
Le rav Zamir Cohen fait remarquer que c'est l'acronyme de : "boré olam yiftor akol" (le Créateur du monde [Hachem] résoudra tout - בורא עולם יפתור הכל).

Il est dit : "Que Hachem donne la force (oz) à son peuple! Que Hachem bénisse Son peuple par la paix !" (Téhilim 29,11).

La Torah étant également appelée "oz", ce verset voudrait dire qu’elle a le pouvoir d’apporter paix et bénédiction au peuple d’Israël. En s’investissant dans la Torah nommée "oz", les juifs deviennent méritants et D. les bénira et fera régner la paix et l’unité parmi eux.
[rav David Pinto]

L’homme doit savoir que sa prière, qui doit monter devant le Roi des rois, Hachem, doit être propre et pure, sans aucune impureté. Et quand il dit toute la journée des paroles interdites, qui rendent ses lèvres impures ... et qu’ensuite, avec la même bouche sale, il vient présenter sa prière, l’impureté plane au-dessus d’elle et sa prière ne sera pas agréée.

Mais il doit auparavant bien se rincer la bouche, et la cachériser, pour être digne de prier avec une bouche propre et pure.
Le remède pour cela est de se repentir avant de commencer à prier, et de prendre la résolution de ne plus dire de paroles interdites, alors sa prière sera entendue.
[Za'hor léMyriam]

"Sois joyeux tous les jours de ta vie et veille à ce que les membres de ta famille le soient aussi. C’est la clé de la réussite."
[l'admour de Vizhnitz - le Yéchouat Moché]

Les mitsvot = s’élever et pouvoir recevoir une énorme lumière

+ Les mitsvot = s'élever et pouvoir recevoir une énorme lumière (paracha Bo) :

-> La Paracha de Bo contient les 3 dernières plaies. On y trouve notamment la plaie des ténèbres.
A ce propos, Hachem dit à Moché : "Tends ta main au ciel, et qu'il y ait l'obscurité sur la terre d'Egypte".
Suite à cet ordre, "Moché tendit la main au ciel, et il y eut l'obscurité profonde dans tout le pays d'Egypte ... Et pour tous les Bné Israël, il y avait de la lumière dans leur résidence".

Selon nos Sages, cela ne signifie pas seulement que les juifs n'avaient pas la pénombre et qu'ils n'avaient que la lumière habituelle. Mais plutôt, que les juifs bénéficiaient d'une lumière particulière, plus importante qu'à l'habitude.

=> On peut s'interroger : quand Moché a tendu la main, cela a entraîné, comme le dit le verset, que l'obscurité tombe sur l'Egypte.
Ainsi, qu'est-ce qui a fait, en plus, venir cette lumière toute particulière?
Puisque Moché n'a rien fait pour cela, d'où cette lumière est-elle donc venue?

-> Un midrach dit, au nom de Rabbi Yéhouda, que l'obscurité qui a atteint les égyptiens provenait de l'obscurité ''d'en-haut''.
Qu'est-ce que cela signifie ?

Le Arizal explique qu'avant la création du monde, la Lumière Divine remplissait tout. Cette Lumière était tellement intense qu'il était de ce fait encore impossible de créer le monde, car aucune créature ne pourrait supporter une telle lueur et ne pourrait subsister en présence d'un tel rayonnement.
C'est pourquoi, Hachem a réduit l'éclat de Sa Lumière et a accordé à chaque créature uniquement le niveau et l'intensité de lueur qu'elle pourrait supporter.
De la sorte, les anges les plus élevés (les Sérafins) ont reçu un niveau de lumière plus important que les anges plus bas, ... Chacun selon sa grandeur et sa capacité à supporter cette clarté.

