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Le principal du service Divin dans nos générations, avant la venue du machia'h, est de s'efforcer de se concentrer dans la prière et de la faire avec joie.

[rabbi Chnéour Zalman de Liadi - le Baal haTanya]

La prière est la porte par laquelle on entre chez Hachem, et par elle on apprend à Le connaître.

[rabbi Na'hman de Breslev]

Il faut prier avec une flamme telle que son cœur se répande comme de l'eau devant Hachem, et ceci amènera le machia'h.

[rabbi Na'hman de Breslev]

En prononçant les mots de la prière avec naïveté et pureté, on arrive à percer les Cieux pour amener les autres à faire téchouva.

[rabbi Na'hman de Breslev]

Celui qui porte en lui du lachon ara, sa prière n'est pas introduite devant Hachem, car un souffle d'impureté s'y attache.
Par contre, dès qu'il fait téchouva, s'engage dans une démarche de repentir, qu'est-il écrit?
"Voici quelle sera la règle imposée au lépreux lorsqu'il redeviendra pur : il sera présenté au Cohen [à Hachem]"
[Zohar - Métsora]

-> Rabbi Réphael haCohen d'Hambourg (Marpé Lachon) commente :
"Qui n'aurait crainte en lisant ou en entendant ces paroles?
Celui qui souille sa bouche par du lachon ara, s'il ne se repent pas de ses actes, sa prière ne monte pas dans le Ciel pendant 40 jours, correspondant au nombre de jours séparant Roch 'Hodech Elloul de Yom Kippour, et toutes les portes de la prière se fermeront devant lui, alors qu'elles sont ouvertes au maximum pendant cette période sainte.
En quoi l'aidera sa prière, s'il ne s'est pas repenti de ses nombreuses fautes, et notamment des dommages causés par sa langue?"

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-> Des paroles futiles avant la prière empêchent l'acceptation des prières.
[midrach Cho'har Tov - Téhilim 17]

Le Temple a été détruit du fait que les juifs ne récitaient pas la bénédiction [consacrée] avant l'étude de la Torah.
[guémara Nédarim 81a]

-> Rabbénou Yona note : "autrement dit, la Torah n'était pas assez importante à leurs yeux pour qu'ils jugent qu'elle méritait une bénédiction".

-> Le rav Pinkous (Néfech Chimchon) commente :
Il leur paraissait logique de réciter la bénédiction sur de la nourriture, sur le pain, de réciter la bénédiction : "Qui étend la terre sur les eaux" (roka aarets al hamayim), de réciter une bénédiction sur chaque respiration.
Car ils étaient conscients que dès l'instant où ils sortiraient leur tête de l'eau après l'y avoir plongée un moment, ils apprécieraient d'autant plus une bouffée d'air frais.
Mais ils ne ressentaient pas que la Torah était au sens simple du terme, leur oxygène, leur pain, en plus de toutes les profondeurs qu'elle recèle.
Le reproche qui leur est fait se situe à ce niveau, et c'est pourquoi le Temple fut détruit.

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+ Se rappeler de notre étude de la Torah :

-> C'est une erreur de dire que c'est grâce à sa brillante intelligence qu'untel est meilleur en Torah qu'un autre.
C'est un cadeau de Hachem qui peut revenir à tout un chacun, lui offrant la possibilité d'analyser et de comprendre dans leur profondeur des choses compliquées, s'il implore son Créateur avec des larmes.
[rav Yonathan Eibschutz (Yaarot Dvach - drouch 1)]

-> Dans la guémara (Nida 70a), il est aussi écrit que pour devenir un sage en Torah, il faut faire 2 choses : étudier beaucoup (yarbé béyéchiva), et supplier Hachem (yévakéch ra'hamim), Lui qui détient la 'hokhma, de nous donner le mérite de comprendre.

-> Réciter les bénédictions sur la Torah mot à mot avec ferveur et joie est une ségoula très propice pour se souvenir de ce qu'on étudie et ne pas l'oublier.
[Noda biYéhouda - Tsaal'h (guémara Béra'hot 64a)]

A l'inverse, celui qui néglige ces bénédictions, et étudie sans les dire ou les prononce sans la kavana appropriée, ne pourra pas mériter que ses enfants deviennent des Talmidé 'Hakhamim, car cela montrerait que la Torah n'est pas assez importante à ses yeux (Tour chap.47, Ran Nédarim 81a).

-> Rachi (guémara Avoda Zara 8a) écrit : Celui qui oublie ce qu'il étudie devra, dans la 4e bénédiction de la Amida ('honen hadaat), prolonger sa prière et supplier Hachem de lui accorder de la mémoire.

[le fait de s'allonger sur la prononciation du mot "zikaron" du kidouch du vendredi soir, est une aussi ségoula pour la mémoire]

-> Celui qui demande une chose qui fait la Gloire de Hachem, par exemple de mériter de comprendre la Torah et supplie D., alors Hachem écoutera sa supplique même si cette personne n'a pas assez de bonnes actions.
[Séfer 'Hassidim - chap.131]

Hachem dit : par le mérite de votre étude de la Torah, J'écoute vos demandes.
[midrach Tan'houma - Emor 15]

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-> Pour autant la prière est indispensable, comme par exemple le Baal haTanya (Guinzé Nistarot – vol.) enseigne :
Toutes les heures d’étude de Torah et les mitsvot que l’homme accomplit durant la journée montent au ciel à travers sa prière.
Et même si les mitsvot n’ont pas été réalisées avec ferveur, crainte et amour, elles mériteront malgré tout de monter au ciel et d’être acceptées par le mérite de la Amida qui est lue avec ferveur, crainte et amour.

Toutes les heures d'étude de Torah et les mitsvot que l'homme accomplit durant la journée montent au ciel à travers sa prière.
Et même si les mitsvot n'ont pas été réalisées avec ferveur, crainte et amour, elles mériteront malgré tout de monter au ciel et d'être acceptées par le mérite de la Amida qui est lue avec ferveur, crainte et amour.

[le Baal haTanya - Guinzé Nistarot - vol.3]

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-> Hachem dit : par le mérite de votre étude de la Torah, J'écoute vos demandes.
[midrach Tan'houma - Emor 15]

-> Au moment où l'homme ressent de l'amour pour une mitsva ou pour la Torah, sache que ce moment est propice pour prier, car cette prière s'attache alors au Hékhal de Hachem.
[Kav haYachar - chap.71]

L'homme possède 2 alliances (britot) : la bouche et la brit mila.
On ne peut réussir à prier correctement avec notre bouche que si la seconde alliance, celle de la brit mila, est préservée de toute faute.

[Maggid de Kouznitz - un élève du Maggid de Mézéritch]

"Avraham a engendré Its'hak" (Toldot 25,19)

-> Avraham représente la émouna et Its'hak représente la joie.
[Avraham a passé sa vie à amener dans ce monde la notion d'émouna, et le nom Its'hak signifie : rire]

C'est le sens du verset : "La émouna donne naissance à la joie".
En effet, lorsqu'on croit que tout est pour le bien, alors nous sommes toujours joyeux.

[Avodat Pnim]