Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Tous ceux qui mènent leur vie avec honnêteté et intégrité auront leurs prières qui seront répondues.
Cela provient du verset de la prière d'achré : "Hachem est proche de tous ceux qui l'appelle, de tous ceux qui l'appellent avec vérité" (Téhilim 145,18).
[rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma'h]

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-> Hachem va accomplir les mots (prières) des gens qui sont fidèles à la vérité.
[Séfer ‘Hassidim - Téhilim 145,18]

[on se croit plus malin en manipulant, mentant, ... mais en plus de la punition éternelle pour avoir fauté, nous affaiblissons très fortement notre capacité à avoir nos prières exaucées par Hachem.
La réalité est qu'au final nous perdons tellement à ne pas être droit (yachar)!]

"Habakouk résuma les 613 misvot en une phrase : "Le tsadik vit par sa croyance en Hachem/émouna"." (Makot 24b), car celui qui s'y renforce bénéficiera de l'aide Divine même s'il a fauté et n'a pas encore amélioré ses traits de caractère.
Il traversa facilement les tourments de la vie et parviendra à son but.

[rav Yé'hezkel Lévinstein (Ohr Yé'hezkel) - sur Dévarim 1,22]

Il y a 3 fautes devant lesquelles le "rideau" [séparant ce monde de la Présence Divine] ne fait pas obstacle [et qui montent tout droit devant Hachem pour accuser l'homme].
[Il s'agit de] : causer du tort à son prochain, voler, et vouer un culte aux idoles.

[Rabbi Abahou - guémara Baba Métsia 59a]

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-> Le Méam Loez (Eikha 1,21) ajoute : "Ces 3 fautes sont toujours devant D.
Causer du tort dans ce contexte, signifie faire de la peine".

La Torah est la révélation de la volonté Divine et le moyen de nous attacher à D.
Hachem l'a prise de sa source spirituelle et l'a mise sous une forme que l'homme peut comprendre.
Du fait qu'elle a été mise à la portée de l'être humain, il est tout à fait possible de l'étudier sans prendre conscience de sa dimension Divine.
C'est cette étude qui peut être décrite comme un "abandon de la Torah".

[Méam Loez - Eikha 2,9]

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[A une époque où l'étude de la Torah était largement répandue, Hachem a détruit le royaume de Yéhouda pour cette raison : "ils ont abandonné ma Torah" (Yirmiyahou 9,12)]

=> Il ne faut pas étudier la Torah comme une simple discipline intellectuel, mais il faut être conscient que chaque mot/lettre est une expression de la volonté Divine, et qu'il nous permet de se lier davantage avec D.
[une des raisons de notre exil, et de la destruction du Temple, est notre manque de conscience de cette réalité!]

+ "Élevons nos cœurs et nos mains vers D. qui est au ciel" (Eikha 3,41)

-> Rachi commente :
Lorsque nous levons les mains [en prière] vers le Ciel, élevons aussi notre cœur.
La prière ne doit pas être simplement un mouvement des lèvres et du corps mais un mouvement sincèrement de l'âme et du cœur.

+ "D. ne délaisse pas à tout jamais" (Eikha 3,31)

-> Hachem ne rejette pas le fauteur à tout jamais [quelque soit sa faute], mais attend patiemment qu'il revienne à Lui.
[Alchikh haKadoch]

[pourquoi désespérer spirituellement de nous-même, alors que Hachem garde toujours espoir, et attend avec impatience que nous revenions vers Lui!]

Le plus il y a d'harmonie, de respect mutuel, d'attachement entre un mari et sa femme, en particulier lorsque les 2 observent la Torah et les mitsvot, le plus sera importante la quantité des bénédictions d'Hachem à eux 2, pour combler tous leurs besoins.

[rabbi de Loubavitch]

Les souffrances de l'exil pourraient conduire le juif au désespoir.
Cependant, ce désespoir provient seulement de son être physique.
Lorsque le juif est à l'écoute de son âme et se rend compte qu'elle dit : "Hachem est mon lot", il aura foi en son Créateur malgré toutes ses souffrances.

[Méam Loez - Eikha 3,24]

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-> On ne peut saisir la bonté de D. que si l'on recherche ... son âme.
Tant qu'on recherche des gratifications matérielles, on ne se sent jamais satisfait.
Quand on "recherche son âme", on peut connaître le bien véritable et comprendre que les difficultés sont des présents de D. destinés à nous élever et à nous purifier.
[rabbi Yonathan Eibschutz - Eikha 3,25]

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-> L'homme doit accepter la souffrance avec amour, puisqu'il sait que c'est D. qui l'a décrétée.
[Rachi - Eikha 3,28]

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-> "Quand Il [D.] a frappé, Il exerce Sa piété selon l'étendue de Sa bonté" (Eikha 3,32)
Rachi commente : L'attribut Divin de rétribution n'est qu'un moyen par lequel D. accordera Sa pitié par la suite. La punition expie la faute et rend l'homme digne de recevoir les bontés de D.

Selon le Alchikh haKadoch, ce verset veut dire : "Lorsque l'homme médite [sur ses fautes et se repent], Hachem exerce Sa pitié selon l'étendu de Sa bonté".

