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La tsédaka permet à nos prières d’être davantage acceptées

+ La tsédaka permet à nos prières d'être davantage acceptées :

"Qu'ils prennent pour Moi un prélèvement, de tout homme que son cœur motivera" (Térouma 25,2)

-> Le séfer Imré Noam explique ce verset en citant la guémara (Baba Batra 10a) qui dit que rav Elazar donnait d’abord une pièce de monnaie à un pauvre, puis il priait.
Il explique que grâce au pouvoir de la tsédaka, toutes les portes célestes lui étaient ouvertes et que ses prières pouvaient monter directement vers Hachem et apporter beaucoup de bien au peuple juif.
Le verset (Eikha 3,44) dit qu'il y a un nuage qui se dresse sur le chemin de nos prières. Seule la tsédaka peut enlever ce nuage.

Cette idée est suggérée par les mots "vayik'hou li térouma", car la guématria de "vayik'hou li" (וְיִקְחוּ לִי) est la même que le mot "anan" (un nuage), tandis que la guématria du mot "térouma" (תְּרוּמָה) est "kol téfilah" (la voix de la prière).
Cela indique qu’il y a un nuage qui bloque nos prières, et que le moyen de le supprimer est d’avoir un cœur généreux et de donner de l’argent à la tsédaka.

La mitsva de respecter ses parents (kiboud av va'em) a la force d'apporter la géoula.
[ rav 'Haïm Palagi - séfer To'hakhot moussar - parachat Toldot ]

Joie & prière

+ Joie & prière :

"Sil advient (véaya) qu'il crie vers Moi, J'écouterai car Je suis compatissant" (Michpatim 22,26)

-> Le Ben Ich 'Haï (séfer Adéret Eliyahou) explique qu’une prière est plus efficace si elle est dite avec joie. Quand on prie avec joie, nos prières sont facilement acceptées.

Le mot "véaya" a toujours une connotation de sim’ha (midrach Béréchit rabba 42,3).
Ainsi, le verset dit : "véaya ki yits'ak élav" = si tu pries pour Moi avec joie.
"vé'shamati" = Hachem acceptera cette prière car Il désire que les prières soient prononcées avec joie.

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[on pense que si nous avions telle et telle chose alors nous serions heureux (nous attendons qu'Hachem fasse le premier pas), mais en réalité c'est à nous de faire l'effort d'être joyeux (quitte à se forcer), et par cela nous générons de belles choses dans notre vie. ]

La tsédaka a le pouvoir de transformer l'Attribut divin de Rigueur (midat hadin) en midat hara'hamim (miséricorde).
La tsédaka éveille la miséricorde, la compassion d'Hachem.
[ 'Hida - séfer Roua'h 'Haïm - drouch 8 ]

"La mitsva de respecter ses parents (kiboud av va'em) est très grande. C'est une mitsva qui a autant de valeur que l’or. Et les gens peuvent clairement voir de leurs propres yeux qu’elle apporte une grande récompense dans ce monde, soit en procurant la sérénité ou le succès dans tous les efforts de l’individu, soit en lui accordant une longue vie."
[Rabbénou Bé'hayé - Kad Hakema'h - Eré'h yétser ara ]

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-> Le Yérouchalmi (fin de massé'het Sanhédrin) rapporte que la halakha stipule qu’un vêtement qui a été utilisé pour déchirer la kriya pour une mère ou un père décédé ne peut pas être réparé et porté à nouveau. Cela fait allusion au fait que lorsqu’un parent décède, l’enfant perd la mitsva de kiboud av va'im, et cette perte ne peut pas être réparée.
(Honorer un parent après sa mort n’est qu’une mitsva dérabanan).

-> Le rav Yérou'ham Lévovitz, machguia'h de la yéchiva Mir, dit : "La mitsva de kiboud av va'em n’a pas été créée parce que nous avons des parents et que nous devons donc les honorer. Au contraire, Hachem a voulu nous accorder la mitsva de respect des parents, c’est pourquoi Il a inclus les parents comme ses partenaires dans la création d’un enfant."

Les mensonges éloignent une personne d’Hachem

+ Les mensonges éloignent une personne d'Hachem :

"Eloigne-toi de la parole mensongère" (Michpatim 23,7)

-> Le séfer Imré Pin'has cite le rav Zoucha d'Anipoli qui explique que le verset dit que lorsqu'une personne prononce des paroles mensongères, "tir'hak" = elle s'éloigne d'Hachem.

De la même manière, le verset dit : "Les lèvres mensongères sont une abomination pour Hachem" (Michlé 12:22).
Le targoum de ce verset est le suivant : "Les lèvres mensongères s'éloignent d'Hachem".
Le rabbi de Radomsk (séfer 'Hessed léAvraham) explique que celui qui prononce des paroles mensongères, il s'éloigne d'Hachem.

Nous pouvons ajouter que nous tirons la même leçon du verset : "Et vous (atem) qui êtes attachés à Hachem, votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
Le mot "atem" (אַתֶּם), vous, a les mêmes lettres que le mot "émet" (vérité). Cela nous apprend que l'on peut se connecter, s'attacher, à Hachem grâce à l'honnêteté, tandis que le mensonge éloigne la personne d'Hachem.

