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Terre d’Israël = le lieu naturel de tout juif

+ Terre d'Israël = le lieu naturel de tout juif :

-> Des myriades de pensées traversent l'esprit de chaque personne au quotidien, des plus banales, comme ce qu'il faut manger et ce qu'il faut porter, à des idées bien plus complexes. Hachem est parfaitement conscient de toutes les pensées de tous les habitants de la planète, à tout moment.
La guémara (Béra'hot 58a) nous dit que ce signe incroyable de l'omniprésence d'Hachem est digne de sa propre bénédiction. Ainsi, lorsque l'on voit 600 000 personnes juives en un même lieu, on récite : "Barou'h 'hakham arazim" (Béni soit celui dont la connaissance englobe la sagesse des secrets).

La guémara pose une condition à la récitation de la bénédiction ci-dessus.
Oulla dit : "Nous suivons la règle selon laquelle il n'y a pas de foule à Bavel". Cela signifie qu'aucune signification particulière n'est donnée à une multitude de 600 000 juifs en dehors d'Israël, et que la bénédiction n'est pas récitée.

C'est d'ailleurs ce que dit le Rambam (Hilkhot Béra'hot 10,11) : "Celui qui voit 600 000 personnes réunies, s'il s'agit de non juifs, récite : "Ta mère est humiliée".

Mais s'il s'agit de juifs et qu'ils se trouvent en terre d'Israël, il récite : "Béni sois-tu, toi dont la connaissance englobe la sagesse des secrets".
Le Rambam indique clairement que cette bénédiction n'est récitée qu'en terre d'Israël. C'est également la décision du Elya Rabba (Ora'h 'Haïm 224:5) et du Kaf Ha'Haïm (Ora'h 'Haïm 224:5:15).

Le Maadané Yom Tov (Massé'het Béra'hot 9:400), un commentaire sur le Roch écrit par l'auteur du Tossafot Yom Tov, fait des commentaires étonnants sur cette halakha.
Il prouve que l'opinion du Roch concorde avec l'opinion du Rambam selon laquelle cette bénédiction n'est pas récitée en dehors d'Israël. Il poursuit en expliquant pourquoi il en est ainsi.
Après tout, si la bénédiction concerne un grand nombre de personnes rassemblées, pourquoi l'endroit où elles se trouvent ferait-il une différence?

Il répond qu'il n'est approprié de louer Hachem en voyant un tel rassemblement de juifs qu'en terre d'Israël, le lieu où chaque juif a sa place.
Cependant, en dehors d'Israël, qui n'est pas un lieu où les juifs ont naturellement leur place, il n'est pas approprié de réciter cette bénédiction.

"Nos rabbanim ont enseigné : la terre d'Israël a été créée en premier, et le reste du monde a été créé après ...
Hachem abreuve la terre d'Israël par lui-même, alors qu'Il abreuve le reste du monde par le biais d'un intermédiaire (l'ange Tutélaire de chaque nation) ...
La terre d'Israël boit l'eau de pluie, tandis que le reste du monde boit les restes ...
La terre d'Israël boit en premier, tandis que le reste du monde boit en dernier ... Cela ressemble à une personne qui fait du fromage : elle prend la partie comestible et laisse le reste."
[guémara - Taanit 10a ]

-> Le Rachba, cité par Ein Yaakov, explique que le but de cette guémara est de transmettre le message que la terre d'Israël est au centre d'intérêt de la hachga'ha d'Hachem (Providence Divine).

-> Le Maharcha cite le Rachba ci-dessus et développe ses propos. Bien sûr, tout et chaque endroit dans le monde est soumis à la Providence divine. Cependant, l'implication d'Hachem en terre d'Israël est beaucoup plus importante que dans les autres endroits parce qu'Hachem aspire à la Terre sainte et la désire.
Les exemples cités dans la guémara, que la terre d'Israël a été créée en premier et reçoit la pluie avant les autres terres, démontrent que la création de la terre d'Israël était le but premier de la création de l'univers.
Toutes les autres terres ne sont qu'un sous-produit (une imitation infinie moins bonne) de la terre d'Israël.
Nos Sages apprennent cela du fait que le verset se réfère à la terre d'Israël comme "eretz" (la terre, tandis qu'en dehors : 'houtz la Aretz est appelé "'houtsot" (la périphérie).