Lorsque le prophète (Yéchayahou 6,2) décrit les anges, il dit : "Chacun dispose de 6 ailes : 2 pour couvrir son visage, 2 pour couvrir ses pieds et 2 pour voler". En effet, un ange, par définition, ne peut rester que statique. Il ne peut pas s'élever et s'approcher encore plus d'Hachem. Il reste toujours au même niveau qu'il a été créé.
Ainsi, il ne peut pas recevoir plus de lumière que le niveau où il a été prédisposé, sinon il ne pourrait pas le supporter. C'est pourquoi, il doit couvrir son visage pour ne pas voir les dimensions qui sont plus hautes que son niveau. De même, il doit couvrir ses pieds, pour cacher sa lumière des anges qui lui sont inférieurs, car ces derniers ne peuvent accéder à une dimension plus haute.

Tout cela n'est valable que pour les anges, qui sont nécessairement statiques. Mais le peuple d'Israël, bien que chacun de ses membres a aussi reçu l'éclat correspondant au niveau qu'il peut supporter, malgré tout grâce à la Torah et aux mitsvot, il est possible de se constituer un ''vêtement'' et une protection qui permet de s'élever et de recevoir encore une plus grande lumière qu'avant, tout en pouvant le supporter.
Chaque mitsva accomplie lui accorde une sorte de ''bouclier'' qui lui permettra d'obtenir des niveaux spirituels encore plus haut, sans en être endommagé. Car la grande lumière devient alors accessible et supportable.

=> Tel est ainsi le rôle des mitsvot : permettre à chaque juif de s'élever et de recevoir une plus grande lumière, ''en toute sécurité''.
La guémara rapporte des histoires où de grands tsadikim ont regardé des réchaïm, et par cela ces réchaïm moururent.
[par exemple, la guémara (Béra'hot 58a) rapporte un Tsédoki qui s'est moqué de rabbi Chéchét, qui était aveugle. Ensuite, rabbi Chéchét puis jeta ses yeux sur lui, et il devint un tas d'os.
Lorsque rabbi Chéchét jeta son regard sur le Tsédoki, une lumière brillante l'éclaira, et quiconque ne s'attache pas à la Torah et aux mitsvot n'a pas les moyens de tolérer la brillante lumière céleste. C'est pourquoi il fut transformé en un tas d'os.
Le sens de cela est que ces tsadikim, par leur regard, attirèrent sur ces impies une lumière venant d'En-Haut, d'une intensité qui dépasse ces impies, et ne pouvant supporter ce rayonnement, ils moururent.

D'après cela, on peut comprendre ce qui s'est passé en Egypte lors de la plaie des ténèbres. En fait, Hachem a ôté le voile de Sa Lumière, qui empêche d'ordinaire à Sa Lueur de se dévoiler plus que la capacité de chacun à la supporter. Et puisque les égyptiens ne disposent pas de la force de la Torah et des mitsvot qui filtrent cette Lumière intense et la rend supportable, ils n'avaient donc pas cette protection et ne purent supporter un tel éclat.
Automatiquement, ils en furent complètement déstabilisés et se retrouvèrent dans l'obscurité totale. A l'image de quelqu'un qui observe une lumière trop forte pour lui, il s'en retrouve ébloui et aveuglé, et ne peut plus rien voir.
Tel était le sens de cette plaie. Les égyptiens furent complètement éblouis devant la lumière intense qui se dévoilait alors en Egypte.
Ils se retrouvèrent donc littéralement dans le noir. Il s'agissait bien, comme le dit le Midrash, de l'obscurité ''d'En-Haut''. Car , ils furent dans l'obscurité du fait du dévoilement d'un éclat d'En-Haut, c'est à dire, de dimensions qui dépassaient complètement le niveau des égyptiens, et ils tombèrent dans la pénombre.