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-> Bien que le prophète Yirmiyahou (à qui l'on attribue le livre de Eikha) se soit lamenté de toutes les difficultés d'Israël, il considère ces tourments comme "les bontés de D." (Eikha 3,22).
Toutes les souffrances sont des bénédictions cachées destinées à élever Israël à un niveau supérieur de service de D.
[Méam Loez - Eikha 3,22]

-> b'h, notre relation avec les souffrances : https://todahm.com/2017/12/11/notre-relation-avec-les-souffrances

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-> "De quoi donc se plaindrait l'homme vivant, si ce n'est de ses péchés?" (Eikha 3,39)

-> Le midrach (Eikha 3,13) commente :
De quoi se plaindrait un homme vivant? N'est-ce pas suffisant qu'il soit vivant?
Rabbi Lévi dit : Hachem déclare : Ta vie est dans Ma main ... et tu te plains?
Rabbi Bérakhya dit : Pourquoi se plaindre de sa vie en ce monde? Il faut se plaindre de ses péchés! ...

La tendance à se plaindre est héritée d'Adam harichone. Bien que D. lui ait donné tout ce dont il avait besoin au Gan Eden, il a fauté et s'est plaint, en accusant 'Hava de la faute qu'il a commise ...
La foi parfaite en Hachem implique d'accepter Sa volonté même lorsque les événements semblent mauvais.

-> Rachi commente :
L'homme doit comprendre qu'il est jugé par D., qui est Juge équitable.
[Ainsi, de quoi les hommes se plaindraient-ils? Si un homme ressent le besoin de déplorer sa situation, il doit se rendre compte que sa propre conduite est en faute.]

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-> Lorsqu'une personne souffre, que D. préserve, elle ne doit pas dire que les choses sont "mauvaises", mais plutôt, que la situation est "amère".
En effet, Hachem ne fait jamais rien qui est mauvais.
C'est à l'image d'un médicament qui peut être très amer à prendre, mais qui nous est très bénéfique au final. De même tout événement qui nous arrive, dans ses moindres détails, a été décrété/administré par Hachem, et au final tout est pour notre meilleur bénéfice, même si sur le moment cela peut nous paraître amer.
[rav Moché de Kobrin]

Chaque miette de douleur ou de plaisir qu'une personne va vivre au cours de l'année est déterminée à Roch Hachana.
[Stéïpler - Karyana déIgrasa 2,26]

-> Rabbi Pessa'h Eliyahou Falk (Makhzé Eliyahou - Introduction à la partie 2) commente cela par un exemple.

Si quelqu'un fait une faute (avéra) qui lui apporte du plaisir, alors en plus des conséquences négatives liées directement à la réalisation d'une faute, il va également réduire le montant global de plaisir qu'il aurait dû recevoir cette année de façon permise.

[D'un côté, on peut souffrir pour étudier la Torah (faire des actes de bonté, ...), et par là se dispenser d'autres souffrances.
D'un autre côté, on peut prendre plaisir dans nos fautes, et alors on aura moins de plaisir dans notre vie (ex: avec notre famille).]

Hachem calcule les émotions de chaque personne avec une telle précision, que l'on ne peut ressentir quoique ce soit sans Son accord.
Tout est fait par amour et miséricorde, et seul Hachem sait ce que chacun a véritablement besoin.

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-> Puisque nous devons tous avoir des soucis et des préoccupations dans la vie, cela a plus de sens de porter le fardeau de luttes spirituelles, qui vont au final conduire à des bénédictions et du bonheur, plutôt que de perdre nos efforts dans des soucis quelconques de ce monde, qui vont épuiser émotionnellement une personne et lui offrir si peu en retour.
['Hafets 'Haïm]

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-> b'h, au sujet de la parnassa déterminée à Roch Hachana : https://todahm.com/2019/10/03/10940

De nos jours [malgré l'absence du Temple], nous avons la possibilité d'obtenir l'expiation de nos fautes.
Comment cela?

En accomplissant des actes de bonté (guémilout 'hassadim) l'un envers l'autre, comme il est écrit dans le verset : "Je (Hachem) prends plaisir à la bonté ('hessed) et non au sacrifice" (Ochéa 6,6).
Hachem préfère les actes de bonté ('hessed) aux korbanot (sacrifices).

[rabban Yo'hanan ben Zakaï - Avot déRabbi Nathan 4,5]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (introduction Séfer Ahavat 'Hessed) ajoute qu'au-delà de l'expiation que permet nos actes de bonté envers autrui, si l'on peut dire, cela va également permettre à Hachem de nous donner de la bonté.
En effet, Hachem désir nous combler de bénédictions, et Il nous donne un moyen de les recevoir.
L'un de ces moyens est en accomplissant du 'hessed aux autres, qui va causer en retour qu'Hachem nous fasse du 'hessed.

[de même que l'on donne de notre argent, de notre temps, de notre écoute à autrui, ... sans obligation personnelle, de même en mesure pour mesure, Hachem va nous combler de bénédictions sans s'appuyer sur nos mérites, sur une raison particulière.]

[le 'Hafets 'Haïm fait remarquer que si l'on nous donnait la possibilité d'offrir un sacrifice sur l'autel au Temple, nous en serions tout excité!
On a vu (verset ci-dessus) que Hachem préfère les actes de bonté aux sacrifices. Ainsi : combien devons-nous en être encore davantage rempli de joie, de fierté, lorsque nous faisons du 'hessed!]