Les pensées de sainteté et de téchouva qui provoquent la tristesse doivent être évitées. Il faut servir Hachem avec joie.
[rav Avraham Kook - Orot haTéchouva 14,11 ]

La mitsva d’être joyeux à Yom Tov = un excellent remède!

+ La mitsva d'être joyeux à Yom Tov = un excellent remède!

-> Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva 488) écrit :
"La Torah déclare : "Vous vous réjouirez de vos fêtes" (véssamarta bé'hagué'ha - Réé 16,14).
Nos Sages (guémara 'Haguiga 8a) disent : "Réjouissez-vous de diverses manières", en mangeant de la viande, en buvant du vin, en revêtant de nouveaux vêtements, en donnant des fruits et des friandises aux enfants ..."
Nos Sages (guémara Pessa'him 109a) disent : "Il faut être heureux le jour de Yom tov, avec sa femme, ses enfants et les membres de sa famille ... Comment les rendre heureux?
Les hommes avec ce qui leur convient : du vin. Les femmes avec ce qui leur convient : de beaux vêtements."
La Torah nous oblige [également] à accueillir dans nos foyers les pauvres, les convertis et les personnes [socialement] faibles [afin qu'ils puissent également se réjouir avec nous le jour de Yom tov].

[C'est un besoin naturel pour] les gens d'être heureux de temps en temps. Ce n'est pas moins important que notre besoin de nourriture, de repos et de sommeil.
Hachem a voulu nous accorder à nous, Ses brebis [la capacité de transformer ce besoin naturel en mitsva], et il nous a donc ordonné d'être heureux pour Son nom ...
Hachem a établi plusieurs moments dans l'année comme yamim tovim pour se souvenir des miracles et de la bonté qu'Hachem a accompli pour nous, et à ces moments-là, Hachem nous a ordonné d'être heureux/joyeux.

Il s'agit là d'un excellent remède : être heureux au nom d'Hachem. Cela nous empêche de nous éloigner du bon chemin.
[plus nous faisons l'effort de développer des moments de joie totale avec papa Hachem, moins nous sommes tentés d'aller voir ailleurs car nous sommes comblés! ]
Quelqu'un qui réfléchit à ces questions, sans chercher à les réfuter, verra la logique de mes propos."

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-> Lorsqu'une personne est incapable d'être vraiment joyeuse, elle doit faire semblant de l'être extérieurement, et cela se transmettra à son intériorité.

Le Yisma'h Israël dit qu'un indice à ce sujet se trouve dans les mots : "Et tu seras seulement joyeux" (וְהָיִיתָ אַךְ שָׂמֵחַ - Réé 16,15). Les premières lettres de ces trois mots forment שוא (chav - pour de faux), ce qui signifie qu'une personne doit faire semblant d'être heureuse et éprouver une fausse joie, parce que la fausse joie finira par conduire à la vraie joie.

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+ Danser à Yomtov est plus noble que la prière :

-> Le Rabbi de Karlin affirme (Beit Aharon - paracha Emor) que danser joyeusement à Yomtov est un niveau encore plus élevée que tout ce que l’on peut atteindre par la prière. En effet, lorsqu’on prie, on ne parle qu’avec la bouche, mais lorsqu’on danse joyeusement, on élève tout son corps.

"Tout démarre de la nécessité de rectifier nos mauvais traits de caractère qui sont encore plus graves que nos fautes elles-mêmes."
[Rachach - Nahar Shalom]

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Le Rachach y explique également que les 4 sources de dommages de l'homme sont : l'orgueil, les paroles vaines, les plaisirs du corps et la tristesse. On s'efforcera donc de développer l'humilité, le silence, le retrait des plaisirs corporels et la joie constante.

Servir Hachem avec un feu d’enthousiasme

+ Servir Hachem avec un feu d'enthousiasme :

-> Lorsqu'une personne faute, à D. ne plaise, elle crée une souillure en-Haut et alimente les forces impures (les klipot).
Le remède à cela consiste à brûler les forces extérieures impures (les klipot) par une dévotion ardente à D.
Ce dévouement ardent résulte du fait que la personne a fauté et a eu des pensées sombres.
[ lorsqu'elle se rend compte de son erreur et se repent, le souvenir de ses fautes attise les flammes d'une dévotion renouvelée et passionnée à D., et "le feu consume le feu" (Yoma 21b), le feu de la sainteté consume le feu des forces extérieures impures créées par les fautes d'une personne. ]

Le remède consiste à l'enflammer, c'est-à-dire à enflammer l'âme, en servant Hache avec un enthousiasme ardent. Comme cette ardeur est due aux fautes antérieures, elle a le pouvoir de brûler tous les klipot.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Emor 21,9]

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=> "Combattre le feu par le feu" signifie utiliser le feu de sa passion pour la piété pour brûler le feu de la passion de la faute et les klipot qui en résultent.