Cela explique aussi le verset qui dit que Moché tendit les mains ''au ciel'', car il devait attirer une obscurité qui provenait en fait de dimensions célestes, trop lumineux pour que les égyptiens puissent le supporter.
Mais en même temps, « pour les enfants d'Israël, il y eut de la lumière ».
=> En fait, ce qui fut pour les égyptiens source d'obscurité, était en même temps pour les Juifs source de grande lumière.
L'obscurité pour l'Egypte et la lumière pour Israël n'étaient pas 2 choses distinctes. Les ténèbres étaient en eux-mêmes une grande lumière pour Israël. En effet, les juifs avaient hérité la Torah et les mitsvot des Patriarches, qui les accomplissaient déjà, avant même le don de la Torah.
Et grâce à cela, ils avaient la force de pouvoir recevoir la Lumière Supérieure et de la supporter, et même d'en profiter pour en être positivement éclairé.
Ainsi, ce qui était obscurité pour les égyptiens, du fait de leur impossibilité à supporter une telle lumière, était en soi même une grande lumière pour les juifs, qui, dotés du ''filtre'' de la Torah et des mitsvot, purent jouir de la douceur de cette grande lueur.

Tout cela peut aussi nous permettre de comprendre l'enseignement de nos Sages (guémara Nédarim 8b) qui disent que dans les temps futurs, Hachem sortira le soleil de son écrin, les tsadikim en seront guéris et les réchaïm en seront affligés.
Le soleil fait ici allusion à la clarté de la Lumière Supérieure. Et l'écrin, c'est le voile qui couvre cette lumière pour que chacun puisse recevoir selon sa capacité.
Mais, dans les Temps Futurs, après la venue du Machia'h, Hachem révélera la Lumière d'En-Haut et ôtera l'écrin.
- Les tssadikim qui se sont évertués toute leur vie à accomplir les mitsvot, se sont ainsi constitués une protection et un filtre, et pourront par cela bénéficier de cette grande Lumière, sans aucun risque.
Au contraire, cette lumière leur sera très positive et les guérira.
- Mais les réchaïm, qui n'ont pas investi dans la pratique des mitsvot, sont restés tels qu'ils ont été créés, sans progresser.
Quand la Lumière leur sera alors dévoilée, ils n'auront pas la protection des mitsvot et ne pourront donc pas supporter cet éclairage. Ils en seront donc endommagés. A l'image de la plaie des ténèbres qui fut éblouissement pour les égyptiens et lumière profitable pour les juif.

[d'après rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 10,21-23]

Le but de toute la Torah est d'amener l'homme à la émouna et à la connaissance du Créateur du monde, à comprendre qu'Il est le Maître de tout, et qu'Il est le Seul et Unique qui accomplit tout ce qui arrive ...

Avec la Torah, une personne peut s'attacher avec Hachem.
Comme il est dit [au tout début des 10 Commandements] : "D. prononça toutes ces paroles en disant : "Je suis Hachem (אָנֹכִי יְהוָה) ton D." = l'objectif de la Torah est qu'une personne ait de l'attachement à Hachem et de la émouna.
Avec la Torah, on peut proclamer : "Tu es notre D.!"
[Noam Elimélé'h]

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-> Dans le moussaf de Roch Hachana, nous disons : "ouvToraté'ha katouv lémor : Shéma Israël Hachem Elokénou Hachem é'had".

Le rabbi Yé'hezkel de Kozmir explique :
- "ouvToraté'ha katouv" = Tout ce qui est écrit dans la Torah
- "lémor = l'est afin que les juifs puissent dirent
- "Shéma Israël Hachem Elokénou Hachem é'had" = que Hachem est Un (l'Unique).

-> Le Zohar appelle les misvot : "les 613 conseils" (tary'ag itin - תרי"ג עיטין), car elles sont des conseils pour atteindre une pleine émouna.