De même, le séfer midrach Pin'has (page 26) raconte que le Baal Shem Tov dit un jour à son entourage : "Mes enfants, tout ce que vous avez à faire, c'est de vous assurer de ne jamais dire un mensonge. Si vous faites cela, vous serez déjà de grandes personnes".

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-> Le rav Bounim de Peshischa rapporte qu'il a un jour entendu son maître, le 'Hozé de Lublin dire : "J'aime un racha qui sait qu'il est un racha plus que j'aime un juste qui sait qu'il est un tsadik."

Le rav Bounim demanda une explication et le 'Hozé répondit : "Si un racha sait qu'il est un racha, au moins il est honnête, et Hachem, qui est appelé "émet", aime la véracité. Mais si un juste se considère comme un tsadik, il est certain qu'il n'est pas tout à fait honnête, car nous savons qu'il n'y a pas de tsadik au monde qui n'ait fait que du bien et pas de mal (Kohélet 7,20). Par conséquent, ce n'est pas une personne honnête et je ne le trouve pas sympathique."

La tsédaka avant les mitsvot

+ La tsédaka avant les mitsvot :

-> De même qu'un agriculteur doit nettoyer un champ avant de pouvoir le labourer et le planter, de même, avant d'accomplir une mitsva, on doit se purifier de toute faute. Si l'on ne le fait pas, on "laboure sur des épines", ce qui signifie que les forces du mal s'empareront de notre mitsva et la prendront pour elles-mêmes.
[c'est comme si elles prennent une partie de l'énergie spirituelle générée par nos mitsva, et que les forces du mal vont s'en nourrir avec, se renforçant. ]

La meilleure façon de se rectifier avant d'accomplir une mitsva est de "racheter ses fautes par la tsédaka" (Daniel 4,24).
En donnant la tsédaka (même un petit montant), on se purifie afin que notre mitsva soit pure et ne puisse pas être saisie par les forces du mal.

Cela explique pourquoi le Arizal (chaar Hakavanot - Téfilat cha4harit - drouch 1) dit qu'il faut donner la tsédaka avant de prier.
Cela explique également les paroles de rav Eliezer (Baba Batra 10a) selon lesquelles il faut donner une pièce de monnaie à la charité avant la prière. Cette tsédaka permet aux prières de s'élever dans les hauteurs, sans être obstruées par les forces du mal.

[séfer Kédouchat Yomtov - citant nos séfarim hakédochim (voir intro Déré'h Pikoudé'ha - sur Yirmiyahou 4,3) ]

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=> La tsédaka permet à nos mitsvot d'être pures et de monter en totalité pour donner de la satisfaction à Hachem.

Nos séfarim hakédochim disent qu'en acceptant d'aimer tous nos concitoyens juifs avant de prier, nous sommes sauvés des pensées impures qui ruinent les prières.
[Yisma'h Yisraël - Michpatim 21,1]

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[en ce sens nous donnons de la tsédaka avant la prière, le matin nous lisons les paroles du Arizal affirmant que nous aimons tout juif, nous prononçons le "léchem yi'houd" avec "béchem kol Israël", nous faisons la prière et nos demandes en employons le "nous" (et non le JE), ...]

 

Hachem récompense doublement ceux qui connaissent leur place

+ Hachem récompense doublement ceux qui connaissent leur place :

"Si l'objet volé est retrouvé en sa possession, qu'il s'agisse d'un boeuf, d'un âne ou d'un mouton, vivants ('haïm), il paiera le double" (Michpatim 22,3)

-> Le séfer Chashvah Tova cite le rav Bounim de Peshischa qui explique ce verset ainsi :
"Si l'objet volé est retrouvé en sa possession" = cela signifie que si une personne reconnaît son propre statut et sait où elle se trouve dans ce monde, elle ne se trompe pas en pensant qu'elle est meilleure qu'elle ne l'est en réalité.
"Vivants" ('haïm) = si une personne reconnaît sa place de cette manière, alors Hachem, Celui qui vit éternellement, lui "paiera le double".
Hachem le récompensera en l'aidant à s'élever à un niveau deux fois supérieur à celui qu'il occupe actuellement.

L’impact de la parole d’un juif(ve)

+ L'impact de la parole d'un juif(ve) :

-> Ne perdez jamais de vue, en particulier en terre sainte [d'Israël], lorsque vous priez ou étudiez, et à chaque fois que vous prononcez un mot, votre intention de réaliser l'unification d'un nom divin, car chaque lettre contient des mondes, des âmes et la divinité, et elles montent, se combinent et s'unissent l'une à l'autre.
Ensuite, les lettres se combinent et s'unissent pour former un mot, et elles sont en fait unifiées avec l'essence divine, et dans tous ces aspects, ton âme est liée à elles.
Tous les mondes s'unifient en un seul, s'élèvent et apportent une grande joie et un plaisir sans mesure.
Considérez la joie d'un jeune marié et d'une jeune mariée dans ce bas monde physique, et vous réaliserez à quel point la joie est bien plus grande à un niveau spirituel aussi élevé.

[Baal Chem Tov - Keter Chem Tov - dans sa lettre à son beau-frère rabbi Avraham Gershon]