Pourquoi avons-nous besoin des 248 mitsvot positives?
Le Zohar (2:82b) appelle ces mitsvot : "248 conseils" (réma'h itin) sur la manière de parvenir à la crainte et à l'amour de D.
En effet, le verset dit explicitement à propos des mitsvot : "Afin que tu apprennes à craindre Hachem, ton D., tous les jours" (Réé 14,23).
La Torah et les mitsvot nous ont été données pour que nous cultivions la crainte et l'amour de D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pessa'h ]

La première apparition du machia'h aura lieu en terre d'Israël.
[Rambam - Iguéret Téman - p.55-56 ]

C'est ce que voulait dire le dernier prophète Mala'hi lorsqu'il a déclaré : "Soudain, il viendra à son Temple."

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-> Selon le Rambam, l'une des tâches du machia'h sera de reconstruire le 3e Temple, afin de prouver qu'il est le seul véritable machia'h.

L’importance du désir et de l’aspiration dans le service Divin

+ L'importance du désir et de l'aspiration dans le service Divin :

-> "Seulement la tribu de Lévi, tu ne la recenseras pas parmi les Bné Israël et tu ne la compteras pas parmi les Bné Israël" (Bamidbar 1,49)

-> "Et tu ne la compteras pas parmi les Bné Israël" : pourquoi? Parce que les Lévi'im sont à Moi [comme il est écrit] : "Et les Lévites seront à Moi" (Bamidbar 3,12), car quiconque Me rapproche de lui, Je le rapproche de Moi.
Ils se sont rapprochés de Moi, comme il est dit : "Et Moché proclama : "Celui qui est pour Hachem qu’il vienne à Moi", et toute la tribu de Lévi se regroupa autour de lui" (Ki Tissa 32,26) ; ils M’ont rapproché, et Moi, Je les ai rapprochés : "Et les Lévites seront à Moi".
[midrach Bamidbar rabba 1,20]

-> Le 'Hidouché haRim (Likouté haRim - Bamidbar) explique les propos de ce midrach :
"il arrive qu’un homme aspire à servir son Créateur, et que cependant, Hachem se dissimule de lui. Cependant, lorsqu’il désire servir Hachem de toutes ses forces, la muraille de fer qui le sépare de Lui tombe, et il appartient alors entièrement à Hachem."

Le rav Elimélé'h Biderman commente : Cela nous enseigne l’importance de la volonté : lorsqu’un homme se rapproche d'Hachem, en aspirant de tout son coeur et de tout son être à Le servir, alors Hachem lui vient en aide et le rapproche de Lui. Les cloisons qui les séparaient disparaissent, fussent-elles un mur de fer.

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-> Ce principe fut dévoilé aux Bné Israël avant même le don de la Torah, comme Rachi le rapporte (Yitro 19,10) : au début, Hachem désirait donner la Torah par l’intermédiaire de Moché, mais "Moché rapporta les paroles du peuple", [ce que Rachi explique ainsi :] "J’ai entendu qu’ils désirent l’entendre de Toi, car il n’y a pas de commune mesure entre entendre de la bouche d’un émissaire et du Roi Lui-même, notre désir est de voir notre Roi!"
C’est pourquoi il est écrit ensuite (verset 10) : "Hachem dit à Moché" ; s’il en est ainsi, et qu’ils M’obligent à leur parler : "Retourne vers le peuple et sanctifie-les".
Rachi nous enseigne la force de la volonté : c’est parce qu’ils ont "crié" (si l’on peut dire) : "notre désir est de voir notre Roi", que les Bné Israël obligèrent Hachem à se dévoiler à eux, et à leur donner Lui-même la Torah (néanmoins, ils ne supportèrent d’entendre la voix d’Hachem que pour les deux premiers commandements).

-> Le rav de Satmar (sur Shavouote p.127) rapporte au nom du midrach (Yalkout Yéchayahou 391) : "Dans les temps futurs, Hachem fera venir le mont Tabor et le mont Carmel pour y construire le Temple, et ils le mériteront grâce à leur désir ardent de voir se produire le don de la Torah ait lieu sur leurs versants [comme il est rapporté dans le midrach Béréchit rabba 99,1]."