-> "Il n'y a pas de limite à la prise de conscience de la Présence Divine.
Le plus nous connaissons Hachem, le plus nous réalisons que nous ne savons rien [à Son sujet].
Chaque jour, nous cherchons alors à augmenter cette conscience, de plus en plus."
[Maor vaChéméch - Ki Tavo]

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-> Le rabbi Tsadok haCohen (Tsidkat haTsadik 156) enseigne :
"L'homme doit avoir confiance qu'il n'y a pas de hasard dans le monde, et que tout est conduit par la Providence Divine, de croire d'une foi parfaite qu'il n'y a absolument rien qui vient par hasard, et que tout ce qui lui arrive est dirigé par Hachem.
Cette vérité est le fondement de tout, et les 613 mitsvot de la Torah ne sont que des moyens de parvenir à cette connaissance intime que tout ne dépend que d'Hachem.

Toutes les fautes sont définies dans les malédictions : "Si vous vous comportez avec Moi hostilement" (Bé'houkotaï 26,27).
[le terme employé pour désigner : hostilement, est le mot "kéri" (קֶרִי), qui s'apparente à la racine du mot "mikré" (מקרה) qui signifie : par hasard]
Car les transgressions constituent une dérogation à l'ordre, et elles-mêmes ne suivent aucun ordre.
De même, les châtiments sont appelés : "la colère de [Mon] hostilité" (Bé'houkotaï 26,28).
[là aussi est employé pour désigner l'hostilité le terme : "kéri" (קֶרִי)]
=> Dès lors, en ayant une foi parfaite qu'il n'y a aucun hasard (le contraire de l'ordre), on peut adoucir tous les mauvais décrets et réparer toutes les fautes."

Prodiguer le bien aux autres

+ Prodiguer le bien aux autres :

-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed 2,5) enseigne :
"Combien l'homme doit s'attacher à cette vertu de bonté (guémilout 'hassadim), car elle a le pouvoir de réveiller l'attribut de bonté et la miséricorde Divine envers Israël, et cela même après que le mérite des Patriarches se soit épuisé (guémara Yérouchalmi Sanhédrin 50a).
Cette mitsva a la même valeur que l'offrande des sacrifices (midrach Yalkout Hochéa 522).
Plus encore, la guémara (Yérouchalmi Péa 3a) enseigne que la charité et la pratique de la bonté sont équivalentes à l'accomplissement de toutes mitsvot de la Torah.

La guémara (Yérouchalmi Taanit 3,3) affirme que les pluies tombent par le mérite des actes de bonté.
L'homme qui s'y attache en retire également un profit pour lui-même car cela le protège de son yétser ara, comme l'enseigne nos Sages (guémara Avoda Zara 5b) : "Heureux soyez-vous Israël car lorsque vous étudiez la Torah et pratiquez la bonté, votre mauvais penchant est livré dans vos mains et non vous-même dans les mains du mauvais penchant."

On peut l'expliquer de la manière suivante.
Le yétser ara possède 2 tactiques pour attaquer l'homme : la première consiste à agir sur son esprit en le tourmentant par de vaines pensées, la deuxième à influencer ses membres en les habituant à agir contre la volonté d'Hachem.
C'est pourquoi celui qui s'adonne à l'étude de la Torah et à la pratique de la bienfaisance mérite de dominer son yétser ara dans tous les domaines.
Grâce à l'étude, il consacre son esprit à réfléchir à la Parole Divine et grâce aux actes de bonté qu'il accomplit, il investit ses membres dans le Service Divin.

-> Le 'Hafets 'Haïm ajoute (en annotation) :
A présent que la Rigueur Divine s'est étendue sur le monde, il n'y a d'autre moyen d'échapper aux dures épreuves qui se renouvellent chaque jour que de renforcer en nous cette vertu de la bonté.
En effet, cela suscite l'attribut de Bonté Divine dans le Ciel.
La parole du prophète Hochéa (2,21) s'accomplira ainsi pour nous : "Je te fiancerai à Moi par la justice, par la loi, par la bonté et la miséricorde".
Nos Sages disent que Hachem dira alors : Si déjà eux qui ont besoin de bonté pratiquent la bienfaisance les uns envers les autres, à plus forte raison Moi qui suis rempli de bonté et de miséricorde dois-Je agir en prodiguant le bien à Mes créatures.

