Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Au moment du jugement d'un homme (pour ses mauvaises actions), Hachem tient compte de ses bonnes actions"
[Rech Lakich - guémara Yébamot 78b]

-> Rachi commente :
"Au moment où Hachem juge les mauvaises actions d'un homme, Il mentionne ses bonnes actions et ses mérites."

-> Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si’hot Moussar si'ha 98) enseigne :
Cette conduite bienveillante d'Hachem, favorable à l'homme jugé, contraste avec celle des juges sur terre qui ne jugent que les méfaits de cet homme ...
En réalité, il ne s'agit pas seulement de nous rassurer sur le fait que nos bonnes actions ne sont pas oubliées pendant notre Jugement, mais plus que cela, Hachem tient à se rapprocher de la personne jugée pour une mauvaise action, et précisément à ce moment-là, Hachem se remémore ses mérites.

Ainsi, l'instant où nous sommes jugés (comme à Roch Hachana par exemple) devient un instant privilégié de rapprochement d'Hachem et de mise en valeur de nos mérites.

"Tout homme qui n'a pas d'épouse ne peut pas être appelé : "Adam" (Homme)."

[rabbi El'azar - guémara Yébamot 63a]

<--->

-> Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome.3,p.33) commente :
Hachem a doté l'homme et la femme d'un pouvoir de donation (koa'h hanétina) par lequel ils se complètent mutuellement au cours de leur vie matrimoniale.
Le donneur apporte au receveur le complément qui lui manque, et le receveur permet au donneur d'exercer son pouvoir de donation.
Par cet échange réciproque, l'unité du couple se renforce, car chacun donne et reçoit.

Plus l'homme et la femme sont différents, plus cette complémentarité est nécessaire et devient une source d'amour mutuel.
Mais si chacun des 2 membres du couple veut vivre une vie égoïste en ne pensant qu'à prendre (koa'h hanétila), la discorde s'installe, voire même la haine.

Nous comprenons pourquoi un homme non marié ne peut pas être entier, car il n'échange pas et ses manques demeurent ; il ne peut donc pas être appelé : Adam.

<--->

-> Il n'y a pratiquement aucun endroit ou moyen pour qu'un homme puisse arranger son caractère et devenir complet, si ce n'est dans sa maison et son comportement en cet endroit.
A chacun Hachem donne la femme dont il a besoin et qui correspond [le mieux] pour compléter son objectif.
[rabbi 'Haïm Vittal - début du Chaaré Kédoucha]

"Heureux les enfants d'Israël! Tant qu'ils font la volonté d'Hachem, aucun peuple ne peut les dominer ; mais lorsqu'ils ne respectent pas Sa volonté, ils deviennent soumis à une nation sans importance et même aux animaux de cette nation!"

[rabbi Yo'hanan - guémara Kétouvot 66b]

Le mot racha (רשע) est composé du mot : rach (pauvre - רש) et de la lettre "ע" (ayin - signifiant : œil).
Il y a ici une allusion au fait que le racha appauvrit "l’œil de Hachem" omniprésent et qui voit tout.
C'est pour cela que dans sa vision erronée de ce monde, il ose prétendre : "Il n'y a point de D.!"

[rabbi 'Haïm Vittal]

[un racha reconnaît intérieurement la toute-puissance de Hachem, et cette pensée l'obsède, car elle l'empêche d'agir à sa guise.
Pour se sentir libre de toute restriction, il tient à étouffer la voix intérieure de sa conscience en répétant sans cesse : "Il n'y a point de D.!" (rav Lumbroso)
Plutôt que de voir clairement la Vérité de la Grandeur de Hachem, un racha va se fermer les yeux (appauvrissant sa vue) à toute conscience de Divinité, pour mieux se permettre de servir librement sa divinité personnelle : le culte du moi je!]

"Plus un homme est donneur, plus il est à l'image de son Créateur, et plus il est important ('hachouv)."

[Ben Ich 'Haï - guémara Kétouvot 5a]

"Un juif se sent davantage serein et en sécurité lorsqu'il vit sur sa Terre (Israël)"

[rabbi 'Haïm Chmoulévitch - Si'hot Moussar (si’ha 90)]

"Quiconque fait pâlir le visage de son prochain, par une insulte ou un affront en public, n'aura pas droit au monde à venir."

[Tossefot - guémara Sota 10b]

<--->

-> "Il est préférable de se jeter dans une fournaise plutôt que d'humilier son prochain en public"
[guémara Kétouvot 67b]

-> "Faire blêmir de honte son prochain publiquement équivaut à verser son sang"
[guémara Baba Métsia 58b]

"Pourquoi allons-nous au cimetière?
Afin que les mort prient (et intercèdent) en notre faveur dans le Ciel"
[guémara Taanit 16a]

<--->

-> "Les morts ne connaissent rien des souffrances des vivants sur cette terre" (guémara Béra'hot 18a-18b)

Tossefot (guémara Sota 34b) enseigne : Les morts ne sont pas informés, mais si les vivants prient pour qu'ils intercèdent en notre faveur [auprès d'Hachem], alors ils en seront informés.

<------------------------->

-> Si les vivants viennent sur les tombes des morts à un moment d’épreuve pour dire qu’ils ne voient pas d’où viendra le salut si l’on n’a pas pitié d’eux du Ciel, les morts en souffrent alors certainement davantage, participant aux souffrances des vivants.
Et le salut vient par leur souffrance, car Hachem a pitié de nous à cause de leurs mérites.
[Maharam Shick]

<--->

-> Le Maharal enseigne que le cimetière est le lieu de repos des tsadikim, et ainsi c’est un lieu pur et saint et la prière y est mieux entendue.
Celui qui prie sur les tombes des tsadikim ne doit pas s’adresser aux morts, mais demander à Hachem d’avoir pitié de lui par le mérite des tsadikim qui reposent ici.

"On tire au sort dans l’urne, mais la décision du sort vient de Hachem"
[Michlé 16,33]

-> En hébreu le hasard, la coïncidence se traduit par : mikré (מקרה).
Si on retourne les lettres de ce mot, cela donne : rak méHachem (seulement de Hachem - רק מה׳).

=> Dans notre vie, rien ne vient par hasard, mais dans ses moindres détails par Hachem, avec un amour infini à notre égard.

Un homme doit multiplier les paroles de paix avec ses frères, ses proches, et toutes personnes, même un non juif au marché, afin d'être aimé dans le Ciel [aux yeux d'Hachem].

[Abbayé - guémara Béra'hot 17a]