=> Si des créations inertes méritèrent tous les honneurs grâce à la force de leur volonté, il est certain qu’un homme, à plus forte raison, méritera d’accéder à des niveaux spirituels élevés si seulement il désire ardemment recevoir la Torah.

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-> La guémara (Shabbat 86b) enseigne que "le premier jour [où les Bné Israël arrivèrent au Sinaï], Hachem ne leur ordonna rien, du fait qu’ils étaient perturbés à cause des désagréments du voyage".

A priori, demandent certains commentateurs, de quels désagréments la guémara veut-elle parler?
On sait pourtant qu’ils étaient transportés par les nuées de Gloire, et que les chaussures qu’ils portaient ne s’usaient pas. Dès lors, pourquoi durent-ils attendre le 2e jour de leur arrivée?

Le Sifté Tsadik (sur Shavouote §59) répond que les désagréments dont il s’agit ici consistent en ce que l’on a l’habitude de nommer " 'holat aava" ("la maladie de l’amour" - חולת האהבה) : Hachem vit qu’ils avaient une telle soif de recevoir la Torah, qu’Il préféra en différer le don, afin de ne pas provoquer un relâchement de leur désir. Car celui-ci est extrêmement cher à Ses yeux et c’est de lui qu’Il tire la plus grande satisfaction. C’est pourquoi Il ne voulait pas faire perdre aux Bné Israël ce niveau spirituel si élevé.

-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
C’est un grand principe dans la Torah : Hachem ne demande pas à l’homme d’obtenir des résultats dans son travail spirituel, car ceux-ci ne dépendent pas de lui, mais qu’il ait soif et soit rempli d’une aspiration à accomplir Sa volonté avec coeur.
Suivant cette idée, certains commentateurs ont ainsi expliqué les paroles de Rabbi Yossi (guémara Shabbat 118b) : "Que ma part soit parmi ceux qui meurent sur le chemin d’une mitsva" : a priori, cela semble étonnant : pourquoi employer l’expression "sur le chemin d’une mitsva"? La logique serait plutôt qu’il soit préférable de quitter ce monde après avoir réalisé une mitsva.
Mais en réalité, Rabbi Yossi connaissait parfaitement les voies du Ciel et il savait que l’essentiel de ce qu’Hachem attend de l’homme, ce sont la soif et le désir ardent d’accomplir Sa volonté.
Par conséquent, grand est le niveau de celui qui va sur le chemin d’une mitsva, car il ne vise et n’aspire qu’à accomplir la volonté du Roi. Et c’est ce qui est de plus cher aux yeux du Créateur, plus encore que de Lui offrir des sacrifices et des holocaustes.

L’humilité nous apporte des influences célestes

+ L'humilité nous apporte des influences célestes :

-> Le Sfat Emet explique plus en détail comment un homme qui a confiance en Hachem apporte des bénédictions au monde en disant que l'essence d'Hachem est la bonté et qu'Il désire envoyer toutes sortes de bonnes choses et d'influences célestes à chaque personne. Cependant, si une personne n'est pas pleinement confiance en Hachem, elle peut faire un mauvais usage des bonnes choses qu'Hachem lui donne. Si une telle personne reçoit de l'argent ou des honneurs, elle peut oublier que c'est Hachem qui lui a donné tout ce qu'elle possède, et elle peut utiliser ce qu'elle a à de mauvaises fins et commettre des fautes.

Hachem est la vérité ultime. Il veut que Ses influences soient utilisées à des fins vraiment bonnes, et certainement pas pour la faute. S'Il voit que les gens ne sont pas dignes de confiance, Il retiendra Sa bonté afin qu'elle ne soit pas utilisée pour le mal.
Mais si le peuple juif a une vraie confiance en Hachem et utilise correctement la bonté qu'Hachem lui envoie, il est digne de recevoir toutes Ses bénédictions.

En ce qui concerne le Shabbath, nous trouvons écrit : "Et Hachem bénit le 7e jour" (Béréchit 2,3).
Le Shabbath est un jour de bénédiction parce que le monde entier revient à son état d'origine [sans le vol, la malhonnêteté, ...] et qu'Hachem envoie Ses bénédictions et Ses influences sacrées à ceux qui agissent avec honnêteté.

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-> "Un homme qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]