Il me semble que c'est ce qui est rapporté dans le Tané déBé Eliyahou (rabba - fin chap.23) : "Lorsqu'Israël était en Egypte, ils se rassemblèrent tous ensemble et firent un pacte définissant qu'ils se conduiraient avec bonté envers les autres et conserveraient l'alliance d'Avraham, Its'hak et Yaakov, qu'ils serviraient exclusivement leur Père Céleste, n'abandonneraient pas la langue de leur père Yaakov au profit de la langue égyptienne".
L'alliance qu'ils conclurent de se comporter avec bonté s'explique de la manière suivante : lorsqu'ils virent qu'il n'y avait aucun moyen d'échapper aux décrets de Pharaon et que l'asservissement se faisait de plus en plus dur chaque jour, ils se réunirent pour décider d'une conduite à adopter et ils convinrent ensemble de continuer d'aller uniquement dans les voies d'Hachem, de ne pas modifier leurs noms et leur langue.
Ils conclurent également de prodiguer la bonté envers autrui car cela réveillerait la Bonté Divine dans le Ciel à leur égard et annulerait dès lors les décrets de Pharaon.

En effet, il en fut ainsi car cela justifia leur délivrance, comme il est écrit : "Tu as conduit avec bonté ce peuple, Tu l'as délivré et l'as conduit avec force" (Béchala'h 15,13), et le midrach (Yalkout Béchala'h 251) précise que la bonté évoque celles qu'ils pratiquèrent entre eux.

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-> Le 'Hafets 'Haïm écrit par ailleurs :
Je m'étonne des gens qui recherchent toutes sortes de remèdes pour avoir des enfants et qui investissent dans cela des sommes considérables, jusqu'à des centaines voire des milliers de roubles, chacun suivant ses moyens.
Il leur serait beaucoup plus profitable de mettre en pratique les conseils de nos Sages, à savoir de s'habituer à pratiquer la bienfaisance, d'aider les pauvres autant qu'ils le peuvent et d'inciter les autres à les assister (ce qui est encore un plus grand mérite) dans tous leurs besoins, qu'il s'agisse de leur subsistance quotidienne, de faire entrer leurs enfants dans un talmud Torah afin qu'ils méritent de les élever dans le droit chemin, ou encore de fonder une caisse de prêt sans intérêt dont il s'occuperont en permanence ...

Grâce à tout cela, Hachem se comportera également avec eux avec bonté et bienveillance et comblera leurs désirs ...
Nombreux sont ceux qui agissent de la sorte à notre époque et voient leurs efforts couronnés de succès.
Ce qui n'est pas le cas si un homme gaspille ses forces et son argent dans de vains remèdes.
Toute personne censée réfléchira à cela : "Celui qui a pitié des créatures, on le prend en pitié dans le Ciel" (guémara Shabbath 151b).
Et nos Sages nous enseignent également (midrach Cho'had Tov 65) : "Celui qui agit avec bonté, sa prière est exaucée".

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-> Le Baal Chem Tov enseigne qu'un homme gagne à vivre dans ce monde ici-bas pendant 70 ou 80 années même si ce n'est que pour prodiguer du bien à un juif une seule fois dans sa vie.

"Le but principal de la émouna, pour lequel le monde a été créé, est de croire que Hachem est partout ... et ainsi la joie est partout, et tout est pour le bien.

C'est pourquoi la première étape est qu'une personne soit toujours joyeuse, et elle doit s'attacher à cette émouna en Hachem qui lui donne la vie et les bontés à chaque instant.
Lorsqu'une personne est triste ou qu'elle se plaint, elle témoigne qu'il lui manque du bien, et c'est similaire à de l'hérésie.
C'est pourquoi, la kabbala nous met très sérieusement en garde d'être triste.
Quelqu'un qui a de la émouna ne ressent pas de souffrance. Tout dans le monde [qui cela semble positif ou négatif] lui est égal.
[Tanya - Igrot haKodech 11]

[rien ne peut m'arriver sans un décret d'Hachem. Puisque je ne suis pas D., que je ne comprends pas ce qui se passe dans le monde, pourquoi alors me pourrir le moral, m'attrister, en donnant de l'importance à mon interprétation des choses, qui est très sûrement faussée.
Plutôt que de reconnaître notre ignorance sur ce monde, nous préférons donner de l'importance à notre tristesse, se réfugier dans l'idée d'une injustice latente (pourquoi m'arrive-t-il cela!).
La tristesse est une des armes favorites du yétser ara.
Sourire à la vie, même quand les apparences nous semblent négatives, c'est proclamer à Hachem : "C'est toi le boss! J'ai confiance dans le fait que Tu gères tout au top du top!"]

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-> "Tu es supposé être [toujours] satisfait de ton lot, car seul Hachem sait ce qui est véritablement bien pour toi.
Par conséquence, il n'y a aucune raison d'être jaloux de notre prochain."
[Agra déKalla]

"Soyez dans la joyeux (béSim'ha) et vous aurez des raisons d'être dans la joie (béSim'ha) ...
Car Hachem aime la joie!"
[Beit Israël]

[il a donné, par exemple, ce conseil a quelqu'un qui avait beaucoup de mal à avoir un enfant.]

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-> "Notre bouche s’emplira de rire, et notre langue de chants de joie. Alors on s’écria parmi les peuples: "Hachem a fait de grandes choses pour ces gens!" Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard, profonde est notre joie" (Téhilim 126,2-3)

-> Le rabbi Mendel de Lelov explique que lorsque machia'h viendra, les nations du monde demanderont : "Pourquoi Hachem fait-Il tant de bontés aux juifs? Le méritent-ils?"

Le peuple juif répondra : "Oui, Hachem a fait de grandes choses à notre égard", et la raison est : "profonde est notre joie" (ayinou chémé'him). Même lorsque nous étions en exil, nous sommes restés joyeux. C'est pour cela que nous avons autant d'énormes récompenses.

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On trouve une autre allusion à cela dans ce Téhilim (126,6) :
- "[Si] en allant [semer] il marche en pleurant, portant le sac de graines" (alo'h yélé'h ouva'ho ...) = si une personne est triste, qu'elle pleure de plaintes, alors elle apportera chez elle une parnassa qui est minimale (des "graines") ;
- "il reviendra [chez lui] avec joie portant les gerbes [qu'il a récoltées]" (boyavo bérina nossé aloumotav) = si on a une attitude joyeuse, alors on ramènera chez soi des paquets de bontés (des "gerbes").

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-> "Alors [avec l'arrivée du machia'h,] notre bouche s’emplira de rire, et notre langue de chants de joie" (az yimalé ch'hok pinou, oulchonénou rina - Téhilim 126,2)

-> Le Ibn Ezra fait remarquer que le mot "pinou" (notre bouche - פִּינוּ) est au singulier, ce qui signifie que chaque juif composera et chantera une chanson unique, qui lui est propre.
Cela est à la différence de la traversée de la mer Rouge, où les juifs ont chanté une chanson collective.

[l'idée aussi est que plus nous sommes joyeux dans ce monde, grâce au fait de s'appuyer sur de la émouna, de l'humilité en Hachem, alors plus avec la venue du machia'h nous serons heureux car nous aurons acquis un niveau élevé nous permettant de bénéficier de davantage de proximité avec Hachem.
A l'image de la mer qui extérieurement a un niveau égal mais intérieurement a des profondeurs très différentes, de même chaque juif en fonction de sa préparation à Hachem dance ce monde aura avec la venue du machia'h davantage de joie et de louanges à faire. (selon le 'Hafets 'Haïm) ]